International
Riposte américaine en Syrie: 14 combattants pro-iraniens tués
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/03/les-etats-unis-ont-indique-avoir-effectue-des-frappes-aeriennes-de-precision-en-riposte-a-une-attaque-de-drone-image-pretexte-1000x600.jpg&description=Riposte américaine en Syrie: 14 combattants pro-iraniens tués', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Quatorze combattants pro-iraniens ont été tués par des frappes aériennes américaines dans l'Est de la Syrie dans la nuit de jeudi à vendredi. Celles-ci ont été menées en riposte à une attaque de drone qui a tué un Américain et en a blessé six autres.
Les forces américaines avaient mené des "frappes aériennes de précision" dans l'Est de la Syrie après l'attaque du drone "d'origine iranienne", selon le Pentagone.
"Des frappes américaines ont ciblé un dépôt d'armes dans la ville de Deir Ezzor, tuant six combattants pro-iraniens", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.
"Deux autres combattants ont été tués par des frappes sur des positions de groupes pro-iraniens près de Mayadine et six autres près de Boukamal", a ajouté cette ONG selon laquelle neuf des quatorze tués sont des Syriens.
Les groupes iraniens et leurs alliés, qui combattent aux côtés du régime de Damas, sont fortement implantés dans ces régions proches de la frontière avec l'Irak et importants points de passage des armes à destination de la Syrie.
L'attaque de drone a eu lieu jeudi vers 13h38 (11h38 en Suisse) contre une installation de maintenance d'une base près de Hassaké, a indiqué le Pentagone dans un communiqué.
La personne décédée est un sous-traitant américain, et les blessés sont cinq soldats et un autre sous-traitant également américains, selon la même source.
"J'ai autorisé les forces du Commandement central des Etats-Unis à mener des frappes aériennes de précision ce soir dans l'Est de la Syrie contre des installations utilisées par des groupes affiliés au corps des Gardiens de la révolution" iraniens, a déclaré le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, cité dans le communiqué.
Attaque de roquettes
Et le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a déclaré à l'AFP que vendredi matin, "des groupes affiliés à Téhéran, basés près de la ville de Mayadine, avaient tiré trois roquettes, dont deux sont tombés dans l'enceinte du champ d'al-Omar (est), sans faire de dégâts".
"Le troisième a atterri sur une habitation civile", a proximité du plus grand champ pétrolier de Syrie, qui abrite une base de la coalition antidjihadiste dirigée par Washington, a-t-il ajouté.
Un des porte-parole du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a confirmé cette attaque. "Nous pouvons confirmer qu'il y a eu une attaque de roquette contre la zone verte (nom du champ pétrolier, NDLR) en Syrie", sans faire de victimes, a déclaré à l'AFP le Major John Moore.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), armée de facto des Kurdes, allié des américains, ont eux annoncé que les tirs de roquettes ont blessé deux civils.
Coalition contre l'EI
"Les frappes aériennes ont été menées en réponse à l'attaque d'aujourd'hui ainsi qu'à une série d'attaques récentes contre les forces de la coalition en Syrie par des groupes affiliés au corps des Gardiens de la révolution", a-t-il précisé.
Plusieurs centaines de soldats américains se trouvent en Syrie au sein d'une coalition luttant contre les restes du groupe Etat islamique (EI). Ils sont fréquemment pris pour cible par des milices.
Les troupes américaines soutiennent les FDS qui avaient mené la bataille ayant délogé l'EI des derniers territoires qu'il contrôlait en Syrie en 2019.
Deux des soldats blessés jeudi ont été soignés sur les lieux de l'attaque, tandis que les trois autres soldats et un sous-traitant américain ont bénéficié d'une évacuation médicale vers l'Irak, a indiqué le Pentagone.
"Comme le président Biden l'a clairement indiqué, nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour défendre nos concitoyens et riposterons toujours au moment et à l'endroit de notre choix", a déclaré M. Austin.
En août 2022, le président américain avait ordonné des frappes de représailles similaires dans la province de Deir Ezzor, riche en pétrole, après l'attaque d'un avant-poste de la coalition par plusieurs drones, qui n'avait pas fait de victime.
L'attaque était survenue le jour de l'annonce de la mort d'un général des Gardiens de la Révolution, tué quelques jours plus tôt. L'Iran dit avoir déployé ses forces en Syrie à l'invitation de Damas, et seulement en qualité de conseillers.
Les Gardiens constituent le bras idéologique de l'armée iranienne et sont qualifiés de groupe terroriste par Washington.
A plusieurs reprises, la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis a reconnu avoir mené des frappes dans l'Est de la Syrie contre des combattants pro-iraniens. Israël y mène aussi régulièrement des frappes mais les revendique rarement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Accident d'un avion-cargo aux Etats-Unis: UPS immobilise ses MD-11
Le transporteur américain UPS a annoncé avoir immobilisé sa flotte d'avions-cargos MD-11 "par mesure de précaution", après un accident qui a fait cette semaine 14 morts dans le Kentucky, dans le centre-est des Etats-Unis.
"L'immobilisation est appliquée immédiatement. Nous avons pris cette décision sur recommandation du fabricant de l'avion", a indiqué la société de livraison et de logistique dans un communiqué mis en ligne vendredi soir.
Un avion McDonnell Douglas MD-11, à destination d'Hawaï, s'est écrasé mardi, peu après son décollage de l'aéroport international Muhammad Ali de Louisville, alors qu'un de ses moteurs s'était détaché après avoir pris feu.
L'appareil a explosé en percutant des entreprises situées près de l'aéroport. Trois membres d'équipage se trouvaient à bord de l'avion qui a terminé sa course à près de 5 km de l'aérogare.
14e victime décédée
Le gouverneur du Kentucky, Andy Beshear, a annoncé tard vendredi la mort d'une 14e victime. "Veuillez prier pour ces familles, la communauté de Louisville et tous ceux affectés par cet événement terrible", a-t-il déclaré sur X.
L'avion, rempli de plus de 140'000 litres de carburant pour son vol long-courrier, a évité de justesse une grande usine d'assemblage de véhicules Ford qui emploie environ 3000 personnes.
Des images aériennes du site de l'accident ont montré une longue traînée de débris tandis que les pompiers aspergeaient d'eau les flammes.
Boîtes noires
Todd Inman, membre du Conseil national de la sécurité des transports (NTSB), a déclaré cette semaine que les enquêteurs avaient retrouvé l'enregistreur de données de vol et l'enregistreur de conversations du cockpit. Ces boîtes noires doivent être analysées à Washington.
L'accident serait le plus meurtrier de l'histoire d'UPS. Son principal hub, Worldport, se trouve à Louisville, où l'entreprise emploie des milliers de personnes.
La société a indiqué qu'elle avait mis en place des plans de contingence "pour garantir (qu'elle puisse) continuer à fournir un service fiable" alors que les MD-11 représentent 9% de sa flotte. Selon le NTSB, l'avion a été construit en 1991 et avait été modifié pour devenir un avion cargo.
Le géant de la livraison FedEx a également immobilisé sa flotte de MD-11 pendant qu'il passe en revue sa sécurité, selon des rapports des médias américains.
En plein shutdown
L'accident a eu lieu au milieu du plus long blocage budgétaire ("shutdown") de l'histoire des États-Unis, et le secrétaire aux Transports Sean Duffy avait averti cette semaine d'un "chaos total" dans les airs en raison d'un manque de personnel de contrôle aérien.
Un millier de vols ont ainsi été annulés vendredi dans les aéroports américains et environ 700 annulations ont été annoncées pour samedi. Mais Todd Inman a déclaré que le NTSB n'avait pas été informé de pénuries de personnel à l'aéroport de Louisville au moment de l'accident.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Vol au Louvre: "les bijoux seront retrouvés", réaffirme Macron
Le président français Emmanuel Macron a répété vendredi lors d'un déplacement au Mexique que les joyaux de la Couronne dérobés au Louvre seraient retrouvés. Il a promis que la sécurité du musée parisien serait revue.
"Nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol. Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés", s'est engagé le chef de l'Etat auprès de la chaîne Televisa au cours d'une tournée en Amérique latine.
"De ce qui s'est passé et qui a été un choc pour tout le monde", c'est "l'occasion de sortir encore plus fort", a déclaré Emmanuel Macron.
Le 19 octobre, des malfaiteurs ont réussi à s'introduire dans le musée et dérober en quelques minutes des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros. Les bijoux restent introuvables et quatre suspects ont été mis en examen et écroués.
Parmi les huit pièces "d'une valeur patrimoniale inestimable", selon les autorités, se trouve le diadème de l'impératrice Eugénie (épouse de Napoléon III), qui compte près de 2000 diamants.
La Cour des comptes a vivement critiqué la gestion du musée de ces dernières années, affirmant jeudi dans un rapport que l'institution avait négligé la sécurité au profit de l'attractivité.
"La sécurité du Louvre sera totalement repensée", a assuré Emmanuel Macron vendredi, évoquant le plan de "Nouvelle Renaissance du Louvre" annoncé en janvier qui doit aboutir à une nouvelle grande porte d'accès ou encore une salle dédiée à la Joconde de Léonard de Vinci.
La Cour des comptes a revu à la hausse son coût à 1,15 milliard d'euros, contre 700 à 800 millions évoqués par l'entourage du chef de l'État. Elle a jugé le projet "pas financé" en l'état.
En attendant, la direction du musée le plus visité au monde a présenté vendredi des "mesures d'urgence" lors d'un conseil d'administration extraordinaire, parmi lesquelles la création d'un "coordonnateur sûreté" et le déploiement de caméras de surveillance supplémentaires. Leur manque aux abords du musée avait été pointé du doigt.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Nouvelle-Zélande: décès du réalisateur Lee Tamahori
Le Néo-Zélandais Lee Tamahori, remarqué avec "L'âme des guerriers" avant de réaliser des films d'action et un James Bond, est décédé vendredi à l'âge de 75 ans, a annoncé sa famille.
Il était considéré comme une des personnalités maories les plus influentes de l'industrie du divertissement.
Remarqué en 1994 à Hollywood pour son film "L'âme des guerriers", une histoire de violence et de pauvreté au sein d'une famille maorie en Nouvelle-Zélande, Tamahori a réalisé en 1995 son premier film américain, "Les hommes de l'ombre", avec Nick Nolte et John Malkovich.
Tamahori, qui a aussi réalisé des épisodes de la série "Les Soprano", s'est ensuite spécialisé au grand écran dans les films d'action.
En 2002, il a réalisé "Meurs un autre jour", avec Pierce Brosnan dans le rôle de James Bond et Halle Berry dans celui de sa partenaire.
L'acteur Temuera Morrison, qui tenait le rôle principal dans "L'âme des guerriers", a salué samedi "un homme extraordinaire". "Rien qu'en voyant le nombre de Maoris qui se sont lancés dans cette industrie, le nombre de Maoris qu'il pouvait recruter grâce à ses auditions", a-t-il réagi sur Radio New Zealand.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
USA: le président syrien retiré de la liste noire des terroristes
Les Etats-Unis ont retiré vendredi le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh de leur liste noire des personnalités considérées comme terroristes. Cette décision symbolique intervient à quelques jours de la visite historique d'al-Chareh à Washington.
Cette démarche était largement attendue.
Le dirigeant sera reçu lundi par Donald Trump, première visite d'un président syrien à la Maison Blanche et consécration pour l'ancien djihadiste qui en moins d'un an de pouvoir a sorti son pays de l'isolement.
Le retrait de la liste des personnalités et organisations terroristes "est prise en reconnaissance des progrès accomplis par les dirigeants syriens après le départ de Bachar al-Assad et plus de 50 ans de répression sous le régime Assad", souligne un porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Le nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président al-Chareh, travaille d'arrache-pied pour retrouver les Américains disparus, respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, éliminer toute trace d'armes chimiques et promouvoir la sécurité et la stabilité régionales, ainsi qu'un processus politique inclusif, mené et contrôlé par la Syrie", poursuit-il.
Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU avait levé, sur impulsion des Etats-Unis, les sanctions contre M. Chareh, qui jusque-là avait besoin d'une exemption des Nations unies pour chaque déplacement international.
Dès sa prise du pouvoir, M. Chareh a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures envers l'Occident, les pays de la région, dont les riches monarchies arabes, et engageant des négociations avec Israël, avec lequel son pays est théoriquement en état de guerre.
Il s'est déjà rendu aux Etats-Unis en septembre, pour s'adresser à New York à l'assemblée générale de l'ONU.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
La Municipalité d'Yverdon veut un nouvel hôpital à Y-Parc
-
SuisseIl y a 3 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ
-
SuisseIl y a 2 jours
Un médecin ne peut plus pratiquer seul dans le canton de Schwyz
-
SuisseIl y a 3 jours
Le dossier électronique du patient prend un nouveau départ
-
Bons Plans LFMIl y a 22 heures
La Vaudoise aréna ouvre ses portes au grand public pour la "Journée de la glace" ce dimanche
-
LausanneIl y a 1 jour
Stationnements vélo abrités et sécurisés dès 2026
-
GenèveIl y a 2 jours
Le personnel de la RTS en première ligne contre l'initiative SSR
-
ÉconomieIl y a 3 jours
La Cour suprême se penche sur les droits de douane massifs de Trump


