International
Meta met le turbo dans l'intelligence artificielle générative
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Meta a dévoilé jeudi la nouvelle version de Meta AI, son assistant d'intelligence artificielle (IA) générative. Celui-ci passe de l'ombre à la lumière sur toutes les applications du groupe: Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp.
Jusqu'à présent discret, l'outil qui répond aux questions des utilisateurs (comme ChatGPT) va figurer de façon plus proéminente sur les réseaux et messageries du groupe californien.
Meta AI est aussi plus performant grâce à la nouvelle version du modèle de langage sous-jacent, Llama 3, aussi lancé jeudi par l'entreprise.
"Nous pensons que Meta AI est désormais l'assistant d'intelligence artificielle le plus intelligent que vous puissiez utiliser en accès libre", a déclaré Mark Zuckerberg, le patron du leader mondial des réseaux sociaux, dans une vidéo sur Instagram.
Les géants technologiques sont engagés depuis plus d'un an dans une course effrénée au développement et déploiement de l'IA générative (production de textes, images et autres contenus, sur simple requête en langage courant).
En tête, OpenAI, qui a lancé cette nouvelle vague technologique avec ChatGPT, son principal investisseur Microsoft, et son concurrent Google, rivalisent à coup de robots conversationnels ("chatbots") et autres assistants virtuels pour aider les humains à faire des recherches en ligne, à créer des contenus ou encore éduquer leurs enfants.
Grâce à Llama 3, Meta AI est censé donner de meilleures réponses aux requêtes des utilisateurs, générer des images plus rapidement ("de façon immédiate, c'est assez dingue!", a commenté Mark Zuckerberg).
Et il a accès à des informations en temps réel via Google et Bing, le moteur de recherche de Microsoft.
A la question "Que se passe-t-il en Iran ?" posée dans la nuit de jeudi à vendredi à Meta AI sur Instagram, il a ainsi répondu : "Israël a lancé des missiles sur une cible en Iran".
"Retard"
L'assistant présenté en septembre va aussi être plus facile à utiliser sur un site web dédié (meta.ai), sur les lunettes connectées Ray-Ban Meta et sur toutes les applications, dans plus de pays qu'avant.
"Nous l'avons intégré dans le champ de recherche en haut de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, de sorte que chaque fois que vous avez une question, vous pouvez simplement la poser à cet endroit", a insisté Mark Zuckerberg.
Les outils d'IA générative de Meta sont moins connus et moins utilisés par les consommateurs que ceux de ses concurrents, selon Debra Williamson, analyste de Sonata Insights, mais l'entreprise "a encore le temps de rattraper son retard".
"Grâce à ses réseaux sociaux elle dispose d'une base d'utilisateurs massive pour tester des expériences d'IA", détaille-t-elle pour l'AFP. "En mettant gratuitement à disposition plusieurs fonctionnalités, elle va pouvoir rapidement évaluer celles vers lesquelles ses utilisateurs gravitent."
Le groupe californien a dû investir massivement pour rejoindre la course à l'IA générative et a adopté une stratégie différente: son modèle de langage est "open source" (accès libre au code de programmation) pour les entreprises et chercheurs.
Meta entend ainsi démocratiser cette technologie puissante et diminuer les risques liés à son utilisation.
"Notre objectif dans un avenir proche est de rendre Llama 3 multilingue et multimodal, capable d'intégrer plus de contexte et (...) meilleur en raisonnement", a détaillé l'entreprise.
Hallucinations
A chaque sortie de nouveaux modèles de langage, les sociétés assurent qu'ils sont plus performants, plus sûrs, et qu'ils "hallucinent" moins qu'avant, selon le terme utilisé pour désigner leurs propos parfois incohérents.
"Meta AI prétend avoir un enfant dans une école publique de New York et partage l'expérience de son enfant avec des enseignants (...) en réponse à une question personnelle dans un groupe privé de parents sur Facebook", s'est par exemple indignée sur X mardi Aleksandra Korolova, professeure de sciences informatiques à Princeton, avec une capture d'écran du message de Meta AI à l'appui.
Début mars, Anthropic, concurrent d'OpenAI, a lancé sa nouvelle série de modèles Claude 3, dont le plus avancé, Opus, qui montre selon la start-up "les limites extrêmes de ce qui est possible avec l'IA générative".
Toutes ces entreprises essaient de parvenir à l'IA dite "générale", c'est-à-dire ayant des capacités cognitives similaires à celles des humains. Elles investissent donc des dizaines de milliards de dollars en puces sophistiquées et recherche et développement.
Mais "la plupart des expériences d'IA pour les consommateurs finiront par inclure une forme de publicité payante", estime Debra Williamson.
"Du point de vue commercial, Meta a un énorme avantage lorsqu'il s'agit de créer des services financés par la publicité", alors qu'OpenAI n'a pas d'expérience dans ce domaine, et "dépend des abonnements payants à ChatGPT et des ventes de services aux entreprises", souligne-t-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
L'Allemagne veut "5'000 à 60'000" soldats supplémentaires
L'Allemagne va avoir besoin de 50'000 à 60'000 soldats supplémentaires au cours des prochaines années, a affirmé jeudi à Bruxelles son ministre de la Défense Boris Pistorius.
"Nous supposons, mais ce n'est qu'une estimation approximative, que nous avons besoin d'environ 50'000 à 60'000 soldats de plus dans les forces armées" pour répondre aux nouvelles capacités de défense réclamées par l'Otan, a-t-il déclaré devant la presse, peu avant une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Allemagne: hausse surprise des commandes industrielles en avril
Les commandes industrielles en Allemagne ont surpris à la hausse en avril notamment grâce au secteur informatique et électronique, confirmant un troisième mois sans baisse pour l'indicateur mensuel publié jeudi.
Cet indice clef pour le secteur manufacturier, pilier de l'économie allemande, a augmenté de 0,6% sur un mois, d'après des chiffres provisoires de l'institut des statistiques Destatis.
Les analystes de Factset s'attendaient eux à une baisse de 2,2% en avril.
Il s'agit du troisième mois consécutif sans baisse de cet indicateur d'habitude volatil, en dépit d'une légère correction à la baisse pour le mois de mars (+3,4%)
En avril, le secteur de la fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques (+21,5%) ont fortement soutenu le volume global des commandes.
L'indicateur a aussi profité d'une hausse des commandes dans le matériel de transport autre que les voitures et dans la métallurgie.
En revanche, les commandes à l'industrie pharmaceutique sont retombées, avec une baisse de 14,1% en avril après avoir bondi de 16,2% le mois précédent.
La fabrication d'équipements électriques et de machine ont aussi eu un effet négatif sur le volume global.
En excluant les grosses commandes, davantage volatiles d'un mois à l'autre, l'indicateur progresse légèrement moins, de 0,3%.
"Derrière ces chiffres presque anodins se cache peut-être un retournement de tendance pour l'industrie", espère Jens-Oliver Niklasch, expert pour la banque LBBW.
Il se réjouit de la stabilité actuelle de l'indicateur, avec une hausse de 0,5% enregistrée sur les trois derniers mois disponibles.
Sur un an, les commandes industrielles allemandes ont elles progressé de 4,8%.
Dans un communiqué séparé, le ministère de l'Economie pointe néanmoins "l'incertitude persistante en matière de politique commerciale et le climat d'affaires toujours morose".
"Il reste à voir" si la demande industrielle continuera de progresser au cours du deuxième trimestre, ajoute le ministère.
L'apathie de l'industrie allemande, plombée par des prix de l'énergie élevés et une perte de compétitivité à l'international, affaiblit considérablement la première économie européenne.
Si bien que l'Allemagne table sur une stagnation de son produit intérieur brut (PIB) cette année, après deux années consécutives de récession.
Pour retrouver la croissance, le gouvernement a présenté mercredi plusieurs aides fiscales pour soulager les entreprises et relancer les investissements privés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
TotalEnergies au tribunal pour des accusations de greenwashing
TotalEnergies répond jeudi devant un tribunal civil d'accusations de "publicités mensongères" portées par plusieurs ONG, un premier procès de "greenwashing" en France pour un énergéticien.
Trois ONG, Greenpeace France, les Amis de la Terre France et Notre Affaire à Tous, ont assigné la multinationale pétrogazière française en mars 2022 devant le tribunal judiciaire de Paris pour "pratiques commerciales trompeuses" en raison d'allégations environnementales laissant penser que le groupe pouvait atteindre la neutralité carbone tout en continuant à extraire du pétrole et du gaz.
Au coeur de l'affaire se trouve la campagne de communication du groupe déployée à partir de mai 2021, notamment sur son site internet, dans la presse, sur les réseaux sociaux et à la télévision. A l'époque, Total s'était rebaptisé TotalEnergies pour souligner ses investissements dans les énergies bas carbone, l'électricité notamment.
Le groupe affichait alors son objectif de "neutralité carbone d'ici 2050", en ajoutant souvent "ensemble avec la société", et vantait le gaz comme "l'énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre". Au total, une quarantaine de messages sont visés au tribunal, des "publicités mensongères" selon les ONG ne reflétant pas "de façon sincère la réalité des activités de TotalEnergies", a expliqué à l'AFP Apolline Cagnat, responsable juridique de Greenpeace.
En face, le groupe conteste la nature "publicitaire" ou "commerciale" de ces messages qui relèvent selon lui de "sa communication institutionnelle", encadrée par le droit boursier et les règles de l'Autorité des marchés financiers (AMF), et non par le droit de la consommation.
"Verdissement total"
Pendant des années, faute de cadre clair, les entreprises ont communiqué abondamment sur leurs politiques environnementales, clamant la neutralité carbone ou utilisant des termes vagues comme "vert", "durable" ou "écoresponsable". Ce qui a poussé des militants du climat à saisir la justice pour tenter d'obtenir une jurisprudence sur le "greenwashing" (écoblanchiment), le fait de se clamer plus vertueux qu'on ne l'est, via le droit de la consommation.
En Europe, des tribunaux ont déjà épinglé pour écoblanchiment les compagnies aériennes KLM, en 2024, et Lufthansa, en mars dernier. Mais dans l'énergie, l'énergéticien espagnol Iberdrola a échoué à faire condamner le groupe pétrogazier ibérique Repsol, qui était poursuivi pour avoir présenté des informations environnementales "mensongères" dans ses communications marketing.
En France, la procédure, fondée sur une directive européenne relative aux pratiques commerciales déloyales, est inédite pour une entreprise d'hydrocarbures.
Pour les associations, TotalEnergies a induit les consommateurs en erreur en affichant "un verdissement total" de son image, "qui ne présente absolument pas de façon objective, sincère et transparente comme l'exige la directive, la réalité de sa production et de ses investissements", "largement fondés sur les énergies fossiles", de plus en plus le gaz, que le groupe présente comme une alternative au pétrole et au charbon.
Le tribunal va d'ailleurs, soulignent-elles, "juger, de façon inédite à l'échelle internationale, la légalité de publicités présentant le gaz comme une énergie indispensable à la transition", malgré son bilan climatique contesté par les experts du climat, en raison des fuites de méthane, au pouvoir très réchauffant pour l'atmosphère.
TotalEnergies assure qu'"aucune pratique commerciale trompeuse ne peut lui être reprochée". Le groupe voit dans cette procédure, à laquelle aucune organisation de consommateurs n'est associée, un détournement du droit de la consommation pour attaquer sa stratégie.
Il entend "exposer en quoi les communications (...) sur son changement de nom, sa stratégie et son rôle dans la transition énergétique sont fiables et fondées sur des données objectives et vérifiables", a indiqué sa direction, en mettant en avant les progrès de l'entreprise: "investissements, nouveaux métiers, baisse significative des émissions directes de gaz à effet de serre..."
Les associations demandent notamment au tribunal "d'ordonner la cessation immédiate sous astreinte des pratiques commerciales trompeuses", ce qui serait un "signal fort" envers les entreprises d'hydrocarbures, selon Mme Cagnat.
A côté de cette procédure au civil, d'autres associations ont attaqué avec un arsenal juridique différent, cette fois au pénal, là encore pour "pratiques commerciales trompeuses". Et dans cette affaire, c'est le parquet de Nanterre qui enquête.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Trump enquête sur un possible "complot" autour du déclin de Biden
Donald Trump a ordonné mercredi le lancement d'une enquête contre l'entourage de son prédécesseur Joe Biden. Il soupçonne cet entourage d'avoir "comploté" pour masquer le déclin de l'ancien président et usurper son pouvoir.
Selon le président républicain, qui avait promis pendant sa campagne une "vengeance" contre ses adversaires politiques, de tels agissements "auraient des conséquences pour la légalité et la validité de nombreuses décisions prises au nom" de son prédécesseur démocrate.
Selon le texte rendu public par l'exécutif américain, le président confie à l'avocat de la Maison Blanche la mission "d'enquêter, dans les limites prévues par la loi, pour déterminer si certains individus ont comploté afin de mentir au public à propos de l'état mental de Biden et exercer de manière inconstitutionnelle les prérogatives et responsabilités du président."
Donald Trump assure qu'il est "de plus en plus clair que d'anciens conseillers du président Biden ont usurpé le pouvoir de la signature présidentielle à travers l'utilisation d'un système de signature automatique."
Le républicain estime que "ce complot représente l'un des scandales les plus dangereux et inquiétants de l'histoire américaine."
L'enquête qu'il a décidée doit aussi déterminer "pour quels documents la signature automatique a été utilisée", en particulier des grâces et des décrets.
Joe Biden a rapidement réagi, en dénonçant dans un communiqué transmis à l'AFP des allégations "ridicules et fausses".
"Soyons clairs: c'est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux de suggérer que ce n'était pas moi qui le faisais", a déclaré M. Biden.
Grâces pour la famille Biden
Juste avant de céder le pouvoir à son pire ennemi politique, Joe Biden avait accordé des grâces préventives à plusieurs alliés politiques ainsi qu'à des membres de sa famille, dont son fils Hunter, une cible récurrente du camp trumpiste, pour les protéger face à de futures poursuites.
Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué sans relâche les capacités cognitives selon lui diminuées de Joe Biden et il a continué sur cette voie depuis son retour au pouvoir.
L'ancien président, aujourd'hui âgé de 82 ans, avait annoncé récemment souffrir d'une forme "agressive" de cancer de la prostate.
"Je m'étonne que le public n'ait pas été informé il y a bien longtemps" de cette maladie, avait alors réagi Donald Trump.
Dans un livre choc, "Le péché originel", deux journalistes américains affirment qu'à la fin de son mandat, l'entourage de Joe Biden limitait au maximum les échanges du président avec la presse et même ses ministres.
Le démocrate a montré, particulièrement à partir de l'été 2023, des signes de fatigue grandissante. Considéré comme l'un des présidents américains les moins accessibles pour les journalistes, Joe Biden était par ailleurs coutumier de gaffes verbales parfois spectaculaires.
"Vengeance"
La Maison Blanche a toujours soutenu qu'il était en bonne santé et en pleine possession de ses moyens intellectuels.
Le démocrate avait complètement perdu pied, en direct devant des millions de téléspectateurs, pendant un débat le 27 juin avec Donald Trump, mais s'était encore accroché quelque temps à sa candidature pour un second mandat, avant de laisser la place à la vice-présidente Kamalas Harris.
Celle-ci a été battue par le républicain, déjà président de 2017 à 2021, et qui avait signé là un incroyable retour.
Le président américain a déjà pris plusieurs décisions motivées par son désir, publiquement exprimé, de "vengeance" après l'élection de 2020, dont il continue d'affirmer, sans preuve, qu'elle lui a été volée.
Il a gracié les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021, qui avaient tenté d'empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.
Donald Trump a aussi donné l'ordre de poursuivre deux hauts responsables qui s'étaient opposés à lui pendant son premier mandat et a forcé plusieurs cabinets d'avocats hostiles à offrir gratuitement leurs services à l'Etat fédéral, sous peine de sanctions.
Il est par ailleurs passé à l'offensive contre les universités, les institutions culturelles et certains médias accusés d'avoir propagé des idées progressistes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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