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International

La diplomatie semble conserver une chance

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Lors de son déplacement dans la capitale ukrainienne, Olaf Scholz (à gauche) a mis en garde Moscou. "Personne ne doit douter de la détermination et de la préparation de l'UE" à réagir en cas d'attaque, a-t-il assuré. (© KEYSTONE/AP/Daniyar)

Les Occidentaux et Moscou ont évoqué lundi une chance d'issue diplomatique pour écarter le risque d'une guerre en Ukraine. Les Etats-Unis estiment que Vladimir Poutine n'avait pas pris sa "décision finale" sur le déclenchement d'une invasion.

Dans un contexte de tensions accrues, Washington a toutefois tempéré cet espoir en affirmant que Moscou avait encore renforcé pendant le week-end ses capacités militaires aux frontières de l'Ukraine, où plus de 100'000 soldats sont massés depuis des semaines.

"Une action militaire pourrait intervenir n'importe quand", a dit le porte-parole du Pentagone, John Kirby. Son homologue au département d'Etat, Ned Price, a lui souligné que les Etats-Unis ne constataient "aucun signe concret de désescalade" à la frontière russo-ukrainienne.

Face à l'"accélération spectaculaire" du déploiement de forces russes, les Etats-Unis ont décidé de déplacer leur ambassade en Ukraine de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays.

"Il reste une opportunité cruciale pour la diplomatie", ont toutefois souligné le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président américain Joe Biden qui se sont entretenus lundi par téléphone.

"Toujours une chance"

La Russie a aussi jugé possible lundi un règlement diplomatique de la crise russo-occidentale et annoncé la fin de certaines manoeuvres militaires.

"Il y a toujours une chance", a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, répondant à une question de Vladimir Poutine, selon des images diffusées à la télévision.

"Nos possibilités sont loin d'être épuisées", a poursuivi le ministre, proposant même de "prolonger et d'élargir" le dialogue, des remarques bien moins offensives que celles qui ont émané de Moscou ces dernières semaines. "Bien", lui a laconiquement répondu le président russe.

Il n'y a "pas d'alternative à la diplomatie", a de son côté insisté le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"Journée de l'unité"

Des médias ont évoqué la date de mercredi comme jour potentiel d'une invasion russe. Une hypothèse qu'a semblé balayer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avec une dose de sarcasme.

"On nous dit que le 16 février sera le jour de l'attaque. Nous allons en faire une journée de l'unité", a déclaré le chef de l'Etat dans une adresse à la nation, appelant les Ukrainiens à accrocher le drapeau national bleu et jaune ce jour-là.

Ces déclarations interviennent alors que le chancelier allemand Olaf Scholz est à Kiev, avant un déplacement à Moscou mardi. M. Scholz a exhorté la Russie à saisir les "offres de dialogue" pour désamorcer la crise.

Kiev répète vouloir rejoindre l'Otan

Comme pour donner l'impression d'un d'apaisement, le ministre russe de la Défense a également annoncé lundi la fin de certaines manoeuvres militaires, alors que les exercices aux frontières russo-ukrainiennes et au Bélarus nourrissent les craintes d'une escalade. "Des exercices ont lieu, une partie est terminée, une autre partie est en train de se terminer. D'autres se font encore étant donné (leur) taille", a dit Sergueï Choïgou à M. Poutine.

La Russie, qui a déjà annexé la Crimée en 2014 et soutient des séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine, a constamment nié toute velléité agressive. Elle se dit à l'inverse menacée par l'expansion des moyens de l'Otan en Europe de l'Est et réclame des "garanties de sécurité", notamment l'assurance que l'Ukraine n'adhérera jamais à l'Otan.

Au risque d'irriter le Kremlin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réitéré lundi que Kiev voulait rejoindre l'Otan afin de "garantir sa sécurité". Les Occidentaux ont jugé les demandes russes inacceptables, mais ont proposé un dialogue accru sur d'autres sujets, comme le contrôle des armements. Lundi, M. Lavrov a jugé "constructives" certaines des propositions américaines.

La population se mobilise

En attendant d'hypothétiques progrès sur le front diplomatique, dans le sud-est de l'Ukraine, à proximité de la ligne de front avec des séparatistes prorusses, la population se mobilise dans la perspective d'une attaque.

"Nous creusons des tranchées dans lesquelles les soldats ukrainiens pourront facilement sauter et se défendre", explique ainsi Mikhaïlo Anopa, 15 ans.

Scholz avertit Moscou

Lors de son déplacement dans la capitale ukrainienne, M. Scholz a mis en garde Moscou. "Personne ne doit douter de la détermination et de la préparation de l'UE" à réagir en cas d'attaque, a-t-il assuré.

"Nous prendrons des mesures de grande envergure qui auront des répercussions importantes sur les possibilités d'évolution économique de la Russie", a-t-il mis en garde. "C'est ce que je soulignerai demain à Moscou".

De son côté, M. Zelensky a estimé que le gazoduc controversé russo-allemand Nord Stream 2, qui permet de contourner le territoire ukrainien pour livrer du gaz russe à l'Europe, était une "arme géopolitique".

La Suisse évacue

Les Etats-Unis, quant à eux, martèlent depuis des jours que l'armée russe pourrait envahir l'Ukraine "à tout moment" et nombre de pays ont appelé leurs ressortissants à quitter au plus vite son sol. La Suisse organise le départ d'Ukraine des proches de collaborateurs de l'ambassade de Suisse à Kiev, et a appelé lundi avec l'Autriche à la désescalade.

A cet égard, M. Zelensky a qualifié de "grosse erreur" la décision de certains pays, dont les Etats-Unis, de déménager leurs ambassades hors de Kiev.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'Iran dit qu'il va construire un nouveau site d'enrichissement

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Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution condamnant l'Iran pour "non-respect" de ses obligations nucléaires, nouvel avertissement avant un éventuel renvoi du dossier aux Nations unies. (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

L'Iran a annoncé jeudi qu'il allait construire un nouveau site d'enrichissement d'uranium après sa condamnation par l'AIEA pour "non-respect" de ses obligations nucléaires. Il planifie également une "augmentation significative" de la production d'uranium enrichi.

"Les ordres nécessaires ont été donnés par le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) pour lancer un nouveau centre d'enrichissement dans un endroit sécurisé", ont déclaré dans une déclaration conjointe le ministère des Affaires étrangères et cette agence, ajoutant que "d'autres mesures (...) seront annoncées ultérieurement".

L'OIEA a également déclaré planifier une "augmentation significative" de la production d'uranium enrichi. "Nous remplaçons toutes ces machines de première génération par des machines avancées de sixième génération" à l'usine d'enrichissement nucléaire de Fordo, au sud de Téhéran, a déclaré son porte-parole.

Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution condamnant l'Iran.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Royaume-Uni: le PIB recule plus qu'attendu en avril

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Le Royaume-Uni a connu en avril, mois de l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douanes, la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis (archives). (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

Le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,3% en avril, mois d'entrée en vigueur de hausses d'impôts sur les entreprises et de certains droits de douane américains, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les ambitions de croissance du gouvernement.

L'économie britannique a été pénalisée par le secteur des services et de l'industrie manufacturière, précise l'Office national des statistiques (ONS) jeudi dans son rapport mensuel.

Après avoir progressé de 0,2% au mois de mars, et de 0,7% pour le premier trimestre dans son ensemble, le PIB a baissé en avril plus qu'attendu par les économistes.

Cette marche arrière de l'économie intervient au lendemain de la présentation par le gouvernement travailliste de ses grandes orientations budgétaires pour les années à venir, avec notamment des milliards de livres d'investissements censés doper une économie atone.

"Notre mission première est de générer de la croissance", a réagi jeudi dans un communiqué la ministre des Finances Rachel Reeves, qui a reconnu que "ces chiffres sont clairement décevants" mais assure que les investissements prévus amélioreront la situation.

Mme Reeves avait présenté mercredi ses choix de dépenses pour les années à venir, privilégiant clairement la santé et la défense, tandis que les affaires étrangères et les transports devront se serrer la ceinture.

Le gouvernement a aussi assoupli ses règles budgétaires pour s'autoriser à investir davantage et espère que 113 milliards de livres (133 milliards d'euros) supplémentaires sur cinq ans dans la tech, la défense ou le nucléaire viendront doper la croissance.

Mais des hausses d'impôts, notamment des cotisations patronales, entrées en vigueur en avril, ont pesé sur l'économie, selon des entreprises citées par l'ONS. Les chiffres du marché de l'emploi pour le même mois, publiés mardi, faisaient état d'une progression du taux de chômage, à 4,6%.

Le mois d'avril a également vu le début des droits de douane réciproques de 10% imposés au Royaume-Uni et à d'autres pays par le président américain Donald Trump, ce qui a fortement pesé sur les exportations du pays vers les Etats-Unis.

Le Royaume-Uni a ainsi connu en avril "la plus forte baisse mensuelle jamais constatée des exportations de biens vers les États-Unis, avec des baisses observées sur la plupart des types de biens, suite à la récente introduction de droits de douane", selon Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS.

Dans ce contexte, "l'activité économique devrait rester atone jusqu'à la fin de l'année", estime Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG UK. "Cependant, la solidité relative des finances des ménages devrait soutenir les dépenses et constituer un moteur essentiel de la croissance" pour le reste de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Une version française du magazine américain Time lancée fin 2025

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La personnalité de l'année du Time sera la même dans les versions américaine et française du magazine. L'an dernier, la distinction avait été attribuée à Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

Le magazine américain Time, connu pour ses unes et son titre de personnalité de l'année, aura une édition française lancée fin 2025. Tirée à 100'000 exemplaires, la déclinaison française sera distribuée en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et à Monaco.

Première licence internationale du magazine créé il y a 102 ans, Time France prendra la forme d'un trimestriel papier de 200 pages, ont annoncé jeudi la publication et le groupe 360BusinessMedia, déjà à l'origine de Forbes France. Il sera accompagné d'un site web, lancé en octobre.

Cette nouvelle publication mêlera "contenus originaux en français" et articles sélectionnés dans l'édition américaine, une équipe éditoriale française devant être constituée "dans les mois à venir", précise un communiqué.

La personnalité de l'année, distinction accordée par le magazine new-yorkais depuis 1927, sera la même dans les versions américaine et française, a précisé 360BusinessMedia à l'AFP. "Le profil sélectionné bénéficie généralement d'une portée et d'une résonance véritablement internationales, ce qui justifie ce choix harmonisé.

"Nouveaux publics"

La moitié des 100'000 exemplaires prévus seront mis en kiosque et 50'000 autres seront distribués dans des "lieux premium" comme les hôtels de luxe ou les salons VIP d'aéroports.

"Ce lancement reflète notre engagement à atteindre de nouveaux publics et à les rencontrer là où ils se trouvent", a salué la PDG de Time, Jessica Sibley.

"Avec notre expansion sur le marché français des médias, nous nous appuyons sur une longue tradition de couverture de la région", illustrée notamment par des interviews exclusives du président Emmanuel Macron, de la star du football Kylian Mbappé ou du chef Mory Sacko, a-t-elle fait valoir.

Time revendique une audience combinée de plus de 120 millions de personnes dans le monde grâce à son magazine et ses plateformes numériques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Airbus: des avions non livrés faute de moteurs et de toilettes

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Les avions sont en attente de livraison en raison de difficultés dans les chaînes d'approvisionnement (archives). (© KEYSTONE/EPA/FREDERIC SCHEIBER)

"On ne peut pas vraiment construire un avion sans toilettes?" ironise Christian Scherer, directeur des avions commerciaux chez Airbus, dont des dizaines d'appareils sont en attente d'être livrés à cause de la pénurie de moteurs et de sanitaires.

Cette sortie remarquée du haut responsable du géant européen de l'aéronautique illustre les fragilités chroniques de la chaîne d'approvisionnement du secteur, où le moindre goulet d'étranglement peut compromettre les ambitieux programmes commerciaux.

"C'est un peu embarrassant à avouer, mais en ce moment, le plus grand goulet d'étranglement que nous rencontrons sur les avions gros-porteurs, en particulier les A350, ce sont les toilettes", a déclaré Christian Scherer au cours d'une rencontre avec la presse mardi à Toulouse, avant le salon de l'aéronautique et de l'espace du Bourget qui se tiendra du 16 au 22 juin près de Paris.

Il n'a pas cité Safran, qui fabrique des équipements pour les toilettes de A350, mais a taclé CFM, coentreprise entre Safran et le groupe américain GE qui fournit des moteurs pour les monocouloirs. Airbus l'accuse régulièrement de privilégier les compagnies aériennes au détriment des constructeurs d'avions.

Selon Christian Scherer, une quarantaine d'avions sont actuellement prêts, mais ne peuvent pas être livrés parce que les moteurs n'ont pas été fournis à temps.

Le dirigeant a toutefois souligné que ces contre-temps ne remettaient pas en cause les objectifs de livrer cette année 820 avions, même si les résultats du début de l'année sont poussifs, en appelant à ne pas "extrapoler" les chiffres mensuels.

Sans ces complications avec les moteurs, "notre performance de livraison serait légèrement au-dessus des prévisions, ce qui indique que la santé globale de cet écosystème s'est considérablement améliorée", a-t-il assuré.

"Nous n'avons pas changé notre prévision de livraison de 820" avions en 2025, a-t-il ajouté.

En 2024, l'avionneur a raté de peu ses engagement de livraison, malgré les problèmes liés à la chaîne de fournisseurs, car le groupe Safran, lui, l'avait avantagé dans les derniers mois de l'année.

"Nous savons quels sont les problèmes, en particulier avec CFM, et nous avons développé une relation de travail beaucoup plus mature et professionnelle", a déclaré le responsable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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