International
Merkel décorée de la plus haute distinction allemande
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/04/seuls-les-anciens-chanceliers-konrad-adenauer-et-helmut-kohl-ont-jusquici-recu-cette-distinction-1000x600.jpg&description=Merkel décorée de la plus haute distinction allemande', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'ex-chancelière Angela Merkel a été décorée lundi de la plus haute distinction allemande malgré les critiques visant son bilan, en particulier sur ses accommodements présumés avec Moscou, fustigés après l'invasion russe de l'Ukraine.
Seuls les anciens chanceliers Konrad Adenauer et Helmut Kohl ont jusqu'ici reçu cette distinction, attribuée pour la première fois à une dirigeante allemande et à une ex-ressortissante de la RDA.
La conservatrice Merkel, qui a dirigé l'Allemagne de 2005 à 2021, a reçu la Grand-Croix de classe spéciale des mains du président allemand Frank-Walter Steinmeier, social-démocrate, qui fut également son ministre des Affaires étrangères.
"Pendant seize ans, vous avez servi l'Allemagne avec ambition, sagesse et passion", a loué Steinmeier, lui même très critiqué pour sa politique passée vis-à-vis de Moscou, dans un discours prononcé avant de lui remettre la Grande-Croix.
Après son départ de la chancellerie en décembre 2021, avec une popularité au zénith, l'ancienne dirigeante allemande, âgée de 68 ans, vu son image ternie par la guerre en Ukraine, au motif qu'elle n'aurait pas été assez ferme vis-à-vis de Vladimir Poutine et aurait accentué la dépendance allemande à l'énergie russe.
"Le 24 février 2022 n'a pas seulement transformé l'Europe, il a transformé le monde et notre regard sur la politique allemande et européenne menée auparavant", a déclaré M. Steinmeier.
"Il est important que nous en tirions les leçons: aujourd'hui nous devons penser autrement, agir autrement", a-t-il dit, faisant à cette occasion son propre mea culpa.
Le bilan d'Angela Merkel, à laquelle a succédé le social-démocrate Olaf Scholz, est également critiqué par son propre parti, la CDU.
L'ex-chancelière, à laquelle a succédé le social-démocrate Olaf Scholz, a eu "de grands mérites, notamment au niveau international". Mais elle a "aussi fait des erreurs, certaines flagrantes", a ainsi estimé sur la chaîne d'information NTV Carsten Linnemann, vice-président du parti conservateur.
Energie
L'abandon du nucléaire, accéléré par la chancelière après la catastrophe de Fukushima (Japon), a constitué "une erreur" car il a été décidé "sans dire comment nous allions nous approvisionner en énergie de manière plus ou moins autonome", selon lui.
M. Linnemann a aussi évoqué, parmi les "erreurs flagrantes", la décision d'ouvrir les frontières aux réfugiés syriens et irakiens en 2015.
"A la fin de son (quatrième) mandat, notre pays n'était pas en bon état", estime le secrétaire général du parti libéral FDP, Bijan Djir-Sarai.
Mme Merkel, qui s'est attelée à l'écriture de ses mémoires depuis son départ de la chancellerie, reçoit toutefois des éloges, y compris de ses rivaux du SPD et des Verts.
"J'apprécie particulièrement son habileté diplomatique et sa sagesse empathique, grâce auxquelles elle a toujours réussi à forger des coalitions et des compromis viables sur la scène nationale et internationale", souligne ainsi Saskia Esken, une des dirigeantes du SPD.
Mme Merkel a "marqué notre pays comme peu d'autres", abonde le co-dirigeant des "Grünen", Omid Nouripour, pour qui "il n'est pas nécessaire d'être d'accord avec l'ensemble de son action pour reconnaître ses grands mérites".
Lors de la cérémonie, à laquelle ont notamment assisté son époux, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et Olaf Scholz, Mme Merkel a pour sa part constaté: "on dit souvent que la politique est un noeud de vipères. Je dois dire, que je n'aurais pas survécu s'il n'y avait pas aussi un autre côté de la politique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Tom Cruise va recevoir un Oscar d'honneur
La mission est enfin accomplie. Tom Cruise va recevoir un Oscar d'honneur, a annoncé mardi l'Académie, pour l'ensemble de sa riche carrière, au cours de laquelle la récompense suprême lui a toujours échappé.
L'acteur de 62 ans, qui vient de mettre un point final à la saga "Mission Impossible", est largement vu comme une des dernières grandes stars de cinéma, capable de remplir les salles sur son seul nom.
Après la pandémie, ce fana de cascades a même été vu comme le sauveur d'Hollywood, grâce au succès de "Top Gun: Maverick", pour lequel il a renfilé son costume de pilote de chasse.
Mais malgré quatre nominations aux Oscars - en tant qu'acteur pour "Né un 4 juillet", "Jerry Maguire" et "Magnolia", et en tant que producteur pour "Top Gun : Maverick" -, il n'avait jusqu'ici jamais été récompensé.
"L'incroyable engagement de Tom Cruise envers notre communauté cinématographique, l'expérience en salles et la communauté des cascadeurs nous a tous inspirés", a salué la présidente de l'Académie, Janet Yang, dans un communiqué.
Cet Oscar d'honneur lui sera remis lors de la cérémonie des Governors Awards, qui aura lieu le 16 novembre.
L'Académie a également annoncé qu'elle remettra d'autres Oscars d'honneur lors de cette cérémonie à l'actrice Debbie Allen, au chef décorateur Wynn Thomas, et à la chanteuse country Dolly Parton, reconnue pour son engagement humanitaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Washington ferme son ambassade à Jérusalem jusqu'à vendredi
Les Etats-Unis ont annoncé mardi fermer leur ambassade à Jérusalem pour des raisons de sécurité, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et l'Iran, alors que les spéculations autour d'une possible intervention américaine s'intensifient.
"En raison de la situation sécuritaire et conformément aux directives du commandement du front intérieur israélien, l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem sera fermée de demain (mercredi 18 juin) à vendredi (20 juin)", peut-on lire sur un avis publié sur le site de l'ambassade américaine.
"En raison de la situation sécuritaire actuelle et du conflit en cours entre Israël et l'Iran, l'ambassade des Etats-Unis a demandé à tous les employés du gouvernement américain et aux membres de leur famille de continuer à s'abriter sur place à l'intérieur et à proximité de leur résidence jusqu'à nouvel ordre", ajoute l'avis.
Le département d'Etat a annoncé mardi la mise en place d'une "task force" pour aider les ressortissants américains au Moyen-Orient à se tenir informés de l'évolution du conflit.
Les Etats-Unis déconseillent aux Américains de se rendre notamment en Israël et en Irak et de ne surtout pas voyager en Iran, "quelles que soient les circonstances".
Les Etats-Unis ont déjà réduit les effectifs de leur ambassade en Irak pour des raisons de sécurité et autorisé du personnel non essentiel, ainsi que leurs proches, à quitter ce pays et Israël.
Le président américain Donald Trump a réuni mardi à la Maison Blanche son conseil de sécurité nationale, après avoir appelé à la reddition de l'Iran après l'offensive israélienne visant à détruire le programme nucléaire iranien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Couvre-feu levé à Los Angeles
Le calme est revenu mardi à Los Angeles, où la maire a décidé de lever le couvre-feu nocturne instauré depuis une semaine, tandis que le gouverneur de Californie tente de reprendre le contrôle de la Garde nationale envoyée par Donald Trump.
Une vague d'interpellations musclées de sans-papiers par la police de l'immigration (ICE) a provoqué l'indignation dans la mégapole californienne ces derniers jours.
Les manifestations contre ces opérations coups de poing ont dégénéré en violences et dégradations par endroits.
Le président américain a alors accusé les autorités locales démocrates d'avoir perdu le contrôle de la ville, et a envoyé 4000 soldats de la Garde nationale de Californie, ainsi que 700 militaires des Marines.
Une décision largement dénoncée par les responsables locaux, qui l'ont accusé d'instrumentaliser la situation.
Malgré des images spectaculaires de robotaxis incendiés, des pillages et des heurts avec la police, les incidents se sont concentrés sur quelques pâtés de maison du centre-ville. La maire Karen Bass a instauré un couvre-feu le 10 juin dans la zone, couvrant 13 km2 de cette ville tentaculaire.
Cette mesure "a largement contribué à protéger les magasins, les restaurants, les entreprises et les communautés résidentielles contre les malfaiteurs qui se moquent du sort de la communauté immigrée", a estimé la démocrate mardi, en annonçant sa levée.
Présence militaire polémique
Depuis ce week-end, où la marche "No Kings" ("Pas de rois") a vu des milliers de personnes protester dans le calme, la tension est largement retombée à Los Angeles.
Mardi, le centre-ville était peuplé de passants circulant au milieu de nombreux commerces encore barricadés et parfois recouverts de graffitis, selon un photographe de l'AFP.
Mais la maire s'est dit prête "à réinstaurer" un couvre-feu si besoin.
En intensifiant son offensive anti-immigration Los Angeles, Donald Trump s'est attaqué à la Californie, Etat sanctuaire pour les sans-papiers, avec une importante population immigrée.
Son déploiement de la Garde nationale, sans le consentement du gouverneur de l'Etat - qui a aussi autorité sur ce corps militaire - est une première depuis 1965 aux Etats-Unis.
Le gouverneur Gavin Newsom a dénoncé une manoeuvre autoritaire et lancé une procédure judiciaire pour en récupérer le contrôle.
La semaine dernière, un juge fédéral lui a donné raison, en estimant ce déploiement illégal et que la violence constatée, limitée à quelques quartiers, est "bien loin" de la "rébellion" invoquée par le gouvernement fédéral.
Mais l'exécution de sa décision a immédiatement été repoussée, le temps qu'une cour d'appel de San Francisco puisse examiner l'appel du ministère de la Justice.
Lors d'une audience devant la cour mardi, le représentant du ministère, Brett Shumate, a estimé que les "membres de la Garde nationale sont essentiels" à Los Angeles.
"Bon sens"
Leur mission est de "protéger les bâtiments fédéraux contre de nouvelles violations et des émeutes violentes impliquant des feux d'artifice, des cocktails Molotov et des morceaux de béton lancés sur les agents" de la police de l'immigration, a-t-il insisté, en rappelant qu'ils n'ont "pas de mission de maintien de l'ordre".
De son côté, le représentant de la Californie, Samuel Harbourt, a estimé que les forces de l'ordre locales "font leur travail" et gèrent la situation.
La police de Los Angeles a effectué près de 600 arrestations depuis le début des manifestations et mardi, le procureur local a annoncé des poursuites contre une trentaine de personnes.
Dans ces conditions, le déploiement de la Garde nationale est une "mesure extrême" et injustifiée, selon M.Harbourt. Elle risque "d'aggraver encore les tensions et le risque de violence dans la ville de Los Angeles".
Attendue dans les prochains jours, la décision de la cour d'appel sera scrutée de près.
L'affaire aura des conséquences importantes sur le pouvoir d'un président américain pour utiliser l'armée sur le sol national, et pourrait remonter jusqu'à la Cour suprême, à majorité conservatrice.
"Je suis convaincu que le bon sens prévaudra ici", a estimé mardi M.Newsom, dans un communiqué en marge de l'audience. "L'armée américaine a sa place sur le champ de bataille, pas dans les rues américaines."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump étrille Macron au sommet du G7
Un "chic type" mais qui "ne comprend jamais rien": la foudre trumpienne s'est abattue sur Emmanuel Macron au sommet du G7 au Canada, jetant un froid sur la relation privilégiée que le président français cultive avec son homologue américain.
Le chef de l'Etat français a relativisé de son côté l'affaire, la qualifiant de "péripétie". "Ca ne m'émeut pas parce que je connais", a-t-il dit mardi en assurant qu'il en verrait "d'autres".
Donald Trump, visiblement agacé de voir Emmanuel Macron parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l'Iran, lui a décoché un de ces camouflets dont il a le secret.
"Volontairement ou pas, Emmanuel ne comprend jamais rien", l'a-t-il taclé lundi, après une journée de discussions entre dirigeants du G7, lui reprochant d'avoir voulu "se faire de la publicité" en parlant de discussions en vue d'un "cessez-le-feu".
"Cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça", a-t-il tempêté sur sa plateforme Truth Social en quittant un jour plus tôt que prévu le sommet qui s'est achevé mardi à Kananaskis.
Le président français, interrogé sur l'implication américaine dans le conflit, avait affirmé devant la presse: "Il y a une offre qui a été faite de rencontre et d'échanges, d'avoir un cessez-le-feu et d'enclencher des discussions plus larges."
"Le fait que le président Trump s'engage personnellement dans les prochaines heures à obtenir un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran est une très bonne chose", avait-il ajouté, en le jugeant seul capable de faire bouger les lignes, notamment face au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Coutumier du fait
Le président français a alors mis en garde contre la tentation pour Israël de viser aussi, à travers son opération militaire engagée vendredi contre l'Iran, un renversement du pouvoir à Téhéran.
"Tous ceux qui croient qu'en frappant avec des bombes depuis l'extérieur on sauve un pays malgré lui-même et contre lui-même se sont toujours trompés", a-t-il asséné, en référence notamment à l'invasion de l'Irak par les Américains en 2003.
Une déclaration susceptible d'avoir irrité Donald Trump qui avait lui-même agité le spectre, durant son premier mandat, d'un changement de pouvoir à Téhéran, déjà à cause des suspicions autour du programme nucléaire iranien.
Dimanche, Emmanuel Macron n'avait déjà pas mâché ses mots contre son homologue américain en dénonçant ses visées expansionnistes au Groenland.
Coutumier du fait, Donald Trump avait déjà publiquement humilié le président ukrainien Volodymyr Zelensky en février à la Maison Blanche, alors que ce dernier venait lui demander un soutien plus actif pour combattre la Russie de Vladimir Poutine.
Et il ne l'a pas mieux traité à Kananaskis en quittant le sommet sans le rencontrer, avant une session dédiée à l'Ukraine mardi.
"Difficile" pour tous"
Emmanuel Macron et Donald Trump, qui avaient cassé les codes, chacun à leur manière, pour arriver aux affaires en 2017, avaient alors noué une relation particulière, entre séduction et rapport de forces, à coup de poignées de main viriles.
Mais l'Américain n'avait pas tardé ensuite à lui décocher des piques, comme à d'autres dirigeants, dénonçant en 2019 "la stupidité de Macron" au sujet de la taxe française sur les géants du numérique et lui reprochant déjà de parler à sa place sur l'Iran.
Le président français, un des rares dirigeants à connaître Donald Trump depuis son premier mandat, a renoué un lien privilégié avec lui après sa réélection en novembre.
Il l'a invité en grande pompe pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame en décembre à Paris et se targue de l'avoir deux à trois fois par semaine en ligne directe.
"Macron a l'expérience de la bonne attitude à avoir, du bon niveau de proximité (...) Ce n'est pas sûr que ça marche avec Donald Trump. Ce sera difficile pour n'importe qui", résumait en février Célia Belin, spécialiste des Etats-Unis au Conseil européen des relations étrangères (ECFR) à Paris.
Le président français s'était rendu alors à Washington pour tenter de le faire "dévier du scénario du pire", une alliance avec le président russe Vladimir Poutine et une capitulation de l'Ukraine. Quatre mois plus tard, la stratégie de Donald Trump sur l'Ukraine est toujours aussi ambiguë.
"L'une de ses attitudes préférées, c'est l'insulte à tous ses collègues. Il les humilie, les méprise, et le fait publiquement. C'est un comportement inacceptable", a pointé l'ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Bourlanges, sur la chaîne Public Sénat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
ClimatIl y a 2 jours
Violents orages sur le pied du Jura, une personne blessée à Bienne
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Une Suissesse trouvée morte à Martigny, son époux gravement blessé
-
CultureIl y a 3 jours
La Scène Ella Fitzgerald propose 26 soirées de concerts gratuits
-
InternationalIl y a 3 jours
L'ancien roi du MotoGP Valentino Rossi abandonne
-
CultureIl y a 3 jours
Festi'neuch: pas de blessés graves après l'orage
-
HockeyIl y a 3 jours
Lammikko quitte Zurich pour la NHL
-
InternationalIl y a 2 jours
En attaquant l'Iran, Israël dit changer "la face du Moyen-Orient"
-
CultureIl y a 3 jours
Une 13e édition pour le Diabolo Festival à Morges