International
Liens Pékin-Moscou, "facteur déterminant" des relations Chine-UE
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/07/la-facon-dont-la-chine-continue-a-interagir-avec-le-president-russe-vladimir-poutine-sera-un-facteur-determinant-de-nos-relations-a-lavenir-a-declare-mme-von-der-leyen-appelant-par-ailleurs-a-d-1000x600.jpg&description=Liens Pékin-Moscou, "facteur déterminant" des relations Chine-UE', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les liens Chine-Russie constituent désormais un "facteur déterminant" des relations UE-Pékin, a prévenu jeudi à Pékin la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Cela lors d'un sommet des dirigeants de l'UE avec le président chinois Xi.
Le dirigeant chinois a lui affirmé que Pékin et Bruxelles devaient renforcer leur communication et leur confiance mutuelle.
"La façon dont la Chine continue à interagir avec (le président russe Vladimir) Poutine sera un facteur déterminant de nos relations à l'avenir", a déclaré Mme von der Leyen, appelant par ailleurs à de "vraies solutions" pour des relations bilatérales qui sont à un "moment-charnière".
Pékin se présente en partenaire stable
La Chine cherche à resserrer ses liens avec le Vieux continent, et se présente comme un partenaire stable et plus fiable que les Etats-Unis de Donald Trump.
Mais Ursula von der Leyen et Antonio Costa, le président du Conseil européen, sont arrivés à Pékin pour une rencontre avec Xi Jinging avec une longue liste de contentieux.
Déséquilibre commercial
Parmi eux: un important déséquilibre commercial en défaveur de l'UE, des craintes d'inondation du marché européen par des produits chinois bon marché et subventionnés, ou le rapprochement Pékin-Moscou, vu avec suspicion sur fond d'invasion russe de l'Ukraine.
"Plus la situation internationale est grave et complexe, plus la Chine et l'UE doivent intensifier la communication, renforcer la confiance mutuelle et approfondir la coopération", a déclaré Xi Jinping dans l'immense Palais du peuple, lieu traditionnel de réceptions diplomatiques au coeur de Pékin.
"Faire le bon choix stratégique"
Face aux "instabilités" dans le monde, "les dirigeants chinois et européens doivent encore une fois faire preuve de clairvoyance et d'engagement, et faire le bon choix stratégique", a-t-il souligné.
"Les défis actuels auxquels l'Europe est confrontée ne viennent pas de la Chine", a insisté Xi Jinping, cité par l'agence étatique Chine nouvelle. "Il n'existe entre la Chine et l'UE pas de conflit d'intérêts ni de désaccord géopolitique fondamentaux", a-t-il assuré.
"Progrès concrets" souhaités
En réponse, Ursula von der Leyen a déclaré qu'il était "essentiel que la Chine et l'Europe reconnaissent leurs préoccupations respectives et proposent des solutions concrètes".
De son côté, Antonio Costa a déclaré à Xi Jinping que l'UE souhaitait voir des "progrès concrets sur les questions liées au commerce et à l'économie".
Il a également fait part des "inquiétudes" des Européens sur "la protection des droits humains", "un pilier central des relations de l'Union européenne avec d'autres pays, y compris la Chine".
Lutte contre le réchauffement
Lors d'une réunion distincte jeudi, le Premier ministre chinois Li Qiang a lui déclaré aux deux dirigeants de l'UE qu'une "coopération étroite" entre Pékin et Bruxelles était un "choix naturel".
"Tant que la Chine et l'UE défendront sincèrement le libre-échange, alors l'économie et le commerce internationaux resteront dynamiques", a-t-il affirmé.
La Chine et l'UE se sont également engagées jeudi dans un communiqué conjoint à "renforcer leurs efforts" dans la lutte contre le changement climatique.
Les dirigeants chinois et européens sont convenus d'accentuer la coopération dans des domaines comme la transition énergétique, d'accélérer le déploiement mondial des énergies renouvelables ou encore de faciliter l'accès aux technologies vertes.
"Mécanisme amélioré"
En tête des préoccupations européennes lors de ce sommet de jeudi figurait le déficit commercial abyssal avec Pékin, qui a atteint l'an dernier 357 milliards de dollars (304 milliards d'euros).
Ursula von der Leyen a demandé à Pékin d'ouvrir davantage son marché aux entreprises européennes et d'assouplir ses restrictions à l'exportation de terres rares - stratégiques pour les technologies modernes.
Sur ce point, la présidente de la Commission a indiqué jeudi avoir convenu avec Pékin d'un mécanisme "amélioré" pour les exportations chinoises de ces terres rares. Ce mécanisme "de soutien à la chaîne d'approvisionnement (pourra) immédiatement vérifier et résoudre le problème ou la question qui se pose", a-t-elle expliqué lors d'une conférence de presse.
Pékin fausse la concurrence
L'UE a imposé de lourds droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine, accusant les subventions étatiques chinoises de fausser la concurrence, au détriment des constructeurs européens.
Pékin a répondu par des enquêtes ciblées sur les importations de porc, de cognac et de produits laitiers européens.
Sanctions contre 2 banques chinoises
Sur la guerre en Ukraine, les Européens voient avec méfiance le rapprochement économique et politique Chine-Russie depuis l'invasion de 2022, estimant qu'il fournit un soutien crucial à Moscou.
Antonio Costa a encore exhorté jeudi la Chine, devant Xi Jinping, à "user de son influence sur la Russie" pour mettre fin à la guerre. La semaine dernière, l'UE a adopté de nouvelles sanctions contre la Russie - ciblant notamment deux banques chinoises.
"Nous ne demandons pas à la Chine de couper ses liens avec la Russie mais de renforcer ses contrôles douaniers et financiers", avait déclaré à l'AFP un haut responsable européen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Fanny Smith 3e, victoire de Näslund à Val Thorens
Fanny Smith a décroché la 3e place de la 2e épreuve de Coupe du monde à Val Thorens. Nouvelle victoire de la Suédoise Sandra Näslund.
Pas forcément au top physiquement, la Vaudoise s'est bien battue. En quarts et en demi-finales, elle a effectué des remontées pour aller chercher sa qualification. En finale, la skieuse de Villars a tapé le haut d'un roller et elle a dû s'employer pour monter sur la boîte. Devant, Sandra Näslund n'a connu aucun problème pour signer sa 41e victoire en Coupe du monde, un jour après son 40e triomphe. Entre les deux grandes dames du ski-cross, on retrouve la Française Marielle Berger Sabbatel.
Jolie 5e place pour Saksja Lack. La Zurichoise avait mal négocié le négatif en demi-finales, mais elle s'est bien reprise lors de la petite finale grâce aussi à une excellente glisse.
Déception chez les messieurs avec seulement deux hommes en quarts de finale: Alex Fiva et Thomas Baur. Mais les deux athlètes ont terminé 3e de leur série et leur route s'est arrêtée là. Romain Détraz n'a pas pris le départ, alors que Jonas Lenherr, Gil Martin, et Ryan Regez ont été éliminés en huitièmes de finale. Victoire pour le Canadien Kevin Drury devant Simone Deromedis et Tristan Takats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque et d'ingérence
L'Allemagne a attribué vendredi à la Russie une "attaque informatique" visant son système de contrôle du trafic aérien ainsi qu'une "campagne" de déstabilisation durant les dernières législatives allemandes,. L'ambassadeur russe à Berlin a été convoqué.
"Le service de renseignement militaire russe GRU est responsable de cette attaque" informatique commise en août 2024 et "la Russie a tenté, à travers la campagne Storm 1516, d'influencer et de déstabiliser" la dernière élection en février, a déclaré un porte-parole du ministère allemand des affaires étrangères lors d'un point presse régulier.
Contactée vendredi par l'AFP, l'ambassade russe à Berlin n'avait pas réagi immédiatement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
France: agriculteurs mécontents de la stratégie face à la DNC
Dans le sud de la France, un troupeau de vaches doit être abattu vendredi en raison d'un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Les agriculteurs se mobilisent depuis deux jours contre la stratégie du gouvernement pour contrer la maladie.
Faisant usage de gaz lacrymogène, les gendarmes ont pris jeudi en fin de soirée le contrôle de cette exploitation, située dans le village des Bordes-sur-Arize en Ariège, près de la frontière espagnole. Plusieurs centaines d'agriculteurs y étaient rassemblés depuis mercredi matin pour s'opposer à l'euthanasie des 207 bovins et bloquer l'accès aux services vétérinaires.
Parmi les manifestants figuraient notamment des membres de la Coordination rurale (deuxième syndicat agricole ndlr) et de la Confédération paysanne (troisième syndicat ndlr), qui critiquent depuis plusieurs jours la gestion de l'épizootie par les autorités.
Après la fièvre catarrhale ovine et alors que sévit toujours la grippe aviaire, la DNC est apparue en juin en France. Pour arrêter la maladie transmise via des insectes piqueurs mais qui n'atteint pas l'homme, les autorités ont imposé d'abattre toutes les bêtes d'un troupeau vivant ensemble dès qu'un cas était détecté.
Des "zones règlementées" doivent aussi être instaurées dans un rayon de 50 km autour du foyer avec des déplacements restreints et une vaccination des bêtes.
Protestations en hausse
Début décembre, la protestation a grandi après l'euthanasie très contestée de 83 vaches vaccinées contre la DNC dans une ferme du Doubs (est), où s'étaient là aussi mobilisés des manifestants, évacués avec des gaz lacrymogènes.
Les syndicats sont divisés. La Confédération paysanne et la Coordination rurale tentent de s'opposer aux euthanasies et plaident pour une vaccination préventive généralisée. La FNSEA (premier syndicat) en revanche soutient le protocole des autorités, redoutant qu'une vaccination large prive la France de son statut de pays "indemne" et donc de sa capacité d'export de bovins vivants pendant de longs mois.
Cette contestation se déroule dans un contexte de colère agricole alimentée par d'autres ressorts: un accord Union européenne-Mercosur sur le point d'être voté, une politique agricole commune (PAC) profondément remaniée... Une marche est prévue le 18 décembre à Bruxelles, où les organisateurs espèrent jusqu'à "10'000 manifestants", dont une bonne partie venue de France.
La première puissance agricole européenne souffre, doit importer toujours plus au point d'entrevoir un déficit commercial en 2025 pour la première fois depuis 50 ans. Ses fleurons, du blé aux vignes, traversent une crise inédite.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Royaume-Uni: recul surprise du PIB en octobre, à -0,1%
Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,1% en octobre, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS), une baisse inattendue, les analystes interrogés par Bloomberg tablant sur une légère progression de 0,1%.
Ce recul fait suite à un repli identique en septembre et une croissance nulle en août.
Il accentue encore la pression sur le gouvernement travailliste, qui peine depuis son retour au pouvoir en juillet 2024 à tenir sa promesse de retour de la croissance.
"Nous sommes déterminés à défier les prévisions de croissance et à créer des emplois de qualité, afin que chacun puisse bénéficier d'une meilleure situation", a réagi un porte-parole du ministère des Finances dans un communiqué.
Le mois d'octobre a notamment été marqué par la reprise des activités du constructeur Jaguar Land Rover, qui avait été contraint de mettre en pause sa production en septembre en raison d'une cyberattaque, avec un impact non négligeable sur l'économie britannique.
Mais ce regain d'activité n'a pas suffi au Royaume-Uni pour retrouver la croissance en octobre, relève Lindsay James, analyste chez Quilter, qui impute le recul du PIB aux inquiétudes en amont de la présentation du budget britannique le 26 novembre.
"Les entreprises et les consommateurs s'attendaient à des hausses d'impôts, et les spéculations et fuites incessantes ont de nouveau freiné l'économie britannique, comme l'an dernier", estime-t-elle.
Le gouvernement a finalement annoncé des hausses d'impôts dans ce budget, mais qui ne prendront effet que progressivement au fil des ans, ce qui semble avoir rassuré les marchés.
"En pratique, l'économie britannique recule", souligne cependant Lindsay James, ce qui rend selon elle "de plus en plus probable" une nouvelle baisse du taux d'intérêt par la Banque d'Angleterre lors de sa prochaine réunion le 18 décembre.
L'institution monétaire doit cependant composer avec inflation qui reste élevée par rapport aux pays de la zone euro, à 3,6% en octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Collision frontale mortelle mardi à Ballaigues
-
LausanneIl y a 2 jours
Budget vaudois: coupes maintenues pour les hôpitaux régionaux
-
LausanneIl y a 20 heures
Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police
-
SuisseIl y a 1 jour
Les pétards devraient être interdits en Suisse
-
CultureIl y a 2 jours
La cuisine italienne rejoint le patrimoine immatériel de l'Unesco
-
FootballIl y a 2 jours
USA: vers un examen de l'historique des réseaux sociaux des touristes étrangers
-
SuisseIl y a 3 jours
Psychologue et ex-voisins assassinés: prison à perpétuité à Zurich
-
GenèveIl y a 1 jour
Le député MCG Thierry Cerutti annonce porter plainte contre la RTS


