International
Patrick Balkany incarcéré à Fleury-Mérogis pour fraude fiscale
L'ancien maire LR de Levallois-Perret Patrick Balkany, qui a effectué cinq mois de détention pour fraude fiscale avant d'être libéré pour raison de santé, est retourné en prison lundi. Il lui est reproché de multiples manquements à ses obligations.
M. Balkany, 73 ans, est arrivé discrètement à la prison de Fleury-Mérogis, en voiture, peu après 13h30, selon des journalistes de l'AFP sur place.
En fin de matinée, l'incarcération de M. Balkany avait été annoncée par la procureure de la République d'Evreux Dominique Puechmaille, devant la gendarmerie de Vexin-sur-Epte (Eure) où elle avait convoqué l'ancien maire. Cette gendarmerie est située à une dizaine de kilomètres du moulin de Cossy, à Giverny, un manoir où M. Balkany était assigné à résidence depuis mars 2021 avec son épouse.
Le cas de son épouse Isabelle, 74 ans, hospitalisée depuis jeudi après une tentative de suicide et dont le placement sous bracelet électronique a également été révoqué, sera tranché à une date ultérieure. "Elle est pour l'instant toujours à l'hôpital", a précisé Mme Puechmaille.
Un suivi médical
Concernant le certificat médical de M. Balkany fourni par la défense pour démontrer que son état de santé était incompatible avec la détention, la procureure a assuré que la cour avait pris sa décision "en connaissance de cause" en choisissant Fleury-Mérogis.
"La direction de l'administration pénitentiaire a proposé un établissement qui permet d'avoir un suivi médical 24H/24", a-t-elle ajouté.
"Le parquet d'Evreux aurait pu mandater un expert judiciaire indépendant pour évaluer la situation (...) Est-ce que Patrick Balkany peut retourner en prison? j'estime que non", a pour sa part répliqué sur BFMTV son avocat, Me Romain Dieudonné.
"Fleury-Mérogis est indiscutablement une prison plus dure que la Santé. C'est ressenti comme une peine complémentaire", a-t-il ajouté. "La fin du bracelet électronique devait être fixée au 10 mars 2022, c'est-à-dire dans quelques semaines, on aurait pu attendre un peu et organiser ça tranquillement".
De multiples manquements
Le baron des Hauts-de-Seine avait déjà été détenu à la prison de la Santé du 13 septembre 2019, date de sa condamnation en première instance pour fraude fiscale. Il avait été libéré cinq mois plus tard le 12 février 2020, pour raisons de santé, avec un contrôle judiciaire léger.
La condamnation du couple avait été confirmée en appel le 4 mars 2020, assortie d'une peine de trois ans de prison ferme. "Il a fait cinq mois (de prison), plus dix mois (...) il reste plus de la moitié de la peine à exécuter", a précisé lundi Dominique Puechmaille.
La cour d'appel de Rouen avait confirmé jeudi la révocation du placement sous bracelet électronique des époux Balkany, décidée par le tribunal d'application des peines d'Evreux.
Ce dernier avait pris cette décision en décembre à la suite de multiples manquements, notamment dans le paiement de leurs dettes, et malgré des rappels à l'ordre. Une centaine d'"incidents" avait notamment fait sonner leurs bracelets.
Dans son arrêt du 3 février, la cour d'appel de Rouen estime que les époux Balkany n'ont "jamais accepté les contraintes inhérentes à la détention à domicile sous surveillance électronique", relevant leur "attitude et propos véhéments ou ironiques, parfois outranciers voire outrageants" à l'égard du personnel de l'administration pénitentiaire ou du juge d'application des peines.
Avant même l'installation du bracelet électronique, Mme Balkany avait demandé l'élargissement de ses horaires de sortie ainsi qu'une extension du périmètre de détention afin de "sortir ses trois chiens toutes les trois heures et de nourrir ses trois chats, ses moutons et ses poules" sur une propriété de plusieurs hectares.
"Ils passaient leur temps à jouer avec le feu", avait déclaré vendredi à l'AFP Mme Puechmaille.
Dette fiscale
La magistrate a également dénoncé une "absence totale d'efforts pour apurer leur dette fiscale, objet de la condamnation" pour fraude fiscale. Le couple doit 5,3 millions d'euros au fisc (5,6 millions de francs), outre une somme de 766'759 euros propre à Mme Balkany.
Or, ils disposent de "très confortables revenus (plus de 12'000 euros par mois)" et auraient "pu faire leur choix de réduire leur train de vie actuel (...) afin de régler les sommes dues", souligne la cour.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Küng et Bissegger en outsiders, Brunner prête à en découdre
Les JO de Paris démarrent véritablement samedi. L'espoir de voir le compteur de médailles se débloquer dès cette première journée de compétition dans le camp suisse est bien réel.
Le forfait de la Bernoise Marlen Reusser, en argent à Tokyo en 2021, prive certes la Suisse de son meilleur atout dans les contre-la-montre de cyclisme sur route. Mais un exploit est possible dans le "chrono" masculin.
Les deux Stefan, Küng et Bissegger, auront un coup à jouer en l'absence des deux hommes forts du Tour de France Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Si Remco Evenepoel semble au-dessus du lot, tout semble possible derrière le Belge.
Pauline Brunner visera quant à elle l'exploit dans l'épreuve individuelle à l'épée. La Chaux-de-Fonnière l'aborde en pleine confiance après avoir validé son ticket en remportant le tournoi de qualification de la dernière chance. Elle affrontera l'Américaine Hadley Husisian, 19e mondiale, en 16e de finale.
Sacré en double à Pékin en 2008 au côté de Roger Federer, Stan Wawrinka disputera son 1er tour samedi en début de soirée sur le court Simonne-Mathieu à Roland-Garros. Le Vaudois se frottera au Russe Pavel Kotov, un adversaire qui l'a battu au 2e tour à... Roland-Garros ce printemps.
Les 14 premiers titres seront par ailleurs attribués samedi. Quatre le seront notamment en natation dans le grand bassin de La Défense Arena. Le Zurichois Antonio Djakovic, double médaillé dans les récents Européens de Belgrade, espère bien se mêler à la lutte pour les médailles sur 400 m libre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump a été blessé par une balle entière ou fragmentée, dit le FBI
Le FBI a confirmé vendredi que l'ex-président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump avait bien été blessé par une balle "entière ou fragmentée" lors de sa tentative d'assassinat. La police fédérale américaine est accusée d'entretenir un flou sur le sujet.
Le candidat républicain à la présidentielle de novembre a été visé par des tirs le 13 juillet en pleine réunion électorale en Pennsylvanie. Il a été blessé légèrement à l'oreille.
"Ce qui a touché l'ancien président Trump à l'oreille est une balle, qu'elle soit entière ou fragmentée en petits morceaux", a indiqué vendredi le FBI dans un communiqué, en réponse à des critiques de Donald Trump.
"J'imagine que ce sont les meilleures excuses que nous obtiendrons de la part du directeur Wray, mais elles sont pleinement acceptées!", a réagi l'ancien président sur sa plateforme Truth Social.
Touché par la première balle
Le directeur du FBI Christopher Wray avait affirmé mercredi qu'il subsistait des doutes quant à savoir si c'était "une balle ou un éclat qui a touché son oreille", lors d'une audition au congrès américain. Ces propos avaient été dénoncés par Donald Trump, accusant le FBI d'avoir un biais politique: "C'était malheureusement bien une balle qui a touché mon oreille [...] Il n'y avait pas de verre, pas d'éclat".
Christopher Wray a fourni le premier commentaire officiel de la police fédérale américaine à ce sujet, aucun rapport médical ou policier n'ayant auparavant précisé la nature de la blessure de Donald Trump.
Selon un article du New York Times publié vendredi, "une analyse détaillée des trajectoires des balles, des images, photographies et enregistrements sonores [...] suggère fortement que M. Trump a été éraflé par la première des huit balles tirées".
Les tirs ont fait un mort et deux blessés parmi les participants, le tireur ayant été lui abattu par les agents chargés de la sécurité de M. Trump.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le G20 s'engage à "coopérer" pour taxer les super-riches
Les pays du G20 se sont engagés vendredi à Rio de Janeiro à "coopérer" pour que les personnes les plus fortunées soient davantage taxées, au nom de la lutte contre les inégalités. Ils ne se sont toutefois pas accordés sur un impôt mondial.
Le sujet a dominé une réunion de deux jours des ministres des finances du groupe des grandes économies mondiales, qui devait préparer le sommet entre chefs d'Etat et de gouvernement du G20 prévu les 18 et 19 novembre, également à Rio.
"Dans le plein respect de la souveraineté fiscale, nous nous efforcerons de coopérer pour faire en sorte que les personnes très fortunées soient effectivement imposées", est-il indiqué dans une déclaration sur la "coopération fiscale internationale" publiée à l'issue des travaux.
Le texte souligne que "les inégalités de richesse et de revenu compromettent la croissance économique et la cohésion sociale et aggravent les vulnérabilités sociales" et prône des "politiques fiscales efficaces, équitables et progressives".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: le président américain s'entretient avec le roi de Jordanie
Le président américain Joe Biden a évoqué vendredi avec le roi Abdallah II de Jordanie ses "efforts" en vue d'une trêve à Gaza, au lendemain d'une rencontre à Washington avec le premier ministre israélien. Il a aussi plaidé pour une hausse de l'aide humanitaire.
Jeudi, Joe Biden avait appelé jeudi Benyamin Netanyahou à "finaliser" l'accord de cessez-le-feu pour permettre de "ramener les otages chez eux" et de "mettre durablement un terme à la guerre" dans la bande de Gaza, territoire palestinien assiégé et bombardé sans relâche par Israël depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre.
"Le président a informé le roi Abdallah des efforts qu'il déploie pour obtenir la libération des otages et un accord de cessez-le-feu", a déclaré la Maison-Blanche dans un communiqué.
Les deux dirigeants ont également discuté des "préparatifs en vue d'une augmentation importante de l'aide humanitaire pendant la période de cessez-le-feu", a-t-elle ajouté.
Désastre humanitaire
Le roi Abdallah II a, lui aussi, insisté sur "la nécessité de mettre fin immédiatement à la guerre à Gaza et d'assurer l'acheminement d'une aide suffisante par tous les points de passage [...] sans délai ni entrave", a annoncé le palais royal jordanien dans un communiqué.
Proche des Etats-Unis, la Jordanie est l'un des rares pays arabes à entretenir des liens officiels avec Israël, même si ces relations se sont refroidies depuis le début de la guerre à Gaza.
Premier fournisseur d'armes à Israël, les Etats-Unis réaffirment régulièrement leur soutien "inébranlable" à leur allié, mais font pression pour la conclusion d'un cessez-le-feu, après neuf mois d'une guerre dévastatrice qui a plongé le territoire palestinien dans un désastre humanitaire.
Des délégations égyptienne, américaine, qatarie et israélienne sont attendues dimanche à Rome dans le cadre de pourparlers en vue d'un cessez-le-feu, selon un "haut responsable" cité par Al-Qahera News, média proche du renseignement égyptien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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