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Climat

Pékin a connu son plus fort déluge depuis 140 ans

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Les pluies diluviennes qui ont frappé Pékin et la province voisine du Hebei (nord) ont fait jusqu'à présent au moins 20 morts et 19 disparus, selon les médias officiels. Ici, le village de Shangwan. (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / Zhang Chenlin)

Du jamais vu en 140 ans: Pékin, touchée par des inondations meurtrières, a vu s'abattre ces derniers jours les précipitations les plus fortes depuis le début des relevés, avec des opérations de secours qui s'accélèrent mercredi.ont annoncé mercredi les autorités.

Des millions de personnes ont été frappées ces dernières semaines dans le monde par des phénomènes météorologiques extrêmes et des vagues de chaleur. Des événements qui, selon des scientifiques, sont exacerbés par le changement climatique.

Des pluies torrentielles, qui ont très sensiblement faibli mercredi, avaient commencé à s'abattre sur la grande région de Pékin samedi. En 40 heures seulement, la ville a vu tomber l'équivalent de tout un mois de juillet.

"La valeur maximale" des précipitations enregistrées durant cet épisode pluvieux dans une station de la capitale était de 744,8 millimètres et il s'agit des "plus importantes chutes de pluie depuis 140 ans", a indiqué le service météorologique municipal.

"Le précédent record" avait été établi en 1891 avec 609 millimètres, a-t-il souligné dans un communiqué publié sur le réseau social Weibo. Les premiers relevés pluviométriques municipaux datent de 1883.

Au moins 20 morts et 19 disparus

Les pluies diluviennes qui ont frappé Pékin y ont fait jusqu'à présent au moins 11 morts et 13 disparus, dont un pompier qui participait aux opérations de sauvetage, selon le dernier bilan annoncé par la télévision publique CCTV.

La zone la plus touchée mercredi par les inondations semblait être la province du Hebei (nord), voisine de la capitale chinoise. Dans le district pékinois de Fangshan, juste avant la frontière avec le Hebei, des journalistes de l'AFP ont vu un parc complètement inondé. Des tonnes de déchets, emportés par les flots, étaient coincés près d'un pont. La zone était encore "très à risque" la veille, leur a indiqué un policier.

Municipalité du Hebei très touchée

Les journalistes ont également aperçu un véhicule militaire équipé de roues à chenilles qui revenait des zones inondées. Dans le sens opposé, l'AFP a vu une ambulance et une remorque chargée d'un bateau pneumatique de secours se diriger vers Zhuozhou, une municipalité du Hebei très touchée.

La situation y est particulièrement critique avec des larges pans de la ville noyés sous les flots. Sur des images en direct de CCTV, des sauveteurs casqués et en combinaison rouge et bleue étaient vus en train d'aller porter secours aux habitants bloqués.

Les inondations ont coupé l'approvisionnement en eau et en électricité dans plusieurs endroits de Zhuozhou, selon les médias chinois.

Nombreux dégâts

Le typhon Doksuri, rétrogradé en tempête, a balayé la Chine à partir de vendredi, date à laquelle il a touché la province du Fujian (est) après avoir frappé les Philippines voisines.

La semaine dernière, les médias d'État avaient estimé qu'environ 130 millions de personnes seraient affectées de près ou de loin par cet épisode de pluies diluviennes.

Dans nombre d'endroits, les inondations ont submergé des routes, emporté des voitures, fait s'écrouler des ponts ou encore coupé des voies de communication, prenant au piège certains habitants.

Alerte rouge levée

Selon un décompte des médias chinois, environ 127'000 personnes ont déjà été évacuées à Pékin (qui compte 22 millions d'habitants) et 847'400 dans le Hebei (74 millions d'habitants).

La ville de Pékin a toutefois levé l'alerte rouge aux inondations mercredi matin, "le débit des principaux cours d'eau étant passé sous le seuil d'alerte", selon l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

Les autorités municipales ont néanmoins demandé aux habitants de ne pas s'approcher des cours d'eau pendant la période de décrue, l'immersion prolongée ayant rendu les digues vulnérables, d'après la même source.

Centaines de sauveteurs mobilisés

L'attention se porte désormais sur les opérations de secours. Des centaines de sauveteurs de la Croix-Rouge chinoise ont été envoyés dans les zones touchées pour déblayer les débris et aider à l'évacuation des habitants, selon Chine nouvelle. Des secouristes d'organisations non gouvernementales sont également présents sur place.

Dans le Hebei, les intempéries ont fait au moins neuf morts et six disparus, selon CCTV. Le président Xi Jinping a appelé mardi à "tout faire" pour secourir les personnes disparues ou prises au piège après les intempéries.

La Chine est en alerte face à l'arrivée d'un nouveau typhon, Khanun, qui s'approche des côtes orientales du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Nouveau record en avril, la planète toujours en surchauffe

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Tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur depuis juin l'an dernier (image prétexte). (© KEYSTONE/AP/HENG SINITH)

Le monde a encore connu des températures "remarquables" en avril, marqué par un nouveau record mensuel de chaleur sur terre comme à la surface des océans. C'est ce que montre le dernier bilan de l'observatoire européen Copenicus publié mercredi.

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir", laissant entrevoir un possible répit plus tard dans l'année, mais sans rien changer à la tendance de fond d'un réchauffement alimenté par la combustion massive du pétrole, du charbon et du gaz fossile.

Encore au-dessus de 1,5 degré

Depuis juin l'an dernier, tous les mois ont battu leur propre record mensuel de chaleur. Avril 2024 ne fait pas exception à la règle avec une température moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C plus élevée qu'un mois d'avril normal dans le climat de l'ère pré-industrielle (1850-1900).

"Bien qu'inhabituelle, une telle série de records mensuels avait déjà été observée en 2015/2016", précise Copernicus. Sur les 12 derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61°C plus élevée qu'à l'ère pré-industrielle, dépassant la limite de 1,5°C fixée par l'accord de Paris de 2015. Cette anomalie devrait toutefois être relevée en moyenne sur plusieurs décennies pour considérer que le climat a atteint ce seuil critique.

Néanmoins, ces chiffres montrent "à quel point les conditions de température globale que nous connaissons à l'heure actuelle sont remarquables", souligne Julien Nicolas, climatologue au service du changement climatique de Copernicus (C3S), lors d'un entretien avec l'AFP. Le mois dernier a d'ailleurs été le deuxième mois d'avril le plus chaud jamais enregistré en Europe, tout comme l'avait été mars et l'ensemble de la période hivernale.

Contrastes sur les intempéries

"Chaque degré supplémentaire de réchauffement du climat s'accompagne d'événements climatiques extrêmes, à la fois plus intenses et plus probables", rappelle Julien Nicolas, alors que les dernières semaines ont été marquées par des vagues de chaleur extrêmes en Asie, de l'Inde au Vietnam, tandis que le sud du Brésil subissait des inondations meurtrières.

Néanmoins, concernant les précipitations, Copernicus ne dégage pas de tendances claires pour avril: le mois a été plus humide que la normale dans une large partie de l'Europe, mais plus sec sur le sud du continent.

Même contraste hors Europe: dans une large partie de l'Amérique du Nord, en Asie centrale et de l'Est, dans le Golfe ou le sud du Brésil, des pluies extrêmes ont provoqué des inondations. Mais dans le nord du Mexique, autour de la mer Caspienne et dans une large partie de l'Australie, la sécheresse a dominé.

Océans: petite inflexion

La température de surface des océans a de nouveau battu un record mensuel en avril, à 21,04°C en moyenne hors zones proches des pôles, marquant un 13e record mensuel d'affilée. Cette surchauffe menace la vie marine, entraîne plus d'humidité dans l'atmosphère et menace la capacité des océans à assurer leur rôle crucial d'absorption des émissions des gaz à effet de serre d'origine humaine.

Toutefois, la température a marqué une petite inflexion par rapport à mars et son record absolu, tous mois confondus (21,07°C).

El Niño se calme

Le phénomène climatique naturel El Niño "a continué de s'affaiblir" en avril pour aller vers des "conditions neutres", estime Copernicus. Cette variation naturelle concerne la zone équatoriale de l'océan Pacifique et induit un réchauffement planétaire.

El Niño "a atteint son pic en début d'année", remarque Julien Nicolas, ce qui peut expliquer une légère inflexion des températures moyennes en avril par rapport à mars. "Les projections de modèles indiquent une possible transition vers des conditions La Niña dans la deuxième moitié de l'année mais les conditions sont assez incertaines encore", poursuit le climatologue.

La Niña est le pendant d'El Niño, qui produit des effets opposés. Mais la sortie d'El Niño ne changera rien à la tendance de fond du réchauffement. "Ce phénomène se superpose à des tendances de long terme qui perdurent et sont liées directement au réchauffement lié à l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et aux quantités de chaleur qui sont absorbées et stockées en particulier dans les océans", souligne M. Nicolas.

2024, vers de nouveaux records?

Ces tendances continueront "à pousser la température mondiale vers de nouveaux records", prédit Carlo Buontempo, directeur du C3S. Fin mars, l'ONU avait déjà averti qu'il y avait une "probabilité élevée" que 2024 affiche à son tour des températures inégalées, alors que 2023 vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre".

Pour Julien Nicolas, il est toutefois "encore un peu tôt" pour prédire si de nouveaux records seront battus, dans la mesure où 2023 a été exceptionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'aide afflue au Brésil avant de nouvelles pluies

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L'Etat brésilien Rio Grande do Sul fait face à l'une des pires catastrophes climatiques de son histoire. (© KEYSTONE/AP/Andre Penner)

Déblocage de fonds d'urgence, porte-avions de la Marine, envoi de vivres dans un avion de Neymar: les initiatives se sont multipliées mardi pour venir en aide aux populations du sud du Brésil, qui redoutent un retour des pluies après des inondations historiques.

Le bilan de la pire catastrophe climatique de l'histoire du Rio Grande do Sul, important Etat agricole, ne cesse de s'aggraver: 95 morts, 131 disparus et 372 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile.

"Les chiffres continuent de monter mais malheureusement ils restent hautement imprécis car nous sommes encore dans une situation d'urgence", a déclaré le gouverneur de cet Etat, Eduardo Leite, en conférence de presse. Il a averti sur le risque de "nouvelles fortes pluies à partir de vendredi (...) qui pourraient causer de nouvelles inondations dans des zones déjà fortement touchées".

A Porto Alegre, la capitale régionale, et dans plus de 400 localités, plus de 159'000 personnes ont déjà dû quitter leur domicile à cause de l'impressionnante montée des eaux engendrée par des intempéries tout au long de la semaine dernière.

Des cargaisons d'aide et de dons provenant de tout le pays ont été débarquées mardi dans la métropole, où "le besoin le plus urgent est l'eau", a indiqué Sabrina Ribas, de la Défense civile. "Je suis à bout. Dieu me garde de manquer d'eau", a déclaré à l'AFP Elizabeth, 67 ans, en remplissant des seaux à l'un des rares robinets disponibles dans la ville d'Alvorada, près de Porto Alegre.

Seulement deux des six stations d'épuration des eaux fonctionnent et les hôpitaux et centres d'hébergement sont approvisionnés avec des camions-citernes, a rapporté la mairie de la capitale, après avoir décrété un rationnement de l'eau. "Il n'y a pas de prévision de retour du système à la normale", a reconnu la municipalité.

"Guerre"

Dans la ville de Canoas, en banlieue de Porto Alegre, des bateaux font des allers-retours pour secourir des habitants qui avaient décidé de rester chez eux jusqu'au dernier moment ou n'avaient pas pu être approchés auparavant.

"Nous étions dans une chambre, à l'étage, et l'eau était montée jusqu'à la sixième marche de l'escalier. Nous avons réussi à sortir à temps, mais maintenant nous espérons que l'eau va baisser", dit à l'AFP Brenda Silveira, 24 ans.

Dans le cadre d'une opération "similaire à une situation de guerre", la Marine doit envoyer mercredi vers la région le porte-avions "Atlantico", le plus grand navire militaire d'Amérique latine, avec deux stations d'épuration mobiles.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé l'ouverture de "fonds d'urgence" par le gouvernement fédéral pour "les premiers secours". De son côté, le gouverneur Leite a évoqué le déblocage de "200 millions de reais (36 millions d'euros) de fonds d'urgence" par l'Etat du Rio Grande do Sul.

Quelque 15'000 militaires, pompiers, policiers et volontaires sont mobilisés pour secourir les victimes. Des pays comme l'Uruguay et l'Argentine, voisins du Rio Grande do Sul, ont fourni ou mis à disposition des équipements de secours et du personnel spécialisé.

De nombreuses célébrités se sont également engagées. La star du football Neymar a affrété un avion rempli de vivres. "Je prie pour que tout revienne à la normale", a-t-il écrit dans un message sur Instagram illustré de photos montrant l'appareil plein de cartons de nourriture et de bouteilles d'eau.

Météo inquiétante

Alors que se succèdent les scènes de désolation, les prévisions météorologiques sont inquiétantes. L'Institut national de météorologie (Inmet) prévoit des intempéries représentant un "grand danger" dans l'extrême sud de l'Etat jusqu'à mercredi, avec des pluies de plus de 100 mm dans cette zone jusque-là plutôt préservée.

Des pluies sont également attendues dans le centre et le nord de l'Etat, qui d'ici la fin de la semaine pourraient s'aggraver, a prévenu la météorologue Catia Valente. Circonstance aggravante, une baisse des températures est annoncée.

Le fleuve Guaiba, qui traverse Porto Alegre et sa région, atteignait mardi 5,28 mètres, un niveau toujours historique. Parallèlement aux opérations de secours, garantir la sécurité est un défi supplémentaire, alors que les échos de cambriolages à l'intérieur de maisons évacuées ajoutent encore de la tension.

Les autorités locales ont annoncé un renfort en effectifs policiers et appelé à la mobilisation d'autres forces de sécurité. Elles ont aussi promis de sévir contre la diffusion de "fake news" sur la tragédie, qui compliquent encore le travail des sauveteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Route cantonale rouverte entre Sion et Chandolin

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Après les pluies de ces derniers jours, le service valaisan de la mobilité s'active à réaliser des travaux de prévention pour assurer l'accès aux routes du canton (image symbolique). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La route cantonale qui relie Chandolin (Savièse) et l'Avenue de Tourbillon à Sion est à nouveau praticable. Des glissements de terrain avaient provoqué sa fermeture dans les deux sens mardi soir.

"La circulation a pu reprendre mercredi matin", indique peu avant 8h30 un porte-parole de la police cantonale à Keystone-ATS. Cette route qui passe derrière la chapelle de Chandolin permet aussi de relier Savièse aux Mayens de Conthey.

Après les pluies de ces derniers jours, le service valaisan de la mobilité s'active à réaliser des travaux de prévention aux abords des routes afin d'assurer leur utilisation, indique son chef, Vincent Pellissier. "L'entretien des axes routiers et leur déblaiement est constant", rappelle-t-il aussi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Course contre la montre pour secourir les victimes au Brésil

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Des personnes attendent sur le toit de leur maison d'être secourues par un hélicoptère de l'armée brésilienne à Porto Alegre au Brésil samedi. (© KEYSTONE/EPA/Isaac Fontana)

Une course contre la montre est engagée dimanche dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l'État du Rio Grande do Sul, provoquant la mort d'une soixantaine de personnes et chassant de leur domicile 70'000 autres.

Depuis les rues gorgées d'eau ou vue du ciel, l'ampleur de la catastrophe est frappante: des maisons dont on aperçoit à peine le toit, des habitants qui ont tout perdu en quelques minutes et le centre de Porto Alegre, la capitale moderne de l'État où vivent 1,4 million de personnes, totalement inondée.

Selon la municipalité, le fleuve Guaiba qui traverse la ville a atteint le niveau record de 5,09 mètres, bien au-delà du pic historique de 4,76 m recensé pendant les inondations de 1941.

L'eau continue d'avancer dans la métropole et une centaine d'autres localités, avec des conséquences toujours plus dramatiques.

En plus des quelque 70'000 personnes évacuées de leur domicile, plus d'un million de foyers sont privés d'eau et l'ampleur des destructions est pour l'heure incalculable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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