International
Mitsubishi Motors relève ses prévisions annuelles
Le constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors a rehaussé mercredi ses objectifs de résultats annuels, grâce notamment à la dépréciation continue du yen, qui dope artificiellement la plupart de ses recettes réalisées à l'étranger.
Le groupe vise désormais un bénéfice net de 90 milliards de yens (environ 630 millions de francs au cours actuel) sur l'ensemble de son exercice 2022/23 démarré le 1er avril, contre une prévision précédente de 75 milliards de yens, selon un communiqué.
Cela représenterait une hausse de 22% par rapport à 2021/22.
Mitsubishi Motors a aussi relevé sa prévision de bénéfice opérationnel annuel à 110 milliards de yens, contre une projection précédente de 90 milliards de yens, ce qui reviendrait à une progression de 26% sur un an.
Le groupe s'affiche aussi plus confiant pour son chiffre d'affaires annuel, désormais anticipé à 2350 milliards de yens (+15% sur un an) contre un objectif précédent de 2290 milliards de yens.
Par rapport à ses précédentes prévisions livrées en mai, la marque aux trois diamants s'attend notamment à des effets de change positifs plus importants.
Le groupe continue en revanche de faire face à des vents contraires comme la flambée des prix des matières premières sur fond de guerre en Ukraine. Sa production est par ailleurs freinée par les perturbations persistantes sur les chaînes d'approvisionnement et les restrictions anti-Covid en Chine.
Le constructeur a ainsi laissé inchangée sa prévision de ventes en volume sur l'exercice en cours, à 938'000 véhicules, un niveau stable sur un an.
Il prévoit une croissance de ses ventes (tant en volume qu'en valeur) en Asie du Sud-Est, son principal marché, ainsi qu'au Japon et aux Etats-Unis, mais s'attend à les voir chuter en Europe et quasiment stagner en Chine.
Autre signe de prudence, Mitsubishi Motors n'a toujours pas décidé de verser un éventuel dividende pour l'exercice en cours, alors qu'il n'en avait déjà pas offert pour les deux exercices précédents.
Sur son premier trimestre (avril-juin), le groupe a réalisé un bénéfice net de 38,6 milliards de yens, un résultat plus que sextuplé sur un an.
Son bénéfice opérationnel trimestriel a presque triplé sur un an pour atteindre 30,8 milliards de yens, et ses ventes ont bondi de 22% à 528,7 milliards de yens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Chine: les ventes automobiles en mai galvanisées par l'électrique
Les véhicules électriques ont représenté en mai un tiers des ventes totales de voitures en Chine, le premier marché automobile mondial, selon des chiffres publiés jeudi par une fédération professionnelle.
Un total de 1,76 million de voitures particulières ont été vendues le mois dernier, soit une hausse de 28,6% sur un an, a indiqué la Fédération chinoise des constructeurs de voitures individuelles (CPCA).
Avec 480'000 véhicules électriques écoulés en mai, les ventes pour ce type de modèles affichent toujours une forte progression sur l'immense marché chinois (+48% sur un an).
Des dizaines de marques locales innovantes y ont vu le jour et elles rivalisent avec des constructeurs étrangers qui peinent à s'adapter.
Le chinois BYD était ainsi en mai le champion incontesté de l'électrique dans son pays (plus de 239'000 voitures vendues), loin devant l'américain Tesla (77'695), qui dispose d'une gigantesque usine à Shanghai et souhaite en implanter une deuxième pour fabriquer des batteries.
BYD, qui commercialise ses voitures dans une cinquantaine de pays, y compris en Europe, fait partie de cette multitude de constructeurs chinois à mettre désormais le turbo à l'étranger.
Logiquement, les exportations de véhicules électriques chinois en mai ont plus que doublé sur un an (+135,7%).
Ces modèles représentaient plus de 30% du total des voitures chinoises vendues à l'international, selon la CPCA.
Le marché chinois de l'électrique a connu ces dernières années un développement vitesse grand V, porté notamment par des subventions à l'achat, qui ont toutefois disparu fin décembre 2022. Pour maintenir la cadence, les constructeurs se sont lancés ces derniers mois dans une guerre des prix.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Climat
Barrage détruit en Ukraine: 600 km2 inondés, Zelensky à Kherson
La destruction du barrage de Kakhovka a, selon l'Ukraine, a inondé plus de 600 km2 dans la région de Kherson (sud), où s'est rendu jeudi le président Volodymyr Zelensky. L'occupation russe annonçe la mort de cinq civils noyés dans la zone sous son contrôle.
Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité de la destruction, mardi, de ce barrage situé sur le fleuve Dniepr, qui fait craindre une catastrophe humanitaire et écologique.
Volodymyr Zelensky a ainsi effectué jeudi un déplacement à Kherson, ville sinistrée depuis deux jours par d'importantes inondations entraînées par la destruction du barrage de Kakhovka.
Sur place, il est arrivé à un point d'évacuation pour les civils, échangeant avec des responsables. Des petits bateaux pneumatiques flottaient à côté de lui.
"Notre tâche est de protéger des vies et d'aider les gens autant que possible. Je remercie les sauveteurs et les bénévoles !", a salué le président ukrainien dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Il a également dit avoir tenu, dans la région de Kherson, une "réunion de coordination" sur "la situation opérationnelle de la région à la suite de la catastrophe (et) l'évacuation de la population des zones potentiellement inondables".
Indemnisations
Il a aussi promis "des indemnisations" pour "les habitants touchés par la catastrophe" et "un programme pour compenser les pertes ou relocaliser les entreprises dans la région".
Selon le gouverneur Oleksandre Prokoudine, "six cents kilomètres carrés sont inondés dans la région de Kherson. 32% se trouvent sur la rive droite" du fleuve Dniepr contrôlée par les Ukrainiens, et "68% sur la rive gauche", occupée par les Russes.
Selon les services d'urgence de l'État ukrainien, 1995 personnes ont été évacuées, dont 103 enfants. De nombreuses autres personnes ont fui par leurs propres moyens.
Les services d'urgence ont expliqué que, du côté ukrainien de la rivière, "20 localités et 2629 maisons" avaient été inondées. Les inondations ont submergé une partie de la capitale régionale Kherson.
Côté russe, 4500 personnes "ont déjà été évacuées", selon les autorités d'occupation jeudi, et "cinq personnes qui faisaient paître le bétail sont mortes noyées", selon Vladimir Leontiev, le maire de la ville de Nova Kakhovka, installé par la Russie, cité par les agences russes.
C'est le premier bilan de victimes par les autorités depuis la destruction du barrage de Kakhovka.
Personnes coincées
Jeudi, les évacuations continuaient toutefois à Kherson, menées par les secours ukrainiens.
Selon une employée de l'agence météorologique locale, Laura Moussiïane, le niveau de l'eau dépasse de 5,33 mètres la normale. Mais il "a commencé à baisser un peu. Si cette tendance se poursuit, ce sera une bonne nouvelle pour les habitants", estime-t-il auprès de l'AFP.
La veille, Volodymyr Zelensky avait toutefois déploré l'absence d'aide humanitaire: "l'ONU, les Nations Unies et les représentants de la Croix-Rouge ne sont pas là", a-t-il dénoncé dans une interview diffusée par les médias allemands Welt TV et Bild.
Il s'est dit "choqué", car "ce sont les forces qui doivent être là pour sauver la vie des gens".
Après un entretien téléphonique avec M. Zelensky, le président français Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir l'envoi, "dans les toutes prochaines heures", d'une "aide pour répondre aux besoins immédiats" de l'Ukraine.
Volodymyr Zelensky a accusé dès mardi la Russie d'avoir miné le barrage et de l'avoir fait exploser, barrant de facto la route à une contre-offensive de ses troupes dans cette zone du sud du pays.
Son homologue russe Vladimir Poutine a pour sa part affirmé mercredi qu'il s'agissait d'"un acte barbare" à imputer à Kiev. Jeudi, la Russie a accusé l'Ukraine devant la Cour internationale de justice (CIJ) d'avoir attaqué "massivement" le barrage avec de l'artillerie.
Boucliers humains
M. Zelensky avait par ailleurs accusé les forces russes de prendre pour cible les sauveteurs tentant d'apporter de l'aide dans la zone sinistrée. "Dès que nos forces tentent de sortir quelqu'un de là, les occupants leur tirent dessus à distance".
Selon son état-major, les Russes "n'étaient pas préparés aux conséquences de l'explosion" et "ont subi des pertes en hommes, en armes et en équipements militaires". Volodymyr Zelensky a aussi dit craindre "des dégâts environnementaux massifs".
"Nous risquons de perdre de nombreuses espèces de plantes et d'animaux figurant sur la liste rouge" de l'Union internationale pour la conservation de la nature, qui recense les espèces menacées, a précisé Andriï Iermak, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne.
Dans le reste de l'Ukraine, "dans un contexte opérationnel extrêmement complexe, de violents combats se poursuivent dans de multiples secteurs", a indiqué le ministère britannique de la Défense sur Twitter.
"Dans la plupart des zones, l'Ukraine conserve l'initiative. Il est probable que les forces russes reçoivent encore l'ordre de reprendre l'offensive dès que possible", a-t-il ajouté.
"L'ennemi continue de concentrer ses efforts sur les tentatives d'occupation totale des régions de Lougansk et de Donetsk", a indiqué de son côté l'État-major des forces armées ukrainiennes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La zone euro en récession début 2023, le PIB revu à la baisse
La zone euro est entrée en récession technique en début d'année avec un recul du PIB durant deux trimestres consécutifs, de 0,1% entre janvier et mars, après une baisse de même ampleur d'octobre à décembre, selon des chiffres révisés publiés jeudi par Eurostat.
L'institut européen des statistiques tablait jusqu'ici sur une croissance de 0,1% au dernier trimestre 2022, par rapport au trimestre précédent, et sur une croissance de 0,2% au premier trimestre 2023.
La forte révision à la baisse s'explique en grande partie par l'abaissement récent des chiffres de l'Allemagne. La première économie européenne a elle-même annoncée fin mai être entrée en récession, pénalisée par les difficultés de son industrie.
Eurostat avait déjà abaissé mi-mai son estimation pour le PIB du premier trimestre dans la zone euro, initialement annoncé à +0,3%.
Les derniers chiffres assombrissent les perspectives pour l'ensemble de l'année.
La Commission européenne tablait mi-mai sur une croissance de 1,1% en 2023 dans les 20 pays partageant la monnaie unique.
Le chiffre semble désormais "optimiste", estime auprès de l'AFP Charlotte de Montpellier, économiste pour la banque ING. Elle prévoit seulement 0,5% sur l'année complète.
"Depuis le printemps, toutes les données ont été mauvaises", souligne-t-elle, pointant notamment la production industrielle allemande et les nouvelles commandes.
Selon elle, "l'économie européenne est dans une phase de stagnation et a eu du mal à passer l'hiver à cause du choc énergétique". Même si les cours du gaz et du pétrole ont chuté ces derniers mois, la flambée des prix de l'an dernier a eu un impact important sur la confiance des ménages qui réduisent leur consommation.
L'inflation reste élevée, à 6,1% en mai, malgré un recul, et les hausses de prix touchent désormais les produits alimentaires, les biens manufacturés et les services.
L'économie européenne est également affectée par la hausse des taux d'intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) qui réduit la demande de crédit et freine les investissements notamment dans l'immobilier, entraînant une baisse d'activité dans la construction.
Le ralentissement constaté aux Etats-Unis et la reprise moins forte que prévu en Chine pèsent par ailleurs sur les exportations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Attaque au couteau à Annecy: six blessés, dont quatre enfants
Un homme armé d'un couteau a fait six blessés, dont quatre enfants en très bas âge, jeudi matin, semant la terreur dans un parc sur les bords du lac d'Annecy avant d'être interpellé par la police, selon le dernier bilan de la préfecture de Haute-Savoie.
Trois des victimes, deux enfants et un adulte, ont un pronostic vital engagé, selon une source proche du dossier. Le caractère terroriste ou non de l'attaque est en cours d'évaluation.
L'homme de nationalité syrienne, né en 1991, avait obtenu le statut de réfugié en Suède où il a vécu pendant 10 ans, par une décision du 26 avril 2023. Il était entré en situation régulière sur le territoire français où il avait cependant déposé une deuxième demande d'asile en novembre 2022, selon une source au sein de la police.
"Panique totale"
L'homme s'est attaqué à des enfants âgés d'environ trois ans sur une aire de jeu dans le grand parc qui borde le lac d'Annecy, dans le centre historique. "Ca s'est passé à 09h45 ce matin, à l'arme blanche" aux abords du jardin de l'Europe, parc très fréquenté situé sur les bords du lac d'Annecy, a rapporté de son côté la préfecture.
Le président Emmanuel Macron a dénoncé une "attaque d'une lâcheté absolue". "La Nation est sous le choc. Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés", a-t-il écrit sur son compte twitter.
L'attaque a suscité une avalanche de réactions dans le monde politique, des élus de droite et d'extrême-droite mettant en avant l'origine et le statut de l'agresseur.
"Panique totale"
Selon différents témoignages, l'homme a tenté de s'enfuir de l'aire de jeu et attaqué une personne âgée avant d'être interpellé très rapidement par la police. Les secours ont été alertés à 09h41, l'intervention déclenchée immédiatement et l'agresseur interpellé quatre minutes plus tard, selon un chronométrage diffusé par la police.
"Il voulait attaquer tout le monde. Je me suis écarté et il a foncé tout droit sur un papy et une mamie, et il poignarde le papy", a confié au Dauphiné Libéré l'ancien joueur de Saint-Etienne et de Liverpool Anthony Le Tallec.
"C'était la panique totale. Je pense qu'il avait une quarantaine d'années, type arabe, il avait un bandana ou un turban, il l'a enlevé devant moi. Il ne disait rien de spécial", a dit le sportif qui faisait son footing au bord du lac.
"C'était un peu irréel (...) il criait, c'était pas forcément compréhensible ce qu'il disait. Il s'attaquait aux bébés (...) il a pris la fuite, les policiers sont arrivés. Ils ont essayé de l'arrêter dans un premier temps sans ouvrir le feu, quand il a compris qu'il était piégé il s'est attaqué à une personne âgée et là ils lui ont tiré dans les jambes", a pour sa part témoigné Malo, un témoin joint par BFMTV qui se trouvait près de l'aire de jeu.
Un enfant conduit aux HUG
Les abords du parc ont été bouclés par un important dispositif policier, a constaté sur place une journaliste de l'AFP. L'attaque a semé l'effroi dans cette ville d'eau habituellement très calme. "C'est un choc", a confie Kévin Poncin, 27 ans, sur son vélo arrêté à proximité du parc.
Selon le quotidien Dauphiné libéré, la plupart des victimes ont été transférées au centre hospitalier Annecy Genevois et les témoins acheminés dans un bâtiment proche des lieux du drame.
Un des enfants a été transporté aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), a indiqué le centre hospitalier à Keystone-ATS, confirmant une information du Temps. Il n'y aura pas d'autre hospitalisation, ont ajouté les HUG, sans faire d'autre commentaire.
"Attaque gravissime"
Une cellule de crise a été installée à la préfecture de Haute-Savoie, qui a aussi mis en place un dispositif d'information à destination du public, joignable au 04 50 33 61 33.
Très vite après l'attaque, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a posté un tweet: "Plusieurs personnes dont des enfants ont été blessées par un individu armé d'un couteau dans un square à Annecy. L'individu a été interpellé grâce à l'intervention très rapide des forces de l'ordre".
A Paris, députés et membres du gouvernement ont observé une minute de silence à l'Assemblée nationale à l'invitation de la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet après cette "attaque gravissime". Elisabeth Borne et Gérald Darmanin sont immédiatement partis sur place jeudi.
Plusieurs attaques au couteau ont eu lieu récemment en France, comme en mai lorsqu'une infirmière du CHU de Reims a été tuée au sein de l'hôpital par un homme souffrant de troubles psychiatriques et en février, quand une professeure d'espagnol a été poignardée à mort par un lycéen à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).
Aucune attaque récente à l'arme blanche n'a visé des enfants, en-dehors de violences dans le cadre familial.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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