International
Zelensky sur le front, Poutine en zone occupée
Le président ukrainien s'est rendu mardi à Avdiivka, un des points les plus chauds du front, peu après que Vladimir Poutine a effectué une rare visite dans les territoires ukrainiens occupés, au moment où Kiev dit préparer une grande offensive.
En termes d'images, les deux déplacements ne peuvent être plus différents.
Volodymyr Zelensky a rencontré des soldats ukrainiens et leur a remis des décorations. Une vidéo le montre aussi dans une zone partiellement détruite de la ville d'Avdiivka, dans la région de Donetsk, en proie depuis des mois à un intense pilonnage de l'armée russe qui tente, en vain, de l'encercler.
"J'ai l'honneur d'être ici aujourd'hui, de vous remercier pour votre service, pour la défense de notre terre", a-t-il déclaré aux militaires. M. Zelensky a également visité un hôpital militaire dans la même région.
Vladimir Poutine, dont les sorties publiques sont rares et ultra-sécurisées, est quant à lui allé, dans le plus grand secret, dans des régions occupées du sud et de l'est.
Le Kremlin n'a fait état d'aucune rencontre avec des soldats ou des civils mais de réunions dans des QG militaires avec de hauts responsables de l'armée.
"C'est important pour moi d'entendre votre opinion sur la situation, de vous écouter", a déclaré M. Poutine, selon une vidéo diffusée par le Kremlin.
Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne, a qualifié ce déplacement de "'tournée spéciale' de l'auteur de meurtres de masse dans les territoires occupés".
Selon le Kremlin, ce voyage de "routine" a eu lieu lundi dans la région de Kherson (sud) et dans celle de Lougansk (est) dont Moscou revendique l'annexion.
Ce n'est que la deuxième fois que le président russe se rend dans la zone de conflit depuis le début de l'invasion qu'il a ordonnée en février 2022. La première fois, en mars, il est allé de nuit dans Marioupol, une ville conquise l'année dernière au terme d'un siège sanglant et destructeur.
Offensive attendue
Pour des raisons de sécurité, semble-t-il, il n'était pas accompagné du ministre de la Défense Sergueï Choïgou et du chef des opérations militaires et de l'état-major des forces armées, le général Valéri Guerassimov.
Le président russe s'est en revanche entretenu avec le commandant des forces aéroportées russes, le général Mikhaïl Teplinski, et d'autres hauts responsables militaires pour évoquer la situation dans les régions de Kherson et de Zaporijjia.
Cette zone est régulièrement évoquée par les analystes en tant que possible théâtre de l'offensive attendue pour le printemps des forces ukrainiennes.
Ces territoires sont stratégiques car ils forment une continuité territoriale entre la Russie et la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. La rupture de ce pont terrestre serait un revers majeur pour Moscou.
L'armée russe a déjà essuyé des défaites de taille, en étant contrainte de renoncer à prendre Kiev et le nord de l'Ukraine au printemps 2022, puis en étant repoussée à l'automne de la région de Kharkiv (nord-est) et de Kherson, le chef-lieu de la région éponyme du sud.
Les Russes ont voulu reprendre l'initiative cet hiver en relançant leur assaut dans l'est mais, jusqu'ici, leurs avancées ont été limitées et leurs pertes importantes.
Que des ruines
A Bakhmout, l'épicentre du conflit où se déroule la bataille la plus longue de la guerre, les combats restent féroces. Après neuf mois, les Russes en contrôlent les deux tiers.
A quelques kilomètres à l'ouest de là, l'AFP a rencontré des démineurs ukrainiens chargés d'ouvrir la voie aux leurs vers Bakhmout.
"La ville n'est que ruines. Il n'y a pratiquement pas une maison entière", souligne l'un des militaires, Denys.
Pavlo, 33 ans, raconte quant à lui comment les forces russes envoient des vagues humaines à l'assaut des positions ukrainiennes, sans apparemment se soucier des pertes.
"Plus d'une fois, on les a vu bondir à découvert et courir. Ils se font tuer, ils regroupent leurs forces, puis recommencent", dit-il.
Les militaires ukrainiens, qui ont reçu ces dernières semaines des chars lourds et des canons de longue portée de leurs alliés occidentaux, promettent de déclencher une nouvelle offensive d'ampleur dès que la météo le permettra.
Kiev n'a pas divulgué de chiffres mais le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, en première ligne dans l'est, a estimé que Moscou devait se préparer à repousser une force ukrainienne de 200'000 à 400'000 hommes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Lara Gut-Behrami s'impose et gagne son 6e globe du Super-G
Extraordinaire Lara Gut-Behrami. La Tessinoise a remporté haut la main le Super-G des finales de la Coupe du monde à Sun Valley pour empocher un sixième globe dans la discipline.
Lara Gut-Behrami n'avait pas le choix, elle devait finir devant Federica Brignone pour avoir le droit de mettre les mains sur le globe du Super-G. Avec cinq points de retard avant cette dernière course, la Tessinoise savait qu'elle ne pouvait en aucun cas calculer.
Pas de calculs donc et surtout une de ces manches dont elle seule a le secret. Lorsque tout fonctionne comme il faut, la Tessinoise est presque impossible à battre. Angles fous, vitesse instantanée décoiffante, attaque constante, la Luganaise a offert un petit chef d'oeuvre sur la piste Challenger pour aller chercher, en plus de ce sixième globe record, sa 47e victoire en carrière, la 24e en Super-G.
Ses adversaires n'ont pu que constater les dégâts. Brignone a tenu le choc sur le haut, mais après vingt secondes, la Valdôtaine pouvait dire adieu à ses rêves de globe. L'Italienne a terminé à 1''33 sur la troisième marche du podium. Entre les deux trentenaires italophones, on retrouve une quadra en la personne de Lindsey Vonn. De retour sur le circuit du Cirque Blanc en janvier, l'Américaine a décroché une magnifique deuxième place à 1''29 de "LGB".
Deuxième de l'entraînement de descente, Corinne Suter n'a pas pu trouver la clef sur ce Super-G loin d'être facile. La Schwytzoise s'est classée 15e à 2''86. Joana Hählen suit au 16e rang et Michelle Gisin au 17e.
Malorie Blanc a elle connu l'élimination.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Israël: motion de défiance contre la procureure de l'Etat votée
Le gouvernement israélien a voté dimanche une motion de défiance contre la procureure générale de l'Etat, Gali Baharav-Miara. Il s'agit de la première étape d'une procédure de destitution inédite voulue par l'exécutif, a annoncé le ministre de la Justice.
Cette décision intervient quelques jours après le limogeage par le gouvernement du chef du service de sécurité intérieure (Shin Bet), Ronen Bar, une décision qui a provoqué d'importantes manifestations dans le pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Emissaire US: Poutine ne veut pas "s'emparer de toute l'Europe"
Steve Witkoff, émissaire spécial du président américain Donald Trump, a déclaré dimanche qu'il ne pensait pas que Vladimir Poutine veuille "s'emparer de toute l'Europe".
Interrogé par Fox sur comment savoir que le président russe n'avancera pas plus loin que l'Ukraine si des concessions lui sont accordées, l'émissaire américain a répondu: "Je ne vois tout simplement pas qu'il veuille s'emparer de toute l'Europe. C'est une situation bien différente de celle lors de la Seconde Guerre mondiale", quand l'armée soviétique avait marché jusqu'à Berlin dans le conflit contre l'Allemagne nazie.
Vladimir Poutine "est en guerre depuis plusieurs années, c'est en large partie en raison de ces cinq régions" d'Ukraine que la Russie a annexées, a soutenu Steve Witkoff,Witkoff, avançant que "l'opinion au sein de la Russie est que ce sont des territoires russes, qu'il y a eu des référendums dans ces territoires, ce qui justifie ces actes".
"Je ne prends pas parti en disant cela", a ajouté l'émissaire, "je ne fais qu'identifier quels sont les problèmes".
"Jamais noir et blanc"
Et lorsque la journaliste de Fox lui demande s'il estime qu'il est faux de qualifier Vladimir Poutine de "tyran", dont "les opposants politiques, souvent, disparaissent ou meurent", Steve Witkoff a choisi de ne pas répondre directement.
"En 68 années passées sur cette Terre, je n'ai jamais, jamais, vu une situation où il n'existait pas deux versions pour une même histoire. Ce n'est jamais aussi noir et blanc que les gens veulent le décrire", a-t-il déclaré.
"Il y a des griefs des deux côtés, mais notre boulot, sous la direction - j'insiste - du président (Trump), est de réduire les problèmes, réunir les parties, et mettre fin au massacre", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
Football
Thiago Motta prend la porte
La Juventus a tranché après une semaine de réflexion: elle s'est séparée de Thiago Motta, son entraîneur depuis juillet dernier, et l'a remplacé par le Croate Igor Tudor, un ancien joueur du club.
Sonnée par les déroutes à domicile face à l'Atalanta (4-0) et sur le terrain de la Fiorentina (3-0), la Juve, décevante 5e du Championnat d'Italie, a mis fin à l'expérience Thiago Motta par un communiqué laconique.
Il reste neuf journées de Serie A à la Juve pour sauver sa saison, l'une des plus décevantes de son histoire récente, en décrochant la 4e place, qualificative pour la Ligue des champions et cruciale pour un club qui reste fragile sur le plan économique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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