Rejoignez-nous

International

Mercedes-Benz abaisse encore sa prévision de rentabilité pour 2024

Publié

,

le

La deuxième partie de l'année sera en outre influencée par des corrections de valeurs sur des actifs, sans préciser plus, et "il faut continuer à s'attendre à un environnement de prix dynamique". (KEYSTONE/DPA/Bernd Weißbrod) (© KEYSTONE/DPA/BERND WEISSBROD)

Le constructeur allemand de voitures haut de gamme Mercedes-Benz a abaissé son objectif annuel de rentabilité pour la deuxième fois de l'année, invoquant un mauvais climat économique, en particulier en Chine.

La division automobile de Mercedes-Benz, qui fabrique la Classe S, prévoit maintenant une marge opérationnelle entre 7,5% et 8,5%, contre 10% à 11% auparavant, qui était une prévision déjà en baisse suite aux mauvais résultats du deuxième trimestre, selon un communiqué publié jeudi soir.

L'élément déclencheur de la nouvelle révision a été une "nouvelle détérioration de l'environnement macroéconomique, en particulier en Chine" en raison de l'affaiblissement de la consommation et du ralentissement persistant du secteur immobilier, explique le groupe de Stuttgart.

Cela a plombé les ventes dans l'empire du Milieu, y compris les ventes dans le segment haut de gamme", est-il ajouté.

La deuxième partie de l'année sera en outre influencée par des corrections de valeurs sur des actifs, sans préciser plus, et "il faut continuer à s'attendre à un environnement de prix dynamique".

La marge opérationnelle de la division automobile est ainsi attendue à environ 6% au second semestre. Ce ratio ne cesse de se détériorer après avoir atteint 14,6% sur l'année 2022 puis 12,6% en 2023.

Le résultat d'exploitation du groupe Mercedes-Benz, qui produit également des vans et exploite une banque, devrait in fine "être nettement inférieur au niveau de l'année précédente", après a voir été anticipé "légèrement inférieur" à celui de 2023 qui s'est élevé à 20 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 153,2 milliards d'euros, selon le communiqué.

Le titre Mercedes-Benz cède vendredi à 06H30 GMT plus de 3% sur la plate-forme Tradegate, avant l'ouverture du marché à 07H00 GMT.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Nobel d'économie: un trio de chercheurs distingué

Publié

le

Les trois chercheurs américains ont été distingués pour leurs travaux sur les causes fondamentales des inégaltés dans la distribution des richesses entre pays. (archive) (© KEYSTONE/AP/Christine Olsson)

Le prix Nobel d'économie, qui clôt la saison 2024, a récompensé lundi l'Américano-turc Daron Acemoglu et les Britanno-américains Simon Johnson et James A. Robinson pour leur recherche sur les différences de prospérité entre les nations.

Les chercheurs, tous les trois basés aux Etats-Unis, ont été distingués "pour leurs études sur les institutions et la façon dont elles affectent la prospérité", a exposé le jury dans ses attendus.

"Réduire les énormes différences de revenus entre les pays est l'un des plus grands défis de notre époque. Les lauréats ont montré l'importance des institutions pour y parvenir", a déclaré Jakob Svensson, président du comité du prix en sciences économiques, cité dans un communiqué.

"Les lauréats de cette année ont été les pionniers de nouvelles approches, à la fois empiriques et théoriques, qui ont fait progresser de manière significative notre compréhension des inégalités mondiales", a précisé M. Svensson devant la presse.

En examinant les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens, les trois économistes ont pu mettre en évidence un lien entre les institutions et la prospérité, indique le comité dans son communiqué.

M. Acemoglu, 57 ans, est professeur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), tout comme M. Johnson, 61 ans. M. Robinson, 64 ans, est professeur à l'université de Chicago.

"C'est un véritable choc et une nouvelle extraordinaire. Je vous remercie", a réagi M. Acemoglu, interrogé par le comité Nobel.

Seul à ne pas avoir été prévu dans le testament d'Alfred Nobel, le prix d'économie a été créé par la Banque centrale suédoise "à la mémoire" de l'inventeur.

Les lauréats reçoivent un chèque de 11 millions de couronnes (920'000 euros), à partager en cas de multiples gagnants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Allemagne: l'économie va encore reculer au troisième trimestre

Publié

le

L'Allemagne, dirigée par le chancelier Olaf Scholz, pourrait entrer en "récession technique" (archives). (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

L'Allemagne, première économie d'Europe, devrait être entrée en récession technique au troisième trimestre, avec une deuxième baisse trimestrielle consécutive de son Produit intérieur brut (PIB), indique lundi le ministère de l'Economie.

"Le gouvernement fédéral s'attend à un nouveau léger recul (...) au troisième trimestre, ce qui, après la légère baisse du deuxième trimestre, pourrait correspondre à la définition d'une +récession technique+", selon un communiqué du ministère.

La phase de faiblesse économique "devrait probablement se poursuivre dans la seconde moitié de 2024, avant que la dynamique de croissance ne commence à s'accélérer progressivement l'année prochaine", ajoute le ministère.

La première estimation du PIB du troisième trimestre sera communiquée le 30 octobre.

Un nouveau recul s'inscrirait dans la logique du récent abaissement par Berlin de ses prévisions de croissance pour l'année. Le gouvernement anticipe désormais une contraction de 0,2% du PIB annuel au lieu d'une hausse de 0,3% prévue au printemps.

Le PIB de la première économie européenne s'était déjà contracté de 0,3% en 2023. Cela ferait donc deux années de suite de récession pour le pays.

L'économie allemande, qui a longtemps bénéficié d'une énergie bon marché grâce aux accords de livraison de gaz russe, et d'exportations dynamiques, notamment vers la Chine, continue de subir de plein fouet les effets de la guerre en Ukraine et de la faiblesse de la demande mondiale, nourrie par les tendances protectionnistes en Chine et aux Etats-Unis, ses grands partenaires.

Sur les mois de juin à août, la production manufacturière s'affiche en baisse de 1,3% et les commandes en recul de 5,8% en août ne présagent pas d'un rebond à venir.

Autre signe du marasme ambiant, les immatriculations de voitures sont en net recul et les consommateurs restreignent leur dépenses en craignant davantage pour leur emploi, dans un contexte de progression du taux de chômage et des faillites d'entreprises.

Après deux années consécutives de recul, le PIB allemand devrait toutefois croître de nouveau l'année prochaine, de 1,1%, puis de 1,6% en 2026, selon les nouvelles prévisions du gouvernement, jugées toutefois déjà trop optimistes par plusieurs instituts de conjoncture du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Singapour enregistre une croissance plus forte que prévu

Publié

le

En août, le gouvernement de Singapour a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour 2024 (archives). (© KEYSTONE/EPA/HOW HWEE YOUNG)

L'économie de Singapour a connu une croissance plus forte que prévu au troisième trimestre, la ruée sur les produits intégrant l'intelligence artificielle ayant dopé la demande de puces informatiques, selon des données provisoires publiées lundi.

Les performances économiques de la cité-État asiatique, étroitement liées aux commerce international, sont souvent considérées comme un baromètre de l'environnement mondial.

Le ministère du Commerce a indiqué qu'un solide rebond dans le secteur manufacturier clé a alimenté la croissance de 4,1% sur un an, sur le 3ème trimestre (juillet à septembre), là où les économistes tablaient sur une croissance inférieure à 4%.

Sur la période, la production manufacturière, notamment le secteur des puces informatiques, a augmenté de 7,5% sur un an, rebondissant après une baisse de 1,1%, le trimestre précédent.

"La technologie a fait le gros du travail pour le secteur manufacturier au troisième trimestre", a déclaré Song Seng Wun, conseiller économique auprès de la société de services financiers CGS International Securities.

"De plus en plus de biens de consommation intégrant l'intelligence artificielle émergent sur le marché, depuis les téléphones portables jusqu'aux voitures et aspirateurs", a-t-il expliqué à l'AFP.

En août, le gouvernement a revu à la hausse ses prévisions de croissance économique pour cette année, passant d'une fourchette entre 1% et 3% à une fourchette entre 2% et 3%.

"A moins d'un autre choc extrême au cours des deux derniers mois", M.Song table même sur une croissance pour l'ensemble de l'année supérieure à la fourchette haute.

De son côté, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) a décidé de "maintenir ses prévisions du taux d'appréciation" du dollar de Singapour, car les risques d'inflation sont "plus équilibrés qu'il y a trois mois".

La cité-État utilise le taux de change du dollar de Singapour rattaché à un panier de devises de ses principaux partenaires commerciaux, pour lutter contre l'inflation car elle importe la plupart de ses besoins.

"Pour le reste de l'année 2024, la croissance de Singapour devrait être soutenue par une reprise continue du secteur de l'électronique et des échanges internationaux doublée d'un l'assouplissement des conditions financières mondiales", souligne l'Autorité dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

France: les voitures restent abonnées au diesel

Publié

le

En France, les modèles diesel restent les plus recherchés sur le marché de l'occasion (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARCEL KUSCH)

Les immatriculations de voitures neuves diesel s'effondrent depuis 2012 mais ces voitures représentent encore la majorité des voitures roulant en France, alors que les hybrides et les électriques arrivent sur les routes.

En tout, 39,3 millions de voitures circulaient en France au 1er janvier 2024, selon les données du ministère de la Transition écologique.

La part du diesel dans ce parc roulant diminue, mais ces modèles restent majoritaires à 50,7%.

Un temps encouragées par la fiscalité, les ventes de diesel se sont effondrées, notamment depuis le scandale du dieselgate, et elles ne représentaient que 8% de ventes de voitures neuves sur les sept premiers mois de l'année 2024 (-26%), selon les chiffres du cabinet AAA Data.

Mais s'ils sont de plus en plus rares chez les constructeurs, ces modèles diesel restent les plus recherchés sur le marché de l'occasion, avec des délais de revente express, selon le site Le Bon coin.

Parallèlement, les modèles hybrides (avec un moteur essence mais aussi un petit moteur et une batterie électriques que l'on ne branche pas pour les recharger) ont vu leurs ventes exploser.

Longtemps promus par Toyota, désormais présents chez de nombreux constructeurs, les hybrides représentent ainsi près de la moitié des ventes au mois de septembre (près de 45%). Ils représentaient 4,4% du parc automobile français au 1er janvier 2024.

Le marché des voitures électriques, soutenu depuis plusieurs années par un bonus écologique à l'achat, a explosé à partir de 2021 avant de ralentir depuis le printemps 2024, à 17% de parts de marché sur les neuf premiers mois de l'année.

La motorisation bicarburation essence-GPL, qui était la principale motorisation alternative aux moteurs thermiques classiques, est devancée par les motorisations électriques et hybrides rechargeables depuis 2021, note le ministère.

29% des voitures en circulation ont un classement Crit'Air au moins égal à 3 (soit les voitures diesel immatriculées avant 2011 et les voitures à essence immatriculées avant 2006), et pourraient donc être concernées par des restrictions d'accès aux grandes métropoles, à commencer par Paris et Lyon au 1er janvier 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X