International
Le média Stand News ferme après une vague d'arrestations
Le média hongkongais Stand News a annoncé mercredi sa fermeture après avoir été visé par des perquisitions et au moins sept arrestations pour "publication séditieuse". Il s'agit du dernier épisode de la répression exercée sur la presse par les autorités pro-Pékin.
Ce coup de filet survient alors que la communauté internationale s'inquiète de l'implacable reprise en main menée à Hong Kong depuis les manifestations pro-démocratie de 2019. Le Comité pour la protection des journalistes a dénoncé "une attaque ouverte contre la liberté de la presse déjà en lambeaux à Hong Kong" et Amnesty international a accusé "les autorités d'instrumentaliser la législation hongkongaise".
Le chef de la police de sécurité nationale de Hong Kong, Steve Li, a déclaré que Stand News était accusé d'avoir publié des articles et billets de blog "séditieux" entre juillet 2020 et novembre 2021.
"Ils ont décrit des manifestants à Hong Kong comme 'portés disparus' ou 'violés'... Ce sont des allégations malfaisantes sans aucune base factuelle", a dit M. Li.
Plus de 200 agents ont mené des perquisitions mercredi au siège de Stand News et aux domiciles de plusieurs employés du média. La police a précisé avoir été autorisée par un tribunal à "chercher et saisir du matériel journalistique d'intérêt". Un journaliste de l'AFP a vu le rédacteur en chef de la publication, Patrick Lam, être conduit menotté à l'intérieur des bureaux de Stand News.
Selon les médias locaux, la police a également arrêté l'ancien rédacteur en chef Chung Pui-kuen, ainsi que quatre anciens membres du conseil d'administration qui avaient démissionné en juin. Parmi ces derniers figurent la star de la pop cantonaise Denise Ho et l'avocate et ancienne membre du Conseil législatif de Hong Kong Margaret Ng, ainsi que l'ex-journaliste de l'Apple Daily Chan Pui-man, épouse de M. Chung. Les deux autres anciens membres sont Christine Fang et Chow Tat-chi.
Le rédacteur en chef adjoint de Stand News, Ronson Chan, également président de l'Association des journalistes de Hong Kong, a dit que son domicile avait été fouillé et que la police avait saisi chez lui du matériel informatique. Mais il n'a pas été arrêté.
"A cause de la situation actuelle, Stand News va cesser son activité immédiatement, et arrêtera d'actualiser son site et tous ses réseaux sociaux", a annoncé la publication sur sa page Facebook. Stand News a également indiqué que tout son personnel avait été licencié, que son rédacteur en chef Patrick Lam avait démissionné, et que le site serait mis hors-ligne prochainement.
Deuxième média visé
"Stand News était éditorialement indépendant, et se consacrait à protéger les valeurs fondamentales de Hong Kong comme la démocratie, les droits humains, la liberté, l'Etat de droit et la justice", a poursuivi le média, créé en 2014 et nominé en novembre pour le Prix de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.
Pendant les manifestations pro-démocratie de 2019, plusieurs journalistes de Stand News avaient eu maille à partir avec la police.
Dans un épisode resté célèbre, une reporter du média avait filmé en direct l'attaque ultraviolente menée par un groupe d'individus masqués contre des manifestants pro-démocratie dans une station de métro, et avait continué à filmer alors même que les assaillants s'en prenaient à elle.
Stand News était la cible ces derniers mois de vives critiques des autorités. Le responsable de la sécurité de Hong Kong, Chris Tang, l'avait récemment accusé de publier des informations "biaisées, diffamatoires et diabolisées" sur les prisons de la ville.
Il s'agit de la deuxième entreprise de presse locale à se retrouver dans le collimateur des autorités. En juin, le journal pro-démocratie Apple Daily avait fermé après le gel de ses actifs et l'arrestation de ses principaux dirigeants en vertu d'une nouvelle loi drastique sur la sécurité nationale imposée par Pékin en juillet 2020.
"Profondément préoccupés"
Plusieurs opposants hongkongais ayant fui à l'étranger ont condamné les arrestations de mercredi. "Le Parti communiste chinois continue à poursuivre les journalistes et les médias qui osent le contredire et dire la vérité. Les arrestations de Denise Ho et de Maraget Ng en sont de parfaits exemples", a tweeté l'opposant Nathan Law, en exil au Royaume-Uni.
"Stand News représente un des derniers vestiges du journalisme indépendant à Hong Kong et nous ne sommes pas sûrs qu'il puisse survivre à cette répression", a estimé pour sa part Brian Leung, représentant du mouvement basé aux Etats-Unis Hong Kong Democracy Council. L'Association des journalistes de Hong Kong et le Foreign Correspondent Club, qui représentent respectivement les journalistes locaux et étrangers, se sont déclarés "profondément préoccupés".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Luna Rossa se qualifie pour la finale
Favoris, les Italiens du défi Luna Rossa ont enfin obtenu jeudi leur ticket pour la finale de la Coupe Louis-Vuitton. Ils ont battu America Magic pour l'emporter 5-3.
Les barreurs Jimmy Spithill et Francesco Bruni affronteront à partir du 26 septembre Britannia, qualifié la veille après leur victoire face à Alinghi.
Victime d'une grave avarie mercredi lors d'une régate, Luna Rossa a remis le bateau en état de marche pour cette ultime journée d'affrontements face à American Magic. "Cette victoire revient à notre équipe technique, ils ont travaillé toute la nuit. On est arrivé ce matin en découvrant des zombies dans le hangar... c'était la meilleure façon de les récompenser", a déclaré Jimmy Spithill.
Lors de l'unique manche de la journée, American Magic a pris le meilleur départ, mais deux virements ratés ont permis à Luna Rossa de prendre vingt secondes d'avance à la première bouée.
Solides, les Italiens ont petit à petit accentué leur avance pour afficher une minute de moins que leur concurrent au passage de la marque d'arrivée.
Le vainqueur de la finale de la Coupe Louis Vuitton entre Britannia et Luna Rossa deviendra le challenger de Team New-Zealand, double tenant du titre, lors de la 37e édition de la Coupe de l'America en octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nasrallah s'exprime sur les explosions de bipeurs
Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé jeudi que sa formation avait reçu "un coup sévère et sans précédent". Il a accusé Israël d'avoir "franchi toutes les lignes rouges" en faisant exploser les appareils de transmission du groupe.
Dans un discours retransmis en direct, il a affirmé que "l'ennemi voulait tuer pas moins de 5000 personnes" en faisant exploser, deux jours de suite, les bipeurs et les talkie-walkies aux mains des membres du puissant mouvement pro-iranien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Banque d'Angleterre laisse ses taux inchangés
La Banque d'Angleterre (BoE) a laissé jeudi son taux directeur inchangé à 5%, mettant en pause un cycle de baisse entamé en août, à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine qui a choisi mercredi de raboter ses taux d'un demi-point.
Si les pressions inflationnistes continuent de s'apaiser, "nous devrions être en mesure de réduire les taux graduellement au fil du temps", a indiqué le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey dans une déclaration jointe à la décision.
Mais si l'inflation ralentit, elle est encore tenace. "Il est vital (qu'elle) reste basse, nous devons donc être attentifs à ne pas baisser (les taux) trop rapidement ou trop amplement", a-t-il ajouté.
Après avoir abaissé en août son taux directeur pour la première fois depuis 2020 et le début de la pandémie, le Comité de politique monétaire (MPC) de la BoE l'a cette fois maintenu à son niveau actuel de 5%, à une large majorité de huit voix contre une.
Cette décision s'inscrit à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a choisi mercredi de frapper un grand coup avec une réduction d'un demi-point, après la baisse d'un quart de point de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière.
Gravitant à proximité de la cible de 2% visée par la BoE, l'inflation britannique s'est maintenue en août à 2,2% sur un an, en ligne avec les attentes des économistes, d'après des chiffres publiés mercredi.
Dans le détail, l'inflation sous-jacente, qui exclut les produits aux prix les plus volatils comme l'énergie et l'alimentation, a cependant quelque peu accéléré.
Dans les "minutes" de sa décision, l'institution monétaire souligne également que l'inflation en août dans le secteur des services demeure "élevée".
La BoE s'attend toujours à ce que l'inflation remonte légèrement aux environs de 2,5% d'ici la fin de l'année au Royaume-Uni, car les prix de l'énergie ne ralentissent plus aussi vite qu'ils l'ont fait l'année dernière.
Bien qu'elle mette en avant une "approche graduelle qui consiste à défaire les restrictions" pesant sur sa politique monétaire, elle rappelle également la nécessité que celle-ci "demeure restrictive pour suffisamment longtemps afin de dissiper les risques inflationnistes".
La banque centrale britannique a aussi revu légèrement à la baisse jeudi ses estimations de la croissance dans le pays, à 0,6% au deuxième trimestre (contre 0,7% lors de son rapport d'août), et 0,3% au troisième trimestre (là où elle prévoyait 0,4%).
Nouvelle coupe en novembre?
A ce stade, l'hypothèse d'une nouvelle baisse en novembre est largement privilégiée par les acteurs du marché, notamment car cette réunion coïncidera avec la publication d'un rapport de politique monétaire, moment que la BoE privilégie pour présenter des modifications de son taux.
Afin de combattre la hausse des prix, qui avait atteint environ 11% à son pic fin 2022 au Royaume-Uni, la BoE avait progressivement remonté son taux directeur. Celui-ci était ensuite resté perché pendant un an à 5,25%, son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008, avant une baisse en août.
Dans la foulée de l'annonce de la décision jeudi, vers 11H10 GMT, la livre avait accéléré sa hausse et progressait de 0,71% à 1,3308 dollar.
De son côté, la Banque de Norvège a conservé son taux inchangé jeudi, à 4,5%, en ligne avec les prévisions du marché.
Les analystes s'attendent à un verdict similaire de la Banque du Japon (BoJ) vendredi, après une hausse en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Formule E: Sébastien Buemi reste chez Envision Racing
Sébastien Buemi courra encore pour le team Envision Racing la saison prochaine en formule E. Le Vaudois et son coéquipier néerlandais Robin Frijns ont été confirmé à leur poste.
Buemi (35 ans) entamera ainsi une onzième saison en formule électrique. Il roule dans ce championnat depuis sa création. "En tant qu'équipe, nous avons progressé de manière significative en fin de saison. On va continuer à pousser pour être compétitifs pour la première course à Sao Paulo", a déclaré le pilote suisse sur le site de son team.
Sébastien Buemi compte 13 victoires en formule E, ainsi qu'un titre de champion acquis lors de la saison 2. Mais son dernier succès dans la discipline remonte au 13 juillet 2019 à New York.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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