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International

Nouveau record pour les ventes des géants de l'armement

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Lockheed-Martin, avec notamment ses avions de combat F-35 Lightning II, a consolidé sa première place avec des ventes d'armes de 58,2 milliards de dollars (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les géants mondiaux de l'armement ont été largement épargnés l'an passé par les effets de la crise économique provoquée par le Covid-19. Ils ont réalisé l'an dernier un nouveau record de ventes, en hausse pour la sixième année de rang, selon un rapport publié lundi.

Le chiffre d'affaires des 100 plus grands groupes du secteur de la défense a atteint en 2020 531 milliards de dollars (488 milliards de francs), dont plus de la moitié par les entreprises américaines, indique l'institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI).

Cela représente une hausse de 1,3% sur un an de leurs ventes d'armement et de services militaires, alors que, dans le même temps, l'économie mondiale a chuté de plus de 3%, souligne l'organisme de recherche basé en Suède, dont les travaux font référence. Le chiffre d'affaires des 100 plus grands groupes d'armement est en hausse continue depuis 2015, avec une progression totale de 17%, selon le SIPRI.

À l'exception des entreprises russes (-6,5% de ventes) et françaises (-7,7%), les autres principales nations ont vu leurs grandes entreprises progresser l'an dernier.

Américains loin devant

Cinq géants américains monopolisent cette fois encore le haut du classement mondial: Lockheed Martin (avions de combat F-35, missiles) a consolidé sa première place avec des ventes d'armes de 58,2 milliards de dollars, devant Raytheon Technologies nouveau numéro deux après une grande fusion, puis Boeing, Northrop Grumman et General Dynamics.

Le groupe britannique BAE Systems est la première entreprise européenne (6e) avec Airbus (11e). Les groupes chinois Norinco (7e) Avic (8e) et CETC (9e) et américain L3Harris (10e) complètent le top dix.

Selon l'institut, la bonne résistance des grandes entreprises à la conjoncture difficile en 2020 s'explique notamment par les politiques de soutien budgétaire prises face à la pandémie et les effets des confinements.

Mais l'industrie de la défense n'a pas été totalement immune au Covid-19 notamment sur l'aspect industriel. "Dans de nombreux cas, les mesures prises pour freiner le virus ont perturbé les chaînes d'approvisionnement et retardé les livraisons", note le SIPRI.

Derrière les 41 entreprises américaines du Top 100 et leur part de 54%, 26 sociétés européennes ont accaparé 21% des ventes totales. Suivent la Chine (13% du total, avec cinq entreprises) et la Russie (5%, neuf entreprises).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Gregor Kobel et Dortmund commencent par un 0-0

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Gregor Kobel a réalisé une parade décisive face à Fluminense. (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

Gregor Kobel et le Borussia Dortmund n'ont pas réussi à s'imposer pour leur entrée en lice au Mondial des clubs. Ils ont fait match nul 0-0 face aux Brésiliens de Fluminense mardi dans le New Jersey.

Finaliste de la Ligue des champions en 2023, Dortmund n'a même pas dominé cette partie contre le club basé à Rio de Janeiro. Fluminense s'est ainsi procuré la plus grosse occasion du match à la 69e minute et a forcé Gregor Kobel à sortir le grand jeu.

Le Zurichois, qui est resté aux Etats-Unis après la tournée américaine de l'équipe de Suisse, a réalisé une double parade de grande classe sur un corner brésilien. Il a d'abord repoussé une frappe d'Everaldo avant de se relever pour détourner la tentative à bout portant de Nonato, qui s'était jeté sur le rebond.

Ce sauvetage a permis au Borussia d'obtenir le point du nul à East Rutherford, à l'ouest de New York, dans le stade qui accueillera la finale de la Coupe du monde l'été prochain. La deuxième rencontre de ce groupe F entre les Sud-Africains des Mamelodi Sundowns et les Sud-Coréens d'Ulsan est prévue dans la nuit de mardi à mercredi à Orlando, en Floride.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Bencic avec Zverev lors d'un double mixte royal à l'US Open

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Belinda Bencic devrait faire la paire avec Alexander Zverev à New York (archives). (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

Belinda Bencic fera la paire avec Alexander Zverev en double mixte à l'US Open. De nombreuses autres stars seront associées lors de ce tournoi qui se déroulera durant la semaine dédiée aux qualifs.

La Suissesse et l'Allemand, tous deux champions olympiques de Tokyo en 2021, figurent dans la liste des duos annoncés mardi par les organisateurs. Le numéro 1 mondial Jannik Sinner jouera avec Emma Navarro, tandis que la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka s'alignera avec Grigor Dimitrov.

Parmi les autres paires prestigieuses, on retrouve Olga Danilovic et Novak Djokovic, Iga Swiatek et Casper Ruud, Naomi Osaka et Nick Kyrgios ou encore Emma Raducanu et Carlos Alcaraz

Contrairement aux années précédentes où le tournoi de double mixte, nettement moins suivi que les matches de simple, se déroulait durant la dernière semaine de l'US Open, l'épreuve aura cette fois lieu sur deux jours, les 19 et 20 août, au début de la semaine des qualifications.

Seules 8 qualifiées

Parmi les seize équipes dévoilées mardi sur le site du dernier Grand Chelem de la saison, on compte neuf des dix premières joueuses mondiales et autant de membres du top 10 masculin, seuls Coco Gauff (WTA 2) chez les dames et Holger Rune (ATP 9) chez les messieurs manquant à l'appel.

Si seize équipes se sont inscrites, seules les huit mieux classées à la date du 28 juillet intégreront directement le tableau final (le classement combiné en simple fait foi). Les huit places restantes seront attribuées via des invitations. La paire qui l'emportera se partagera 1 million de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Accord significatif entre la Norvège et la Suisse sur le CO2

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Le navire de transport de CO2 Northern Pathfinder de Northern Lights est amarré à Oslo. (© KEYSTONE/EPA/STIAN LYSBERG SOLUM)

La Suisse et la Norvège ont signé un accord bilatéral renforçant leur coopération en matière de captage et stockage du carbone (CSC) et de retrait du CO2 de l'atmosphère. C'est une "avancée significative" dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris, annonce le DETEC.

L'accord a été paraphé mardi lors de la visite en Norvège du chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) Albert Rösti, à l'occasion du lancement par Oslo du projet Longship.

Ce dernier, du nom anglais des bateaux vikings, consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.

A ce jour, la technologie du CSC est jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais elle peine à trouver un modèle économique viable.

"Opportunité pour l'économie"

Le projet a bénéficié d'un important soutien financier de l'État norvégien qui va prendre à sa charge 22 milliards de couronnes (près de 2 milliards d'euros) sur un coût total estimé à 34 milliards pour la mise en place des installations et leur exploitation sur les dix premières années.

Lors d'une conférence de presse, le ministre norvégien de l'Énergie, Terje Aasland, a salué "une avancée majeure" pour le CSC en Europe.

Du point de vue suisse, l'accord établit un cadre juridique pour le transport transfrontalier et le stockage permanent du dioxyde de carbone (CO2), notamment, précise le DETEC.

"Le stockage de CO2 sera important pour la Suisse sur la voie de la neutralité carbone. Cette technologie complète nos instruments actuels de décarbonation. Je me réjouis donc de cet accord avec la Norvège. Il renforce l’innovation et constitue une opportunité pour l’économie", a déclaré Albert Rösti.

A peine un an après la signature de la déclaration d’intention, des entreprises privées norvégiennes et suisses ont lancé des activités-pilotes. Plus d’une douzaine d’entreprises et de parties prenantes ont annoncé mardi des accords commerciaux portant sur le transfert de retraits de CO2 dans les deux sens entre les deux pays – une première mondiale dans le cadre de l’article 6 de l’Accord de Paris.

Les "transferts de retraits" font référence à l'idée de remplacer les retraits d'espèces, qui génèrent des émissions de CO2, par des transferts électroniques ou d'autres méthodes de paiement sans espèces.

Ces activités-pilotes sont symboliques en volume, mais visent à déterminer de quelle manière le retrait du CO2 et son stockage transfrontalier peuvent être intégrés dans la politique climatique internationale, lit-on plus loin dans le communiqué. Il s'agit d'"une étape pionnière".

Buts communs

La Norvège et la Suisse ont toutes deux des objectifs climatiques ambitieux et considèrent ces techniques de captage et d'élimination comme des outils essentiels pour atteindre les émissions nettes nulles.

Côté captage, et au-delà de l'accord avec la Suisse, des installations seront officiellement inaugurées mercredi sur une cimenterie de l'allemand Heidelberg Materials à Brevik, dans le sud-est du pays.

Elles doivent permettre d'empêcher 400'000 tonnes de CO2 de s'échapper dans l'atmosphère chaque année.

A compter de 2029, l'usine d'incinération des déchets Hafslund Celsio près d'Oslo devrait elle aussi capter 350'000 tonnes de CO2 annuellement.

Liquéfié, le dioxyde de carbone sera acheminé par bateau vers le terminal d'Øygarden, près de Bergen, où il sera injecté dans un tuyau pour être entreposé, à 110 kilomètres au large, dans un aquifère salin à 2600 mètres sous les fonds marins.

Technologie coûteuse et complexe

La solution du CCS est soutenue notamment par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), notamment pour réduire l'empreinte d'industries difficiles à décarboner telles que les cimenteries, responsables à elles seules de 7% des émissions mondiales de CO2.

Mais cette technologie reste complexe et coûteuse.

Sans aide financière, il est aujourd'hui plus rentable pour les industriels d'acheter des "permis de polluer" sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS) que de payer pour capter, transporter et stocker leur CO2.

"Deux choses doivent se produire: il faut une hausse progressive du prix de l'ETS afin de refléter correctement le coût réel de l'utilisation du carbone (...) et notre industrie doit vraiment s'employer à faire baisser les coûts technologiques grâce à l'innovation", a indiqué Tim Heijn, le directeur de Northern Lights, une coentreprise formée par Equinor, Shell et TotalEnergies.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La compagnie vietnamienne Vietjet Air commande 100 avions Airbus

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La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus (archives). (© KEYSTONE/AP/RICHARD VOGEL)

Le Bourget (awp/afp) - Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé mardi une commande de 100 avions A321neo, d'une valeur théorique de près de 13 milliards de dollars, par la compagnie vietnamienne Vietjet Air.

Le protocole d'accord, qui prévoit la commande potentielle de 50 appareils supplémentaires, a été signé au deuxième jour du salon aérospatial international du Bourget.

Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendaient des spécificités de chaque contrat, de la version et de la configuration de l'appareil et qu'ils demeurent confidentiels.

Cette commande vient s'ajouter à l'annonce, en mai, d'une commande de 20 avions gros porteurs Airbus A330-900, en marge d'une visite du président français Emmanuel Macron à Hanoï.

"Cet accord représente une étape majeure dans notre partenariat avec Airbus", a indiqué la directrice générale de Vietjet Air, Nguyen Thi Phuong Thao, lors d'un point presse, mardi, rappelant que la région connaissait la plus forte croissance en terme de transport aérien.

La flotte de Vietjet Air comprend actuellement 115 appareils, tous des Airbus.

Cette nouvelle commande vient s'ajouter au tableau de bord de l'avionneur, qui a annoncé lundi plusieurs nouvelles commandes, dont une commande ferme de 25 gros-porteurs A350-1000 par la compagnie saoudienne Riyadh Air, d'une valeur théorique de 9 milliards de dollars.

De son côté, son concurrent historique Boeing a annoncé lundi qu'il allait se concentrer sur "le soutien à ses clients" plutôt que sur des annonces de commandes durant le salon, quelques jours après le crash mortel d'un Boeing 787 Air India.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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