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Salah Abdeslam incarcéré en Belgique où l'attend un autre procès

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Salah Abdeslam extradé vers la Belgique, a déjà été condamné le 29 juin à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible par la cour d'assises spéciale de Paris pour son rôle dans les attentats du 13 novembre 2015. (© KEYSTONE/AP)

Deux semaines après sa condamnation à la perpétuité incompressible en France, Salah Abdeslam a été transféré de sa prison et incarcéré mercredi en Belgique. Son procès pour les attentats de Bruxelles de mars 2016 est prévu à partir d'octobre.

Le jihadiste français, seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis 13 novembre 2015, doit être jugé à partir du 10 octobre à Bruxelles pour les attentats commis par le même groupe dans la capitale belge le 22 mars 2016.

Ces attaques qui avaient fait 32 morts à l'aéroport et dans une station de métro de Bruxelles avaient également été revendiquées par l'organisation Etat islamique.

Extrait mercredi matin de la prison de Fleury-Mérogis, au sud de Paris, pour être transféré en avion vers la Belgique, le Français de 32 ans est arrivé environ trois heures plus tard à la prison belge d'Ittre, entre Bruxelles et Charleroi, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

Il doit être jugé à Bruxelles dans trois mois avec neuf autres hommes pour les attentats du 22 mars. Les débats pourraient durer entre "six et huit mois" jusqu'à l'été 2023, selon le parquet fédéral. Une audience préliminaire est prévue le 12 septembre.

Perpétuité incompressible

Le 29 juin, au terme de près de dix mois d'un procès "historique" à Paris, Salah Abdeslam a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible par la cour d'assises spéciale de la capitale française pour son rôle dans les attentats du 13 novembre 2015.

Il est devenu le cinquième homme en France condamné à la perpétuité incompressible, la plus haute sanction du code pénal, qui rend infime toute possibilité de remise en liberté. Il n'a pas fait appel, rendant sa condamnation définitive.

La cour l'a reconnu coupable d'être le "coauteur" d'une "scène unique de crime": le Stade de France, les terrasses parisiennes mitraillées et la salle de spectacles Le Bataclan. Pendant le procès, il a affirmé avoir "renoncé" à déclencher sa ceinture explosive dans un bar parisien le soir des attentats, par "humanité".

Ses 19 co-accusés ont été condamnés à des peines allant de deux ans d'emprisonnement à la perpétuité incompressible (pour cinq des six accusés jugés en leur absence, tous les cinq présumés morts). Aucun n'a, non plus, fait appel.

Six accusés du 13-Novembre jugés en Belgique

Au procès des attentats de Bruxelles, Salah Abdeslam sera jugé aux côtés de cinq de ses coaccusés de Paris, dont un absent. Les quatre autres attendus dans le box sont Mohamed Abrini, l'"homme au chapeau" qui avait abandonné son chariot d'explosifs à l'aéroport de Zaventem le 22 mars au matin avant de prendre la fuite, le Suédois Osama Krayem, le Tunisien Sofien Ayari et le Belgo-Marocain Ali El Haddad Asufi.

Oussama Atar, commanditaire présumé des attentats du 13-Novembre, sera jugé à Bruxelles également par défaut, car présumé mort en Syrie. Comme Abdeslam les accusés déjà concernés par le procès parisien doivent être transférés vers la Belgique. Mohamed Abrini y est, lui, arrivé mardi et a été incarcéré dans une prison du pays, a confirmé l'un de ses avocats, Stanislas Eskenazi.

Dans la perspective du procès, la justice belge souhaite réunir les accusés dans la nouvelle méga prison de Haren, près de Bruxelles. Mais l'établissement, toujours en cours d'aménagement, n'a pas encore été livré à l'Administration pénitentiaire. En attendant la mise à disposition des cellules de Haren, les prisonniers seront incarcérés dans différentes prisons belges.

Arrêté en Belgique

Salah Abdeslam avait été arrêté en Belgique le 18 mars 2016, après plusieurs mois de cavale. Il a été définitivement remis à la France en vertu d'un mandat d'arrêt européen un mois plus tard. Il reviendra effectuer sa peine en France, après le procès belge.

Une fois toutes ses condamnation définitives, il lui sera juridiquement possible de demander à effectuer sa peine en Belgique, où il a grandi et où toute sa famille réside.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / Belga

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Tuerie de Chevaline: une nouvelle remise en situation jeudi

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Une nouvelle remise en situation sera organisée jeudi en Ile-de-France pour tenter d'élucider le quadruple meurtre commis en 2012 près de Chevaline (Haute-Savoie) (archives). (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Une nouvelle remise en situation va être organisée jeudi en Ile-de-France pour tenter d'élucider le quadruple meurtre commis en 2012 près de Chevaline (Haute-Savoie), a appris lundi l'AFP d'une source proche du dossier.

Selon la même source, confirmant une information de RTL, la remise en situation aura lieu sur une base aérienne désaffectée.

Les avocats et des personnes qui joueront des rôles ont été convoqués, mais pas les témoins de la tuerie, ajoute-t-elle.

Le parquet de Nanterre, contacté par l'AFP, a répondu ne pas souhaiter commenter les actes d'enquêtes à venir.

"Nous nous réjouissons (...) de cette nouvelle initiative de la part de la juge d'instruction Sabine Kheris. Nous y voyons un nouvel exemple encourageant de sa persévérance dans cette affaire", jugent pour leur part Colomba Grossi et William Bourdon, avocats de membres de la famille des victimes, également contactés par l'AFP.

Cold case

Le 5 septembre 2012, un Britannique d'origine irakienne de 50 ans, Saad al-Hilli, son épouse de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans avaient été retrouvés morts dans leur voiture, tués de plusieurs balles dans la tête, sur une route de campagne près de Chevaline, non loin du lac d'Annecy.

Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, 45 ans, avait également été abattu.

L'une des fillettes du couple al-Hilli, âgée de 7 ans, avait été grièvement blessée tandis que la seconde de 4 ans, recroquevillée sous les jambes de sa mère, en était sortie indemne.

Le pôle national chargé des dossiers non résolus ("cold cases") basé à Nanterre a récupéré le dossier en septembre 2022 et tente d'élucider cette affaire au retentissement international.

En mai, de nouvelles analyses ADN avaient été demandées par les juges d'instruction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Quatre longueurs d'avance pour Team New Zealand

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Rien ne semble pouvoir arrêter le bateau du Team New Zealand à Barcelone. (© KEYSTONE/AP/Bernat Armangue)

Le Team New Zealand n'est plus qu'à trois victoires de soulever à nouveau la Coupe de l'America. A Barcelone, les "Kiwis" ont remporté la quatrième manche lundi face à Britannia et mènent 4-0.

L'équipage britannique mené par Sir Ben Ainslie (47 ans) pouvait légitimement espérer empocher son premier point dans cette finale lorsque les deux équipes se tenaient dans un mouchoir de poche en début de régate. Mais lors du troisième bord, les Néo-Zélandais ont construit une avance qu'ils n'ont cessé de creuser. Ils ont finalement franchi la ligne d'arrivée avec 23 secondes d'avance.

"On a fait une belle performance", a noté Ben Ainslie. "C'était une course intense et on perd de peu. On doit continuer à travailler et trouver les moyens de combler l'écart", a-t-il ajouté.

"On s'améliore de jour en jour"

Le skipper Peter Burling (33 ans) et ses marins ont encore besoin de trois victoires pour apporter à la Nouvelle-Zélande une troisième aiguière d'argent d'affilée, un exploit rare réalisé pour la dernière fois par les Américains (1987, 1988, 1992). Ils auront l'occasion de s'en rapprocher un peu plus mercredi lors des deux prochaines courses.

"Le départ était serré, il a fallu faire beaucoup d'efforts pour les rattraper", a déclaré l'Australien Nathan Outteridge, l'un des deux barreurs de Team New Zealand. "On s'améliore de jour en jour, mais on est très content du résultat jusqu'à maintenant", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Liban: 18 morts dans une frappe israélienne sur un village du nord

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Les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah ont tourné à la guerre ouverte il y a trois semaines (archives). (© KEYSTONE/AP/MOHAMMAD ZAATARI)

Dix-huit personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban, a indiqué la Croix-Rouge locale, tandis que le ministère de la Santé rapporte que "les efforts de secours se poursuivent".

C'est la première fois qu'Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l'agence nationale libanaise ANI.

Selon un photographe de l'AFP, des restes humains étaient visibles devant l'immeuble situé à l'entrée du village qui a été rasé par la frappe, au milieu des va-et-vient des ambulances. L'armée libanaise avait imposé un cordon de sécurité autour du site, où un incendie s'était déclaré, a-t-il ajouté.

Samedi, une frappe israélienne contre un village chiite au nord de Beyrouth, également situé en dehors des fiefs du Hezbollah, avait fait au moins 16 morts, selon le ministère de la Santé. Six autres personnes avaient été tuées en dehors des zones habituellement considérées comme des bastions de la formation pro-iranienne, dont deux dans une maison de Deir Bella "où se trouvaient des déplacés du sud" du pays, bastion du Hezbollah, selon l'ANI.

Depuis un an, Israël et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers qui ont tourné à la guerre ouverte il y a trois semaines avec des bombardements israéliens massifs à travers le pays et des opérations terrestres dans le sud. Plus de 1300 personnes ont été tuées au Liban depuis l'intensification des frappes israéliennes, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un jeune Suisse recherché pour des alertes à la bombe en Autriche

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Les Chemins de fer autrichiens (ÖBB) ont été particulièrement touchés par les alertes à la bombe (archives). (© KEYSTONE/EPA APA/ROLAND SCHLAGER)

Après la série de 27 menaces à la bombe contre de nombreuses institutions en Autriche, les autorités de sécurité ont localisé l'auteur présumé des e-mails de menace en Suisse.

Le ministère autrichien de l'Intérieur a annoncé lundi qu'un Suisse de 20 ans avait été identifié grâce au travail d'enquête de la protection de l'Etat en collaboration avec les parquets de Graz et de Linz. Le jeune homme est fortement soupçonné. Un mandat d'arrêt européen a été émis à son encontre.

Depuis le 30 septembre dernier, les autorités enquêtent sur 27 alertes à la bombe anonymes reçues dans toute l'Autriche, toujours, par courrier électronique. Les gares ont été particulièrement touchées, mais des menaces ont également été reçues récemment contre des écoles et des centres commerciaux. Les interventions policières qui ont suivi ont parfois conduit à des évacuations.

Contexte à éclaircir

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur n'a pas voulu préciser lundi le nombre de menaces dont le Suisse serait concrètement responsable. Le suspect se trouvant toujours en liberté dans son pays, il n'est pas possible d'en dire plus sur l'état actuel de l'enquête, a-t-on appris auprès de l'APA.

Un porte-parole du ministère n'a pas confirmé les informations des médias selon lesquelles le jeune homme aurait déjà été arrêté. Le mandat d'arrêt européen a été transmis aux autorités suisses pour examen et exécution.

"Cela peut prendre quelques semaines", a indiqué le ministère de l'Intérieur. Le contexte de ces courriels anonymes doit en outre encore être éclairci, a souligné le ministère lundi.

Selon les Chemins de fer autrichiens (ÖBB), les cinq premières alertes à la bombe dans les gares ont touché environ 450 trains et des milliers de passagers. Au total, le trafic ferroviaire a été interrompu pendant environ huit heures, ont déclaré les Chemins de fer autrichiens la semaine dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa

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