International
Tous les otages relâchés aux Pays-Bas, suspect arrêté
Toutes les personnes prises en otage samedi pendant plusieurs heures dans une localité des Pays-Bas ont été relâchées. Le suspect a été arrêté et placé en détention, sans effusion de sang, a annoncé la police néerlandaise.
Les autorités ont déclaré qu'il n'y avait aucune raison de soupçonner un "motif terroriste" pour cette agression, qui s'est déroulée dans un lieu nocturne très fréquenté par les jeunes de la ville d'Ede, à une centaine de kilomètres à l'est de La Haye.
La police a déclaré avoir été informée d'une possible prise d'otages à 05h15 au Café Petticoat, les médias locaux affirmant qu'un homme "confus" avait fait irruption alors que le personnel était en train de nettoyer les lieux après une fête.
L'homme était armé de "plusieurs couteaux" qu'il a montrés aux otages, a déclaré la procureure Marthyne Kunst lors d'une conférence de presse à l'hôtel de ville.
Les autorités ont par ailleurs assuré que le sac à dos noir que l'agresseur portait sur lui ne contenait pas d'explosifs, contrairement à ce qu'il aurait laissé penser aux otages.
"Connu des services de police"
Le porte-parole de la police, Anne Jan Oosterheert, a déclaré que des agents sont arrivés sur les lieux dans les minutes qui ont suivi l'irruption de l'homme et qu'ils ont immédiatement entamé des négociations avec lui. "Heureusement, tout s'est bien passé", a-t-il déclaré, refusant de donner des détails sur les négociations.
Le suspect est connu des services de police et a déjà été condamné pour comportement menaçant. Une enquête est en cours sur ses motivations et son état psychologique, a indiqué Mme Kunst.
"Un grand respect et une grande reconnaissance pour la police, les services d'urgence et les forces spéciales qui ont dénoué la situation", a déclaré le Premier ministre Mark Rutte.
L'incident a déclenché un important déploiement de forces anti-émeutes et d'experts en explosifs. La police a évacué le centre de la ville et les habitants de quelque 150 bâtiments situés à proximité du café.
Plusieurs heures après le début de la prise d'otages, un premier groupe de trois personnes a été libéré, des images de la chaîne publique NOS les montrant sortant du bâtiment les mains en l'air. Le quatrième otage a été libéré peu après, et le preneur d'otages présumé a été arrêté.
Des images diffusées par NOS ont montré un homme agenouillé sur le sol, les mains derrière le dos, tandis que des officiers le maîtrisent à l'aide de menottes.
"Beaucoup de questions"
"L'émotion est vive" dans la ville, a déclaré le maire d'Ede, Rene Verhulst, ajoutant que ce samedi matin avait été "très intense". Les otages "se sont retrouvés face à un homme qui affirmait avoir des explosifs dans son sac et qui les a menacés avec des couteaux. Ils sont complètement choqués", a-t-il ajouté.
La police a déclaré samedi matin qu'"il y a beaucoup de questions sur le motif" mais que "pour l'instant, rien n'indique qu'il s'agisse d'un acte terroriste".
L'an dernier, un homme de 27 ans armé de deux pistolets avait pris en otage plusieurs personnes pendant cinq heures dans un magasin Apple à Amsterdam. Renversé par une voiture de police alors qu'il poursuivait son dernier otage, lequel s'enfuyait du magasin en courant, l'homme était décédé à l'hôpital des suites de ses blessures.
Les Pays-Bas ont connu une série d'attentats et de complots terroristes, mais pas à l'échelle de ce qu'ont subi d'autres pays européens, comme la France ou le Royaume-Uni.
En 2019, le pays avait été frappé par une fusillade dans un tramway de la ville d'Utrecht qui avait coûté la vie à quatre personnes. En 2004, le cinéaste néerlandais Theo van Gogh avait été assassiné à Amsterdam par un homme ayant des liens avec un réseau terroriste islamiste néerlandais.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'argent du 60 m haies pour Ditaji Kambundji
Ditaji Kambundji a remporté sa première médaille dans un championnat du monde. Aux mondiaux en salle de Nanjing, la Bernoise a cueilli l’argent sur le 60 m haies.
Elle a signé un chrono de 7’’73 pour ne s’incliner que pour un centième devant la ressortissante des Bahamas Devynne Charlton, tenante du titre. Ditaji Kambundji a pleinement justifié en Chine son statut de Championne d’Europe. Titrée à Apeldoorn il y a deux semaines en 7’’67, la Bernoise a su, une fois de plus, tirer son épingle du jeu dans une finale qui a vu les six premières séparées seulement par 4 centièmes. Elle offre à la Suisse une quatrième médaille dans ces mondiaux en salle après l'or de sa soeur Mujinga sur 60 m, l'argent d'Annik Kälin à la longueur et le bronze d'Angelika Moser à la perche.
Audrey Werro à 1 centième de la médaille
Audrey Werro n’a malheureusement pas connu la même réussite. La Fribourgeoise a échoué au pied du podium du 800 m pour un... centième. Elle a été passée sur la ligne par la Portugaise Patricia Silva. "Je suis contente de ma place. Mais la frustration est bien là. Elle me passe sur la ligne, souligne Andrey Werro. J’ai livré une bonne course. J’étais toujours bien placée. C’est parti très vite. Il y a ensuite de la fatigue dans les jambes. J’ai essayé de tenir jusqu’au bout."
Simon Ehammer n’a, en revanche, pas vraiment brillé. L’Appenzellois a dû se contenter de la neuvième place du concours de la longueur avec 7,99 m.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le pape de retour au Vatican après avoir remercié les fidèles
Le pape François est rentré au Vatican dimanche après plus de cinq semaines d'hospitalisation pour une double pneumonie. Avant de quitter l'hôpital, il a remercié depuis un balcon les centaines de fidèles venus le saluer.
"Merci à tous", a déclaré le pontife argentin de 88 ans d'une voix faible lors de cette brève apparition publique en fauteuil roulant, la première depuis le 14 février. Il a été accueilli par les applaudissements nourris des fidèles massés devant l'hôpital.
"Je vois cette dame avec des fleurs jaunes, comme elle est gentille", a-t-il simplement ajouté, les traits tirés, avant de lever les bras et les deux pouces.
Appel pour Gaza
Quelques minutes plus tard, la voiture blanche le transportant a ralenti au moment de quitter l'hôpital pour que François, assis sur le siège passager avant, puisse saluer les fidèles venus l'encourager. Toujours affaibli, il est alimenté en oxygène par les narines. Le véhicule est arrivé au Vatican peu avant 13h00.
Dans sa prière dominicale de l'Angélus, le pape a exigé la fin "immédiate" des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, ainsi que la reprise du dialogue pour arriver à la libération de "tous les otages" et à un "cessez-le-feu définitif". Il a également exhorté l'Arménie et l'Azerbaïdjan à signer "le plus rapidement possible" l'accord de paix tout récemment négocié entre les deux pays.
"Très heureux"
L'annonce surprise de ce retour tant attendu, à l'issue de la quatrième et plus longue hospitalisation du souverain pontife depuis son élection en 2013, avait été faite samedi soir par son équipe médicale.
A l'annonce de sa sortie, le pape était "très content", "cela faisait trois-quatre jours qu'il nous demandait quand il pourrait rentrer", a raconté son médecin Sergio Alfieri lors d'une conférence de presse.
Une fois au Vatican, il devra effectuer "une longue convalescence" d'"au moins deux mois", a averti le Pr Alfieri. "L'hôpital, même si cela peut paraître étrange, est le pire endroit où faire sa convalescence car c'est le lieu où on contracte le plus d'infections", a-t-il expliqué.
La sortie du pape, dont l'état était en constante amélioration depuis deux semaines mais qui a "maigri" selon ses médecins, était très attendue alors que les interrogations s'étaient multipliées sur sa capacité à reprendre ses activités.
La perspective d'un retour rapide à la normale a été écartée par le Pr Alfieri: "la convalescence est par définition une période de récupération, donc il est clair que durant la période de convalescence, il ne pourra pas honorer ses rendez-vous quotidiens habituels".
"Il faudra du temps"
Après avoir été placé pendant plusieurs semaines sous assistance respiratoire, le souverain pontife devra poursuivre les séances de rééducation pour retrouver le plein usage de sa voix.
"Lorsque vous souffrez d'une pneumonie bilatérale, vos poumons ont été endommagés et vos muscles respiratoires ont également été en difficulté", a expliqué le Pr Alfieri. "Il faudra du temps pour que la voix redevienne la même."
Sujet à des infections respiratoires après avoir subi l'ablation d'une partie d'un poumon dans sa jeunesse, François n'a été déclaré hors de danger par ses médecins qu'au bout de presque un mois d'hospitalisation.
Deux moments "très critiques"
Jorge Bergoglio a notamment connu deux moments "très critiques lors desquels sa vie a été en danger", mais "n'a jamais été intubé" et est toujours resté "conscient et alerte", ont précisé ses médecins.
Il a notamment été en proie à des crises respiratoires aiguës, dont une avec vomissements, qui ont nécessité l'aspiration d'abondantes sécrétions dans ses poumons et a dû subir une transfusion sanguine.
Le pape, qui a reçu des messages de soutien, des dessins et des prières du monde entier, n'était plus réapparu en public depuis le 14 février, le Vatican ayant seulement publié le 16 mars une photo de lui, de trois quarts dos priant dans la chapelle de son appartement, alimentant les spéculations.
Le Vatican avait aussi diffusé le 6 mars un court message audio dans lequel le pape remerciait d'une voix affaiblie les fidèles pour leurs prières.
La maladie et la longue hospitalisation de François - 37 jours au total - ont soulevé des questions sur la personne qui pourrait diriger les événements religieux menant à Pâques, célébré cette année le 20 avril. Le Vatican a indiqué mercredi qu'aucune décision n'avait été prise à cet égard.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frappes sur Kiev: Zelensky appelle à faire "pression" sur Moscou
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé dimanche ses alliés à faire "pression" sur Moscou pour "mettre fin" à son invasion. Des frappes russes ont fait trois morts à Kiev avant des discussions parrainées par les Etats-Unis en Arabie saoudite.
Initialement prévues concomitamment lundi entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, ces discussions pourraient avoir lieu l'une après l'autre. M. Zelensky a en effet ayant évoqué samedi sans donner de détails "une rencontre" dès dimanche entre les délégations venues de Kiev et de Washington.
En parallèle de ces discussions diplomatiques pour parvenir à une fin de la guerre, déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, l'armée de Moscou continue de pilonner les villes et villages ukrainiens.
Armes réclamées
Dans la nuit de samedi à dimanche, c'est la capitale Kiev qui a été la cible d'une attaque "massive" de drones russes, selon les autorités locales.
Dans la foulée, Volodymyr Zelensky a réclamé à nouveau "davantage de systèmes de défense aérienne et un soutien réel" des Occidentaux. Trois personnes ont trouvé la mort, dont son père et sa fille, et dix autres ont été blessées, dont un enfant de moins d'un an, selon l'administration militaire de Kiev sur Telegram.
Plusieurs quartiers de Kiev ont été ciblés par ces attaques qui ont touché notamment des immeubles d'habitation et provoqué des incendies importants, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
"Efforts de paix sapés"
L'administration de la région de Kiev a, de son côté, fait état de deux blessés à Boutcha, près de la capitale. Deux autres personnes ont également été blessées à Kherson, dans le sud, selon son chef local Roman Mrotchko.
"La terreur systématique et délibérée de la Russie contre les civils contredit ses propres déclarations sur la paix et sape les efforts de paix déployés par les Etats-Unis et d'autres partenaires", a dénoncé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga.
Le chef du bureau présidentiel, Andriï Iermak, s'est lui aussi montré très critique: "La Russie ne cesse pas le feu, (le président russe Vladimir) Poutine veut tuer davantage de civils, il faut y mettre un terme", a-t-il dit sur Telegram.
Pour répondre aux bombardements russes, l'Ukraine tente de dérégler la logistique des forces de Moscou en attaquant des cibles militaires ou énergétiques directement sur le sol russe. Le ministre russe de la Défense a affirmé avoir repoussé dans la nuit 59 drones ukrainiens.
Sur le terrain, où elle progresse face à une armée ukrainienne en difficulté, l'armée russe a dit dimanche avoir repris la localité de Sribné dans l'Est ukrainien.
Divergences
En coulisses, le président américain Donald Trump s'active depuis son retour à la Maison Blanche pour mettre un terme à la guerre. Il a repris contact avec M. Poutine, officiellement à deux reprises, dont cette semaine, rompant avec la politique d'isolement menée par les Occidentaux contre le président russe et reprenant même les éléments de langage du Kremlin quant aux causes de l'invasion russe.
Des discussions américano-ukrainiennes et américano-russes sont attendues dans les prochaines heures en Arabie saoudite en vue d'une potentielle trêve des hostilités visant les infrastructures énergétiques.
"Le plan était de commencer avec (nous), les Ukrainiens aujourd'hui, puis avec les Russes demain, et ensuite peut-être à nouveau avec nous, s'ils acceptent le cessez-le-feu", a précisé un haut responsable ukrainien, sous couvert de l'anonymat. Le calendrier exact des réunions restait toutefois imprécis et était encore susceptible de changer, selon cette source au fait des discussions.
Si l'Ukraine se dit "prête" à un cessez-le-feu complet, le Kremlin, dont l'armée avance sur le terrain malgré de lourdes pertes, semble jouer la montre, assurant s'être uniquement mis d'accord à ce stade avec Washington sur les frappes sur les sites énergétiques.
Symbole de ces divergences, la délégation ukrainienne sera menée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, tandis que Vladimir Poutine a décidé d'envoyer un sénateur ex-diplomate de carrière et un cadre du FSB, des profils moins élevés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Piastri s'impose devant Norris à Shanghai
Auteur samedi de sa première pole position en Formule 1, Oscar Piastri (McLaren) a remporté le Grand Prix de Chine dimanche à Shanghai.
L'Australien de 23 ans, 2e du sprint la veille, a devancé son coéquipier britannique Lando Norris. Ce dernier reste en tête du championnat.
Décevant en ouverture de saison devant son public (9e), Oscar Piastri a cueilli sept jours plus tard son troisième succès en F1 après les deux obtenus la saison passée en Hongrie et en Azerbaïdjan. L'Australien a devancé de 9''748 Lando Norris, qui a sauvé de justesse la 2e place devant George Russell (Mercedes).
Le quadruple champion du monde en titre Max Verstappen (Red Bull) a pris la 4e place au lendemain de son 3e rang dans la course sprint. Cinquième et sixième sur la ligne, Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont, quant à eux, été disqualifiés pour un dimanche bien sombre pour Ferrari. Le poids de la voiture de Leclerc s'est révélé inférieur à la limite lors du pesage après la course. Dans le cas d'Hamilton, c'est l'épaisseur de la "planche" placée sous la voiture qui s'est montrée non conforme.
Ce deuxième GP de la saison n'a pas souri aux pilotes Sauber-Ferrari, une semaine après que Nico Hülkenberg avait décroché une superbe et inattendue 7e place à Melbourne. L'expérimenté allemand a terminé 15e et avant-dernier, juste derrière son coéquipier brésilien Gabriel Bortoleto.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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