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International

Royaume-Uni: ventes de détail tirées en juillet

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Ces hausses de prix les plus fortes en 40 ans promettent d'aggraver un peu plus la crise du coût de la vie et attisent la grogne sociale dans le pays, qui voit se multiplier les grèves pour réclamer des hausses salariales. EPA/TOLGA AKMEN (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Les ventes de détail ont légèrement rebondi en juillet au Royaume-Uni, tirées notamment par les ventes en ligne, mais la tendance de long terme est à la baisse alors que l'inflation pèse sur le budget des Britanniques.

Les volumes vendus ont augmenté de 0,3% le mois dernier, après une baisse de 0,2% en juin, a annoncé vendredi l'Office national des statistiques (ONS).

"Mais si l'on regarde la situation sur le long terme, ils restent sur leur tendance à la baisse", a indiqué Darren Morgan, directeur des statistiques économiques de l'ONS, sur Twitter.

Les ventes en ligne ont été tirées vers le haut par toute une série d'offres spéciales et promotions, mais les ventes de carburant ont baissé, de même que l'habillement ou les articles ménagers.

"Les consommateurs coupent dans leurs dépenses en raison des hausses de prix et des inquiétudes accrues sur le pouvoir d'achat et le coût de la vie", poursuit M. Morgan, alors que l'inflation au Royaume-Uni a bondi en juillet à 10,1% sur un an et pourrait dépasser 13% en octobre.

Ces hausses de prix les plus fortes en 40 ans promettent d'aggraver un peu plus la crise du coût de la vie et attisent la grogne sociale dans le pays, qui voit se multiplier les grèves pour réclamer des hausses salariales.

"Les ventes au détail ont bien résisté en juillet, en partie grâce à une augmentation du soutien financier du gouvernement", décrypte Samuel Tombs, analyste chez Pantheon Macro.

"Mais le véritable défi viendra cet hiver" car l'augmentation prévue en octobre des prix de l'énergie pour les particuliers "devrait entraîner une baisse de près de 4% des revenus disponibles", poursuit M. Tombs.

Les prix sont notamment tirés Outre-Manche par les cours du gaz, dont le pays est très dépendant et qui flambent dans la foulée de la guerre en Ukraine, mais aussi par les perturbations des chaînes d'approvisionnement et les pénuries de travailleurs après le Covid-19 et le Brexit.

La confiance des consommateurs s'en ressent et a touché un nouveau plus bas historique en août, selon l'institut GfK, avec un score de -44, le pire jamais enregistré depuis le début des relevés.

Ces données "reflètent les inquiétudes aiguës sur le coût de la vie qui s'envole", selon Joe Staton, de GfK, pour qui "la pression sur les finances de nombreuses personnes au Royaume-Uni est alarmante".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Climat

La région de New York en proie aux flammes et à la sécheresse

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Les feux ont brûlé des milliers d'hectares autour de la rivière forestière de Jennings Creek, à une heure de route des gratte-ciel de Manhattan. (© KEYSTONE/AP/Eduardo Munoz Alvarez)

La région de New York affronte une série d'incendies d'une vigueur rare pour le nord-est des Etats-Unis, en raison d'une période de sécheresse particulièrement longue. Cette situation met aussi les réserves d'eau à l'épreuve.

"La réalité, c'est que la sécheresse que nous traversons n'est qu'un exemple de l'impact du changement climatique sur notre territoire aujourd'hui, non pas dans un avenir lointain, mais ici et maintenant", a déclaré le gouverneur démocrate du New Jersey, Phil Murphy, lors d'une réunion mercredi devant la presse.

Depuis vendredi, les pompiers des Etats de New York et du New Jersey luttent contre des feux qui ont brûlé des milliers d'hectares autour de la rivière forestière de Jennings Creek, à une heure de route des gratte-ciel de Manhattan.

Les incendies ont causé la mort samedi d'un employé des parcs de l'Etat de New York de 18 ans, probablement tué par la chute d'un arbre alors qu'il participait aux opérations.

Poussés par les vents et la faible humidité, les feux se sont multipliés depuis le début octobre et ont brûlé trois fois plus d'hectares que d'habitude, près de 4500, contre 1600 en moyenne dans le New Jersey.

Economiser l'eau

La grande ville de New York n'est pas épargnée. Les pompiers, certains à bord d'un bateau, bataillaient mercredi soir contre un vaste feu de broussailles dans le grand parc d'Inwood Hill, tout au nord de Manhattan.

Le manque de pluie n'arrange rien. Alors que l'ouragan Hélène a dévasté des régions entières plus au sud à la fin septembre, faisant au moins 101 morts en Caroline du Nord, New York et sa région n'ont pas connu de pluies significatives durant les mois de septembre et d'octobre et toujours pas en novembre.

"Cela fait plus de 20 ans qu'on n'a pas mesuré un tel épisode de sécheresse dans le nord-est des Etats-Unis", souligne à l'AFP Brian Fuchs, climatologue au centre national d'étude de la sécheresse à l'université Nebraska-Lincoln.

Les autorités locales ont demandé à la population d'économiser l'eau. Les 8,5 millions de New-yorkais sont appelés à signaler toute bouche à incendie ouverte, à prendre des douches plus rapides et à ne tirer la chasse d'eau que si nécessaire.

Les barbecues dans les aires publiques ont aussi été interdits, des feux, rapidement maîtrisés, ayant aussi pris ce week-end à Prospect Park, le grand poumon vert au coeur de Brooklyn.

"Malheureusement, il semble que ces conditions de sécheresse inhabituelles pour la saison ne sont pas près de se terminer, car tout porte à croire qu'un hiver très sec nous attend", a déclaré le gouverneur du New Jersey.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Brésil: un homme chargé d'explosifs meurt devant la cour suprême

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La place des Trois-Pouvoirs à Brasilia, sise devant la cour suprême, a été bouclée par un imposant déploiement de forces de sécurité. (© KEYSTONE/EPA/ANDRE BORGES)

Un homme portant sur lui des explosifs est mort mercredi soir à Brasilia après avoir tenté en vain de pénétrer dans le bâtiment de la cour suprême brésilienne. Il s'agit d'une "attaque" manquée, selon les autorités.

"Il y a d'abord eu l'explosion [d'une] voiture", puis un "individu s'est approché du tribunal suprême fédéral, a essayé d'entrer, n'y est pas parvenu et l'explosion s'est produite devant la porte", a déclaré devant la presse la gouverneure de Brasilia, Celina Leao.

Selon les informations préliminaires, il s'est agi d'un "suicide", a poursuivi la gouverneure. Elle a évoqué la piste d'"un loup solitaire", tout en expliquant qu'il n'était pas possible pour le moment de déterminer son identité, car le corps "est encore chargé d'explosifs".

La cour suprême se trouve sur la place des Trois-Pouvoirs, où elle fait face au palais présidentiel et au Parlement. Le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva ne se trouvait pas au palais présidentiel au moment des explosions, a dit un porte-parole de la présidence.

Cette tentative d'attentat ciblant une institution majeure de la démocratie brésilienne réveille le souvenir des émeutes d'extrême droite contre les sièges de l'exécutif, du législatif et du judiciaire sur la même place de la capitale en janvier 2023.

Elle s'inscrit en outre dans un contexte particulièrement fort: le président Lula accueille la semaine prochaine un sommet du G20 à Rio de Janeiro et une visite d'Etat du président chinois Xi Jinping à Brasilia.

Voiture en feu

Les deux explosions se sont produites dans un bref laps de temps vers 19h30 (23h30 en Suisse) et n'ont pas fait de blessé. Des policiers effectuant une ronde avaient repéré le véhicule en feu et entouré de fumée et ont vu l'individu en sortir précipitamment, a rapporté un sergent de la police militaire du district fédéral.

"Il y a dans la voiture une sorte de bombe, plusieurs explosifs reliés par des briques, mais cela n'a pas pris feu complètement", a-t-il détaillé. La police fédérale a annoncé avoir ouvert une enquête sur "les attaques", sans plus de précision.

Le tribunal a fait savoir qu'à la fin de la séance de mercredi, "deux fortes explosions ont été entendues et les juges ont été évacués du bâtiment par sécurité". Le personnel sur place a également été évacué "par mesure de précaution".

G20 à Rio

Le palais présidentiel est fermé et personne ne peut y entrer, a constaté un photographe de l'AFP. Sous une pluie battante, toute la place était bouclée par un imposant déploiement de forces de sécurité.

Laiana Costa, une fonctionnaire du tribunal des comptes de l'union, un autre organe officiel, a raconté à des médias locaux avoir vu un "homme passer". "Tout à coup, j'ai entendu un bruit. J'ai regardé derrière. Il y avait du feu et de la fumée".

Le 8 janvier 2023, une semaine après le retour de Lula au pouvoir, des milliers de partisans de Jair Bolsonaro, son prédécesseur d'extrême droite défait à la présidentielle fin 2022, avaient pris d'assaut et saccagé les sièges des institutions sur la place des Trois-Pouvoirs.

Les autorités avaient finalement repris le contrôle de la situation face aux émeutiers bolsonaristes contestant la défaite de leur champion, mais les dégâts avaient été considérables.

Les attaques du 8 janvier ont été "très significatives, tristes aussi et ont bien sûr amené à changer les règles de sécurité de tous les pouvoirs, de tous les bâtiments abritant les trois pouvoirs", a relevé le président du Sénat, Rodrigo Pacheco.

Lula accueillera lundi et mardi à Rio de Janeiro un sommet du G20, réunissant la plupart des dirigeants des principales économies de la planète. Mercredi, il doit recevoir à Brasilia en visite d'Etat le président chinois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Découverte d'une "pierre de Rosette" pour l'évolution des oiseaux

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La découverte place Navaornis à mi-chemin entre Archaeoptéryx (cliché), vieux de 150 millions d'années, et les oiseaux modernes, dont l'origine remonte à environ 75 millions d'années (archives). (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Baptisé Navaornis hestiae et découvert au Brésil, un fossile d'environ 80 millions d'années éclaire l'évolution des oiseaux dans le règne animal, selon une étude parue mercredi dans Nature. Il se situe à mi-chemin entre Archaeoptéryx et les oiseaux modernes.

La pièce maîtresse de la découverte est un petit crâne de moins de trois centimètres de long, bec compris, remarquablement préservé. Il a été découvert en 2016 dans une petite carrière de l'État de São Paulo au Brésil, dont les fossiles se concentrent sur une couche de moins de 50 cm d'épaisseur.

La préservation exceptionnelle du petit crâne a permis d'en reconstituer la géométrie, qui s'avère similaire à celle d'oiseaux actuels, dont le genre corvus auquel appartient le corbeau.

Une technique de scanner de pointe a permis ensuite une reconstruction de l'encéphale du fossile, en faisant, selon ses découvreurs, une "pierre de Rosette" pour mieux comprendre l'évolution du cerveau des oiseaux.

Celui d'Archaeoptéryx "était beaucoup plus similaire à celui des dinosaures" ne volant pas, explique à l'AFP le professeur Daniel Field, au département des sciences de la terre à l'université de Cambridge, qui a supervisé l'étude.

Cervelet moins développé

"Relativement petit par rapport à son corps", contrairement à celui des oiseaux modernes, il était aussi peu développé dans des régions clés pour la cognition et le vol, précise ce paléontologue.

"La structure du cerveau de Navaornis est presque exactement intermédiaire entre celle d'Archaeoptéryx et celle des oiseaux modernes", estime Dr. Guillermo Navalón, co-auteur de l'étude, cité dans un communiqué de Cambridge.

Relativement à la taille de son corps, le cerveau du fossile était "beaucoup plus volumineux" que celui d'Archaeoptéryx, poursuit le Pr. Field, et "très similaire à celui des oiseaux vivant aujourd'hui". En revanche, son cervelet, qui joue un rôle essentiel dans le contrôle du vol des oiseaux modernes, était apparemment moins développé.

Pour autant, l'anatomie de Navaornis et des caractéristiques du plumage et tissus mous d'oiseaux apparentés suggèrent une véritable compétence au vol, qu'explique peut-être la présence dans son oreille interne d'un "gigantesque" appareil vestibulaire, lié à l'équilibre et "bien plus volumineux que celui des oiseaux modernes", a dit à l'AFP le Dr. Navalón.

"Il paraît très plausible" que cette caractéristique ait agi comme un mécanisme compensatoire "permettant à Navaornis de s'orienter dans les airs", complète le Pr. Field.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'ONU condamne les attaques contre les casques bleus au Liban

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La force intérimaire des Nations unies au Liban a été mise en place par des résolutions en mars 1978 (archives). (© KEYSTONE/EPA/WAEL HAMZEH)

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mercredi les attaques des dernières semaines contre la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban (FINUL). Il a appelé "toutes les parties" à respecter la sécurité des casques bleus.

Dans une déclaration, les membres du conseil condamnent plusieurs attaques ayant visé des positions de la FINUL et blessé plusieurs casques bleus. Ils ne nomment pas les auteurs de ces "incidents", mais citent les dates de plusieurs d'entre eux.

Comme le 29 octobre lorsqu'une roquette, tirée "probablement" par le Hezbollah ou ses alliés, a touché le quartier général de la FINUL, ou le 7 novembre lorsque cinq casques bleus ont été blessés lors d'une frappe israélienne et le 8 novembre lorsque la FINUL a accusé l'armée israélienne d'avoir endommagé une de ses positions dans une action décrite comme "délibérée et directe".

"Profonde inquiétude"

Le Conseil de sécurité appelle "toutes les parties à prendre toutes les mesures pour respecter la sûreté et la sécurité du personnel et des installations de la FINUL". "Les casques bleus ne doivent jamais être la cible d'attaques", insiste la déclaration, qui apporte son "soutien total" à la FINUL.

De manière plus générale concernant le conflit au Liban, où la tension ne cesse de monter entre Israël et le Hezbollah, le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé sa "profonde inquiétude concernant les victimes et les souffrances des civils, la destruction des infrastructures civiles, les dommages (infligés) aux sites du patrimoine culturel au Liban, les menaces contre les sites de Baalbeck et Tyr classés au patrimoine mondial de l'UNESCO, ainsi que pour le nombre croissant de déplacés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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