International
Quatre astronautes décollent vendredi vers la Station spatiale
Le vol habité de la Nasa et de SpaceX vers la Station spatiale internationale (ISS), prévu jeudi avec notamment à son bord le Français Thomas Pesquet, est reporté d'une journée à cause de la météo, a annoncé l'agence spatiale américaine mercredi.
Le vol devrait avoir lieu vendredi à 05h49 (11h49 suisse) au lieu de jeudi à 06h11 (12h11 GMT), à cause "de conditions météorologiques défavorables". "Même si les conditions autour du site de lancement devaient être favorables pour le décollage, les équipes doivent également prendre en compte les conditions le long de la trajectoire de vol", a précisé la Nasa dans un communiqué.
L'agence spatiale américaine "prévoit une probabilité de 90% de conditions météorologiques favorables" pour le décollage, et la météo devrait aussi "s'améliorer" le long de la trajectoire de vol. Le vent reste "la principale préoccupation météorologique" concernant le décollage.
Quatre hommes à bord
SpaceX va envoyer vendredi quatre astronautes vers la Station spatiale internationale pour sa deuxième mission de routine depuis que les Etats-Unis ont repris les vols habités vers l'espace. C'est la première avec un Européen à bord: le Français Thomas Pesquet.
La mission baptisée Crew-2 comprend deux astronautes américains, Shane Kimbrough et Megan McArthur, le Japonais Akihiko Hoshide, et Thomas Pesquet de l'agence spatiale européenne (ESA). Tous ont déjà été dans l'espace.
L'agence spatiale européenne a de son côté surnommé la mission "Alpha", en référence à Alpha du Centaure, le système stellaire le plus proche de notre système solaire.
SpaceX, fondée par Elon Musk, s'est imposée auprès de la Nasa pour les transports spatiaux au moment où la capsule Starliner de Boeing cumule les retards dans ses vols tests.
Le succès en mai 2020 du premier vol test habité de SpaceX a brisé le monopole russe des envols vers l'ISS et redonné aux Américains la capacité d'accomplir cet exploit, après la fin du programme de navettes spatiales "Shuttle" en 2011.
Le vol de vendredi réutilisera le propulseur ayant servi lors de la mission Crew-1, une première, et le vaisseau spatial Crew Dragon sera le même que celui du vol d'essai.
Thomas Pesquet a indiqué à des journalistes que sa présence soulignait l'engagement de l'Europe dans la conquête spatiale.
"C'est important pour nous en tant qu'agence (spatiale) parce que nous faisons partie du programme de l'ISS depuis 20 ans maintenant et nous comptons participer à ce qui va se passer ensuite", a affirmé le Français, faisant notamment allusion au programme de vol habité vers la Lune, Artémis.
Station bondée
Thomas Pesquet a aussi confié à l'AFP son excitation à l'idée de voyager dans la capsule futuriste et entièrement autonome Crew Dragon, très différente des vaisseaux russes Soyouz qu'il connaît.
"La façon dont elle est faite, c'est juste fantastique, on sait tout le temps ce qui se passe", a-t-il dit.
"Sur Soyouz, c'est incroyablement fiable, mais il fallait comprendre toutes ces informations (...) disséminées aux quatre coins du tableau de bord", "et c'est pour ça que la formation a été beaucoup plus longue".
Les quatre astronautes vont croiser pendant quelques jours l'équipe de Crew-1 avant que cette dernière ne rentre de sa mission de six mois. La station va donc être inhabituellement pleine, avec pas moins de 11 personnes à bord.
Alors que trois Russes seront à bord, Thomas Pesquet et son collègue japonais Hoshide comptent bien enrichir la nourriture avec des plats de chez eux. Pesquet a ainsi révélé qu'on trouverait des crêpes Suzette au menu.
Mini-cerveaux
Pendant sa mission, l'équipe sera chargée de mener de nombreuses expérimentations scientifiques. Parmi les préférées, selon Thomas Pesquet, l'examen des effets de l'apesanteur sur les organoïdes cérébraux (de mini-cerveaux créés en laboratoire).
Les scientifiques espèrent que ces recherches pourront aider les agences spatiales à se préparer aux missions qui exposeront les équipes aux difficultés de l'espace pour de longues périodes, et même à aider à combattre les maladies du cerveau sur Terre.
Autre élément important de la mission: la mise à niveau du système d'alimentation solaire de la station en installant des nouveaux panneaux compacts qui se déroulent comme un énorme tapis de yoga.
Le lancement de Crew-2 coïncide avec la journée de la Terre, et d'ici son retour à l'automne, elle aura contribué à la recherche sur l'environnement en ayant pris 1,5 million d'images de phénomènes comme la croissance des algues et l'éclairage artificiel la nuit.
International
Gaza: un "dernier cycle" de négociations doit débuter mardi
Un "dernier cycle" de pourparlers en vue d'une trêve entre Israël et le Hamas à Gaza doit députer mardi au Qatar pour mettre fin à plus de 15 mois de guerre dans le territoire palestinien, a affirmé à l'AFP une source proche des négociations.
"Une dernière série de discussions devrait avoir lieu aujourd'hui (mardi) à Doha", entre les chefs des agences de renseignement israéliennes, les médiateurs américains et le premier ministre du Qatar d'un côté, et les médiateurs et le mouvement islamiste palestinien Hamas de l'autre, a déclaré cette source sous couvert d'anonymat, en vue de "finaliser les derniers détails de l'accord".
Le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte tentent depuis des mois de parvenir à un accord pour faire cesser les hostilités et obtenir la libération des 94 otages retenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts selon l'armée israélienne.
Les négociations indirectes ont repris début janvier dans la capitale qatarie.
Lundi, une source proche des négociations avait fait état de "progrès significatifs" réalisés "sur les derniers points d'achoppement", permettant d'aboutir à une nouvelle proposition "concrète" soumise aux parties.
Cette proposition, qui prévoit dans un premier temps la libération de plus d'une trentaine d'otages israéliens en échange de centaines de prisonniers palestiniens, a été "positivement" accueillie par les deux parties, avait indiqué cette source.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vendée Globe: victoire et record pour Charlie Dalin
Charlie Dalin (Macif) a remporté le 10e Vendée Globe mardi matin aux Sables d'Olonne. Le skipper français a pulvérisé le record de l'épreuve en 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes.
Dalin était parti des Sables-d'Olonne le 10 novembre dernier et a passé la ligne au lever du soleil à 8h24 sous les klaxons d'un important cortège de bateaux. Il a été leader sur une grande majorité du parcours et devrait devancer d'une grosse demi-journée le skipper de Paprec Arkéa Yoann Richomme, avec qui ol s'était lancé un duel acharné depuis le passage du Cap Horn.
Rejoint par sa femme et son fils de sept ans une fois la ligne franchie, le Normand obtient enfin le Graal de la course au large qu'il convoitait depuis quatre ans, après avoir perdu le titre pour moins de trois heures lors de l'édition précédente.
Emotion et fatigue
Frappé par l'émotion et usé par la fatigue, le navigateur de 40 ans a levé les bras au ciel de longues minutes avant de s'effondrer quelques secondes sur le pont de son voilier. Il a réalisé un parcours sans faute autour du monde, prenant définitivement la tête le 31 décembre, avant une remontée de l'Atlantique à suspense, où Richomme s'est accroché jusqu'au bout. Mais finalement, le Varois n'aura pas réussi à combler un retard d'une centaine de milles pris sur son ami de vingt ans peu après l'équateur.
Sur son parcours, Dalin a établi plusieurs records de navigation. A bord de son voiler à foils dernière génération, ultra-rapide et très polyvalent, il a notamment avalé le tronçon cap de Bonne Espérance (Afrique du Sud) - cap Leeuwin (Australie) en 9 jours et 22 heures seulement.
Et le marin a surtout établi un nouveau record sur l'épreuve, battant de plus de neuf jours celui signé par Armel Le Cléac'h lors de l'édition 2016/2017 en 74 j 3 h 35 min.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Russie: sites énergétiques et industriels en feu après des attaques
Des sites énergétiques et industriels russes ont pris feu mardi après des attaques de drones ukrainiens dans deux régions du pays, ont indiqué les autorités russes.
Dans la banlieue de Kazan, chef-lieu de la république russe du Tatarstan (Volga), "une citerne de gaz a pris feu (...) à la suite d'une attaque de drone", a indiqué sur Telegram le gouvernement local, en assurant que "personne n'a été blessé" et précisant que le dirigeant régional, Roustam Minnikhanov, s'est rendu sur les lieux de l'incendie.
Selon des médias locaux, qui ont diffusé des images d'une grande flamme et d'un panache de fumée noire s'élevant vers le ciel, l'attaque a visé un dépôt de gaz liquéfié près d'une usine chimique.
Dans la région de Saratov, située à environ 700 kilomètres au sud-est de Moscou et à quelque 500 km de la frontière ukrainienne, "deux entreprises industrielles ont été endommagées" à la suite d'une "attaque massive de drones", a écrit sur Telegram le gouverneur régional Roman Boussarguine.
Un incendie a été provoqué par cette attaque sur une entreprise à Engels, a-t-il indiqué, sans préciser la nature des dégâts causés à la deuxième entreprise frappée, située, elle, à Saratov. Selon M. Boussarguine, les cours dans les écoles à Saratov et Engels vont être assurés à distance mardi, en raison des attaques de drones.
Engels a déjà été visé le 8 janvier par une importante attaque de drones qui a provoqué un incendie sur un site pétrolier. Selon les autorités, deux pompiers sont morts dans cet incendie qui n'a été maîtrisé que cinq jours après son déclenchement.
Kiev et Moscou ont intensifié leurs frappes ces derniers mois et veulent renforcer leurs positions avant le retour à la Maison Blanche de Donald Trump le 20 janvier, le président américain élu ayant dit vouloir arrêter la guerre dès sa prise de fonction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nettoyer l'Europe des PFAS coûterait 95 à 2000 milliards d'euros
Nettoyer les eaux et sols européens des "polluants éternels" (PFAS) coûterait au moins 95 milliards d'euros sur 20 ans dans les conditions les plus favorables. La facture pourrait même atteindre 2000 milliards d'euros, selon une enquête coordonnée par Le Monde.
La fourchette haute "est fort probablement la plus réaliste", écrit Le Monde, s'appuyant sur des travaux universitaires et une enquête réalisée dans le cadre du consortium de médias "Forever Lobbying Project" - dont fait partie la SSR pour la Suisse - sur ces substances substances per- et polyfluoroalkylés.
D'autant plus que l'estimation "n'inclut ni l'impact des PFAS sur nos systèmes de santé, ni une myriade d'externalités négatives trop difficiles à quantifier", ajoute le quotidien.
Il s'agit de la suite d'une vaste enquête parue en 2023, qui a mis en évidence "au moins 23'000 sites pollués" sur le continent par ces substances chimiques prisées pour leurs propriétés antiadhésives, déperlantes ou antitaches.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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