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International

Nouvelle manifestation massive contre la réforme judiciaire

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Des milliers d'Israéliens ont à nouveau protesté samedi soir contre une réforme judiciaire qu'ils jugent anti-démocratique. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Pour la 9e semaine consécutive, des milliers d'Israéliens sont descendus dans les rues de Tel-Aviv samedi soir pour protester contre la réforme très controversée du système judiciaire voulue par le Premier ministre Netanyahu et qu'ils jugent anti-démocratique.

La coalition de droite et d'extrême droite mise en place en décembre par Benjamin Netanyahu tente de faire passer une législation qui donnerait notamment au gouvernement une plus grande influence sur la sélection des juges et limiterait les prérogatives de la Cour suprême, provoquant, depuis l'annonce du texte début janvier, des manifestations massives.

"Démocratie, démocratie!" ou "honte!", ont scandé les manifestants dans le centre de Tel-Aviv, au milieu d'une nuée de drapeaux israéliens.

Des manifestations ont également lieu dans d'autres villes israéliennes.

Mercredi, des affrontements ont opposé à Tel-Aviv des manifestants et la police qui a utilisé des canons à eau et des grenades assourdissantes pour disperser la foule. Onze manifestants blessés ont été pris en charge à l'hôpital Ichilov de Tel-Aviv, a déclaré le porte-parole de cet établissement à l'AFP.

"Démocratie menacée"

Selon ses détracteurs, le texte, en visant à réduire l'influence du pouvoir judiciaire au profit du pouvoir politique, menace le caractère démocratique de l'Etat d'Israël.

Mais Benjamin Netanyahu et son ministre de la Justice Yariv Levin l'estiment nécessaire pour rétablir un rapport de force équilibré entre les élus et la Cour suprême, que le Premier ministre et ses alliés jugent politisée.

"J'aime mon pays, je suis sioniste et je veux qu'Israël reste un pays juif et démocratique", déclare à l'AFP Revital Lévi, 52 ans, qui vit à Tel-Aviv. "Il faut un système judiciaire fort, autonome et une séparation des pouvoirs", pour "garantir la démocratie", dit-elle.

"Je ne manque aucune manifestation", confie Nimrod Mimran, 24, ingénieur QA. "Je ressens le devoir de me battre", ajoute-t-il disant "craindre pour ses droits".

Deux dispositions phares de la réforme - la première qui modifie le processus de nomination des juges et la deuxième qui entend empêcher la Cour suprême d'invalider toute nouvelle loi fondamentale votée par le Parlement - ont d'ores et déjà été adoptées par les députés en première lecture.

Une autre disposition hautement contestée de la réforme, l'introduction d'une clause "dérogatoire" permettant au Parlement d'annuler à la majorité simple certaines décisions de la Cour suprême, doit être votée en première lecture à une date ultérieure.

Les manifestations, qui dénoncent de façon générale la politique du gouvernement, ne semblent pas pour l'heure infléchir la détermination de M. Netanyahu et sa majorité.

L'opposition, dont son chef centriste Yaïr Lapid, a accusé à plusieurs reprises M. Netanyahu de vouloir servir ses intérêts personnels avec cette réforme.

M. Netanyahu étant lui-même jugé pour corruption dans plusieurs affaires, ses contempteurs estiment qu'en cas d'adoption de la réforme, il pourrait s'en servir pour casser un éventuel jugement venant à le condamner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le chef de l'ONU fustige la "punition collective" des Palestiniens

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António Guterres dit ne pas avoir vu de destructions aussi importantes que dans la bande de Gaza depuis qu'il est secrétaire général de l'ONU (archives). (© KEYSTONE/AP/ENAS RAMI)

"Rien ne justifie la punition collective" infligée par Israël à la population de Gaza, a dénoncé lundi le secrétaire général de l'ONU António Guterres. "C'est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza", a-t-il ajouté dans un entretien avec l'AFP.

"Le niveau de morts et de destruction n'a pas de parallèle avec ce que j'ai pu voir depuis que je suis secrétaire général", a précisé M. Guterres, en poste depuis le début 2017.

"Evidemment, nous condamnons toutes les attaques terroristes du Hamas, ainsi que les prises d'otages", mais "la vérité est que rien ne justifie la punition collective de la population palestinienne, et c'est ce que nous voyons de façon dramatique à Gaza", a-t-il ajouté, décrivant les morts, les destructions, la faim, les maladies que subit le territoire assiégé.

Au nom de tous ces civils, "rendre des comptes est indispensable", a insisté António Guterres. Du côté d'Israël et de ses "violations massives" du droit international, mais aussi du côté du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Boeing annonce réduire ses dépenses, envisage du chômage technique

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Boeing assure avoir gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, et aussi avoir mis fin aux voyages en première classe et en classe affaires, y compris pour les membres de sa direction (archives). (© KEYSTONE/AP/Lindsey Wasson)

Le constructeur aéronautique américain Boeing, en proie depuis vendredi à une grève paralysant notamment la production du 737 MAX - son best-seller - et du 777, a annoncé lundi réduire ses dépenses, envisageant du chômage technique "dans les prochaines semaines".

"Nous travaillons de bonne foi pour parvenir à un nouvel accord de convention collective qui tienne compte des réactions et qui permette à l'activité de reprendre", a indiqué Brian West le directeur financier de l'avionneur, dans un message aux employés.

"Cependant, notre groupe traverse une période difficile", a-t-il poursuivi, assurant que le débrayage "menace notre reprise d'une manière importante".

Par conséquent, la direction a pris des "mesures nécessaires pour préserver les liquidités et protéger notre avenir commun" et pour assurer le financement de la "sécurité, de la qualité et de l'assistance directe aux clients".

Boeing a ainsi gelé tous les recrutements et les hausses salariales liées à des promotions, suspendu tous les voyages non essentiels, éliminé les voyages en Première classe et en classe Affaires y compris pour les membres de sa direction.

Il a également mis sur pause toutes les dépenses de conseil, caritatives, publicitaires et marketing, parmi les nombreuses actions déjà entreprises.

Par ailleurs, le groupe se prépare à réduire "de manière importante" les dépenses d'approvisionnement et en particulier à ne plus passer de commandes liées aux programmes du 737, du 777 et du 767 qui sont fabriqués dans les usines de Renton et d'Everett, dans la région de Seattle (nord-ouest), dont la production est à l'arrêt depuis vendredi.

Brian West a ajouté que le groupe envisageait une "étape difficile": la mise en place "dans les prochaines semaines" de mesures temporaires de chômage technique pour de nombreux employés, responsables et dirigeants".

Les négociations entre Boeing et l'antenne locale du syndicat international des machinistes et des ouvriers de l'aérospatial (IAM) doivent reprendre mardi, sous l'égide d'une médiation fédérale.

Les plus de 33'000 adhérents représentés par le IAM-District 751 (sur quelque 170'000 employés du groupe) ont rejeté jeudi le projet de convention collective annoncé le 8 septembre à 94,6% et approuvé un débrayage à 96%. La dernière grève, en 2008, avait duré 57 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Empêcher la police des moeurs de "déranger" les femmes (Pezeshkian)

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Pour sa première conférence de presse, le nouveau président iranien Masoud Pezeshkian promet de ne plus s'en prendre aux femmes non voilées. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

Le président iranien Massoud Pezeshkian a promis lundi d'oeuvrer afin que la police des moeurs ne "dérange" pas les femmes ne portant pas le voile obligatoire en public, à l'occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet.

"La police des moeurs n'est pas censée affronter (les femmes), je veillerai à ce qu'elle ne (les) dérange pas", a promis le président réformiste, devant les médias à Téhéran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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