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International

Pfizer: premiers résultats positifs pour la pilule anti-Covid

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Pfizer a dévoilé de premiers résultats très positifs pour sa pilule anti-Covid contre les formes graves de la maladie, (© KEYSTONE/AP/Mark Lennihan)

Pfizer a annoncé vendredi de premiers résultats très positifs de sa pilule anti-Covid contre les formes graves de la maladie, le deuxième traitement de ce type à démontrer une haute efficacité après celui de Merck.

Chez les adultes présentant un risque élevé de développer une forme grave de la maladie, le comprimé de Pfizer s'est révélé efficace à 89% pour prévenir le risque d'hospitalisation ou de décès, selon les résultats intermédiaires d'essais cliniques.

L'entreprise, qui commercialise déjà l'un des principaux vaccins contre le Covid-19, a déclaré avoir l'intention de fournir ces résultats "dès que possible" à l'Agence américaine des médicaments (FDA) en vue d'une demande d'autorisation.

Le traitement développé par Merck, un autre laboratoire américain, a lui été autorisé jeudi dans un premier pays, au Royaume-Uni, et est en cours d'étude aux Etats-Unis et en Europe.

Les antiviraux agissent en diminuant la capacité d'un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Facile à administrer car pouvant être pris chez soi, ces traitements représentent un complément aux vaccins pour protéger du Covid-19.

Les premiers résultats de Pfizer sont fondés sur des essais cliniques sur un peu plus de 1200 adultes, ayant contracté le Covid-19 et présentant un risque de développer un cas grave de la maladie.

Dans les quelques jours suivant l'apparition des symptômes, certains ont reçu la pilule de Pfizer et d'autres un placebo. Ils ont reçu l'un ou l'autre durant cinq jours, une fois toutes les 12 heures.

"L'analyse intermédiaire a montré une réduction de 89% du risque d'hospitalisation liée au Covid-19 et de décès de n'importe quelle cause, comparé à un placebo, chez les patients traités dans les trois jours suivants l'apparition des symptômes", a détaillé Pfizer dans un communiqué.

Des résultats "similaires" ont été observés chez les patients traités dans les cinq jours après l'apparition des symptômes.

Au total, dix personnes sont mortes parmi les patients ayant reçu le placebo, contre zéro décès dans le groupe ayant reçu le traitement.

"Efficacité écrasante"

L'essai comportera au total 3000 personnes, mais les recrutements ont désormais été stoppés "face à l'efficacité écrasante" du traitement dans les premiers résultats, a dit Pfizer.

"L'annonce d'aujourd'hui change vraiment la donne dans nos efforts mondiaux pour stopper les ravages causés par cette pandémie", s'est félicité le patron de Pfizer, Albert Bourla, cité dans le communiqué.

"Ces données suggèrent que notre traitement antiviral candidat, si approuvé par les autorités de régulation, a le potentiel de sauver des vies de patients, réduire la gravité des infections du Covid-19, et éviter jusqu'à neuf sur dix hospitalisations", a-t-il ajouté.

Le traitement de Pfizer sera commercialisé sous le nom de Paxlovid.

Deux autres essais cliniques sont actuellement menés par l'entreprise. Le premier doit évaluer l'efficacité de la pilule chez une population ne présentant pas de risque accru de développer un cas grave de la maladie.

Le deuxième teste la capacité du traitement à réduire à titre préventif les risques d'infection chez l'entourage d'une personne ayant contracté la maladie.

Mise à part Merck et Pfizer, Roche travaille également à développer un comprimé similaire.

Contrairement à ses concurrents, le traitement de Pfizer n'a pas été réadapté à partir d'un autre médicament, mais développé spécifiquement contre le SARS-CoV-2.

Il est toutefois administré en combinaison avec une "faible dose" du médicament ritonavir, utilisé contre le virus du sida.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Piastri décroche la pole de la course sprint

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Oscar Piastri en pole de la course sprint à Spa (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

L'Australien Oscar Piastri (McLaren) s'élancera samedi en pole position de la course sprint du Grand Prix de Belgique de F1. Ceci après avoir dominé les qualifications vendredi sur le circuit de Spa.

Le leader du championnat du monde a largement devancé le quadruple tenant du titre néerlandais Max Verstappen (Red Bull) et son coéquipier britannique Lando Norris (McLaren), relégués respectivement à 477 et 618 millièmes.

Déjà le plus rapide de la seule séance d'essais libres du week-end vendredi midi, Piastri a confirmé qu'il serait difficile à battre sur le spectaculaire tracé niché dans les Ardennes belges.

Le natif de Melbourne s'était pourtant fait peur en Q2, la deuxième partie des qualifications, en prenant la 10e et dernière place qualificative pour la Q3 après que son chrono le plus rapide a été supprimé car il était sorti en dehors des limites de la piste.

Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) a pris la quatrième place, devant le surprenant Français Esteban Ocon (Haas), l'Espagnol Carlos Sainz (Williams) et l'autre Haas du Britannique Oliver Bearman.

Le Top 10 est complété par les Français Pierre Gasly (Alpine) et Isack Hadjar (Racing Bulls) puis le Brésilien Gabriel Bortoleto (Sauber).

La grosse surprise de ces qualifications a été l'élimination du septuple champion du monde Lewis Hamilton (Ferrari) dès la Q1 avec le 18e chrono. Le Britannique semblait bien parti pour arracher sa place en Q2, mais il est parti en tête à queue à l'entrée de la dernière chicane.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Franky Zapata échoue à traverser la Manche avec un mini-hélicoptère

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L'AirScooter, qui pèse 115 kg, peut atteindre la vitesse de 100 km/h. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

L'inventeur Franky Zapata a dû amerrir vendredi en raison d'un problème technique avant d'atteindre Douvres en Angleterre. Il tentait de traverser la Manche à bord de son nouveau véhicule volant, sorte de petit hélicoptère nommé "AirScooter".

L'inventeur de 46 ans, ancien champion de jet-ski, est surnommé l'homme volant après avoir traversé la Manche il y a six ans à bord d'un "flyboard", un exploit qu'il n'a réussi qu'à sa seconde tentative.

"On a eu un petit souci technique sur un moteur thermique, du coup il a préféré amerrir, c'était un scénario qu'on avait prévu en cas de grosses difficultés", a indiqué Lionel Giorgi, responsable sécurité du projet.

"On a un parachute électrique (...) et du coup il a pu amerrir" avant d'être récupéré par un bateau "très rapidement et il est sain et sauf, il va bien", a-t-il ajouté.

Cinq ans de recherche et développement

Il avait décollé à 15h08 à quelques mètres de Blériot-Plage, du nom de l'aviateur Louis Blériot qui était devenu, il y a 116 ans jour pour jour sur cette même plage, le tout premier aviateur à traverser la Manche. Une fois qu'il a décollé, son équipe s'est regroupée derrière les écrans de contrôle, où régnait un silence quasi total au moment de l'amerrissage.

"C'est un jour de célébration, c'est la fin de cinq années de recherche et développement intensives", s'était ému Franky Zapata lors d'un point-presse avant le départ, reconnaissant "un petit stress".

L'AirScooter, une sorte de petit hélicoptère une place à moteur hybride pouvant atteindre la vitesse de 100 km/h, a décollé verticalement dans un gros bourdonnement, avant de rapidement gagner en vitesse. Quelques minutes plus tard, il n'était plus qu'un minuscule point à l'horizon, au milieu des voiliers, ferries et navires de la marine nationale qui sillonnaient la mer.

Implantation à Las Vegas

Franky Zapata n'a commencé qu'il y a quelques semaines à voler à bord de l'engin de 115 kg, "développé pour le récréatif" selon ses mots. Une fois dans les airs, ce n'est "que de la promenade", a-t-il assuré.

Son ambition est, d'ici à début 2026, d'implanter à Las Vegas, dans le Nevada (Etats-Unis), un centre de vol de loisir, ouvert au grand public. Selon la réglementation américaine, l'engin peut être utilisé sans licence de pilote en tant que "véhicule ultraléger", précise l'entreprise.

"L'objectif, c'est de faire voler en premier les amis, la famille, l'équipe. Et puis tout le monde qui a envie de voler", a assuré Franky Zapata.

Le 4 août 2019, Franky Zapata avait atteint les côtes anglaises en une vingtaine de minutes à bord de son "Flyboard", une planche volante dotée de cinq mini-turboréacteurs qui lui permettaient d'évoluer jusqu'à 190 km/h.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

19e étape: Arensman voit double, Pogacar bientôt sacré

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Thymen Arensman a battu les cadors à La Plagne (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Thymen Arensman a remporté la 19e étape du Tour de France à La Plagne après 94 km. Le maillot jaune reste sur les épaules du Slovène Tadej Pogacar qui se rapproche de son 4e sacre.

Et de deux pour le Néerlandais sur ce Tour 2025 après sa victoire à Superbagnères, déjà lors d'une arrivée en côte. En raison d'un foyer de maladie bovine, cette belle étape de montagne a été raccourcie et amputée du col des Saisies. Le parcours a donc fait 94 km au lieu des 129,9 km initialement prévus.

Arensman a attaqué dans la dernière montée alors qu'il était avec les principaux coureurs du général. Le Néerlandais a pu conserver suffisamment d'avance parce que Tadej Pogacar n'a pas attaqué et que Jonas Vingegaard est resté dans sa roue bien longtemps. Troisième du général, Florian Lipowitz a certainement assuré sa position au terme de cette dernière étape difficile.

Au final, Vingegaard et Pogacar ont terminé à deux secondes d'Arensman, alors que Lipowitz suit à six secondes du vainqueur.

La 20e et avant-dernière étape conduira le peloton de Nantua à Pontarlier, assez près de la frontière suisse. Six ascensions sont au programme de ce parcours de 184 km, mais seulement quatre répertoriées pour une étape taillée pour les baroudeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Meta renonce aux publicités politiques dans l'UE

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Mark Zuckerberg a fustigé les "exigences impraticables" de Bruxelles. (archive) (© KEYSTONE/AP/Jeff Chiu)

Le groupe américain Meta, qui possède notamment Facebook et Instagram, n'autorisera plus les publicités politiques sur ses plateformes à partir d'octobre dans l'Union européenne (UE), brocardant une nouvelle fois les règles "impraticables" de Bruxelles.

"Il s'agit d'une décision difficile", affirme vendredi l'entreprise de Mark Zuckerberg, qui pointe du doigt les "incertitudes juridiques" d'un nouveau règlement européen sur la publicité politique.

En raison des "exigences impraticables" de Bruxelles, Meta "n'autorisera plus les publicités politiques, électorales et sur les enjeux sociaux sur ses plateformes dans l'Union européenne" à partir du mois d'octobre, affirme le géant des réseaux sociaux dans un communiqué.

"Cela ne concerne que les publicités" et n'empêchera pas les citoyens et les responsables politiques de "produire et partager du contenu politique" sur leurs propres pages, ajoute-t-il.

Meta a multiplié ces derniers mois les critiques contre la législation européenne. En janvier, dans un mouvement de rapprochement avec Donald Trump, Mark Zuckerberg avait accusé l'Union européenne de censure.

Côté administration américaine, le Département d'État a récemment qualifié "d'orwellienne" la régulation de l'Union européenne sur les réseaux sociaux.

Adopté en 2024 avec une entrée en vigueur en octobre 2025, le règlement européen sur la publicité politique vise à garantir une plus grande transparence et à se prémunir des ingérences étrangères à l'approche d'élections.

Il impose notamment aux plateformes de signaler clairement les publicités à caractère politique et d'indiquer par qui elles sont financées.

Le profilage à partir de données personnelles relatives à l'origine ethnique, la religion, l'orientation sexuelle, est interdit, de même que l'utilisation des données relatives à des mineurs.

Aversion à la transparence

L'Union européenne a pris ces mesures à la suite notamment du scandale Cambridge Analytica survenu en 2018.

Ce cabinet de conseil britannique avait amassé, sans autorisation et à leur insu, les données personnelles de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook, utilisées ensuite à des fins de ciblage politique durant la campagne électorale américaine 2016 et le référendum sur le Brexit.

Meta souligne qu'elle n'est pas la première entreprise à dire qu'elle va renoncer aux publicités politiques dans l'UE, puisque Google l'avait fait fin 2024.

"Notre décision concerne uniquement l'Union européenne", "nous continuons à penser que la publicité politique en ligne est un élément essentiel de la politique moderne", assure l'entreprise américaine.

Ses plateformes Facebook et Instagram comptent respectivement quelque 261 millions et 272 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans l'Union européenne. La loi concerne aussi son application WhatsApp, où a été annoncée en juin l'arrivée de nouvelles fonctionnalités publicitaires.

Au Parlement européen, le centriste Sandro Gozi estime que la décision de Meta montre sa "profonde aversion" de la "transparence" sur la publicité et de "la responsabilité démocratique".

L'UE s'est dotée d'un arsenal juridique renforcé pour encadrer les grandes entreprises technologiques, ce que Meta critique ouvertement.

Le géant américain des réseaux sociaux a annoncé début juillet contester en justice une amende de 200 millions d'euros infligée par la Commission européenne en avril, pour une infraction aux règles encadrant l'usage des données personnelles.

Facebook et Instagram font également l'objet de plusieurs enquêtes dans le cadre de la législation européenne sur les services numériques (DSA), pleinement entrée en vigueur l'an dernier pour protéger les internautes contre les contenus jugés dangereux.

L'annonce de Meta survient alors que les États-Unis intensifient leurs critiques contre le DSA.

Sur les réseaux sociaux mardi, le Département d'État américain a accusé l'Union européenne d'utiliser cette législation pour pratiquer la "censure" et "condamner" des "milliers" d'Européens dont le seul "crime" serait de "critiquer leur propre gouvernement".

La Commission européenne rejette régulièrement ces accusations.

"La liberté d'expression est un droit fondamental dans l'UE. Et elle est au coeur de notre législation, y compris dans le DSA", a souligné l'un de ses porte-parole, Thomas Regnier.

Jim Jordan, proche allié de Trump et président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, rencontrera lundi la commissaire européenne en charge du numérique Henna Virkkunen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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