International
Après la Finlande, la Suède va demander son adhésion à l'Otan
Emboîtant le pas à la Finlande, la Suède a officialisé lundi sa candidature à l'entrée dans l'Otan. Ce revirement historique des deux pays nordiques naguère non-alignés est une conséquence directe de l'invasion russe de l'Ukraine.
Après près de deux siècles de neutralité puis de non-alignement militaire, "nous quittons une ère pour entrer dans une nouvelle", a souligné la Première ministre suédoise Magdalena Andersson au cours d'une conférence de presse.
La Suède s'attend, a-t-elle déclaré, à être d'ici un an maximum membre de l'Otan, qui, quant à elle, tente de calmer l'hostilité de dernière minute affichée par la Turquie qui ne "cèdera pas" sur son refus d'une adhésion de ces deux pays nordiques à l'Alliance, a martelé lundi son président Recep Tayyip Erdogan.
"Comment allons-nous leur faire confiance ? La Suède est la pépinière des organisations terroristes(...) Nous ne cèderons pas sur l'adhésion à l'Otan de ceux qui appliquent des sanctions envers la Turquie", a martelé le chef de l'Etat turc, accusant de nouveau aux deux pays nordiques de faire preuve de mansuétude envers les rebelles kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) considéré comme une organisation terroriste.
L'unanimité et la ratification parlementaire des trente membres actuels de l'Alliance atlantique est nécessaire pour faire entrer un nouveau membre.
La Russie prête à réagir
La perspective d'une intégration de la Suède et de la Finlande à l'Otan "ne constitue pas une menace immédiate", a commenté lundi Vladimir Poutine, après plusieurs déclarations exprimant l'irritation de Moscou ces derniers jours. Mais la Russie réagirait à des déploiements d'"infrastructures militaires" dans ces deux pays, a-t-il averti.
La Première ministre suédoise avait eu lundi matin des discussions avec les chefs de partis au Parlement, pour constater qu'elle y disposait d'une large majorité.
Avec la volte-face historique dimanche du parti social-démocrate au pouvoir, six des huit partis au Parlement suédois sont désormais en faveur d'une adhésion, représentant une majorité théorique de 304 députés sur 349, soit de plus de 85%.
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, la Finlande a été à l'initiative concernant une adhésion à l'Otan, avec une Suède plus suiviste.
Seuls les membres de cette organisation bénéficient de son parapluie, pas les candidats, ce qui a poussé Stockholm et Helsinki à demander des assurances de sécurité à plusieurs pays de l'Alliance. "La Suède va se retrouver dans une position vulnérable pendant la période d'adhésion", a souligné Mme Andersson.
Promesse d'assistance
Les pays nordiques voisins - Norvège, Danemark et Islande, tous trois déjà dans l'Otan - ont promis lundi d'assister la Suède et la Finlande "par tous les moyens nécessaires" en cas d'agression.
"Nous sommes voisins, nous sommes amis. Nous sommes impatients de devenir alliés au sein de l'Otan", a déclaré la dirigeante danoise, Mette Frederiksen.
Il faut que ces deux pays soient intégrés "dès que possible", a estimé lundi le Royaume-Uni qui est "prêt à leur offrir toute (son) assistance pendant le processus d'adhésion". La France assure pour sa part qu'elle "se tiendra aux côtés de la Finlande et de la Suède" en cas d'agression.
"Grave erreur"
Pour le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, en revanche, la décision de la Suède et de la Finlande constitue une "grave erreur" dont "les conséquences auront une portée considérable".
Alors que le Kremlin a expliqué son invasion de l'Ukraine par le risque d'une expansion de l'Otan à ses portes, une adhésion de la Finlande rallongera de quelque 1300 kilomètres les frontières terrestres entre la Russie et les Etats de l'alliance.
Avec la Suède en plus, la mer Baltique deviendrait un "lac Otan", en dehors des eaux russes au large de l'enclave russe de Kaliningrad et de Saint-Pétersbourg.
L'Eduskunta, le Parlement finlandais, examinait lundi la candidature présentée officiellement dimanche par l'exécutif, avant un vote qui interviendra au plus tôt mardi. Selon les derniers pointages des médias finlandais, au moins 85% des 200 élus vont voter oui.
"Le seul pays qui menace la sécurité européenne, et mène ouvertement une guerre d'agression, c'est la Russie", a clamé la Première ministre finlandaise Sanna Marin en ouvrant les débats. "Notre environnement de sécurité a fondamentalement changé".
Les candidatures officielles doivent être transmises au siège de l'Alliance atlantique à Bruxelles plus tard dans la semaine, Stockholm et Helsinki prévoyant de le faire simultanément, sans doute mercredi.
L'Otan avait assuré que les deux pays seraient accueillis "à bras ouverts", mais le président turc Recep Tayyip Erdogan est venu brouiller la perspective d'une unanimité sans difficulté, en se disant hostile à leur arrivée.
Une délégation diplomatique suédoise va être envoyée pour "voir comment la question peut être résolue", a annoncé lundi le ministre suédois de la Défense Peter Hultqvist.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Suisse épinglée pour sa régulation du loup
La Suisse se fait taper sur les doigts par le bureau de la Convention de Berne pour sa politique en matière de loup. Tirer préventivement ces canidés en raison de "dommages potentiels" constitue une interprétation erronée de ce texte préservant la vie sauvage.
Seuls des graves dommages provoqués par Ysengrin peuvent conduire à des tirs de loups, rappelle le bureau de la Convention de Berne dans une lettre publiée vendredi et dont l'agence d'information Keystone-ATS a pris connaissance samedi.
La Convention de Berne est un traité de droit international du Conseil de l'Europe qui vise à protéger la faune sauvage. L'organisation CHWolf avait déposé en décembre 2023 auprès d'elle un recours visant la politique suisse de régulation du loup.
Le bureau se montre aussi préoccupé par des contrôles inexacts des dommages causés par les loups et par la manipulation présumée des données dans le but de justifier de nouveaux abattages. La Suisse n'est pas encore condamnée. Le bureau soumettra le cas à la commission permanente en décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Kamala Harris en Une du magazine Vogue
Le magazine de mode "Vogue" a choisi la candidate démocrate à la présidence américaine Kamala Harris pour la couverture de son dernier numéro.
La photo de Mme Harris, légèrement souriante, a été prise par la photographe des stars Annie Leibovitz. La rédactrice en chef de "Vogue", Anna Wintour, indique clairement dans ce numéro son soutien à la candidate du parti démocrate, qui affrontera le républicain Donald Trump lors des élections du 5 novembre.
Le long article sur la candidate à la présidence contient une série d'anecdotes sur Kamala Harris, pour la plupart connues, sans aucune révélation de nature privée ou politique. C'est notamment le cas du Proche-Orient, sujet sur lequel la vice-présidente ne s'exprime qu'en termes très généraux.
Kamala Harris, première femme politique d'origine indienne et jamaïcaine à occuper le poste de vice-présidente des États-Unis, avait déjà fait la couverture de "Vogue" lors de son entrée en fonction en 2021. Elle s'était alors montrée dans une pose plutôt décontractée, portant ses baskets préférées. Selon les critiques, le magazine aurait dû choisir une photo plus sérieuse par respect pour sa fonction.
En campagne électorale, Kamala Harris bénéficie du soutien du monde du spectacle et du divertissement. Récemment, elle a été invitée à une émission de la présentatrice vedette Oprah Winfrey, au cours de laquelle plusieurs actrices hollywoodiennes ont exprimé leur soutien à la femme de 59 ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Boris Johnson publie ses mémoires et tacle à tout va
Au Royaume-Uni, Boris Johnson est à nouveau sur le devant de la scène avec la publication de ses mémoires. Intitulées "Unleashed" ("déchaîné"), elles sont sorties jeudi en librairie. L’ex-bouillonnant Premier ministre britannique en profite pour régler ses comptes.
Ceux qui s’attendaient à une longue introspection ou un grand mea culpa seront déçus. Boris Johnson a plutôt choisi de se déchaîner dans ses mémoires. Un épais tome de plus de 700 pages, remplies d’anecdotes plus ou moins fantaisistes sur ses années tumultueuses au pouvoir, marquées par le Brexit et le Covid.
Il raconte notamment sa peur de mourir, quand il a eu le Covid au printemps 2020. Il a passé plusieurs jours en soins intensifs. "Je ne voulais pas dormir, en partie au cas où je ne me réveillerais jamais", écrit-il.
Raid aux Pays-Bas
Dans un passage digne d’une bande dessinée, l’ex-trublion de la politique raconte comment il aurait envisagé un raid militaire sur un entrepôt aux Pays-Bas pour récupérer des millions de vaccins AstraZeneca.
"Bojo" ne fait pas dans la dentelle non plus quand il décrit ses ennemis politiques. Il compare Keir Starmer, devenu Premier ministre début juillet après la victoire des travaillistes aux législatives, à "un taureau à qui l'on aurait enfoncé un thermomètre dans le rectum à l'improviste".
L'accent d'Emmanuel Macron
L'ex-Premier ministre se moque également de l'accent anglais d'Emmanuel Macron, qu'il qualifie notamment de "vraie nuisance". "Il pensait vraiment ce qu'il disait quand il affirmait que le Royaume-Uni devait être puni" pour le Brexit, juge Boris Johnson.
Le ton est beaucoup plus respectueux vis-à-vis de la reine défunte, mais là aussi Boris Johnson commet un impair: il brise le secret entourant sa mort, en révélant qu’elle souffrait d’un cancer des os.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Kyshawn George une nouvelle fois à son avantage
Promu pour la première fois dans le cinq de base, Kyshawn George a encore brillé lors du succès 113-95 de Washington à domicile face à Toronto. Le Valaisan est l’heureuse surprise de cette pré-saison.
Aligné durant 22 minutes au lendemain d'une performance de choix à New York, Kyshawn George a inscrit 9 points grâce à son 3 sur 3 derrière la ligne pour être l’un des artisans du premier succès des Wizards lors de cette campagne de préparation. Enrichies de 4 rebonds, de 5 assists et de 3 ballons volés pour un différentiel de +12, ses statistiques disent combien son apport est déjà précieux.
"Une très belle soirée, se félicite Kyshawn George dans les colonnes du Washington Post. Un premier match à domicile pour ma première victoire dans la peau d’un joueur de NBA." La saison régulière débutera le 24 octobre pour Washington avec la venue du Champion en titre Boston.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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