International
Record d'émissions de CO2 d'origine fossile attendu pour 2022
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/11/les-emissions-de-co2-dorigine-fossile-devraient-augmenter-de-1-par-rapport-a-2021-pour-atteindre-366-milliards-de-tonnes-soit-un-peu-plus-que-les-niveaux-de-2019-avant-le-covid-19-archives-1000x600.jpg&description=Record d'émissions de CO2 d'origine fossile attendu pour 2022', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les émissions de CO2 produites par la consommation d'énergies fossiles - pétrole, gaz ou charbon - vont dépasser en 2022 leur niveau record, selon une étude de référence publiée vendredi. Cette augmentation intervient après le trou d'air dû au Covid.
Les émissions totales de ce gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement, incluant celles produites par la déforestation, vont elles presque retrouver le niveau de 2019, ne laissant à ce rythme qu'une chance sur deux d'éviter de dépasser un réchauffement de 1,5°C dans neuf ans, selon les scientifiques du Global carbon project.
Les émissions de CO2 d'origine fossile "devraient augmenter de 1% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19", selon leurs calculs.
Cette hausse est portée principalement par l'utilisation du pétrole (+2,2%), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+1%). Les émissions dues au charbon, en décroissance depuis 2014, devraient croitre de 1% et retrouver voire dépasser leur niveau record de cette année-là.
Conjonction
"Il y a la conjonction de deux facteurs, la poursuite de la reprise post-Covid et la crise énergétique" après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, explique à l'AFP Glen Peters, un des auteurs de l'étude publiée dans la revue Earth Systems Science Data à l'occasion de la conférence internationale sur le climat COP27.
L'équipe du GCP, qui rassemble plus de 100 scientifiques de 80 institutions, calcule chaque année les émissions de CO2, ainsi que le "budget carbone" restant, soit la limite supérieure de dioxyde de carbone émis permettant de rester sous une température mondiale donnée.
Cette température est en effet liée à la concentration de ce puissant gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Concentration qui a augmenté de 51% depuis le début de l'ère industrielle, quand nous avons commencé à brûler en grande quantité les énergies fossiles, souligne l'étude.
Une chance sur deux
Les scientifiques peuvent ainsi traduire en durée le "budget" restant pour respecter les objectifs de l'accord de Paris, pierre angulaire de la lutte contre le réchauffement. Au rythme actuel de "dépense" de ce budget, il ne reste qu'une chance sur deux de tenir dans neuf ans l'objectif le plus ambitieux, contenir le réchauffement à 1,5°C.
Les émissions de gaz à effet de serre devraient en effet baisser de 45% d'ici 2030 pour avoir une chance d'y parvenir. A 30 ans, il y a une chance sur deux de tenir l'objectif moins ambitieux de +2°C, et à 18 ans pour +1,7°C.
Or, avec près de +1,2°C de réchauffement déjà enregistré, les catastrophes climatiques se multiplient déjà à travers le monde, comme l'a illustré l'année en cours, avec son cortège de canicules, sécheresses, inondations ou méga-feux...
"Nous avons enregistré certains progrès", relève la climatologue Corinne Le Quéré, autre auteure du rapport, qui souligne que l'augmentation tendancielle des émissions issues des énergies fossiles est passée d'environ 3% par an dans les années 2000 à 0,5% par an sur la dernière décennie.
Infléchir la courbe
"Nous avons montré que la politique climatique fonctionne. Mais seule une action concertée du niveau de celle menée face au Covid peut infléchir la courbe", a-t-elle insisté.
Parmi les plus grands pollueurs mondiaux, c'est en Inde que le rebond des émissions fossiles sera le plus fort en 2022, en augmentation de 6% en raison principalement de la consommation de charbon sur fond de forte reprise économique. Les Etats-Unis enregistrent +1,5%.
La Chine, qui devrait finir à -0,9%, a connu une forte baisse en début d'année avec les confinements liés à la politique zéro-Covid et la crise du bâtiment, même si la vague de chaleur de l'été a ensuite causé une baisse de l'hydroélectricité et une remontée du charbon.
L'Union européenne, plongée dans la crise énergétique par l'invasion de l'Ukraine, devrait enregistrer -0,8%, les émissions liées au gaz s'effondrant de 10% et celles liées au charbon bondissant de 6,7%, contre +0,9% pour le pétrole.
Le reste du monde devrait voir une augmentation de 1,7%, principalement alimentée par la reprise du transport aérien. Les émissions non liées aux fossiles, environ 10% du total et principalement dues à la déforestation, sont en légère baisse.
Et le réchauffement touche déjà les puits de carbone naturels, qui jouent pourtant un rôle vital pour l'atténuer. L'absorption de CO2 par les puits terrestres a ainsi été réduite d'environ 17% et celle des océans de 4% au cours de la décennie 2012-21.
Du fait des multiples crises, 2022 ne sera pas une année type dont on pourra tirer des enseignements évidents, soulignent les auteurs. La hausse de 1% n'est peut-être pas "une tendance à long terme", estime Corinne Le Quéré. Mais "les émissions ne baissent pas comme elles le devraient".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Washington reprend le traitement des visas d'étudiants étrangers
Les étrangers souhaitant étudier aux Etats-Unis verront leurs comptes sur les réseaux sociaux passés au crible à la recherche de contenus anti-américains, selon de nouvelles directives mercredi du département d'Etat, qui va reprendre le traitement des demandes.
Ils seront notamment invités à régler les paramètres de confidentialité de tous leurs comptes pour les mettre en mode "public" afin que les agents consulaires puissent vérifier les contenus, selon un haut responsable du département d'Etat sous couvert d'anonymat.
Les agents consulaires américains procéderont à un "contrôle complet et approfondi de tous les étudiants et visiteurs participant à un programme d'échange", a-t-il dit.
Cette "vérification renforcée nous permettra de nous assurer que toute personne qui tente de se rendre dans notre pays soit correctement contrôlée", a ajouté le responsable.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio avait ordonné fin mai aux ambassades et aux consulats de suspendre la prise de rendez-vous pour les visas d'étudiants en attendant de nouvelles directives sur la vérification des publications des demandeurs sur les réseaux sociaux.
Selon un décret pris dès le premier jour de sa présidence en janvier, Donald Trump avait appelé à un contrôle accru des personnes entrant aux Etats-Unis pour s'assurer qu'elles "n'aient pas d'attitudes hostiles envers ses citoyens, sa culture, son gouvernement, ses institutions ou ses principes fondateurs".
Depuis lors, l'administration Trump s'est engagée dans une série de batailles contre les universités, annulant des milliers de visas et cherchant à interdire à l'université Harvard d'accueillir des étudiants étrangers.
M.Rubio a révoqué des visas en grande partie d'étudiants ayant mené des manifestations critiques à l'égard de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza.
En avril, le ministère de la Sécurité intérieure a indiqué que les demandes des étudiants étrangers seraient examinées pour y rechercher toute "activité antisémite" susceptible d'entraîner un refus de visa.
Les universités américaines attirent chaque année des centaines de milliers d'étudiants étrangers notamment d'Asie, en particulier chinois et indiens.
Depuis plus de dix ans, le gouvernement américain vérifie les réseaux sociaux des personnes qui cherchent à immigrer aux Etats-Unis ou à obtenir une carte verte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Interviewée par un journaliste, Rachida Dati le menace
Interviewée mercredi sur ses démêlés avec la justice, Rachida Dati a répliqué en menaçant son intervieweur, Patrick Cohen, de déclencher une enquête. Ce dernier fait l'objet d'accusations de harcèlement dans la presse.
"Les mises en cause personnelles à l'encontre des journalistes ne sont pas acceptables", a réagi France Télévisions auprès de l'AFP, après cette séquence sur France 5.
Invitée sur le plateau de "C à vous", Rachida Dati, mise en examen dans le cadre de l'affaire Carlos Ghosn pour corruption passive, a été interrogée sur des accusations récemment portées par le magazine Complément d'enquête.
Selon ces dernières, Rachida Dati a perçu 299'000 euros (281'220 francs) d'honoraires de GDF Suez quand elle était députée européenne, sans en déclarer la provenance au Parlement européen.
La ministre a de nouveau récusé ces faits, et contre-attaqué, en faisant référence à un article de Mediapart, publié en février, au sujet de tensions remontant à plusieurs années à France Inter, et au management de Patrick Cohen quand il dirigeait la matinale.
"M. Cohen, avez-vous harcelé vos collaborateurs ? Est-ce que c'est vrai M. Cohen?", a interrogé la ministre.
"Vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit (de harcèlement). Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de Mediapart. Je peux saisir le tribunal (...) je peux le faire", a-t-elle menacé.
L'article 40 oblige toute autorité constituée ou fonctionnaire à dénoncer au procureur les délits dont il aurait connaissance dans l'exercice de ses fonctions.
La ministre a également mis en cause la présentatrice, Anne-Elisabeth Lemoine: "de la même manière, on a dit qu'à 'C à vous' l'ambiance est épouvantable, que vous pleurez toute la journée, que tout le monde est mis en cause".
"Non, c'est faux", a répondu Mme Lemoine.
"Ce n'est pas très reluisant ce que vous faites Mme Dati. C'est déshonorant", a déclaré de son côté Patrick Cohen.
La tension était déjà montée sur le plateau entre Rachida Dati et ses intervieweurs à propos de la réforme de l'audiovisuel public qu'elle porte et qui ambitionne de rapprocher Radio France et France Télévisions.
"France Télévisions apporte tout son soutien aux équipes de 'C à vous' et à l'ensemble de ses journalistes, qui continueront à exercer sereinement leur métier en toute liberté", a réagi le groupe public auprès de l'AFP.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Le Real Madrid tenu en échec par Al-Hilal
Le Real Madrid a fait match nul pour son entrée en lice à la Coupe du monde des clubs (1-1). Les Madrilènes ont dû se contenter d'un point face au club saoudien d'Al-Hilal mercredi à Miami.
Dans un stade plein, l'attaquant madrilène Gonzalo Garcia, titularisé en raison du forfait de Kylian Mbappé diminué, a ouvert le score à la 34e minute, avant que le Portugais Ruben Neves n'égalise sur penalty pour Al-Hilal (41e).
Apathiques et dominés lors de la première période, les Merengues ont montré un autre visage durant la seconde, sans toutefois parvenir à concrétiser leurs occasions, dont un penalty de Federico Valverde stoppé par le gardien marocain Yassine Bounou (92e).
L'autre rencontre du groupe H oppose Salzbourg et Pachuca (Mexique) dans la nuit de mercredi à jeudi à Cincinnati.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
François Gomez: "Nous pouvons être satisfaits de notre performance"
Les Suissesses étaient plutôt positives après leur défaite face à la Grèce en ouverture de l'Eurobasket (87-65). La fierté et l'expérience engrangées ont pris le dessus sur la déception.
"Au début du match, on a ressenti un peu d'émotions", convenait Vitkoria Ranisavljevic, la meneuse du collectif suisse. "Ensuite, nous avons su trouver le bon rythme avant de payer un certain manque de physique et d'expérience."
"A chaud, je suis très fier de notre prestation et d'avoir disputé un match en phase finale d'un Euro", avouait pour sa part Lin Schwarz. "Je suis toutefois bien consciente des petites choses que l'on peut améliorer, notamment au niveau des balles perdues."
"Pas dans la même division"
"Nous pouvons être satisfaits de notre performance même si nous aurions pu faire un peu mieux", soulignait de son côté l'entraîneur de l'équipe de Suisse François Gomez. "On a joué contre une grosse équipe de basket, de niveau Euroligue. On a quand même réussi à revenir à 15 points. On a manqué quelques opportunités. C'est dommage, ça aurait été magnifique."
Et de poursuivre: "Notre équipe apprend, elle a fait preuve de caractère. On n'est pas dans la même division que la Grèce, mais sur ce match, on a obtenu une défaite honorable. Les 20 balles perdues? C'est beaucoup."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud: les enseignantes des 1-2P manifestent à Lausanne
-
SuisseIl y a 3 jours
Roche avance sur son traitement contre la maladie de Parkinson
-
InternationalIl y a 3 jours
En attaquant l'Iran, Israël dit changer "la face du Moyen-Orient"
-
InternationalIl y a 3 jours
Le salon du Bourget décolle dans l'ombre du drame d'Air India
-
HockeyIl y a 2 jours
Rob Cookson assistant de Geoff Ward au LHC
-
InternationalIl y a 2 jours
Meta introduit la publicité sur WhatsApp
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: aucun incident majeur pendant la 1e partie de la FFG
-
InternationalIl y a 2 jours
L'évolution des religions depuis 2010 documentée
Jy2m
11 novembre 2022 à 12:46
Moi je pense que comme nous ne savons pas si en cas de baisse significative des rejets de CO2 le réchauffement ne va pas malgré tout continuer sur sa lancée, il faut arrêter de faire croire aux populations qu’il suffit de diminuer les rejets de gaz à effet de serre pour que le climat redevienne bien vite « normal ». Certes il nous faut agir mais en choisissant l’hypothèse la plus pessimiste qui est que le réchauffement, quoi que nous fassions, risque de s’amplifier et de durer très longtemps (une cinquantaine d’années ?) ce qui nous évitera de choisir des solutions extrêmes, d’avoir l’air ridicule aux yeux des générations futures et nous permettra de penser beaucoup plus aux efforts que nous devons faire pour rendre supportable le réchauffement climatique.