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Économie

Nouvelle hausse de l'inflation aux États-Unis en novembre

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L'inflation qu'ont connu les États-Unis au cours du mandat de Joe Biden a été l'un des principaux thèmes de la campagne électorale aux États-Unis, et a poussé de nombreux électeurs à voter pour Donald Trump. (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

L'inflation s'est accélérée en novembre aux États-Unis, pour le deuxième mois d'affilée, et les craintes grandissent de voir la courbe rester sur cette trajectoire, compliquant la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,7% sur un an en novembre, contre 2,6% en octobre, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.

Sur un mois seulement, la hausse des prix à la consommation est également plus forte en novembre qu'en octobre, à 0,3% contre 0,2%.

Ces évolutions sont conformes aux attentes des analystes, selon le consensus de Market Watch.

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie reste stable sur un mois, à 0,3%, mais s'accélère également sur un an, à 2,7% contre 2,6% en octobre.

Les prix à la consommation avaient rebondi en octobre, pour la première fois depuis le mois de mars et les hausses de droits de douane promises par Donald Trump pourraient contribuer à faire repartir les prix à la hausse.

Les entreprises américaines se montrent d'ailleurs inquiètes d'un rebond de l'inflation, en raison notamment de cette politique, a récemment mis en lumière le Livre beige de la Fed, une enquête réalisée auprès de dirigeants.

Ce rebond des prix incite à la prudence, les responsables de la Banque centrale américaine, la Fed, qui se réunissent la semaine prochaine et devront décider s'ils abaissent de nouveau les taux, pour la troisième fois de suite, ou s'ils font une pause.

"Le succès n'est pas assuré"

Une baisse des taux d'un quart de point est majoritairement attendue par les acteurs du marché lors de la prochaine réunion du Comité monétaire de la Fed (FOMC), selon l'évaluation de CME Group.

Les taux se situent dans une fourchette de 4,50 à 4,75%, après avoir été abaissés d'un demi-point de pourcentage en septembre, puis d'un quart de point en novembre.

Le président de la Fed Jerome Powell a ainsi estimé, le 4 décembre, que la banque centrale "pouvait se permettre d'être un peu plus prudente" au sujet des baisses de taux du fait de la vigueur de l'économie.

Plusieurs responsables de la Fed se sont inquiétés récemment de voir la courbe de l'inflation repartir vers le haut.

Les risques liés à l'inflation restent "plus importants" que ceux liés au chômage, a déclaré Michelle Bowman, une gouverneure de la Fed, mettant en avant "de possibles perturbations des chaînes d'approvisionnement dues aux grèves et aux tensions géopolitiques plus fréquentes dans le monde".

Elle estime que "les tensions commerciales accrues et les dépenses gouvernementales expansionnistes" exercent également une pression sur les prix.

Mais pour Beth Hammack, présidente de la Fed de Cleveland, "le succès n'est pas assuré", alors que "le processus de désinflation a ralenti".

Les hausses de taux de la Fed ont pour effet de renchérir le coût du crédit pour les ménages et les entreprises et doivent donc desserrer la pression sur les prix. Mais cela risque de faire grimper le taux de chômage, qui était en novembre de 4,2%.

L'inflation qu'ont connu les États-Unis au cours du mandat de Joe Biden a été l'un des principaux thèmes de la campagne électorale aux États-Unis, et a poussé de nombreux électeurs à voter pour Donald Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Le CHB à Bienne est le pionnier du transfert vers l'ambulatoire

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Elisabeth Baume-Schneider (à droite) a apprécié de pouvoir échanger avec des soignants du CHB de Bienne (BE) et a loué leur capacité à faire preuve en même temps de compassion, d'expertise et de technicité. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Centre hospitalier Bienne (CHB), pionnier dans le virage de l'ambulatoire, a donné envie à Elisabeth Baume-Schneider de le visiter jeudi. La conseillère fédérale est venue observer "ce laboratoire" du changement.

Le CHB occupe de grands espaces vers la gare de Bienne où il a regroupé les soins ambulatoires dans le centre de santé Medin. Il a pris un virage ambulatoire "courageux et important". "On ne peut pas figer un système. Il faut avoir la mobilité et l'agilité pour réagir", a déclaré Elisabeth Baume-Schneider.

La conseillère fédérale a ajouté que cette transformation sera étudiée pour observer ce qui fonctionne bien et les points de vigilance.

Le conseiller d’Etat bernois en charge de la santé, Pierre Alain Schnegg, a rappelé que l'ambulatoire rapporte moins à un hôpital que le stationnaire. "Ce transfert est impératif pour des questions de coûts mais surtout en raison de la pénurie de personnel", a-t-il ajouté. A terme, l'hospitalisation pourrait même se faire à domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

L'Etat veut acquérir le centre administratif des Baumettes à Renens

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L'Etat de Vaud veut s'offrir 19'000 m2 de surfaces avec le centre administratif des Baumettes à Renens (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit de 78 millions de francs auprès du Grand Conseil pour se porter acquéreur du site des Baumettes à Renens, actuellement détenu par UBS. Cet investissement offre à l'Etat 19'000 m2 de surfaces bien situées et s'inscrit dans sa stratégie immobilière qui privilégie la propriété à la location.

"Cette opération vise à regrouper plusieurs services cantonaux sur ce site d'ici 2030. Cela entraînera des économies sur les loyers et permettra de renforcer les synergies", a indiqué jeudi le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires.

La banque UBS restera locataire des lieux en principe jusqu'à la fin mars 2028, ce qui laissera au Canton le temps de planifier et d'organiser les espaces nécessaires avant le déménagement des premières entités prévu pour 2030, précise-t-il.

Le site des Baumettes se démarque par de multiples avantages, selon le Conseil d'Etat: des bureaux modernes, un grand auditorium d'une capacité de 300 personnes ainsi qu'un vaste restaurant/caféteria et de larges surfaces de stockage. Un arrêt du futur bus à haut niveau de service (BHNS) se situera juste devant le complexe, qui bénéficiera ainsi des aménagements de mobilité douce en cours d'achèvement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Emploi des Ukrainiens: Beat Jans encourage Genève à faire mieux

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Le conseiller fédéral Beat Jans a invité autorités et entreprises genevoises à se mobiliser pour l'intégration des réfugiés ukrainiens sur le marché du travail (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le conseiller fédéral Beat Jans a plaidé jeudi à Genève en faveur de davantage d'intégration des Ukrainiens sur le marché du travail. Alors que leur taux d'emploi se monte à 14% dans le canton, il a encouragé autorités et milieux économiques cantonales à se mobiliser.

"L'intégration des réfugiés d'Ukraine sur le marché du travail est clairement une priorité pour la Suisse", a déclaré le chef du Département fédéral de justice et police lors d'une table ronde à la Fédération des entreprises romandes (FER). Devant un parterre de chefs d'entreprises et de fonctionnaires, il a rappelé que le Conseil fédéral s'est fixé "l'ambitieux objectif d'un taux d'activité de 45% à la fin de l'année".

Or, "les chiffres genevois sont frappants: parmi les quelque 2400 personnes ayant un statut S en âge de travailler, environ 330 ont un emploi. Soit 14,3%", a-t-il poursuivi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

De nouvelles formations professionnelles apparaissent

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Les prescriptions sur les formations professionnelles initiales sont réexaminées tous les cinq ans au moins. Cette année, il est possible de suivre une formation d'employé en restauration de système AFP (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Dès cette année, il est possible de suivre une formation d'employé en restauration de système AFP et de spécialiste en technique orthopédique de chaussures avec brevet fédéral. D'autres formations disparaissent, comme celles de maître luthier ou de maître marbrier.

Le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) a mis à jour la liste des offres de la formation professionnelle. Il a approuvé ou édicté les prescriptions relatives à 33 professions révisées ou nouvellement créées, soit 13 au niveau de la formation professionnelle initiale et 20 au niveau de la formation professionnelle supérieure, indique-t-il jeudi.

En outre, les prescriptions relatives à huit professions de la formation professionnelle supérieure ont été abrogées.

Le Département fédéral de l'économie (DEFR) a par ailleurs décidé d'assouplir l'accès au titre d'une haute école spécialisée et aux possibilités de développement dans le domaine des soins infirmiers. Cette mesure vise à augmenter l'attrait des professions du domaine des soins infirmiers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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