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International

Siemens: triplement du bénéfice net au deuxième trimestre

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Entre janvier et fin mars, Siemens a vu son bénéfice net s'envoler de 194% de son bénéfice net, à 3,5 milliards d'euros (3,4 milliards de francs) (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN KAHNERT)

Siemens a triplé son bénéfice net sur un an au deuxième trimestre. Le géant industriel allemand, qui a tiré profit de l'appréciation de ses parts dans Siemens Energy et du bond de ses commandes, a dans la foulée relevé ses attentes annuelles.

Le groupe a enregistré entre janvier et fin mars une hausse de 194% de son bénéfice net, à 3,5 milliards d'euros (3,4 milliards de francs), notamment grâce à un "rebond de la valeur de Siemens Energy à hauteur de 1,6 milliard d'euros" selon un communiqué publié mercredi.

Siemens avait inscrit l'an dernier 2,8 milliards d'euros de dépréciation en raison de la chute de la valeur des titres de son ex-filiale en difficulté Siemens Energy, dont elle détient encore 35% du capital. Cette dernière est toujours plombée par son activité éolienne, mais a amélioré sa situation boursière.

Côté exploitation, le bénéfice du groupe bondit de 47%, à 2,6 milliards d'euros, a indiqué le groupe dans son communiqué.

Siemens a profité d'un bond de 15% de ses commandes sur un an, porté par la réouverture du marché chinois et l'amélioration des perturbations sur les chaînes d'approvisionnement, qui l'avait plombé l'an dernier.

"Siemens continue d'exceller, grâce à un nouveau record en terme de commandes", s'est ainsi félicité le PDG du groupe, Roland Busch dans le communiqué.

Ces bons résultats permettent à l'entreprise de relever ses prévisions annuelles. Siemens prévoit désormais une croissance de son chiffre d'affaires dans "une fourchette de 9% à 11%", contre "7% à 10%" précédemment.

Dans le détail, la filiale "Mobilité", qui fabrique notamment des trains, a connu une hausse de 25% de son chiffre d'affaires, porté par "une série de contrats de locomotives" dans le monde, faisant bondir ses commandes, de 162%.

Le troisième groupe ferroviaire mondial a notamment conclu un contrat d'une valeur de 3 milliards d'euros en début d'année pour fournir 1.200 locomotives à la compagnie publique indienne, la plus grosse commande de ce genre à ce jour pour le groupe allemand.

La division "Smart infrastructure", dédiée à l'automatisation des usines, a quant à elle connu une hausse de 21% de cet indicateur, tandis que la filiale "Digital Industrie", qui comporte l'activité logiciel du groupe a enregistré une augmentation de cet indicateur, en hausse de 23%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Rencontre Zelensky-Trump mercredi en marge du sommet de l'Otan

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Le premier ministre suédois Ulf Kristersson informe les médias en vue du sommet de l'Otan à La Haye. (© KEYSTONE/AP/Matthias Schrader)

Sous la pression de Donald Trump, l'Otan s'apprête à s'engager sur une hausse spectaculaire de ses dépenses de sécurité, lors d'un sommet mardi et mercredi à La Haye.

Cette réunion aux Pays-Bas vise à rassurer sur le devenir de l'Alliance et est calibré pour éviter un esclandre du président américain.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait été à l'origine maintenu à l'écart, après son altercation avec le président américain dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Mais il devrait finalement rencontrer son homologue américain mercredi, en marge du sommet, selon un haut responsable de la présidence ukrainienne.

Attendu mardi dans la soirée, le locataire de la Maison Blanche participera à un dîner de gala, à l'invitation du roi des Pays-Bas, Willem-Alexander.

Les frappes américaines en Iran, et l'annonce par le président américain d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, seront également dans tous les esprits.

Mais le secrétaire général de l'Alliance, Mark Rutte, espère que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu'il a déjà qualifié d'"historique", avant l'arrivée à La Haye du président américain et de son équipe. La nouvelle administration américaine avait jeté un froid en Europe après avoir tancé ses dirigeants et pris le parti de l'extrême-droite, notamment en Allemagne.

"Le président américain et les dirigeants des Etats-Unis sont totalement engagés en faveur de l'Otan", a assuré mardi son secrétaire général Mark Rutte, balayant les craintes d'un désengagement américain en Europe. "Arrêtez de vous préoccuper !", a-t-il lancé à l'adresse des Européens, les appelant à se concentrer sur ce "gros problème, cet énorme caillou dans la chaussure, à savoir que nous ne dépensons pas assez, en tant qu'Européens et Canadiens", a-t-il ajouté.

"Bond en avant"

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump n'a eu de cesse de réclamer des pays européens de l'Alliance, et du Canada, qu'ils allouent au moins 5% de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense.

Avec cette exigence en tête, les 32 pays membres se sont mis d'accord sur un compromis: un engagement à consacrer, d'ici 2035, 3,5% aux dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% à des dépenses de sécurité au sens large, comme la cybersécurité ou la mobilité militaire.

Ces dernières sont nettement plus faciles à atteindre dans la mesure où elles sont pour la plupart déjà envisagées ou planifiées par les Etats.

Même limité à 3,5%, l'effort budgétaire est considérable, plusieurs centaines de milliards d'euros, pour nombre de pays qui peinent déjà à atteindre l'objectif de 2% de dépenses militaires, fixé en 2014 lors d'un précédent sommet.

Lundi, Mark Rutte s'est réjoui de ce "bond en avant", le Kremlin dénonçant lui mardi une "militarisation effrenée" de l'Alliance.

Les Etats-Unis auraient souhaité que le communiqué final du sommet se limite à cet objectif de 5%. Mais pour les Alliés européens, la menace russe devait être mentionnée.

"Questions non tranchées"

Dans une tribune commune publiée lundi soir par le Financial Times, Emmanuel Macron et Friedrich Merz ont ainsi souligné que l'Europe devait se réarmer "non pas parce que quelqu'un nous le demande, mais parce que nous sommes clairvoyants et le devons à nos citoyens".

Le chef de l'Etat français et le chancelier allemand envoient aussi un message au président américain pour tenter de garder le conflit en Ukraine haut dans l'ordre du jour: "la principale source d'instabilité pour l'Europe vient de Russie", martèlent-ils, et il faut donc "accroître la pression" sur Moscou, "y compris par des sanctions", pour aboutir à un cessez-le-feu avec Kiev.

La déclaration finale du sommet devrait réserver quelques mots pour l'Ukraine. Les Alliés réaffirmeront leur soutien à Kiev, qui a déjà atteint cette année quelque 35 milliards d'euros, a assuré lundi Mark Rutte.

Ce dernier, de retour dans sa ville natale, n'est toutefois pas à l'abri d'un coup de théâtre de la part du président américain, comme son départ précipité du G7 la semaine dernière.

"Si le sommet se passe à peu près normalement, ce sera une victoire", résume auprès de l'AFP Camille Grand, du Conseil européen pour les affaires étrangères (ECFR).

"Mais les inconnues restent nombreuses. Les questions non tranchées aussi", souligne-t-il. "Le noeud gordien Russie-Ukraine ne sera pas tranché à La Haye. Pourtant c'est ce qui motive les Européens à dépenser plus...", note-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Bundesliga: Manzambi prolonge avec le SC Fribourg

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Johan Manzambi: une ascension spectaculaire (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Johan Manzambi (19 ans) poursuit sa carrière au SC Fribourg. Le milieu de terrain genevois a prolongé son contrat avec le club du sud de l'Allemagne. La durée n'a pas été précisée.

Manzambi était arrivé à Fribourg en janvier 2023, d'abord dans les équipes de jeunes. Il a débuté en première équipe lors de la saison dernière et a immédiatement convaincu avec deux buts et un assist en onze matches.

Ses bonnes performances lui ont valu ses premières sélections en équipe de Suisse durant le récent voyage aux Etats-Unis. Lors de son deuxième match, le milieu "box to box" a inscrit son premier but et donné une passe décisive lors du 4-0 face aux Américains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le moral des patrons allemands au plus haut depuis un an

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L'indicateur est publié le jour où le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz présente un ambitieux plan financier sur cinq ans, en rupture avec la rigueur budgétaire. (archive) (© )

Le moral des entrepreneurs allemands a progressé pour le sixième mois consécutif en juin malgré la menace des droits de douane américains, dans l'espoir que le nouveau gouvernement parvienne à relancer une économie enlisée, a indiqué mardi l'institut IFO.

L'indicateur principal du climat des affaires a atteint 88,4 points, son niveau le plus élevé depuis juin dernier, enregistrant une hausse de 0,9 point par rapport à mai.

L'économie allemande, qui sort de deux années de récession, "commence lentement à retrouver confiance", souligne Clemens Fuest, président de l'institut IFO.

Les patrons ont évalué leur situation actuelle un peu plus favorablement, mais ce sont surtout les anticipations à six mois qui se sont redressées, portées par les secteurs des services et du commerce de gros.

Dans l'industrie manufacturière plongée dans la crise, les perspectives s'éclaircissent, malgré des niveaux d'activité faibles et un carnet de commandes jugé insatisfaisant.

Le commerce de détail reste en retrait, et la prudence domine encore dans le bâtiment.

"Après l'incertitude liée aux droits de douane américains, les entreprises semblent désormais préférer voir le potentiel positif du nouveau gouvernement plutôt que de se focaliser sur les tensions commerciales et l'instabilité persistante", note Carsten Brzeski, chez ING.

L'indicateur est publié au jour où le gouvernement du chancelier conservateur Friedrich Merz présente un ambitieux plan financier sur cinq ans, en rupture avec la rigueur budgétaire, prévoyant une forte hausse des dépenses et un recours massif à l'endettement - 847 milliards d'euros - pour relancer l'économie allemande et son appareil militaire.

M. Merz a par ailleurs critiqué lundi l'approche de l'Union européenne dans les négociations commerciales avec les États-Unis, la qualifiant de "beaucoup trop compliquée".

Après avoir menacé d'imposer des droits de douane de 50% aux importations européennes à partir du 1er juin, Donald Trump avait accepté fin mai de reporter leur entrée en vigueur jusqu'au 9 juillet. Mais un accord entre les Etats-Unis et l'Union Européenne ne se dessine toujours pas.

"Le principal risque pour la conjoncture demeure la politique commerciale américaine. Si de mauvaises nouvelles venaient à surgir de ce côté, les anticipations corrigeraient probablement à la baisse de manière marquée", selon Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Cessez-le-feu Iran-Israël: plongeon de 5% du pétrole en Asie

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Les prix de l'or noir ont accéléré leur dégringolade après l'acceptation par Israël d'un "cessez-le feu bilatéral" avec l'Iran. (archive) (© KEYSTONE/AP/HASAN JAMALI)

Les prix du pétrole ont reculé de 5% en fin d'échanges asiatiques, après l'acceptation par Israël d'un cessez-le-feu bilatéral proposé par Donald Trump, mais sans confirmation directe par Téhéran, le soulagement des investisseurs contribuant aussi à doper les Bourses.

Vers 06h35 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord chutait de 5,02% à 67,89 dollars, et celui du baril de WTI américain dévissait de 5,21% à 64,94 dollars.

Les prix de l'or noir ont accéléré leur dégringolade après l'acceptation par Israël de la proposition de "cessez-le feu bilatéral" avec l'Iran précédemment annoncée par le président américain Donald Trump.

Les cours avaient déjà dévissé de plus de 7% lundi, les opérateurs se montrant soulagés après l'attaque - très restreinte - par l'Iran d'une base des Etats-Unis au Qatar.

"Les détails de l'accord de cessez-le-feu sont encore flous (...) La détente et la désescalade ne sont donc pas encore acquises", avait commenté plus tôt mardi Michael Wan, analyste de la banque MUFG.

Le fait que l'Iran a, selon Donald Trump, accepté le cessez-le-feu "diminue sérieusement le risque de scénarios plus extrêmes entraînant de graves perturbations de l'approvisionnement en pétrole", ajoutait-il.

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a précisé qu'il n'existait "pas d'accord" à ce stade, mais que Téhéran n'avait "pas l'intention" de poursuivre ses frappes si Israël "arrête" son agression.

Le marché avait initialement anticipé des représailles plus lourdes, s'alarmant de possibles perturbations du trafic maritime dans le détroit d'Ormuz, au large de l'Iran, par où passent 20% de la production pétrolière mondiale.

Avec sa frappe limitée de lundi contre une base américaine, "Téhéran a joué la carte de la prudence (...) pour ne pas ébranler les fondements du marché pétrolier: les voies de circulation des +tankers+ sont restées ouvertes, aucune menace pour Ormuz", a commenté Stephen Innes, de SPI Asset Management.

"Une fois cela devenu clair, la prime de guerre (qui avait récemment fait flamber les prix du pétrole) s'est évanouie, tandis que les marchés boursiers flairent la fin de l'alerte et appuient sur l'accélérateur", poursuit-il.

Par ailleurs, la demande mondiale reste sous pression, limitée par les incertitudes économiques liées notamment à la guerre commerciale, et l'offre planétaire d'or noire demeure surabondante: stocks élevés, vastes capacités de réserve disponibles de l'OPEP+ et forte production de gaz de schiste américaine...

Rebond vigoureux des Bourses ___

Dans ce contexte, la dégringolade des cours du pétrole rassurait les investisseurs, apaisant quelque peu leurs inquiétudes persistantes sur la conjoncture économique.

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé en hausse de 1,08% à 38'770,43 points et l'indice élargi Topix de 0,79% à 2783,06 points.

La Bourse de Séoul a bondi de 2,96%, Sydney de 0,95%, Taipei s'est adjugé 2,10%. L'indice hongkongais Hang Seng progressait de 1,14% vers 06h30 GMT.

"L'incertitude concernant la situation au Moyen-Orient se dissipe" après l'annonce du cessez-le-feu en dépit du flou qui l'entoure, ce qui encourage les achats en Bourse, soulignaient les experts de Tokai Tokyo Intelligence.

La baisse des cours pétroliers "est également favorable" à cette reprise du marché, notent-ils.

Les opérateurs allaient aussi tourner leur regard vers les chiffres de la confiance des consommateurs aux Etats-Unis, attendus plus tard mardi, en quête d'indice sur la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), après l'appel d'une gouverneure de l'institution à abaisser très bientôt les taux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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