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Économie

Leurs investissements dans l'IA profitent à Google et Microsoft

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Le chiffre d'affaires de Microsoft pour la période d'octobre à décembre est en hausse de 18% sur un an (archives). (© KEYSTONE/AP/Joan Mateu Parra)

Google et Microsoft ont fini l'année 2023 avec des revenus et bénéfices supérieurs aux attentes. Ce grâce notamment à leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle, au service de leurs activités traditionnelles.

Alphabet a réalisé plus de 86 milliards de dollars de chiffre d'affaires au quatrième trimestre 2023, en hausse de 13% sur un an. Le numéro un mondial de la publicité en ligne en a dégagé 20,7 milliards de bénéfice net (+52%) d'après son communiqué de résultats trimestriels publié mardi.

Sundar Pichai, le patron du groupe californien, s'est dit "satisfait de la vigueur continue de la recherche en ligne et de la contribution croissante de YouTube et du cloud", assurant dans le communiqué que ses deux plateformes "bénéficient déjà de nos investissements et de nos innovations en matière d'IA".

Microsoft a aussi attribué ses performances à cette technologie qui fascine le monde entier depuis l'irruption de l'IA générative il y a un an. Son chiffre d'affaires est ressorti à 62 milliards de dollars pour la période allant d'octobre à décembre (+18%), pour des profits de près de 22 milliards de dollars, en augmentation d'un tiers sur un an.

Son activité de cloud s'est particulièrement distinguée avec 20% de croissance sur un an. Elle pèse près de 42% des revenus de l'entreprise. "On est passé de la période où l'on parlait de l'IA à celle où elle est désormais opérationnelle à grande échelle", a commenté le PDG Satya Nadella, cité dans le communiqué.

Nouveaux licenciements

Après une année marquée par des plans sociaux d'envergure, l'inflation, un procès antitrust historique pour Google et une concurrence intense dans l'IA générative, les deux groupes informatiques démarrent 2024 en meilleure posture, même s'ils ont récemment annoncé de nouvelles suppressions de postes.

Sundar Pichai a dit "avoir des décisions difficiles à prendre" pour dégager les moyens de réaliser des investissements importants, notamment dans l'intelligence artificielle, sans donner de chiffre total. Chez Microsoft, quelques 1900 personnes vont quitter la filiale de consoles Xbox et l'éditeur de jeux Activision Blizzard, racheté l'année dernière, soit environ 9% des 22'000 employés affectés aux jeux vidéo.

Les deux groupes américains sont engagés dans une course effrénée au développement et au déploiement des programmes informatiques capables de produire textes, sons et images sur simple requête en langage courant. Ils font partie des très rares sociétés disposant, en propre, des capacités de calcul et de stockage nécessaires pour faire tourner les modèles d'IA générative.

Grâce à ses investissements majeurs dans OpenAI, le créateur de ChatGPT, Microsoft avait pris une longueur d'avance, mais Google a défendu bec et ongles sa position toujours très largement dominante dans la recherche en ligne. Lors d'une conférence téléphonique aux analystes, Sundar Pichai a indiqué que le nouveau modèle d'IA de Google, Gemini, permet déjà de réduire le temps d'attente des résultats de 40% (en anglais et aux Etats-Unis)

"Grâce à l'IA générative, nous sommes en mesure de répondre à un éventail plus large de questions", a-t-il précisé. "Les utilisateurs le trouvent particulièrement utile pour les questions plus complexes telles que les comparaisons et les requêtes plus longues".

Investisseurs déçus

Bing, le moteur de recherche de Microsoft, n'a pas vraiment gagné de terrain, mais le groupe de Redmond, qui contrôle près de la moitié du capital d'OpenAI, surfe quand même sur la vague de l'IA générative. Sa capitalisation boursière a dépassé récemment les 3000 milliards de dollars à la Bourse de New York, détrônant Apple au premier rang mondial.

Mais l'engouement pour l'IA générative suscite aussi beaucoup d'inquiétudes sur ses possibles dérives. L'autorité américaine de la concurrence (FTC) vient de lancer une enquête sur les partenariats entre Microsoft et OpenAI, et ceux de Google et Amazon avec une start-up concurrente, Anthropic.

Quant aux investisseurs, ils attendent des retours sur investissements encore plus importants. Le titre d'Alphabet perdait plus de 5% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse mardi.

"Les recettes publicitaires de Google ont atteint un taux de croissance à deux chiffres pour la première fois depuis le deuxième trimestre 2022, mais cela n'a pas été suffisant pour répondre aux attentes des analystes. Au cours du prochain trimestre, Google se tournera vers Gemini pour inverser la faiblesse perçue", a commenté Evelyn Mitchell-Wolf d'Insider Intelligence.

YouTube a réalisé 9,2 milliards de dollars de revenus (+15,5% sur un an) pendant la saison des fêtes, et les abonnements payants (streaming de musique et/ou vidéo) rapportent désormais 15 milliards de dollars par an à Google.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'Assemblée adopte de peu le budget de la Sécurité sociale

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L'Assemblée nationale française a approuvé mardi le budget de la Sécurité sociale pour 2026. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Les députés français ont adopté mardi de justesse le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Une victoire majeure pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui gagne son pari dans une Assemblée sans majorité et sans avoir utilisé le 49.3.

La chambre basse a adopté le texte, qui contient la suspension de l'emblématique réforme des retraites, par 247 voix contre 234. Après un dernier passage au Sénat, il devra revenir une dernière fois à l'Assemblée pour être adopté définitivement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

YouTube critique l'interdiction des réseaux sociaux aux mineurs

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Youtube a qualifié de "précipitée" l'interdiction des réseaux sociaux prévue pour les mineurs australiens (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le géant du streaming vidéo YouTube a qualifié de "précipitée" mercredi l'interdiction imminente des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans en Australie. Cette première est défendue par le gouvernement qui y voit un bouclier contre les algorithmes "prédateurs".

L'Australie va interdire aux moins de 16 ans, à partir du 10 décembre, l'accès à une série des plateformes et sites web les plus populaires au monde, notamment Facebook, Instagram, TikTok et YouTube.

Une mesure inédite dont l'application sera scrutée dans le monde, les différents organismes de régulation nationales faisant face partout aux potentiels effets néfastes des réseaux sociaux sur la jeunesse.

"Surtout, cette loi ne tiendra pas sa promesse de mettre les enfants plus en sécurité en ligne et, en fait, rendra les enfants australiens moins en sécurité sur YouTube", a déclaré la société américaine dans un communiqué.

"Nous l'avons entendu de parents et d'éducateurs qui partagent ces inquiétudes", assure le géant du streaming vidéo.

Pas d'exemption

Le site, l'un des plus consultés au monde, aurait pu être exempté, afin de permettre aux enfants d'y visionner des vidéos éducatives. Mais le gouvernement a abandonné l'idée en juillet, estimant que les jeunes devaient absolument être protégés des "algorithmes prédateurs".

YouTube a assuré que tous ses utilisateurs âgés de moins de 16 ans seraient automatiquement exclus le 10 décembre. L'entreprise déterminera qui est concerné en se basant sur les âges renseignés par les internautes sur leurs comptes Google, servant à se connecter à YouTube.

Néanmoins, les mineurs pourront toujours aller sur le site sans compte, mais ils n'auront plus accès à des fonctionnalités telles que les "paramètres de bien-être", relatifs au confort notamment, et les "filtres de sécurité" conçus, par exemple, pour empêcher des vidéos non-destinées à certains publics d'apparaître.

"Franchement étrange"

Selon Rachel Lord, responsable de la politique publique de YouTube, cette "réglementation précipitée comprend mal (la) plateforme et la façon dont les jeunes Australiens l'utilisent". La plateforme ne supprimera pas les comptes et donnera la possibilité aux détenteurs de les réactiver quand ils auront atteint l'âge légal.

En réponse, la ministre des Communications Anika Wells a qualifié la position de l'entreprise de "franchement étrange". "Si YouTube nous rappelle à tous qu'il n'est pas sûr et qu'il contient des contenus inappropriés pour les utilisateurs soumis à une restriction d'âge, c'est un problème que YouTube doit résoudre", a-t-elle déclaré.

"Avec une seule loi, nous pouvons protéger la génération Alpha d'être aspirée dans le purgatoire par les algorithmes prédateurs", a-t-elle ajouté.

Des centaines de milliers d'adolescents seront concernés, Instagram à lui seul comptant environ 350'000 usagers australiens entre de 13 à 15 ans. D'autres applications et sites comme Roblox, Pinterest et WhatsApp sont actuellement exemptées, mais la liste pourrait évoluer.

"Loin d'être parfaite"

Pour Mme Wells, "cette loi en particulier ne résoudra pas tous les problèmes liés à Internet, mais elle permettra aux enfants de devenir plus facilement une meilleure version d'eux-mêmes".

Le gouvernement australien a reconnu que l'interdiction serait loin d'être parfaite au début et que certains utilisateurs mineurs passeraient entre les mailles du filet avant que le système ne soit amélioré.

Les opérateurs en infraction s'exposeront à des amendes de 32 millions de dollars s'ils ne réalisent pas des "avancées raisonnables" pour se conformer. Cependant, ce concept n'a pas été clairement expliqué par les autorités.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a qualifié les réseaux sociaux de "plateforme de pression sociale, vectrice d'anxiété, un outil pour les arnaqueurs et, pire que tout, pour les prédateurs en ligne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le BAK anticipe toujours une croissance modérée l'an prochain

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BAK Economics ne s'attend toujours qu'à une croissance modérée de 0,9% en Suisse l'an prochain. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

BAK Economics ne s'attend toujours qu'à une croissance modérée de 0,9% en Suisse l'an prochain, en raison d'incertitudes persistantes qui freinent l'investissement et l'industrie d'exportation. Les perspectives pour le marché du travail tendent à s'assombrir.

L'accord douanier conclu entre Berne et Washington avait déjà été pris en compte dans les précédentes prévisions, publiées en août. Les experts tablaient alors sur l'obtention de conditions similaires à celles obtenues par l'Union européenne, rappelle l'institut bâlois d'études conjoncturelles dans son nouveau rapport publié mardi.

"Sans cet accord, les perspectives pour l'an prochain auraient été inférieures de 0,3 point de pourcentage", peut-on lire.

Malgré cela, les incertitudes demeurent. D'une part en raison du caractère imprévisible de la politique commerciale du gouvernement américain. D'autre part en raison des risques que comportent les engagements pris pour parvenir à un accord douanier.

En effet, "si les engagements ne sont pas tenus, de nouveaux droits de douane punitifs menacent". Et s'ils sont tenus tel que convenu, "il existe un risque de transfert des investissements aux Etats-Unis", avec comme effet direct une diminution des capacités de modernisation en Suisse. En outre, l'économie du pays subirait les conséquences d'un environnement global affaibli, ce qui réduirait la demande de biens venus de Suisse.

Les experts du BAK tablent ainsi sur une nouvelle baisse des investissements l'an prochain, dans un environnement commercial avec peu d'impulsions positives.

Consommateur stabilisateur

Dans le même temps, la consommation se stabilise, même si elle perd de sa vigueur. "La combinaison d'une inflation faible, de taux d'intérêt toujours bas et d'une immigration toujours positive, toutefois moins dynamique, soutient la demande des ménages."

Reste que de premières difficultés sur le marché du travail se font sentir, l'atonie de l'industrie s'étendant à d'autres secteurs. Le début de la transition technologique vers l'intelligence artificielle freine notamment la création d'emploi dans les services, écrit encore le BAK.

Le taux de chômage devrait atteindre 3,3% d'ici fin 2026, tandis que la croissance de l'emploi restera faible (2026: +0,2 %, 2025: +0,1 %).

Ce ralentissement n'affecte toutefois pas encore fondamentalement la consommation privée qui perd seulement un peu de son élan. Le BAK prévoit une croissance de la consommation d'environ 1,2% pour 2026, contre 1,4% cette année.

La construction en verve

Une lueur d'espoir toutefois, dans le secteur de la construction. La suppression de la valeur locative et la réduction prévue de la déduction pour entretien qui en découle entraînent des effets d'anticipation marqués dans les projets de rénovation et de transformation.

"Cette dynamique stimule non seulement la demande, mais fait également grimper les prix, avec pour résultat de renforcer considérablement les investissements dans le secteur, au moins jusqu'en 2027."

Quant à l'inflation, elle devrait rester faible à 0,3%, après 0,2% cette année, restant ainsi dans le bas de la fourchette cible de la Banque nationale suisse (BNS). Cette dernière devrait ainsi maintenir ses taux à 0%, estiment les experts du BAK. Les taux négatifs n'interviendraient que si l'inflation venait à brusquement baisser, si le franc s'appréciait de manière significative ou si la Banque centrale européenne abaissait sensiblement ses propres taux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Helvetia Baloise va supprimer jusqu'à 1800 postes en Suisse

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L'assureur Helvetia Baloise prévoit la suppression de 2000 à 2600 emplois au total ces trois prochaines années. Ici, la secrétaire générale Barbara Bolliger et le président du conseil d'administration Thomas Schmuckli. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Fraîchement fusionné, l'assureur Helvetia Baloise prévoit la suppression de 2000 à 2600 emplois au total ces trois prochaines années, dont 1400 à 1800 en Suisse.

Le groupe a informé mardi ses employés des mesures de restructurations prévues après la fusion de Baloise et Helvetia, a indiqué à l'agence AWP un porte-parole de l'entreprise, confirmant une information de Reuters.

Actuellement, le nouveau groupe établi à Bâle recense quelque 22'000 collaborateurs répartis entre huit pays européens. Le patron du groupe, Fabian Ruprecht, avait informé dans la foulée de l'annonce de la fusion de Baloise et d'Helvetia la suppression de doublons. Les médias avaient évoqué près de 2000 postes devant être biffés.

En Suisse, Helvetia Baloise va supprimer entre 1400 et 1800 emplois entre 2026 et 2028. En Allemagne, 260 à 330 postes disparaîtront. Les réductions d'effectifs prévues en Suisse visent essentiellement les fonctions au siège du groupe et des services internes, selon le porte-parole. Une procédure de consultation sera lancée en janvier prochain.

Helvetia et Baloise ont finalisé leur fusion le 5 décembre dernier, formant l'entité Helvetia Baloise et donnant ainsi naissance au plus grand assureur couvrant toutes les branches en Suisse, avec un volume d'affaires de plus de 20 milliards de francs.

Synergies de 350 millions de francs

Lors de l'annonce de ce rapprochement, en avril, les deux sociétés avaient averti que la fusion entraînerait des suppressions de postes en particulier dans les pays où il existe des chevauchements. Elles avaient ajouté que ces réductions d'effectifs interviendraient "dans la mesure du possible" par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures de retraite anticipée.

Selon elles, la fusion doit permettre de réaliser des synergies annuelles d'environ 350 millions de francs avant impôts, les coûts d'intégration étant eux devisés entre 500 et 600 millions ces prochaines années jusqu'à l'échéance prévue de 2028. En outre, la nouvelle entité devrait générer nettement plus de liquidités et la capacité à verser des dividendes devrait augmenter d'environ 20% d'ici 2029.

Présenté comme une fusion entre égaux, le rapprochement a formellement adopté les traits d'une acquisition de Baloise par Helvetia. Les anciens responsables de l'établissement saint-gallois ont du reste hérité de six des onze postes de direction, dont ceux de directeur général et de directeur financier.

Revendiquant plus de deux millions de clients en Suisse, le nouveau géant du secteur emploie quelque 1700 conseillers ventilés sur 150 sites à travers tout le pays.

A 16h44 à la Bourse suisse, le titre Helvetia Baloise prenait 0,8% à 196,50 francs, dans un marché de référence SPI en recul de 0,3%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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