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Montée des eaux: l'Australie envisage d'évacuer les îles Cocos

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Le gouvernement australien d'Anthony Albanese a proposé de déplacer les habitants des îles Cocos dans le futur. (© KEYSTONE/EPA/LUKAS COCH)

Le gouvernement australien a proposé de déplacer des centaines d'habitants des îles Cocos dans les décennies à venir en raison de la montée des eaux, un projet qui suscite l'indignation des résidents.

Les îles Cocos, territoire de l'océan Indien rattaché à l'Australie, sont menacées par l'érosion des côtes et la montée des eaux provoquées par le changement climatique.

Ce groupe de 27 petits atolls situé à quelque 2900 kilomètres de la côte ouest de l'Australie culmine à seulement cinq mètres d'altitude environ.

Parmi les 600 habitants figurent de nombreux descendants de travailleurs malaisiens emmenés sur les îles pour travailler dans les plantations de noix de coco dans les années 1830.

Les Britanniques ont colonisé ces îles en 1857 avant que la souveraineté sur le territoire ne soit transférée à l'Australie en 1955.

La proposition, qui émane du gouvernement fédéral, a été rendue publique en janvier et suggère que les résidents et les équipements comme les centrales électriques, les routes et les commerces soient déménagés dans les 10 à 50 prochaines années

Cette "retraite gérée sur le long terme" est l'option la plus "viable pour protéger les vies d'une manière socialement, économiquement et écologiquement respectueuse", écrit le rapport, sans préciser le lieu où seraient déplacées ces populations.

Selon les projections du gouvernement, le niveau des eaux pourrait monter de 18 centimètres en 2030 sur les îles Cocos, comparé au niveau de 1992.

"Pas une décision à prendre à la légère"

Frank Mills, le directeur général du comté des îles Cocos a indiqué être "déçu" que le gouvernement n'envisage pas des stratégies à long terme qui permettraient aux personnes de rester définitivement sur l'île. Il n'exclut pas des recours légaux pour contrer le gouvernement.

De nombreux habitants vivent sur les îles Cocos depuis trois à cinq générations et la décision de partir ne sera pas facile pour eux, explique M. Mills. Un porte-parole du gouvernement a assuré que la proposition n'avait pas encore été finalisée et que la communauté serait consultée.

Les îles Cocos font partie des nombreuses nations insulaires de faible altitude contraintes de réfléchir à leur avenir. L'année dernière, l'Australie, un pays gros émetteur de gaz à effet de serre, a conclu un traité historique avec les Tuvalu, un micro-Etat du Pacifique, proposant à ses habitants de vivre en Australie si la montée des eaux submergeait leur pays d'origine.

Les îles Fidji ont d'ores et déjà transféré des populations sur des terrains plus élevés depuis 2014.

"L'Australie devrait faire tout son possible pour que les gens qui vivent sur ces îles depuis plusieurs générations puissent y rester et y maintenir leur culture", a déclaré M. Morgan.

Ce qui inclut, souligne-t-il, de réduire ses émissions et de sortir du gaz et du charbon, dont le pays est un des principaux exportateurs mondiaux.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a déterminé avec un degré élevé de certitude que la hausse moyenne du niveau des mers augmentait à des rythmes inédits depuis au moins 3000 ans, sous l'influence du changement climatique induit par les activités humaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Nippon Steel finalise le rachat de son rival US Steel

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Nippon Steel a assuré que le droit de blocage du gouvernement américain et condition au rachat d'US Steel "n'entravera pas (ses) opérations" (archives). (© KEYSTONE/AP/Gene J. Puskar)

L'aciériste japonais Nippon Steel a finalisé le rachat de son rival US Steel, acceptant de strictes conditions, dont d'importants investissements aux Etats-Unis et un contrôle du gouvernement américain sur les décisions stratégiques du groupe.

"Les entreprises ont désormais finalisé la transaction envisagée par leur accord de fusion", ont annoncé mercredi les deux groupes dans un communiqué commun.

Ce rachat d'US Steel pour 14,9 milliards de dollars (12,2 milliards de francs) dont 800 millions de dette, qui crée le quatrième producteur mondial en volume, avait été annoncé fin 2023, en vue d'une finalisation au plus tard au troisième trimestre 2024.

Mais le dossier a connu moult rebondissements face à une farouche opposition syndicale et politique, qui a conduit le président Joe Biden à bloquer l'acquisition début janvier avant son départ de la Maison Blanche, invoquant des raisons de "sécurité nationale".

Son successeur Donald Trump s'était lui-aussi opposé au projet pendant la campagne électorale --US Steel ayant son siège dans l'Etat politiquement stratégique de Pennsylvanie--, mais a finalement lancé début avril un réexamen et donné son assentiment le 23 mai.

En février, en présence du Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, M. Trump avait déjà affirmé avoir obtenu un "gros" investissement de Nippon Steel plutôt qu'un mariage.

Droit de veto

Mais la totalité du capital du sidérurgiste américain est désormais bel et bien entièrement détenue par le japonais: 100% des actions ordinaires d'US Steel seront logées dans une société ad hoc, elle-même filiale à 100% de Nippon Steel North America, d'après les documents diffusés mercredi.

Le gendarme américain de la Bourse (SEC) a reçu notification d'une demande de retrait de la cote des titres du groupe américain. "Nippon Steel a racheté toutes les actions ordinaires d'US Steel", a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

Fondé en 1901, comptant 22'000 employés, US Steel attisait les convoitises: en difficultés, il a entamé sa décarbonation avec l'installation coûteuse de fours à arc électrique. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 15,64 milliards de dollars en 2024.

En volume de production, l'entité fusionnée se situera au quatrième rang mondial. Grâce au rachat, le groupe japonais va atteindre une capacité de production mondiale de 86 millions de tonnes, contre 63 millions actuellement.

Et ce sans avoir à construire de nouvelles usines, ce "qui serait absurde" dans un marché mondial déjà miné par les excédents et la surproduction chinoise.

Pour obtenir l'ultime feu vert de Donald Trump, Nippon Steel a dû s'engager à investir 11 milliards de dollars d'ici fin 2028, dont 2,7 milliards sont déjà engagés.

L'accord de fusion prévoit également qu'une majorité des sièges du conseil d'administration d'US Steel seront occupés par des citoyens américains, tout comme les postes-clef de sa gouvernance. Le gouvernement américain pourra nommer un administrateur indépendant.

Surtout, une "golden share", action privilégiée perpétuelle mais sans accès aux dividendes, sera octroyée au gouvernement fédéral.

Grâce à elle, certains changements seront impossibles sans le consentement du président américain: déplacement du siège d'US Steel hors des Etats-Unis, changement de nom, transfert de production ou d'emplois à l'étranger, fermeture d'usines, suspension d'activité...

Alors qu'experts et actionnaires s'inquiètent de voir restreinte la marge de manoeuvre du groupe, le PDG de Nippon Steel a cependant assuré jeudi que cette "golden share" n'allait pas "entraver les opérations envisagées".

"L'accord nous satisfait pleinement, car il garantit la liberté de gestion et la relance de la productivité", a déclaré Eiji Hashimoto devant la presse.

"Nous avons l'intention de mettre en oeuvre des mesures de revitalisation et développement dès que possible", a-t-il ajouté, promettant de ne pas "délocaliser les emplois et sites de production" américains.

Surveillance syndicale

Signe que les inquiétudes initiales du marché s'apaisaient, l'action Nippon Steel s'est envolée de 4,6% en séance jeudi à la Bourse de Tokyo.

"Nous allons continuer à surveiller, à confronter Nippon à ses engagements. Et nous utiliserons l'outil le plus puissant à disposition des ouvriers: la négociation de l'accord social", a réagi David McCall, président du syndicat de la métallurgie (USW), farouchement opposé au rapprochement avec Nippon Steel.

L'USW a aussi dénoncé le "saisissant degré de pouvoir personnel (obtenu par Donald Trump) sur une entreprise" privée.

Les résultats d'US Steel seront consolidés dans les comptes de Nippon Steel pour le troisième trimestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

La Birmane Aung San Suu Kyi fête ses 80 ans coupée du monde

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Prix Nobel de la paix 1991, Aung San Suu Kyi purge une peine de 27 ans de prison, pour des accusations montées de toutes pièces par l'armée, selon les groupes de défense des droits humains (archives). (© KEYSTONE/EPA/HOW HWEE YOUNG)

Captive de la junte depuis le coup d'Etat de 2021, l'icône déchue de la démocratie birmane, Aung San Suu Kyi, fête ses 80 ans jeudi dans un pays en guerre. L'opposition n'a prévu aucune célébration publique pour marquer cet événement.

La prix Nobel de la paix 1991 purge une peine de 27 ans de prison, pour des accusations "montées de toutes pièces" par l'armée, selon les groupes de défense des droits humains. En Birmanie, les activistes, ciblés par une répression féroce, ont pris le maquis pour combattre les généraux par les armes, à rebours du discours de non-violence prôné par la "Dame de Rangoun".

"Ca sera difficile de célébrer sur le coup", a déclaré à l'AFP Kim Aris, 47 ans, l'un des deux fils d'Aung San Suu Kyi, qui réside au Royaume-Uni. "Nous avons appris à endurer ce qui se passe depuis si longtemps", a-t-il poursuivi.

"Cette grande personne"

Kim Aris terminait jeudi, dans un parc de Londres, une opération qui l'a vu courir 80 kilomètres en huit jours pour récolter 80'000 messages vidéo de soutien - que sa mère, détenue dans la capitale birmane Naypyidaw, ne verra probablement jamais.

Un groupe de partisans a organisé le même jour une manifestation spontanée à l'approche de son anniversaire dans la ville de Mandalay, sous contrôle militaire, selon les médias locaux, mais aucune célébration officielle n'étaitprévues dans les régions contrôlées par la junte.

Quelques manifestants masqués ont inondé une rue de tracts portant les messages "liberté de vivre sans peur" et "joyeux anniversaire", tandis qu'un membre brandissait un portrait d'Aung San Suu Kyi, selon des images partagées sur les réseaux sociaux. "Vous souvenez-vous encore de cette grande personne?" a demandé un manifestant dans la vidéo, que l'AFP n'a pas pu vérifier de manière indépendante.

Informations au compte-goutte

Depuis le putsch, Kim Aris n'a reçu qu'une seule lettre de sa mère, il y a deux ans. "Nous n'avons aucune idée de l'état dans lequel elle se trouve", a-t-il concédé. La junte livre au compte-goutte les informations sur sa santé.

"Elle est en bonne santé", a assuré le porte-parole Zaw Min Tun en mars. Il a assuré qu'elle bénéficiait d'examens médicaux réguliers. Selon Kim Aris, sa mère souffre de problèmes cardiaques, aux os et aux dents, qui ne sont pas traités.

Résidence surveillée

Fille du héros de l'indépendance Aung San, assassiné en 1947 alors qu'elle n'avait que deux ans, Aung San Suu Kyi avait surpris tout le monde en 1988 en décidant de s'impliquer dans le destin de son pays, alors en révolte contre la junte du général Ne Win.

Autorisée à former la Ligue nationale pour la démocratie (LND), elle est rapidement placée en résidence surveillée. Elle est libérée en 2010 et entre au Parlement deux ans plus tard, après l'autodissolution de la junte un an plus tôt, qui a ouvert une décennie d'expérimentation démocratique inédite.

En 2015, la LND (dissoute en 2023) avait triomphé aux élections, mais les règles établies par les militaires l'ont empêchée d'occuper formellement le siège de présidente.

Le drame des Rohingyas

Cependant, l'image de l'icône a commencé à se fendiller à l'international, après le drame des musulmans rohingyas, qualifié de "génocide" par les Etats-Unis. Des centaines de milliers de membres de cette minorité ont fui la Birmanie depuis l'été 2017 face aux exactions de l'armée birmane et de milices bouddhistes.

La passivité et le manque de compassion d'Aung San Suu Kyi sont alors pointés du doigt et l'ancienne dissidente est largement désavouée par la communauté internationale.

Aung San Suu Kyi est allée jusqu'à se défendre des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ) en 2019, chose rare pour une dirigeante. Elle y avait fustigé des allégations "trompeuses et incomplètes".

L'armée l'a délogée du pouvoir le 1er février 2021, en prétextant des fraudes électorales massives, sans preuves, lors des législatives de novembre 2020 largement remportées par la LND. Les militaires ont assuré qu'ils voulaient un nouveau scrutin, mais plus de quatre ans plus tard, leur promesse tarde à se concrétiser.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël dénonce une attaque iranienne "délibérée" contre un hôpital

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Des missiles balistiques iraniens ont été aperçus dans le ciel israélien au-dessus de Tel-Aviv. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a prévenu que l'Iran paierait "un prix lourd" après qu'un missile a frappé jeudi un hôpital dans le sud d'Israël. L'Etat hébreu a dénoncé une attaque "délibérée".

"Ce matin, les dictateurs terroristes iraniens ont tiré des missiles sur l'hôpital Soroka de Beersheva et sur des civils dans le centre du pays. Nous ferons payer un prix lourd aux tyrans de Téhéran", a déclaré M. Netanyahu dans un message sur X.

"L'Iran vient de frapper l'hôpital Soroka à Beersheva (sud) avec un missile balistique. Pas une base militaire. Un hôpital. Il s'agit du principal centre médical de toute la région du Néguev en Israël. Délibérée. Criminelle. Cible civile. Le monde doit réagir", a de son côté tweeté la vice-ministre des Affaires étrangères, Sharren Haskel.

"Une frappe a touché l'hôpital (Soroka de Beersheva), causant d'importants dégâts dans plusieurs zones. Nous procédons actuellement à une évaluation des dommages, y compris [du nombre éventuel de] blessés", a indiqué un communiqué de l'hôpital.

Quelques minutes plus tôt, le ministère des Affaires étrangères israélien avait fait état d'un "impact direct" sur cet établissement réputé, où sont notamment soignés nombre de soldats israéliens blessés dans la bande de Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

La Juventus en maîtrise face aux Emiratis d'Al Aïn

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Randal Kolo Muani a brillé face à Al-Ain (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW)

La Juventus s'est imposée avec une maîtrise absolue mercredi à Washington face aux Emiratis d'Al Aïn, pour son entrée dans le Mondial des clubs.

Sa victoire 5-0 lui permet de chiper la tête du groupe G à Manchester City.

Dans une rencontre à sens unique, Randal Kolo Muani a montré la voie aux Turinois, avec l'ouverture du but d'une tête autoritaire (11e). Le gardien portugais d'Al Aïn Rui Patricio a ensuite vu, impuissant, les ailiers de la Juve augmenter la mise: Conceiçao l'a doublée (21e) et la pépite turque Yildiz l'a triplée après un show dans la surface (31e).

Kolo Muani s'est offert un doublé d'un ballon glissé de l'extérieur du pied dans les filets (49e), et Conceiçao l'a imité d'une jolie frappe côté opposé (58e). Les joueurs de la Juve furent en tout cas bien plus à l'aise sur la pelouse de la capitale que dans l'antre du pouvoir américain, la Maison Blanche.

Invités par Donald Trump, ils se tenaient là, droits comme des piquets derrière le président, quelques heures avant la rencontre. Le républicain en a profité pour s'adonner à son activité préférée: commenter l'actualité (et le conflit en Iran) dans une conférence de presse improvisée.

La Juventus affrontera les Marocains du Wydad Casablanca dimanche pour la deuxième journée et Al Aïn se frottera pour sa part à Manchester City, le 23 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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