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Microsoft intègre l'IA générative directement dans les PC

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Microsoft, ici son patron Satya Nadella, estime que plus de 50 millions de "PC IA" seront vendus dans les 12 mois, vu l'appétit des développeurs et du public pour ces assistants numériques qui anticipent leurs besoins. (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Microsoft a présenté les très attendus "PC à l'IA", des ordinateurs où des outils d'intelligence artificielle (IA) générative sont intégrés directement dans son système d'exploitation Windows, pour aider l'utilisateur dans toutes ses tâches.

Le groupe américain estime que plus de 50 millions de "PC IA" seront vendus dans les 12 mois à venir, étant donné l'appétit des développeurs et du public pour ces assistants numériques qui anticipent leurs besoins.

Après son partenaire OpenAI et son rival Google la semaine dernière, Microsoft tient cette semaine sa conférence pour les développeurs, axée sur ses dernières innovations en matière d'IA.

"Nous introduisons une toute nouvelle catégorie de PC Windows conçus pour libérer toute la puissance de l'IA au plus près des utilisateurs", a déclaré Satya Nadella lors d'une conférence au siège de l'entreprise à Redmond (nord-ouest), devant un public de journalistes, analystes et influenceurs.

"Nous avons entièrement réimaginé le PC de l'intérieur", a souligné Yusuf Mehdi, vice-président du géant informatique.

Les "Copilot Plus PC", du nom de l'interface d'IA de Windows --Copilot-- sont "les PC sous Windows les plus rapides et les plus intelligents jamais fabriqués (...) Ces améliorations vont fournir la meilleure raison depuis longtemps de changer d'ordinateur".

Ils sont "58% plus rapides que les MacBook Air les plus avancés", a-t-il encore précisé, sous les applaudissements.

L'intégration de l'IA à la gamme Surface de Microsoft doit permettre de relancer ses ventes d'appareils personnels, qui ont fléchi l'an dernier (-9% sur un an).

"Super pouvoir"

Les nouveaux outils, comme la traduction en direct, la génération d'images ou les questions à l'assistant Copilot, seront disponibles sans abonnement, sans ouvrir d'applications distinctes.

"La capacité à se souvenir de n'importe quoi grâce à une mémoire photographique... Pour moi, c'est un super pouvoir", a estimé Yusuf Mehdi lors d'une interview avec l'AFP.

Grâce à la nouvelle fonction "Recall", un utilisateur peut en effet remonter dans le temps sur son PC, voir toutes les fenêtres qu'il a ouvert, ou demander à Copilot de lui retrouver une présentation qui avait telle image dedans, par exemple.

L'outil Cocreator permet quant à lui de créer des images en dessinant et en donnant des indications écrites ("prompts"). "C'est gratuit, super rapide, complètement privé, et vous ne pouvez faire ça nulle part ailleurs", vante M. Mehdi.

Grâce aux "NPU", les puces spécialisées pour les tâches d'IA, les échanges avec les modèles ont lieu directement sur l'ordinateur, au lieu d'envoyer des données dans le cloud (serveur dans un centre de données) et d'attendre une réponse en retour.

Des entreprises comme Lenovo, Dell, Acer et HP ont récemment sorti des PC avec des "NPU", et vont désormais intégrer Copilot Plus, espérant ainsi relancer l'intérêt du public pour les ordinateurs.

"Nous avons enfin un outil à notre disposition pour donner aux utilisateurs ce qu'ils veulent", se réjouit Caleb Fleming, un responsable marketing chez HP, expliquant que la nouvelle puce permet, entre autres, d'optimiser l'usage de la batterie.

"Pas humaine"

OpenAI, le créateur de ChatGPT, a lancé fin 2022 la révolution de l'IA générative, qui produit et "comprend" toutes sortes de contenus (textes, images, etc), et permet donc d'interagir avec les machines comme jamais auparavant.

Depuis, tous les géants de la tech sont engagés dans une course effrénée au déploiement de cette technologie.

Apple, principal concurrent de Microsoft du côté des ordinateurs, est resté discret sur l'IA générative jusqu'à présent, mais il devrait présenter ses propres innovations en juin.

Google et OpenAI ont mis le paquet la semaine dernière sur les assistants IA, toujours plus perfectionnés.

Grâce à son nouveau modèle GPT-4o, ChatGPT va pouvoir converser de façon très fluide, un peu comme un ami humain que l'on contacterait via un appel vidéo. Au point que de nombreux observateurs s'inquiètent de la tendance à brouiller la frontière entre les personnes et les machines.

Copilot va tourner sur GPT-4o, et permettre des discussions en direct - pour recevoir des conseils pendant une partie de jeu vidéo, par exemple.

Mais le résultat devrait nettement moins anthropomorphiser l'assistant, a indiqué Yusuf Mehdi.

L'IA "ne devrait pas être humaine. Elle ne devrait pas respirer. Vous devriez savoir immédiatement que vous parlez à une IA", a-t-il insisté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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TotalEnergies au tribunal pour des accusations de greenwashing

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Les ONG pointent des "publicités mensongères" qui ne reflètent pas "de façon sincère la réalité des activités de TotalEnergies (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

TotalEnergies répond jeudi devant un tribunal civil d'accusations de "publicités mensongères" portées par plusieurs ONG, un premier procès de "greenwashing" en France pour un énergéticien.

Trois ONG, Greenpeace France, les Amis de la Terre France et Notre Affaire à Tous, ont assigné la multinationale pétrogazière française en mars 2022 devant le tribunal judiciaire de Paris pour "pratiques commerciales trompeuses" en raison d'allégations environnementales laissant penser que le groupe pouvait atteindre la neutralité carbone tout en continuant à extraire du pétrole et du gaz.

Au coeur de l'affaire se trouve la campagne de communication du groupe déployée à partir de mai 2021, notamment sur son site internet, dans la presse, sur les réseaux sociaux et à la télévision. A l'époque, Total s'était rebaptisé TotalEnergies pour souligner ses investissements dans les énergies bas carbone, l'électricité notamment.

Le groupe affichait alors son objectif de "neutralité carbone d'ici 2050", en ajoutant souvent "ensemble avec la société", et vantait le gaz comme "l'énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre". Au total, une quarantaine de messages sont visés au tribunal, des "publicités mensongères" selon les ONG ne reflétant pas "de façon sincère la réalité des activités de TotalEnergies", a expliqué à l'AFP Apolline Cagnat, responsable juridique de Greenpeace.

En face, le groupe conteste la nature "publicitaire" ou "commerciale" de ces messages qui relèvent selon lui de "sa communication institutionnelle", encadrée par le droit boursier et les règles de l'Autorité des marchés financiers (AMF), et non par le droit de la consommation.

"Verdissement total"

Pendant des années, faute de cadre clair, les entreprises ont communiqué abondamment sur leurs politiques environnementales, clamant la neutralité carbone ou utilisant des termes vagues comme "vert", "durable" ou "écoresponsable". Ce qui a poussé des militants du climat à saisir la justice pour tenter d'obtenir une jurisprudence sur le "greenwashing" (écoblanchiment), le fait de se clamer plus vertueux qu'on ne l'est, via le droit de la consommation.

En Europe, des tribunaux ont déjà épinglé pour écoblanchiment les compagnies aériennes KLM, en 2024, et Lufthansa, en mars dernier. Mais dans l'énergie, l'énergéticien espagnol Iberdrola a échoué à faire condamner le groupe pétrogazier ibérique Repsol, qui était poursuivi pour avoir présenté des informations environnementales "mensongères" dans ses communications marketing.

En France, la procédure, fondée sur une directive européenne relative aux pratiques commerciales déloyales, est inédite pour une entreprise d'hydrocarbures.

Pour les associations, TotalEnergies a induit les consommateurs en erreur en affichant "un verdissement total" de son image, "qui ne présente absolument pas de façon objective, sincère et transparente comme l'exige la directive, la réalité de sa production et de ses investissements", "largement fondés sur les énergies fossiles", de plus en plus le gaz, que le groupe présente comme une alternative au pétrole et au charbon.

Le tribunal va d'ailleurs, soulignent-elles, "juger, de façon inédite à l'échelle internationale, la légalité de publicités présentant le gaz comme une énergie indispensable à la transition", malgré son bilan climatique contesté par les experts du climat, en raison des fuites de méthane, au pouvoir très réchauffant pour l'atmosphère.

TotalEnergies assure qu'"aucune pratique commerciale trompeuse ne peut lui être reprochée". Le groupe voit dans cette procédure, à laquelle aucune organisation de consommateurs n'est associée, un détournement du droit de la consommation pour attaquer sa stratégie.

Il entend "exposer en quoi les communications (...) sur son changement de nom, sa stratégie et son rôle dans la transition énergétique sont fiables et fondées sur des données objectives et vérifiables", a indiqué sa direction, en mettant en avant les progrès de l'entreprise: "investissements, nouveaux métiers, baisse significative des émissions directes de gaz à effet de serre..."

Les associations demandent notamment au tribunal "d'ordonner la cessation immédiate sous astreinte des pratiques commerciales trompeuses", ce qui serait un "signal fort" envers les entreprises d'hydrocarbures, selon Mme Cagnat.

A côté de cette procédure au civil, d'autres associations ont attaqué avec un arsenal juridique différent, cette fois au pénal, là encore pour "pratiques commerciales trompeuses". Et dans cette affaire, c'est le parquet de Nanterre qui enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Trump enquête sur un possible "complot" autour du déclin de Biden

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Donald Trump et Joe Biden. (© KEYSTONE/AP Pool EPA/SHAWN THEW)

Donald Trump a ordonné mercredi le lancement d'une enquête contre l'entourage de son prédécesseur Joe Biden. Il soupçonne cet entourage d'avoir "comploté" pour masquer le déclin de l'ancien président et usurper son pouvoir.

Selon le président républicain, qui avait promis pendant sa campagne une "vengeance" contre ses adversaires politiques, de tels agissements "auraient des conséquences pour la légalité et la validité de nombreuses décisions prises au nom" de son prédécesseur démocrate.

Selon le texte rendu public par l'exécutif américain, le président confie à l'avocat de la Maison Blanche la mission "d'enquêter, dans les limites prévues par la loi, pour déterminer si certains individus ont comploté afin de mentir au public à propos de l'état mental de Biden et exercer de manière inconstitutionnelle les prérogatives et responsabilités du président."

Donald Trump assure qu'il est "de plus en plus clair que d'anciens conseillers du président Biden ont usurpé le pouvoir de la signature présidentielle à travers l'utilisation d'un système de signature automatique."

Le républicain estime que "ce complot représente l'un des scandales les plus dangereux et inquiétants de l'histoire américaine."

L'enquête qu'il a décidée doit aussi déterminer "pour quels documents la signature automatique a été utilisée", en particulier des grâces et des décrets.

Joe Biden a rapidement réagi, en dénonçant dans un communiqué transmis à l'AFP des allégations "ridicules et fausses".

"Soyons clairs: c'est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux de suggérer que ce n'était pas moi qui le faisais", a déclaré M. Biden.

Grâces pour la famille Biden

Juste avant de céder le pouvoir à son pire ennemi politique, Joe Biden avait accordé des grâces préventives à plusieurs alliés politiques ainsi qu'à des membres de sa famille, dont son fils Hunter, une cible récurrente du camp trumpiste, pour les protéger face à de futures poursuites.

Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué sans relâche les capacités cognitives selon lui diminuées de Joe Biden et il a continué sur cette voie depuis son retour au pouvoir.

L'ancien président, aujourd'hui âgé de 82 ans, avait annoncé récemment souffrir d'une forme "agressive" de cancer de la prostate.

"Je m'étonne que le public n'ait pas été informé il y a bien longtemps" de cette maladie, avait alors réagi Donald Trump.

Dans un livre choc, "Le péché originel", deux journalistes américains affirment qu'à la fin de son mandat, l'entourage de Joe Biden limitait au maximum les échanges du président avec la presse et même ses ministres.

Le démocrate a montré, particulièrement à partir de l'été 2023, des signes de fatigue grandissante. Considéré comme l'un des présidents américains les moins accessibles pour les journalistes, Joe Biden était par ailleurs coutumier de gaffes verbales parfois spectaculaires.

"Vengeance"

La Maison Blanche a toujours soutenu qu'il était en bonne santé et en pleine possession de ses moyens intellectuels.

Le démocrate avait complètement perdu pied, en direct devant des millions de téléspectateurs, pendant un débat le 27 juin avec Donald Trump, mais s'était encore accroché quelque temps à sa candidature pour un second mandat, avant de laisser la place à la vice-présidente Kamalas Harris.

Celle-ci a été battue par le républicain, déjà président de 2017 à 2021, et qui avait signé là un incroyable retour.

Le président américain a déjà pris plusieurs décisions motivées par son désir, publiquement exprimé, de "vengeance" après l'élection de 2020, dont il continue d'affirmer, sans preuve, qu'elle lui a été volée.

Il a gracié les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021, qui avaient tenté d'empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.

Donald Trump a aussi donné l'ordre de poursuivre deux hauts responsables qui s'étaient opposés à lui pendant son premier mandat et a forcé plusieurs cabinets d'avocats hostiles à offrir gratuitement leurs services à l'Etat fédéral, sous peine de sanctions.

Il est par ailleurs passé à l'offensive contre les universités, les institutions culturelles et certains médias accusés d'avoir propagé des idées progressistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: cinq morts dans une attaque de drones russes dans le nord

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Un immeuble en flammes après une attaque de drones russes, en Ukraine. (Archive). (© KEYSTONE/EPA/SERGEY KOZLOV)

Une attaque de drones russes dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord de l'Ukraine a fait au moins cinq morts, a indiqué le chef de l'administration de la région de Tcherniguiv. Un enfant d'un an fait partie des victimes.

Ces frappes sur la localité de Prylouky "ont endommagé des bâtiments dans une zone résidentielle", a indiqué Viatcheslav Tchaus sur Telegram, précisant que six blessés avaient été hospitalisés.

A Kharkiv, grande ville du nord-est proche de la frontière russe, le gouverneur Oleg Synegoubov a fait état de bombardements aux drones qui ont fait 17 blessés "dont une femme enceinte, des enfants et une femme de 93 ans".

Ces nouveaux bombardements interviennent alors que Donald Trump a prévenu mercredi, à l'issue d'un appel avec le président russe Vladimir Poutine, que Moscou comptait riposter à la spectaculaire attaque ukrainienne contre des bombardiers russes.

La Russie a lancé une offensive militaire à grande échelle en Ukraine en février 2022 et contrôle à l'heure actuelle environ 20% de ce pays voisin, dont la Crimée, péninsule annexée en 2014.

Les combats ont tué et blessé des dizaines de milliers de militaires et de civils des deux côtés et obligé des millions de personnes à fuir. Des villes et villages entiers ont été détruits dans l'est et le sud de l'Ukraine.

Vladimir Poutine a rejeté à plusieurs reprises les appels de Kiev et de ses alliés occidentaux à un cessez-le-feu immédiat et sans conditions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Johan Manzambi: "C'est allé très vite"

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Johan Manzambi: un nouveau visage pour l'équipe de Suisse. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il est le seul néophyte convoqué par Murat Yakin pour la tournée américaine. Johan Manzambi a vécu une ascension vertigineuse ces derniers mois avant de débarquer en sélection à seulement 19 ans.

Au début de l'année, lui-même n'aurait sans doute pas imaginé atterrir en juin à Salt Lake City, où la Suisse affrontera le Mexique samedi (22h00 en Suisse). Avec une seule apparition en Bundesliga dans les crampons lors de la première partie de saison, le milieu de terrain genevois était encore loin de se retrouver sur le devant de la scène.

De la réserve au onze titulaire

Titulaire avec la réserve du SC Fribourg, en 4e division allemande, et sélectionné avec l'équipe de Suisse M20, Johan Manzambi poursuivait tranquillement sa progression. Mais tout s'est subitement accéléré pour le joueur formé au Servette FC.

"Je suis moi-même un peu surpris, car c'est allé très vite jusqu'à ce que je me retrouve dans le onze titulaire de la première équipe. Mais j'ai beaucoup travaillé pour y arriver", explique-t-il aux médias ayant fait le voyage aux Etats-Unis.

Johan Manzambi a surtout su saisir les opportunités offertes par son entraîneur Julian Schuster ce printemps. Le 12 avril, après plusieurs entrées en cours de jeu, il a marqué son premier but en Bundesliga. Un but décisif tombé à la 90e minute d'un match opposant Fribourg au Borussia Mönchengladbach (2-1).

Il a ensuite été titularisé à quatre reprises lors des cinq dernières journées du championnat allemand, ajoutant deux passes décisives et un autre but à son compteur. Et c'est lors du duel contre le Bayer Leverkusen de Granit Xhaka (2-2) qu'il a définitivement convaincu Murat Yakin, en visite dans le Bade-Wurtenberg, de l'emmener en Amérique.

Fribourg, le bon tremplin

Jonglant habilement entre l'allemand et le français, le Genevois retrace sa décision de quitter le bout du Léman pour le SC Fribourg à l'âge de 17 ans, au lieu de poursuivre sa formation en Suisse.

"Aujourd'hui, on peut dire que c'était un choix payant", affirme-t-il. "Le projet sportif de Fribourg, où beaucoup de joueurs passent par les M19 et les M21 avant de faire leur trou, était le bon pour moi. Tout s'est déroulé comme le club l'avait prédit lorsqu'ils m'ont fait cette offre. C'était même plus rapide que prévu."

L'ascension du jeune milieu de terrain, capable d'évoluer tant devant la défense qu'au poste de numéro 10 - "c'est ce qui le rend si spécial", dixit Julian Schuster -, n'a toutefois pas suffi à qualifier le club de la Forêt-Noire pour la première fois de son histoire en Ligue des champions.

Mais, "l'Europa League, c'est déjà bien", lâche-t-il, ajoutant vouloir poursuivre sur sa lancée la saison prochaine malgré une concurrence féroce. "On a un contingent de qualité. L'objectif sera de jouer le plus de matches possible."

Avant cela, Johan Manzambi espère disputer ses premières minutes sous le maillot helvétique lors de cette tournée américaine. "Je veux prouver que je n'ai pas volé ma place. Et même si je n'ai pas l'occasion de jouer, je resterais très satisfait de l'expérience", déclare-t-il avec une certaine lucidité.

Sous l'aile de Zakaria

Lors du premier entraînement de l'équipe de Suisse sur l'un des terrains de "soccer" de "l'U of U", l'Université de l'Utah, l'ancien grenat a en tout cas fait bonne impression auprès de ses coéquipiers qu'il a pour la plupart rencontré dans l'avion.

A peine jet-laggé, il a récolté à plusieurs reprises les encouragements de Denis Zakaria. Le capitaine de l'AS Monaco est comme lui un pur produit de la formation du SFC. "C'est un joueur qui m'a inspiré. Il connaissait mon grand frère qui a aussi joué à Servette donc on a un peu échangé avant ma sélection. C'est une très bonne personne", confie le néophyte.

Nul doute que les précieux conseils de son aîné genevois permettront à Johan Manzambi de prendre ses marques au sein de cette équipe de Suisse. Et au rythme auquel il gravit les échelons, un seul rassemblement pourrait lui suffire pour devenir plus qu’un simple invité surprise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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