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Retraites:mobilisation moindre pour la 5e journée contre la réforme

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Les députés ferraillent depuis le 6 février à l'Assemblée nationale, où le camp du gouvernement d'Elisabeth Borne (photo) n'a qu'une majorité relative, sur l'examen du texte et où l'opposition, notamment de gauche, mène une bataille d'obstruction. (© KEYSTONE/EPA/GEOFFROY VAN DER HASSELT / POOL)

Grèves et défilés ont marqué jeudi la 5e journée de mobilisation en France contre la réforme des retraites. Mais la mobilisation a été en forte baisse. Les syndicats mettent l'accent sur la mobilisation du 7 mars, où ils menacent de mettre le pays "à l'arrêt".

Ces syndicats souhaitaient avec cette cinquième journée maintenir la pression sur les députés, dont les débats houleux sur ce projet de réforme se terminent vendredi à minuit, avant la transmission du texte au Sénat, la chambre haute du Parlement.

Le front intersyndical souhaite surtout mettre toutes ses forces dans la balance le 7 mars, date à laquelle il menace de mettre le pays "à l'arrêt" si le gouvernement ne renonce pas à reporter l'âge de la retraite à 64 ans, contre 62 aujourd'hui.

Quelque 440'000 manifestants

Le ministère de l'Intérieur a évalué à 440'000 personnes le nombre de manifestants jeudi partout en France, ce qui constitue une mobilisation en forte baisse par rapport à la précédente journée d'action contre la réforme (936'000).

Le syndicat CGT a elle chiffré à 1,3 million le nombre de manifestants. Cela alors que La dernière journée, samedi, avait rassemblé "plus de 2,5 millions" de manifestants, selon la centrale syndicale,

A Paris, la CGT a annoncé le chiffre de quelque 300'000 manifestants jeudi. La police a comptabilisé 44'000 personnes. C'est moins que samedi, où la CGT avait recensé 500'000 manifestants dans la capitale et les autorités 93'000.

A Montpellier (sud-est), les rangs étaient beaucoup plus clairsemés que pour la quatrième journée de mobilisation samedi (7200 participants contre 20'000 selon les autorités).

Même chose à Toulouse (sud-ouest), où les organisateurs ont compté 65'000 manifestants et la police 14'000 (contre 100'000 et 25'000 samedi). Au Havre (nord-ouest), il étaient 5800 selon la préfecture, 20'000 selon les syndicats (7800 et 20'000 samedi).

"On nous prend pour des quiches!"

Dans le cortège de la manifestation à Marseille (sud-est), Isabelle Marilier, retraitée de 75 ans, a dénoncé une "tromperie" du gouvernement sur la pension minimale à 1200 euros: "On nous prend pour des quiches !", a-t-elle estimé.

"Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s'arrêter partout", a lancé en marge de la manifestation à Montpellier le chef de file du parti La France insoumise (gauche radicale) Jean-Luc Mélenchon.

Perturbations limitées dans les transports

Des organisations étudiantes et lycéennes ont appelé elles aussi à "durcir le mouvement" contre la réforme des retraites, avec une journée de mobilisation de la jeunesse le 9 mars. Plusieurs sites universitaires étaient fermés jeudi, notamment à Paris.

Les perturbations sont limitées dans les transports, avec 14% de grévistes à la compagnie nationale ferroviaire SNCF et un trafic normal dans le métro parisien.

Néanmoins, des vols ont été annulés et des agents de l'entreprise publique d'électricité EDF ont baissé la production d'électricité, sans provoquer de coupures de courant.

A l'Education nationale, le ministère a fait état de 7,67% d'enseignants en grève (contre 14,17% le 7 février) avec deux zones sur trois en vacances.

"Détermination et combativité intacts"

Les dirigeants des huit principaux syndicats se sont réunis pour manifester dans la ville d'Albi (sud - 50'000 habitants), symbole de cette France des villes moyennes très mobilisée contre la réforme.

Je crois que la journée est réussie déjà", avec "beaucoup de participants", a jugé le secrétaire général du syndicat réformiste CFDT, Laurent Berger. "Le mécontentement, la détermination et la combativité sont intacts", a-t-il assuré depuis Albi.

Dans ces villes moyennes, "la question des retraites c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase", en plus des problèmes de pouvoir d'achat et du sentiment d'un déclin des services publics, a affirmé de son côté Philippe Martinez, son homologue du syndicat CGT.

Macron joue son crédit

De leur côté, les députés ferraillent depuis le 6 février à l'Assemblée nationale, où le camp du gouvernement d'Elisabeth Borne n'a qu'une majorité relative, sur l'examen du texte et où l'opposition, notamment de gauche, mène une bataille d'obstruction.

Le président Emmanuel Macron joue une part importante de son crédit politique sur cette réforme des retraites, mesure-phare de son deuxième quinquennat et symbole de sa volonté affichée de réformer la France.

La France est l'un des pays européens où l'âge légal de départ à la retraite est le plus bas, sans que les systèmes de retraite ne soient complètement comparables.

Le gouvernement a fait le choix d'allonger la durée de travail pour répondre à une dégradation financière des caisses de retraite et à un vieillissement de la population.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Enième report pour le premier décollage avec équipage de Starliner

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Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau Starliner est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX (archives). (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

Enième report pour le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner: le décollage est désormais prévu le 25 mai, soit quelques jours plus tard que prévu, afin de "poursuivre l'évaluation" d'une "petite fuite" sur le vaisseau, a annoncé vendredi la NASA.

Le lancement de cette mission vers la station spatiale internationale (ISS), cruciale pour le constructeur de la capsule Boeing et attendue depuis des années, avait été annulé au dernier moment la semaine dernière, alors que les deux astronautes formant l'équipage étaient déjà installés à bord.

La raison était alors un problème identifié sur une valve de la fusée, qui a été réglé depuis lors. Mais dans l'intervalle, une "petite fuite d'hélium" a été détectée sur le module de service du vaisseau lui-même, perché au sommet de la fusée.

Des années de retard

Le décollage devait jusqu'ici être retenté en Floride mardi, le 21 mai, mais est désormais visé au plus tôt le 25 mai, a annoncé la NASA, qui a commandé ce véhicule à Boeing il y a dix ans pour transporter ses astronautes vers l'ISS.

"Ce délai supplémentaire permet aux équipes de poursuivre l'évaluation" de la fuite, a écrit l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, sont entre-temps rentrés à Houston, au Texas, où ils patientent.

Ce nouveau report intervient alors que le programme de développement de Starliner a été marqué par une série de mauvaises surprises, entraînant des années de retard.

Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS avec quatre ans de retard sur SpaceX, qui sert déjà de taxi spatial à la NASA.

L'agence spatiale américaine souhaite disposer d'un deuxième véhicule afin de mieux pouvoir gérer d'éventuelles situations d'urgence ou problèmes sur l'une des capsules.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Un timbre à l'odeur de baguette pour rendre hommage au pain

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La baguette est un symbole français (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Poste française a mis en vente à partir de ce vendredi un timbre à l'effigie des baguettes de pain françaises, qui a la particularité de sentir le pain.

Dévoilé jeudi, jour de la Saint-Honoré le patron des boulangers, à l'imprimerie Philaposte de Boulazac (Dordogne), ce nouveau timbre est tiré à 594'000 exemplaires.

"La baguette, pain de notre quotidien, symbole de notre gastronomie, joyau de notre culture", s'enflamme La Poste sur son site internet.

Le timbre, à 1,96 euro l'unité (prix d'une lettre internationale de 20 grammes), représente une baguette décorée d'un ruban bleu-blanc-rouge.

Il a une senteur "effluves de boulangerie", selon le site internet de la boutique parisienne Le Carré d'encre, qui le commercialise.

"Cette odeur est encapsulée. On l'achète à un autre fabricant. Et la difficulté pour nous, c'est de déposer cette encre sans briser les capsules, pour que l'odeur puisse ensuite être restituée par le client en frottant sur le timbre", a décrit Damien Lavaud, imprimeur à Philaposte, cité par France Bleu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Croisette à l'heure américaine

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Auréolée d'un deuxième Oscar, Emma Stone montait à son tour les marches vendredi à Cannes. (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

La Croisette a des faux airs d'Hollywood vendredi: Emma Stone a monté les marches, auréolée d'un deuxième Oscar, Francis Ford Coppola se voit encore dans la place dans vingt ans et Richard Gere et Uma Thurman retrouvent la lumière des projecteurs.

Après le succès de "Pauvres créatures" qui a renforcé son aura à Hollywood, le Grec Yorgos Lanthimos retrouve son actrice fétiche, Emma Stone, pour "Kinds of Kindness".

Ce film à sketch, en lice pour la Palme d'or, réunit également le vétéran Willem Dafoe et les acteurs Jesse Plemons et Margaret Qualley et va offrir un tapis rouge très hollywoodien au Festival de Cannes.

La prochaine génération sera également représentée avec Jacob Elordi, 26 ans, en vue depuis qu'il a incarné Elvis dans "Priscilla". Il joue dans "Oh, Canada", un film de Paul Schrader qui signe ses retrouvailles avec Richard Gere quarante ans après "American Gigolo".

Il promet d'être crépusculaire: adapté de l'un des derniers romans de Russell Banks, décédé l'an dernier, il raconte l'histoire d'un opposant à la guerre du Vietnam qui a fui les Etats-Unis pour le Canada et qui, en fin de vie, se dévoile à un journaliste.

Schrader succède à un autre éminent représentant du Nouvel Hollywood, la légende du cinéma Francis Ford Coppola, venu défendre en conférence de presse son "Megalopolis", oeuvre testamentaire projetée la veille. Le film, en lice pour la Palme d'or, a profondément divisé la critique, de nombreux journalistes le jugeant catastrophique.

Pas de quoi se laisser abattre: Coppola a annoncé qu'il préparait, à 85 ans, un nouveau film.

"J'ai déjà commencé à écrire", a-t-il confié en conférence de presse. "Je vous le promets, je serai encore là dans 20 ans!", a-t-il même lancé.

"Faire ce que je voulais"

Le réalisateur qui a investi sa fortune personnelle à hauteur de 120 millions de dollars pour financer "Megalopolis", projet pharaonique, a estimé que ses enfants avaient "de très belles carrières" et qu'ils n'avaient donc "pas besoin d'hériter de fortunes".

Obtenir une troisième Palme d'or serait une première dans l'histoire de Cannes. Pour Coppola, il y a des analogies entre son retour sur la Croisette cette année et sa venue pour défendre "Apocalypse Now" en 1979, qui lui avait valu sa deuxième Palme, et avait d'abord été mal accueilli.

Dans les premières critiques de "Megalopolis", le site spécialisé Deadline a salué "un véritable chef-d'oeuvre moderne du genre qui scandalise par son audace pure", mais The Guardian a qualifié le film de "gonflé, ennuyeux et d'une superficialité déconcertante".

Le Hollywood Reporter a déclaré que le film était "une grande balançoire stupéfiante et ambitieuse, pour ne pas dire plus", tandis que le Times of London a critiqué ses "performances à l'emporte-pièce, ses dialogues à l'emporte-pièce et ses images laides".

"Le film a de quoi sérieusement décontenancer, surtout si l'on attend de Coppola un ultime chef-d'oeuvre comme à la grande époque", a estimé Le Monde. Telerama a qualifié le film de "cata" et Libération a évoqué "un péplum rétrofuturiste imbitable et brumeux" qui a laissé ses envoyés spéciaux "éberlués".

"C'est comme cela que je voulais faire le film", a défendu Coppola, en précisant: "Comme je l'ai financé, je me suis dit que je pouvais faire ce que je voulais".

Clin d'oeil à l'histoire d'Hollywood, Sawyer Spielberg, fils de Steven, a donné des interviews les pieds dans le sable après avoir joué dans un petit film indépendant, "Christmas Eve In Miller's Point", présenté à la Quinzaine des cinéastes, où il joue aux côtés de... Francesca Scorsese.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Luca de Meo confirmé pour quatre ans à la tête de Renault

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Luca de Meo va exercer un deuxième mandat de quatre ans à la tête de Renault, a confirmé le constructeur automobile lors de son assemblée générale. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Luca de Meo va exercer un deuxième mandat de quatre ans à la tête de Renault, a confirmé le constructeur automobile vendredi, lors de son assemblée générale, alors que sa rémunération a été contestée par plus d'un quart de ses actionnaires.

Le mandat de M. de Meo a été renouvelé "à l'unanimité" jusqu'en mai 2028 par le conseil d'administration de Renault, a indiqué son président Jean-Dominique Senard jeudi.

Les actionnaires du groupe, réunis en assemblée générale jeudi, ont également confirmé une hausse de la rémunération de M. De Meo, qui pourrait atteindre 5,53 millions d'euros annuels.

L'opposition a cependant été forte: 27,87% des actionnaires ont voté contre la résolution sur le salaire de M. De Meo. Le cabinet de conseil Proxinvest leur avait recommandé de s'y opposer, comme il l'avait fait pour Carlos Tavares chez Stellantis.

Selon la direction de Renault, il s'agissait, d'"assurer l'attractivité de la rémunération du directeur général" par rapport à 13 autres sociétés de l'automobile comme Stellantis et Volkswagen et de secteurs connexes avec Michelin ou Siemens.

Il faut ajouter à cette rémunération des actions de performance, versées sur le long terme, qui représentent plus de 5 millions d'euros supplémentaires au cours actuel de l'action.

Depuis son arrivée à la tête du groupe en 2020, après l'éviction de Carlos Ghosn, l'ex-patron de Seat a redressé les comptes du groupe, qui était en mauvaise posture.

En quatre ans, M. De Meo a réorganisé le Losange en taillant dans les effectifs, détricoté l'Alliance avec Nissan, et multiplié les collaborations avec d'autres acteurs de l'automobile, de la technologie ou des matériaux.

Il a misé sur des ventes plus faibles et des tarifs plus élevés, avec des bénéfices record à la clé. Et préparé une nouvelle offensive dans ses gammes électriques, avec le Scenic puis la nouvelle R5 cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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