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International

Le président prépare son départ avec une présidentielle anticipée

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Le président du Turkmenistan, pays reclus d'Asie centrale, Gourbangouly Berdymoukhamedov se dit prêt à quitter le pouvoir. Cet autocrate aime se mettre en scène lors de cérémonies pompeuses. (archives) (© KEYSTONE/AP/ALEXANDER VERSHININ)

L'excentrique et autoritaire président du Turkménistan a amorcé un passage de témoin, avec l'annonce samedi d'une présidentielle anticipée en mars. Son fils fait figure de dauphin, même si aucune annonce n'a encore été faite.

"Le président nous a donné pour instruction de préparer une présidentielle anticipée pour le 12 mars", a dit à l'AFP Bezerguen Garraïev, le porte-parole de la Commission électorale de ce pays reclus de l'Asie centrale ex-soviétique.

Vendredi, le dirigeant de 64 ans, aux commandes du pays depuis 15 ans, avait dit avoir pris "une décision difficile" sur son rôle du fait de son âge, indiquant que le pays avait besoin de "jeunes dirigeants".

Depuis des semaines, des spéculations allaient bon train au sujet de ce régime parmi les plus fermés au monde. Elles prédisaient que le président voulait céder la place à son fils Serdar, 40 ans, promu à plusieurs reprises ces dernières années.

Gourbangouly Berdymoukhamedov a laissé entendre vendredi, jour anniversaire de son élection à la présidence, qu'il voulait se retirer lors d'un discours devant une assemblée d'élus du parlement, de membres du gouvernement et de hauts responsables de l'Etat, mais ses propos n'ont pas été retransmis en direct par la télévision, les médias d'Etat résumant sa teneur par la suite.

"Il y a 15 ans, le 11 février 2007, une élection du président du Turkménistan a eu lieu dans notre pays. Mon peuple aimé m'a choisi alors pour la plus haute fonction de l'Etat, me faisant profondément confiance", a-t-il dit, dans un discours consacré à la stratégie de développement du pays pour 30 ans.

"La voie de la gouvernance en cette nouvelle étape de développement pour le pays doit être confiée à des dirigeants jeunes", a-t-il ensuite ajouté, signifiant son départ prochain de la présidence, mais disant vouloir conserver la tête de la chambre haute du Parlement, l'une de ses nombreuses casquettes.

Critique muselée

M. Berdymoukhamedov, comme son prédécesseur Saparmourat Niazov mort fin 2006, a institué un culte de sa personnalité dans son pays. Il contrôle tous les leviers du pouvoir et aucune forme de critique n'y est autorisée.

Les forces de l'ordre et les services de sécurité y sont réputés impitoyables. Des hauts responsables déchus y sont aussi régulièrement contraints à des excuses télévisées.

Le Turkménistan, pays riche en gaz, est cependant confronté à une crise économique, aggravée par la pandémie du coronavirus. Les autorités n'ont pourtant jamais reconnu le moindre cas dans le pays, tout en instaurant des mesures strictes de confinement et en rendant la vaccination obligatoire.

Le président turkmène, un ancien dentiste, aime aussi s'afficher à la télévision dans des mises en scène très chorégraphiées, galopant à cheval, faisant des courses de vélo ou composant de la musique avec son petit-fils. Certaines de ces vidéos, du fait de leur kitsch, rencontrent un large succès sur internet.

Cheval, chien, statue

Le fils du président, Serdar, est déjà vice-Premier ministre en charge de l'économie, et a remplacé son père au poste hautement symbolique de chef de l'association nationale des chevaux Akhal-Teke, l'animal national.

En avril 2021, il a été porté à la dignité d'"honorable éleveur" d'alabaïs, une race de chiens révérée dans ce pays fermé d'Asie centrale.

Né le 29 juin 1957, Gourbangouly Berdymoukhamedov a d'abord choisi une carrière de dentiste et se serait occupé des dents de son prédécesseur Saparmourat Niazov avant d'être nommé ministre de la Santé par ce dernier, en 1997.

A la mort soudaine du président, qui dirigeait sans partage le Turkménistan depuis la dislocation de l'Union soviétique, Berdymoukhamedov arrive au sommet de l'Etat avec le soutien, vital, des services secrets.

Dans les premières années de sa présidence, il démantèle les symboles de son prédécesseur. La statue en or à l'effigie de Niazov est déplacée du centre d'Achkhabad, la capitale, vers sa banlieue.

Puis il met en place son propre culte de la personnalité. En 2015, les autorités inaugurent ainsi dans la capitale Achkhabad une statue en or équestre de Gourbangouly Berdymoukhamedov, une colombe perchée sur sa main gauche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Football

Xavi sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone

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Xavi reste à la barre du FC Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/JUANJO MARTIN)

Après avoir annoncé fin janvier qu'il quitterait son poste à la fin de la saison, Xavi Hernandez sera toujours l'entraîneur du FC Barcelone. Le Barça a officialisé cette nouvelle mercredi.

Comme l'affirmaient ces dernières heures les médias espagnols, le technicien catalan, qui avait prolongé jusqu'en 2025 à l'automne dernier, a accepté d'honorer son contrat, au terme d'une journée de réunions avec son président Joan Laporta et le directeur sportif Deco. L'élimination en quart de finale de la Ligue des Champions et la défaite dimanche à Madrid lors du Clasico face au Real n'ont apparemment refroidi le Champion du monde 2010...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Cour suprême examine l'interdiction de l'avortement dans l'Idaho

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L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/Darin Oswald)

Une Cour suprême divisée s'est penchée mercredi sur l'interdiction quasi-totale de l'avortement par l'Etat de l'Idaho, dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle doit déterminer si elle entre en conflit avec une législation fédérale sur les urgences médicales.

C'est cette même institution dominée par les conservateurs qui a pulvérisé, en juin 2022, la garantie fédérale du droit à l'avortement, cassant une jurisprudence de plusieurs décennies.

La dernière affaire est particulièrement suivie car elle pourrait avoir un impact sur des hôpitaux à travers le pays. L'avortement est aussi l'un des thèmes au coeur de la campagne pour la présidentielle du 5 novembre.

L'Idaho est l'un des Etats les plus sévères en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG): l'avortement y est interdit sauf rares exceptions, comme en cas d'inceste ou de danger de mort imminent pour la femme enceinte.

En dehors de ce cadre, toute personne pratiquant un avortement risque jusqu'à cinq ans de prison.

L'administration du président démocrate Joe Biden a demandé à la justice de bloquer cette législation, arguant qu'elle viole une loi fédérale sur les urgences médicales puisqu'elle ne prévoit pas d'exception en cas de "danger grave pour la santé" de la femme enceinte.

"Situation impossible"

Mercredi, les trois juges progressistes de la Cour, Elena Kagan, Ketanji Brown Jackson et Sonia Sotomayor, ont pressé de questions le représentant de l'Etat de l'Idaho, en le recadrant parfois sèchement et en prenant pour exemple des cas éprouvants de femmes dont la santé serait menacée mais pas forcément la vie.

Chez les juges conservateurs, certains se sont montrés sceptiques sur les arguments du gouvernement.

"Comment pouvez-vous imposer des restrictions à ce que l'Idaho peut criminaliser, simplement parce que des hôpitaux dans l'Idaho ont choisi d'accepter" des fonds fédéraux? a ainsi demandé l'un d'eux, Samuel Alito.

Le même magistrat s'est par ailleurs interrogé sur l'usage de l'expression "enfant non né" dans la législation fédérale, laissant entendre que cela signifiait que "l'hôpital doit essayer d'éliminer toute menace immédiate pour l'enfant", et que par conséquent "pratiquer un avortement est contraire à ce devoir".

D'autres juges conservateurs, comme Amy Coney Barrett, ont toutefois laissé entrevoir des doutes, cette dernière se disant même "choquée" par une partie de l'argumentaire du représentant de l'Idaho, Josh Turner.

Elizabeth Prelogar, la représentante de l'Etat fédéral, a affirmé qu'"aujourd'hui, les médecins et les femmes dans l'Idaho se trouvent dans une situation impossible".

"Si une femme arrive aux urgences et que sa santé est gravement menacée, mais qu'elle n'est pas encore en danger de mort, alors les médecins doivent soit retarder le traitement et laisser son état se détériorer, soit la transporter par avion hors de l'Etat pour qu'elle puisse recevoir les soins d'urgence dont elle a besoin", a-t-elle lancé.

Manifestations

La loi fédérale, baptisée EMTALA, exige des hôpitaux affiliés à l'assurance maladie gouvernementale Medicare de fournir des soins d'urgence aux personnes le nécessitant. Pour l'Idaho, état rural et conservateur, ces soins n'incluent pas nécessairement l'avortement, ce que conteste le gouvernement fédéral.

Un juge fédéral à Boise, la capitale de l'Idaho, avait émis une injonction préliminaire en août 2022 qui suspendait en partie la loi de cet Etat, estimant qu'elle mettait les médecins dans une position délicate.

Mais en janvier, la Cour suprême des Etats-Unis a accepté de la remettre temporairement en place en attendant d'examiner une demande d'appel contre la mesure.

Mercredi, devant la Cour suprême à Washington, quelques centaines de manifestants pro-IVG brandissaient des pancartes proclamant "L'avortement sauve des vies". Une dizaine de militants anti-avortement leur ont un temps fait face.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey

Dembélé et Mbappé trop forts pour Mvogo

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Ousmane Dembélé arme sa frappe face à Yvon Mvogo. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Yvon Mvogo n’a rien pu faire ! Malgré toute sa bravoure, le portier de Lorient a été désarmé devant la verve d’Ousmane Dembélé et de Kylian Mbappé qui ont mené le PSG à la victoire 4-1.

En Bretagne, les deux attaquants ont joué au chat et à la souris avec la défense adverse. Ils ont signé chacun un doublé pour signer la victoire qui peut offrir le titre à leurs couleurs. Le PSG sera, en effet, sacré ce mercredi si Monaco ne bat pas Lille en Principauté.

Avant-dernier donc relégable, Lorient n’a pas vraiment existé lors de cette rencontre. Yvon Mvogo n’endosse aucune responsabilité sur les quatre buts encaissés. Le Fribourgeois a empêché que l’addition soit plus lourde encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Premier ministre espagnol dit réfléchir à une démission

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Pedro Sanchez devrait annoncer sa décision lundi (archives). (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé mercredi, dans une lettre publiée sur X, "réfléchir" à une éventuelle démission. Cela après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption.

"J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir" afin de décider "si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur", a-t-il écrit, en indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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