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International

Pyongyang tire deux nouveaux missiles balistiques

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La Corée du Nord a lancé plusieurs dizaines de missiles depuis le début de l'année (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Corée du Nord a lancé jeudi deux nouveaux missiles balistiques et fait voler en formation 12 avions de combat. Elle a affirmé que les essais d'armes étaient de "justes mesures de rétorsion" contre Washington et Séoul et leurs exercices militaires dans la région.

Les nouveaux tirs sont intervenus au moment où, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunissait pour évoquer le lancement d'un autre missile nord-coréen qui avait survolé le Japon deux jours plus tôt.

Selon l'armée sud-coréenne, deux missiles à courte portée ont été lancés jeudi matin depuis les environs de Pyongyang en direction de la mer du Japon. Les garde-côtes japonais ont confirmé avoir détecté ces projectiles.

Le premier missile a parcouru 350 kilomètres à une altitude maximale d'environ 80 kilomètres, selon l'analyse de l'armée sud-coréenne. Le deuxième a volé sur une distance de 800 kilomètres à une altitude de 60 kilomètres.

Le même jour, 12 avions de combat nord-coréens - huit avions de chasse et quatre bombardiers - "ont effectué un vol en formation au nord de la frontière aérienne intercoréenne (et) sont estimés avoir effectué des exercices de tir air-sol", a annoncé jeudi soir (heures locales) l'état-major interarmées de Séoul.

Le sixième lancement de missiles en moins de deux semaines est "absolument inacceptable", a réagi le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

Mardi, un missile de type Hwasong-12 avait survolé le Japon et parcouru environ 4600 km, soit probablement la distance la plus longue jamais atteinte par Pyongyang dans le cadre de ses essais, selon Séoul et Washington.

C'était la première fois en cinq ans qu'un projectile nord-coréen passait au-dessus du territoire japonais.

La Corée du Nord, qui a adopté en septembre une nouvelle doctrine rendant "irréversible" son statut de puissance nucléaire, a intensifié cette année ses tirs et lancé un missile balistique intercontinental (ICBM) pour la première fois depuis 2017.

"Justes mesures de rétorsion"

Ces tirs constituent "les justes mesures de rétorsion de l'Armée populaire coréenne contre les manoeuvres militaires conjointes entre la Corée du Sud et les Etats-Unis qui provoquent une escalade des tensions militaires dans la Péninsule coréenne", a déclaré jeudi le ministère nord-coréen dans un communiqué.

A la suite du lancement de mardi, Washington avait appelé à une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies. Mais la Chine, alliée et partenaire économique de la Corée du Nord, y a blâmé elle aussi les Etats-Unis.

Les essais de missiles par Pyongyang sont "étroitement liés" aux exercices militaires américano-sud-coréens, a déclaré devant le Conseil l'ambassadeur chinois adjoint auprès des Nations unies, Geng Shuang.

Il a accusé Washington d'"empoisonner l'environnement de sécurité régional".

Séoul, Tokyo et Washington ont multiplié les manoeuvres militaires conjointes ces dernières semaines, notamment des exercices de lutte anti-sous-marine et des manoeuvres navales à grande échelle.

Les alliés ont effectué jeudi un exercice conjoint de "défense antimissile" dans les eaux situées au large de la péninsule, auquel a participé un destroyer de la marine américaine appartenant au groupe d'attaque du porte-avions USS Ronald Reagan, selon l'armée sud-coréenne.

Séoul a affirmé que cet exercice vise à "renforcer les capacités opérationnelles et à en position pour répondre aux provocations de la Corée du Nord (via l'envoi) de missiles".

Washington a redéployé le porte-avions à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan dans les eaux situées à l'est de la Corée après le tir nord-coréen de mardi. Il avait effectué en septembre des exercices avec la marine sud-coréenne.

"Cycle de provocation armée"

Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a déclaré que cela constitue "une menace sérieuse pour la stabilité de la situation dans la péninsule coréenne".

Mercredi, la Corée du Sud et les Etats-Unis avaient tiré cinq missiles balistiques - dont un s'est écrasé après son lancement- vers des cibles fictives en mer du Japon. Et la veille, les aviations des deux pays avaient mené des exercices de tir en mer Jaune.

La réunion du Conseil de sécurité a été soutenue par la France, le Royaume-Uni, l'Albanie, la Norvège et l'Irlande.

L'ambassadrice américaine auprès de l'ONU Linda Thomas-Greenfield y a dénoncé "un effort clair de la Chine et la Russie pour récompenser (la Corée du Nord) pour ses mauvaises actions", et appelé à un renforcement des sanctions contre Pyongyang.

En mai, Pékin et Moscou avaient opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité imposant de nouvelles sanctions à la Corée du Nord, alors que l'instance avait adopté à l'unanimité de lourdes sanctions en 2017.

Toujours plus loin

Selon les analystes, le régime du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un saisit l'occasion de l'impasse à l'ONU pour pousser toujours plus loin ses essais d'armes.

Séoul et Washington s'attendent à ce que la Corée du Nord reprenne ses essais nucléaires, interrompus depuis 2017, probablement après le congrès du Parti communiste chinois qui débute le 16 octobre.

"A ce stade, pour Kim, faire marche arrière et arrêter les provocations paraîtrait contre-productif pour ses intérêts. Sans parler de la quantité de ressources gaspillées pour mener ces essais d'armes", a expliqué à l'AFP Soo Kim, analyste à la RAND Corporation.

"Nous sommes assurément dans un cycle de provocation armée", a-t-elle estimé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ericsson serre les coûts au 1er trimestre mais les ventes reculent

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Ericsson augmente son bénéfice mais voit son chiffre d'affaires reculer. (archive) (© KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY/LARS SCHRODER)

Le géant suédois de télécommunications Ericsson a annoncé mardi une hausse de 66% de son bénéfice net au premier trimestre à 2,6 milliards de couronnes (218 millions de francs), grâce à une gestion serrée de ses coûts, mais un recul de 15% de son chiffre d'affaires.

Ericsson, qui a annoncé fin mars la suppression de 1200 emplois en Suède pour faire face à un marché toujours "difficile", a enregistré des ventes de 53,3 milliards de couronnes, selon son communiqué.

Les analystes interrogés par Bloomberg anticipaient un chiffre d'affaires de près de 55 milliards.

"Nous avons maintenu notre position dominante sur le marché, mais comme prévu, nos clients sont restés prudents dans leurs investissements", a dit le PDG Börje Ekholm cité dans le communiqué.

"Dans cette situation de marché difficile, nous avons considérablement amélioré nos marges brutes", a-t-il ajouté. Son bénéfice d'exploitation a progressé de 35% à 4,1 milliards de couronnes.

Les ventes de ses activités de réseaux mobiles ont à nouveau souffert, affichant un recul de 19% par rapport au premier trimestre 2023.

Les équipementiers de télécoms souffrent d'un fort freinage des investissements des opérateurs de télécoms en Amérique du Nord et d'une croissance du déploiement de la 5G en Inde qui ralentit.

"Si les tendances actuelles persistent, nous prévoyons une stabilisation de nos ventes au cours du second semestre, grâce à l'obtention de contrats récents et à la normalisation des niveaux de stocks des clients en Amérique du Nord", indique Ericsson.

"Nous continuerons à optimiser nos activités de manière proactive, notamment par des mesures stratégiques de réduction des coûts", prévient le groupe.

Avant l'annonce de la suppression de 1200 emplois en Suède, le groupe employait près de 100'000 salariés dans le monde, dont 14'000 dans son pays d'origine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Timo Meier: "La déception est immense"

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Timo Meier (à droite) à la lutte avec Ryan Pulock pour une ultime défaite... (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

New Jersey a conclu une saison bien morose sur une 44e défaite. Sur leur glace, les Devils se sont inclinés 4-1 devant les Islanders qui ont assuré leur place dans les séries finales.

Timo Meier et Nico Hischier ont été impliqués sur le but de l’honneur. L’Appenzellois a inscrit son 28e goal pour un 52e point, le capitaine une 40e passe décisive pour un 67e point. Mais une année après avoir battu un record avec une saison régulière à 112 points, Ner Jersey aura vécu un brutal retour sur terre.

"C’est dur. Nous ne sommes pas à la place que nous voulions, lâche Timo Meier. Il est temps de se regarder dans la glace pour évaluer notre performance.... La déception est immense !"

Roman Josi et Nashville, qualifiés pour les play-off, ont également bouclé leur saison régulière sur une défaite. Les Predators ont été battus 4-2 à Pittsburgh face à une équipe qui lutte encore pour disputer les séries finales.

Roman Josi n’a pas soigné ses statistiques dans cette rencontre pour en rester à 85 points (23 buts/62 assists). Le meilleur compteur suisse de la NHL a signé la deuxième meilleure saison de sa carrière deux ans après avoir comptabilisé 96 points. Il lui reste maintenant à témoigner de la même efficience lors des play-off au sein d’une équipe qui n’a plus gagné la moindre série depuis 2018...

Enfin Kevin Fiala a comptabilisé son 73e point avec sa 44e passe décisive lors de la défaite 3-1 à domicile de Los Angeles face à Minnesota. Le St. Gallois et les Kings doivent encore recevoir Chicago avant d’attaquer les play-off.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Parlement américain va voter sur une aide séparée à l'Ukraine

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Les Etats-Unis n'ont plus envoyé de grande aide à Kiev depuis décembre 2023, en raison du blocage du dossier par les républicains au congrès (archives). (© KEYSTONE/AP/EFREM LUKATSKY)

La chambre des représentants des Etats-Unis votera cette semaine sur des projets séparés d'aide à l'Ukraine et Israël, a annoncé lundi le chef de cette chambre basse du congrès. Une enveloppe de 60 milliards de dollars pour Kiev est bloquée depuis des mois.

"Cette semaine, nous examinerons des propositions de loi séparées" dont ceux permettant de "financer notre allié israélien" et de "soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre l'agression russe", a déclaré le chef républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson.

Les autres propositions de loi sont destinées à "renforcer nos alliés dans la région indo-pacifique" et à "adopter des mesures supplémentaires pour contrer nos adversaires et renforcer notre sécurité nationale", a ajouté le "speaker" sur le réseau social X (ex-Twitter).

L'Iran a tiré des centaines de missiles et de drones dans la nuit de samedi à dimanche sur Israël, en représailles à une attaque meurtrière contre son consulat à Damas attribuée à Israël. Le soutien militaire de l'Occident, qui a aidé Israël à intercepter la quasi-totalité de missiles et drones explosifs iraniens, a suscité une profonde amertume à Kiev.

Plus d'aide américaine

"En défendant Israël, le monde libre a démontré qu'une telle unité est non seulement possible, mais aussi efficace à 100%", a relevé le président ukrainien Volodymyr Zelensky lundi soir. "La même chose est possible pour protéger l'Ukraine", a-t-il affirmé.

La veille, il avait exhorté les soutiens de Kiev à ne pas "fermer les yeux sur les missiles et les drones russes" qui visent l'Ukraine.

De loin le premier soutien militaire à Israël et à l'Ukraine, les Etats-Unis n'ont plus envoyé de grande aide à Kiev depuis décembre 2023, en raison du blocage du dossier par les républicains au Congrès.

Une enveloppe de 60 milliards de dollars d'assistance militaire et économique pour l'Ukraine a, certes, été adoptée au Sénat, à majorité démocrate, en février, mais les républicains de la chambre des représentants refusent d'examiner le texte, en raison, entre autres, d'un autre différend, sur la question de l'immigration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'objet qui a transpercé un toit en Floride vient de l'ISS

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Le débris de 700 grammes environ est constitué d'un alliage de métaux nommé Inconel (archives). (© KEYSTONE/AP)

L'objet venu du ciel qui avait transpercé la maison d'un habitant de Floride arrivait bien de la station spatiale internationale (ISS), a confirmé lundi la NASA. Le débris de 700 grammes environ est constitué d'un alliage de métaux nommé Inconel.

Le 8 mars, un habitant d'une ville de Floride a récupéré un objet gris semi-cylindrique, qui aurait, selon lui, "transpercé le toit et deux étages" de sa maison. Il l'a transmis à l'agence spatiale américaine.

Elle a confirmé lundi le scénario qui était alors supposé: l'objet vient d'une cargaison de vieilles batteries, des déchets relâchés de l'ISS en 2021, pourtant prévu pour rentrer dans l'atmosphère "sans danger".

La NASA a dit qu'elle menait l'enquête pour savoir pourquoi ce débris n'avait pas été entièrement détruit dans l'atmosphère et s'il est nécessaire de changer ses pratiques.

Des incidents du même type ont déjà eu lieu par le passé. En 2022, les autorités australiennes avaient par exemple confirmé qu'un débris spatial carbonisé tombé dans un enclos à moutons provenait d'un appareil de SpaceX.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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