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Mesut Özil tire sa révérence à 34 ans

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Mesut Ozil sous les couleurs de Fenerbahce en octobre 2021. (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Il a conquis l'Allemagne grâce à son "pied léger", avant de claquer la porte de la Mannschaft sur fond d'accusations de racisme: le meneur de jeu allemand Mesut Özil se retire à 34 ans.

"Ces derniers mois et dernières semaines, après avoir souffert de plusieurs blessures, il est devenu de plus en plus clair qu'il était temps pour moi de quitter ce grand monde du football", a expliqué le champion du monde 2014 dans un long message publié sur Twitter.

L'ancien joueur du Werder Brême, du Real Madrid et d'Arsenal, au cours de sa carrière achevée avec le club turc de Basaksehir, a déchaîné les passions, sur les terrains et en dehors.

Il s'était engagé en juillet dernier avec Basaksehir pour une saison, après un passage délicat à Fenerbahçe où il était entré en conflit avec sa direction.

Özil avait déjà fini au placard à Arsenal, son précédent club.

Une photo avec Angela Merkel

L'histoire avait pourtant bien commencé: "C'est le nouveau numéro dix de l'Allemagne", claironnait le magazine Stern en juin 2010 au sujet du gamin de la Ruhr.

Né de parents turcs, le meneur de jeu et son équipier germano-tunisien Sami Khedira font des merveilles au Mondial sud-africain, dont l'Allemagne termine troisième, et ne tarde pas à être érigé en symbole d'une Allemagne multiculturelle.

Une photo synthétise la belle histoire: torse nu et tout sourire, Özil serre la main de l'ex-chancelière Angela Merkel.

Après le Mondial, Özil signe au Real Madrid, tremplin vers le triomphe allemand de 2014 au Brésil, où il sera paradoxalement moins séduisant qu'en Afrique du Sud.

Ses longs cheveux ont disparu au profit d'une coupe plus sage, l'Allemand prête son image à Adidas.

Mais sa carrière connaît un tournant en mai 2018: Özil et son équipier de la Mannschaft Ilkay Gündogan, lui aussi d'origine turque, posent à Londres en compagnie du président turc Recep Tayyip Erdogan, en pleine campagne pour sa réélection.

Le cliché fait polémique, alors que Berlin accuse Ankara de dérive répressive. Le chef d'État turc répond en traçant un parallèle entre l'Allemagne contemporaine et le nazisme.

Peu après, l'Allemagne, championne du monde, est éliminée dès la phase de poules du Mondial russe, une humiliation.

"J'ai deux coeurs"

Özil devient le bouc émissaire de l'extrême droite. Certains médias allemands l'accablent aussi.

Lâché par le président de la Fédération allemande de football, Özil finit par claquer la porte de la Mannschaft en juillet, pour "aussi longtemps que je (ressentirai) du racisme et du manque de respect à mon égard".

"Erdogan est le président actuel de la Turquie et je dois montrer du respect à cette personne, quelle qu'elle soit", plaidait-il.

Un an plus tard, Özil choisit M. Erdogan comme témoin de mariage lorsqu'il s'unit à une ancienne miss Turquie, Amine Gülse.

Et quitte à dire le fond de sa pensée, il s'indigne du traitement réservé par la Chine à la minorité musulmane ouïghoure. En réaction, la télévision d'État CCTV déprogramme un match d'Arsenal contre Manchester City.

Les Gunners prennent alors leurs distances avec Özil, soucieux "de ne pas s'impliquer dans la politique".

Sur une voie de garage à Londres, le milieu de terrain avait choisi à 32 ans de vivre sa première expérience en Turquie en rejoignant Fenerbahçe en janvier 2021, avant de rejoindre Basaksehir l'été dernier.

"J'ai certes grandi en Allemagne, mais mon histoire familiale a ses racines solidement plantées en Turquie. J'ai deux coeurs, un allemand et un turc", assurait le joueur en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Espionnage: la sélectionneuse canadienne suspendue

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Bev Priestman est suspendue pour la durée des JO (© KEYSTONE/EPA AAP/RICHARD WAINWRIGHT)

La sélectionneuse de l'équipe canadienne Bev Priestman a été suspendue de son poste pour la durée des JO.

Cette décision a été prise à la suite de l'espionnage par drone de deux entrainements de la Nouvelle-Zélande, a annoncé dans la nuit le comité olympique canadien.

"Au cours des dernières 24 heures, des informations supplémentaires ont été portées à notre attention concernant l'utilisation de drones contre des adversaires, avant les Jeux olympiques de Paris 2024", a indiqué le comité olympique canadien (COC) dans un communiqué diffusé après la victoire du Canada contre la Nouvelle-Zélande (2-1).

"A la lumière de ces nouvelles révélations, Canada Soccer a pris la décision de suspendre l'entraîneure principal de l'équipe nationale féminine, Bev Priestman, pour le reste des Jeux olympiques de Paris 2024 et jusqu'à la fin de l'enquête externe indépendante", poursuit le COC.

Huit mois avec sursis

Mercredi, un membre du staff de l'équipe du Canada, tenant du titre olympique chez les dames, a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d'une séance d'entraînement des néo-zélandaises. Le quadragénaire avait été interpellé lundi par la police, avisée par le superviseur des sites olympiques d'entraînement de Saint-Etienne, après avoir filmé à l'aide d'un drone une séance d'entraînement de la Nouvelle-Zélande.

A la suite de cet incident, la commission de discipline de la FIFA a ouvert une procédure contre notamment l'équipe du Canada et la sélectionneuse, qui s'était retirée d'elle-même pour le match contre la Nouvelle-Zélande. Jusqu'à la fin des JO, l'entraîneur adjoint Andy Spence dirigera l'équipe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Patrick Rahmen: "Nous sommes devant un sacré défi"

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Patrick Rahmen: un début de règne compliqué à Berne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

"Nous sommes devant un sacré défi !" Patrick Rahmen ne masque pas la réalité. Le nouvel entraîneur des Young Boys mesure pleinement l’étendue de la tâche qui l’attend.

"Nous avons commis trop d’erreurs individuelles ce soir, reconnaît le Bâlois. Le premier et le troisième buts sont des véritables cadeaux offerts à l’adversaire. Servette mérite son succès. Les Genevois ont su nous bousculer en fin de première mi-temps." Patrick Rahmen n’ignore pas qu’il se retrouve sous pression après deux défaites lors des deux premières journées. "C’est vrai, la pression est là. Je dois l’accepter, dit-il. Mais ce n’est pas la première fois que je suis confronté à une telle situation dans ma carrière d’entraîneur."

Thomas Häberli veillait, quant à lui, à ne pas s’enflammer. "Nous avons gagné nos deux premiers matches. C’est bien. Mais dimanche après-midi, nous recevons Yverdon et cette rencontre s’annonce compliquée." Le successeur de René Weiler se félicite toutefois de la performance d’ensemble de son équipe face au champion. "L’équipe a livré le match que j’espérais", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une première depuis 21 ans pour le Servette FC

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Ce fut la fête pour les Grenat mercredi soir au Stade de Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Pour la première fois depuis 21 ans, le Servette FC a remporté ses deux premiers matches de la saison en Super League. Victorieux 2-1 de Lucerne dimanche, les Grenat ont donné la leçon aux Young Boys.

Au stade de Genève devant 8727 spectateurs, le Servette FC s’est imposé 3-1 devant le double tenant du titre sur des réussites de Keigo Tsunemoto, Miroslav Stevanovic et Enzo Crivelli. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu face à un adversaire qui fait vraiment peine à voir, les joueurs de Patrick Häberli auraient pu s’imposer encore plus largement. Trois jours après avoir bu la tasse au Wankdorf devant le FC Sion, les Bernois ont, en effet, dévoilé toutes leurs limites au point que Patrick Rahmen peut se demander s’il a eu raison de quitter Winterthour pour diriger cette équipe qui balbutie son football.

Une implacable logique

La première période a tourné au cauchemar pour les Bernois avec une défense toujours aussi friable et une attaque aphone. Le score de 2-0 en faveur des Grenat répondait ainsi à une implacable logique. L’ouverture du score de la 32e minute de Tsunemoto pour son premier but sous les couleurs servettiennes a été facilitée par le laxisme de Joël Monteiro dans son marquage. Le 2-0 fut le fruit d’une action magnifique conduite essentiellement par Bradley Mazikou pour placer Stevanovic dans une position idéale.

Sur le plan offensif malgré la présence de Monteiro et de Meschak Elia sur les côtés, les Young Boys n’ont rien montré. Ce néant pour une équipe qui a remporté six des sept derniers championnats interpelle vraiment. Il a ainsi fallu attendre l’heure de jeu pour voir une double parade de Joël Mall devant Elia et la 71e pour le but de l’espoir de Cédric Itten. Mais le penalty provoqué par Anel Husic huit minutes plus tard et transformé par Crivelli devait sonner le glas pour les Bernois. Au coup de sifflet final, Patrick Rahmen a compris qu'il se retrouvait devant un immense chantier.

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un choc au sommet mouvementé à St. Etienne

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Javier Mascherano: une défaite qui passera mal... (© KEYSTONE/EPA EFE/ALEJANDRO GARCIA)

Le premier scandale des Jeux ? A St. Etienne, le Maroc a battu l'Argentine 2-1 dans un choc au sommet interrompu pendant plus de deux heures.

Des incidents sont survenus après l'égalisation des Argentins à la... 106e minute pour provoquer l'arrêt du match. Au retour des joueurs sur le terrain, devant des tribunes vides, l'arbitre a annulé le but égalisateur, et la rencontre a brièvement repris, se terminant sur la victoire du Maroc.

Juste avant l'interruption, au bout des arrêts de jeu, une vingtaine de supporters du Maroc avaient envahi le terrain. Des bouteilles et gobelets ont aussi été lancés, contraignant l'arbitre à inviter les joueurs à regagner les vestiaires. Les Argentins venaient alors d'égaliser (2-2).

Les deux équipes ont bien quitté le terrain, mais la fin du match n'a pas été sifflée, a constaté l'AFP. Pendant deux heures, le site officiel des JO a indiqué que la rencontre était toujours interrompue.

Cristian Medina a inscrit le deuxième but des hommes de Javier Mascherano après deux ballons contrés et deux tirs sur la transversale. Un but finalement refusé pour un hors jeu. La rencontre a aussi été marquée par des sifflets à l'encontre des joueurs argentins.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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