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International

Moscou et Kiev s'accusent du bombardement d'un camp de prisonniers

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Un check-point du village d'Olenivka qui abrite une prison. (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDER ERMOCHENKO)

La Russie et l'Ukraine se sont accusées mutuellement vendredi du bombardement d'une prison dans un territoire séparatiste de l'est de l'Ukraine. Pendant ce temps, le président Volodymyr Zelensky supervisait un premier chargement de céréales, cruciales pour le monde.

L'armée russe a fait état de 40 morts et 75 blessés dans la frappe sur la prison d'Olenivka, tandis que les autorités séparatistes prorusses de la région de Donetsk évoquaient jusqu'à 53 morts.

Le Comité d'enquête russe a accusé les forces ukrainiennes d'avoir "tiré sur la prison où sont détenus les membres du bataillon Azov, utilisant des projectiles américains du système Himars".

Le régiment Azov s'était illustré dans la défense de Marioupol (sud-est). Après de longues semaines de siège et de résistance sur le site sidérurgique d'Azovstal, quelque 2500 combattants ukrainiens s'étaient rendus en mai à l'armée russe. Moscou avait fait savoir qu'ils seraient incarcérés à Olenivka.

"Cette provocation scandaleuse vise à effrayer les soldats ukrainiens et à les dissuader de se rendre", a assuré le ministère russe de la Défense.

Démenti

Mais l'Ukraine a très vite démenti avoir visé des infrastructures civiles ou des prisonniers de guerre, assurant que l'armée "adhère pleinement aux principes et aux normes du droit international humanitaire".

L'état-major ukrainien a estimé qu'il s'agissait ainsi d'"accuser l'Ukraine d'avoir commis des crimes de guerre" et de "camoufler les tortures de prisonniers et les exécutions" qui y ont été "perpétrées".

Selon le renseignement ukrainien, l'attaque "a été réalisée par des mercenaires de la division Wagner" et "n'a pas été coordonnée avec la direction" du ministère russe de la Défense, a ensuite précisé l'état-major ukrainien.

La télévision publique russe a quant à elle diffusé des images présentées comme celles de baraquements carbonisés et d'armatures de lits en métal détruits. Elle a montré des images floutées de ce qui semble être des corps humains.

L'AFP n'a pas pu vérifier l'ensemble de ces déclarations de source indépendante.

Arrêt de bus touché

Toujours sur le terrain des opérations militaires, au moins cinq personnes ont été tuées et sept blessées dans une frappe russe qui a touché un arrêt de bus dans la région de Mykolaïv (sud de l'Ukraine), selon le gouverneur régional Vitaly Kim.

Il a accusé les forces russes de "bombarder la ville pendant la journée, quand tout le monde est en train de vaquer à ses occupations".

Et au moins huit personnes, selon la présidence ukrainienne, ont péri et 19 ont été blessées ces dernières 24 heures dans la région de Donetsk, en partie contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses et que Moscou cherche à conquérir en totalité.

Dans la région de Kharkiv (nord-est), au moins une personne a été tuée et sept autres blessées.

Contre-offensive

L'armée ukrainienne a de son côté détruit une gare à Brylivka, un village de la région occupée de Kherson (sud), où les Ukrainiens ont déclenché une contre-offensive afin de compliquer les approvisionnements des forces russes, a affirmé le député local Serguiï Khlan.

Par ailleurs, la peine à perpétuité prononcée contre un soldat russe en mai pour avoir tué un civil en Ukraine a été réduite à 15 ans de prison en appel par un tribunal de Kiev.

Le sergent Vadim Chichimarine, 21 ans, avait admis avoir abattu Oleksandre Chelipov, 62 ans, dans le nord-est au cours des premiers jours de l'invasion déclenchée par l'armée russe le 24 février. Plaidant coupable, il avait été condamné le 23 mai pour crime de guerre et meurtre prémédité.

Exportations imminentes de céréales

Concernant les céréales bloquées en Ukraine depuis le début de la guerre, les exportations pourraient reprendre "dans les prochains jours", selon Kiev.

Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu vendredi dans le port de Tchornomorsk, sur la mer Noire, pour superviser un premier chargement de céréales sur un navire turc, au terme de l'accord trouvé le 22 juillet avec la Russie.

"Nous sommes pleinement préparés. Nous avons envoyé tous les signaux à nos partenaires, à l'ONU et à la Turquie et nos militaires garantissent la situation sécuritaire", a déclaré M. Zelensky. Kiev n'attend qu'un "signal" de la part d'Ankara et de l'ONU, garants de l'accord, pour "commencer", a-t-il souligné.

Selon le ministère ukrainien des Infrastructures, 17 navires ont déjà été chargés de céréales à Tchornomorsk et à Odessa, et dix sont prêts à partir.

L'Ukraine, comme la Russie, sont parmi les plus gros exportateurs mondiaux de céréales. Kiev assure vouloir vendre quelque 20 millions de tonnes pour environ 10 milliards de dollars dans le cadre de cet accord visant à atténuer une crise alimentaire mondiale qui a vu les prix monter en flèche dans certains des pays parmi les plus pauvres du monde.

Sur le front diplomatique, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a dit avoir prévenu son homologue russe Sergueï Lavrov que le monde ne reconnaîtrait "jamais" l'annexion de territoires ukrainiens par la Russie.

Au cours d'une discussion qualifiée de "franche et directe", il a également pressé Moscou d'accepter l'offre de Washington pour la libération d'Américains détenus en Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Plus de 130 manifestants pro-Gaza arrêtés sur un campus à New York

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Plus de 130 personnes ont été arrêtées, puis relâchées, après des manifestations étudiantes pro-palestiniennes devant la prestigieuse université NYU. (© KEYSTONE/AP/Mary Altaffer)

Plus de 130 personnes ont été arrêtées dans la nuit à New York devant des locaux de la prestigieuse université NYU, après des manifestations étudiantes pro-palestiniennes, a indiqué mardi la police à l'AFP.

Ces 133 personnes ont été relâchées, a affirmé un porte-parole de la NYPD, la police new-yorkaise. Un responsable des forces de l'ordre, Kaz Daughtry, a publié sur X la lettre de l'université demandant à la police d'intervenir "pour évacuer les manifestants".

"S'ils refusent de partir, nous demandons à la NYPD de prendre des mesures coercitives en conséquence, pouvant aller jusqu'à l'arrestation", selon ce courrier.

Plusieurs campus américains se sont de nouveau embrasés ces derniers jours en raison du conflit à Gaza, des étudiants organisant des manifestations et des sit-in pour réclamer la fin de la guerre menée par Israël à Gaza, territoire palestinien en proie à un désastre humanitaire.

A Columbia aussi

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens avaient déjà été interpellés la semaine dernière à l'université Columbia, également à New York. Là encore, la présidente de l'établissement avait demandé à la police d'intervenir.

Plusieurs personnalités, dont des élus du Congrès, ont accusé ces rassemblements d'attiser l'antisémitisme, et le vif débat est remonté jusqu'à la Maison Blanche.

"Ces derniers jours, nous avons été témoins de harcèlement et d'appels à la violence contre des juifs", a déclaré dimanche le président Joe Biden dans un communiqué, à la veille de la Pâque juive.

"Cet antisémitisme flagrant est répréhensible et dangereux, et il n'a absolument pas sa place sur les campus universitaires, ni nulle part dans notre pays", a-t-il poursuivi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'activité d'UPS a continué de s'effriter au 1er trimestre

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UPS anticipe un retour de la croissance, après une baisse des volumes entre janvier et mars (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MINCHILLO)

Le premier trimestre du groupe américain de messagerie et de livraison de colis UPS a poursuivi sur la tendance baissière constatée depuis plusieurs trimestres, du fait d'une baisse des volumes moyens quotidiens.

Les trois branches du groupe sont affectées par ce repli du chiffre d'affaires, selon le communiqué diffusé mardi par UPS, qui a néanmoins confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année.

L'activité s'est repliée au premier trimestre de 5,3% à 21,7 milliards de dollars (19,8 milliards de francs) et le bénéfice net a chuté de 41,3% à 1,11 milliard de dollars. Cela correspond peu ou prou aux prévisions du consensus des analystes.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels --donnée privilégiée par les marchés, le bénéfice net s'établit à 1,30 dollar (-40,6% sur un an) comme l'attendait le consensus.

"Notre performance financière au premier trimestre est conforme à nos attentes et le volume moyen quotidien aux Etats-Unis a montré une amélioration pendant toute cette période", a commenté Carol Tomé, patronne d'UPS.

"Nous anticipons un retour de la croissance et du chiffre d'affaires", a-t-elle poursuivi.

De ce fait, le groupe a confirmé ses prévisions à données comparables pour l'exercice en cours à savoir un chiffre d'affaires compris entre 92 et 94,5 milliards de dollars, une marge opérationnelle d'environ 10% à 10,6% et des investissements d'environ 4,5 milliards de dollars.

Entre janvier et mars, UPS a souffert dans ses deux principales branches d'une baisse des volumes.

Aux Etats-Unis, les volumes ont reculé de 3,2% et le chiffre d'affaires de 5% à 14,23 milliards de dollars. A l'international, ils ont baissé respectivement de 5,8% et de 6,3% à 4,26 milliards.

Dans sa branche Supply chains solutions, c'est une baisse des prix qui a tiré le chiffre d'affaires vers le bas (-5,3%) à 3,21 milliards de dollars.

UPS a commencé son deuxième trimestre sur un bon pied en concluant un "accord important" avec les services postaux américains (USPS) en matière de transport aérien de marchandises.

Cet accord a été annoncé le 1er avril, quelques jours après le non-renouvellement du contrat entre USPS et Fedex --l'un des principaux concurrents d'UPS-- qui datait de plus de vingt ans.

Ce contrat entre USPS et UPS doit être effectif à partir du 30 septembre, pour un minimum de cinq ans et demi.

Selon des médias américains, cela représente deux milliards de dollars de chiffre d'affaires.

Lors de la présentation de ses résultats pour l'exercice 2023, le groupe avait annoncé la suppression de 12'000 emplois dans le monde qui devrait permettre d'économiser un milliard de dollars dès 2024. UPS employait à l'époque environ 500'000 personnes.

UPS a engagé un programme massif d'automatisation de ses centres de traitement des plis et colis.

FedEx a supprimé quelque 29'000 postes durant son exercice 2023, clôturé fin mai.

Les sociétés de transport de colis font face depuis fin 2022 à une réduction des flux, après une flambée consécutive à la pandémie de coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Timo Meier ne rejoindra pas l'équipe de Suisse

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Timo Meier va subir une opération à une épaule (© KEYSTONE/AP/FRANK FRANKLIN II)

Timo Meier ne disputera pas le championnat du monde avec l'équipe de Suisse. L'attaquant des New Jersey Devils va subir une intervention chirurgicale à une épaule, a indiqué la franchise de NHL.

Meier (27 ans) devrait être pleinement remis pour entamer la prochaine saison de NHL en automne. L'Appenzellois a connu un exercice mitigé avec les Devils, qui ont manqué les play-off. Il a été perturbé par diverses blessures et a inscrit 28 buts et donné 24 assists.

Son absence pour les Mondiaux en République tchèque constitue un coup dur pour le sélectionneur Patrick Fischer. Quatre éléments évoluant en NHL rejoindront l'équipe nationale ces prochains jours, à savoir le trio des New Jersey Devils (Nico Hischier, Jonas Siegenthaler, Akira Schmid) et l'attaquant Philipp Kurashev (Chicago Blackhawks).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump sous la menace d'une condamnation pour outrage au tribunal

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Avant d'entrer dans la salle d'audience mardi, Donald Trump a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Timothy A. Clary)

Donald Trump est revenu mardi au tribunal de New York où l'attend la menace d'être condamné pour outrage à cause de ses attaques contre des témoins et jurés en marge de son procès pénal pour des paiements dissimulés à une ancienne star de films X en 2016.

S'exprimant à la presse juste avant d'entrer dans la salle d'audience, l'ancien président des Etats-Unis a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. Il l'a tenu responsable des tensions sur les campus universitaires à cause de la guerre entre Israël et le Hamas et l'a attaqué sur ses positions sur le conflit.

"Ce n'est pas un ami d'Israël, c'est certain. Et ce n'est pas non plus un ami du monde arabe", a-t-il lancé.

Premier ex-président des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump est exposé au risque d'une condamnation judiciaire en pleine campagne électorale.

Lors de ce procès historique, il est jugé pour 34 falsifications de documents comptables de son groupe d'entreprises, la Trump Organization, pour dissimuler le paiement de 130'000 dollars à l'ancienne star de films X Stormy Daniels dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

L'argent avait servi à acheter le silence de l'actrice qui affirme avoir eu une relation sexuelle en 2006 avec le milliardaire républicain - ce qu'il nie -, alors qu'il était déjà marié à Melania Trump.

En présentant les charges au jury, les procureurs de Manhattan ont accusé Donald Trump d'avoir "orchestré un complot criminel" pour fausser le jugement des électeurs avant le scrutin de 2016 et sa victoire serrée contre Hillary Clinton, puis d'avoir "menti dans des documents comptables" pour "dissimuler" ce stratagème.

Faux, a rétorqué la défense, qui a assuré que Donald Trump étaient "totalement innocent" et que les paiements n'avaient rien d'illégal.

"Menteur"

Mais les débats sur le fond ont à peine commencé, lundi, que le tribunal se penche, mardi, sur la parole débridée de Donald Trump sur son réseau Truth Social et d'éventuelles violations de l'interdiction fixée par le juge Juan Merchan d'attaquer témoins ou jurés.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump d'une amende de 3000 dollars, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des activistes progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Anonymat

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue. Pour éviter intimidations et pressions, le juge a imposé l'anonymat des jurés. C'est aussi pour cette raison, et face à la rhétorique parfois violente de Donald Trump, qu'il lui a interdit de s'en prendre aux jurés, aux témoins, au personnel du tribunal et aux représentants du ministère public, à l'exception du magistrat lui-même et du procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Donald Trump conteste ces interdictions, qu'il considère comme des atteintes à sa liberté de faire campagne et les qualifie d'injustes car Michael Cohen ne se prive pas de le critiquer.

Pour punir d'éventuels outrages au tribunal, le juge peut ordonner des amendes mais aussi un emprisonnement n'excédant pas 30 jours.

"Si ce charlatan, complètement partisan, veut me mettre en taule pour avoir dit la vérité la plus évidente (...) cela serait un grand honneur", avait défié Donald Trump lors d'un meeting.

Après avoir entendu les arguments des parties, le juge prendra sa décision ou la mettra en délibéré.

Les débats au procès lui-même doivent reprendre à 11H00 (17h00 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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