International
Solution pour arrêter la guerre au Liban à portée de main
Une solution pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban est "à portée de main", a déclaré mardi l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, venu à Beyrouth négocier sur une proposition américaine de trêve.
L'ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avait présenté jeudi dernier au premier ministre libanais, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points prévoyant une trêve de 60 jours et le déploiement de l'armée dans le sud du Liban.
En visite mardi à Beyrouth, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a affirmé y être "revenu car nous avons une réelle opportunité de mettre fin à ce conflit".
"Ce sont les parties qui doivent décider" la fin des hostilités, a-t-il dit après avoir rencontré Nabih Berri, allié du Hezbollah et chargé de mener les négociations. "C'est désormais à portée de main", a ajouté ce responsable, qui s'est aussi entretenu avec M. Mikati et le général Joseph Aoun, commandant en chef de l'armée libanaise.
"La situation est en principe bonne", a pour sa part affirmé M. Berri au quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, basé à Londres, précisant que les représentants libanais et américain devaient régler "certains détails techniques" avant le départ de M. Hochstein.
Selon lui, ce dernier a assuré "s'être coordonné avec les Israéliens sur un projet" d'accord.
"Il y a eu des progrès dans les négociations. Les choses avancent", a affirmé à l'AFP un diplomate qui n'a pas voulu être identifié.
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a cependant averti lundi soir que Israël "mènera(it) des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas d'accord de cessez-le-feu au Liban.
Plus de 200 enfants tués au Liban
Le Hezbollah pro-iranien a ouvert le 8 octobre 2023 contre Israël un "front de soutien" au Hamas, au lendemain de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Après un an d'échanges de tirs transfrontaliers, le Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre, et l'armée israélienne mène des incursions dans le sud du Liban depuis le 30 septembre.
Selon le ministère libanais de la Santé, 3544 personnes ont été tuées au Liban depuis le 8 octobre 2023, la majorité d'entre elles - dont plus de 200 enfants, selon l'Unicef - depuis le 23 septembre.
Mardi, l'armée libanaise a annoncé que trois de ses soldats avaient été tués dans une frappe israélienne contre leur position dans le sud du Liban.
Côté israélien, l'armée a annoncé mardi la mort d'un soldat la veille dans des combats contre le Hezbollah dans le sud du Liban, y portant à 49 le bilan de ses pertes depuis le 30 septembre. Au total, 79 militaires et 46 civils ont été tués en 13 mois.
Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah des régions frontalières du sud du Liban pour permettre le retour des quelque 60'000 habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs du mouvement. Au Liban, des dizaines de milliers d'habitants ont également été déplacés.
Mardi, des frappes israéliennes ont visé la ville de Tyr et deux localités dans le sud du Liban, ainsi que deux villages de la plaine de la Békaa (est), selon l'Agence nationale d'information.
Le Hezbollah a affirmé notamment avoir tiré des missiles contre une base du Renseignement militaire près de Tel-Aviv, dans le centre d'Israël.
L'armée israélienne a indiqué qu'environ 40 projectiles avaient été tirés dans la journée du Liban sur le territoire israélien.
Soutenir l'armée libanaise
Lundi, le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, avait fait part d'un "échange d'idées" avec les gouvernements libanais et israélien sur la façon de "mettre en oeuvre dans son intégralité la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU".
Cette résolution, qui a acté la fin de la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés à la frontière sud du Liban, impliquant un retrait des combattants du Hezbollah vers des zones plus au nord mais aussi celui des soldats israéliens du territoire libanais.
"Il n'y a pas de meilleure solution à ce stade que de respecter la résolution 1701 et soutenir les forces armées libanaises", a jugé mardi le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, en tournée dans le Golfe.
Mais pour sécuriser la frontière israélo-libanaise, et "renforcer la souveraineté du Liban, il faut que les forces armées soient véritablement armées", a-t-il mis en avant.
L'armée israélienne a pour sa part accusé le Hezbollah d'avoir tiré dans la journée sur deux positions de la mission de paix de l'ONU au Liban (Finul). Dans l'un de ces incidents, la Finul a fait état de quatre Casques bleus ghanéens blessés.
La Finul a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou blessé des Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou actions israéliennes.
Gaza
Sur le front de Gaza, M. Netanyahu a annoncé mardi - dans une vidéo filmée à l'intérieur du territoire palestinien selon son bureau - une prime de cinq millions de dollars à "toute personne qui nous ramènera un otage" détenu à Gaza.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a pour sa part tenu des consultations à huis clos mardi sur la situation à Gaza, écrit sur la plateforme X la représentation helvétique à l'ONU. Selon la Suisse, qui préside provisoirement le Conseil de sécurité, "un cessez-le-feu immédiat et la libération de tous les otages, ainsi qu'un accès humanitaire sans entrave, conformément au droit international sont nécessaires de toute urgence", précise la représnetation suisse sur X mardi soir.
Lors de l'attaque du Hamas, qui a entraîné la mort de 1206 personnes, majoritairement des civils - selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité - 251 personnes avaient été enlevées, dont 97 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 déclarées mortes par l'armée.
L'offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait au moins 43'972 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.
La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire assiégé en proie à un désastre humanitaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouvelle aide américaine à l'Ukraine de 500 millions de dollars
Les Etats-Unis ont annoncé jeudi fournir du matériel militaire estimé à 500 millions de dollars pour soutenir l'Ukraine, un mois avant l'investiture du président élu Donald Trump. C'est le 72e envoi d'équipements américains depuis le début de l'attaque russe en 2022.
"Les Etats-Unis vont apporter une autre cargaison importante d'équipements et d'armes à nos partenaires ukrainiens qui en ont besoin urgemment alors qu'ils se défendent contre des attaques en cours de la Russie", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, dans un communiqué.
Le président américain élu Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier, a souvent critiqué le déblocage de l'aide militaire américaine à Kiev.
L'annonce d'aujourd'hui est la troisième aide militaire annoncée par Washington en décembre, après celle de samedi, estimé à 988 millions de dollars et celle du 2 décembre, pour 725 millions de dollars d'équipements.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Blinken, en Turquie, insiste sur la protection des civils syriens
Les civils syriens doivent être protégés après que des islamistes soutenus par la Turquie ont renversé le président syrien, a lancé jeudi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken au président turc Recep Tayyip Erdogan. La réunion a duré plus d'une heure à Ankara.
Le chef de la diplomatie américaine "a répété qu'il était important que tous les acteurs en Syrie respectent les droits de l'homme, le droit international humanitaire et prennent toutes les mesures possibles pour protéger les civils, y compris les membres des groupes minoritaires", a expliqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.
M. Blinken a insisté auprès du chef de l'Etat turc sur la "nécessité de s'assurer que la coalition [mise en place] pour vaincre l'EI puisse continuer à remplir sa mission cruciale", a ajouté M. Miller.
La Turquie a pour sa part fait part de ses préoccupations en matière de sécurité en liaison avec la situation en Syrie, où elle combat une force dirigée par les Kurdes que Washington soutient pour leur rôle-clé contre l'Etat islamique (EI).
Forces kurdes
S'exprimant avant son départ pour la Turquie au cours d'une escale en Jordanie, le secrétaire d'Etat américain avait reconnu les "intérêts réels et clairs" d'Ankara concernant les combattants du PKK (le parti des travailleurs du Kurdistan). "Dans le même temps, encore une fois, nous voulons éviter de déclencher tout type de conflit supplémentaire à l'intérieur de la Syrie", avait-il alors confié aux journalistes.
"A l'heure où nous souhaitons voir cette transition vers un gouvernement intérimaire, vers une meilleure voie pour la Syrie, il faut également veiller à ce que l'Etat islamique ne réapparaisse pas. Et les FDS sont essentielles pour s'assurer que cela n'arrive pas", avait affirmé M. Blinken.
Les forces démocratiques syriennes (FDS), alliées des Occidentaux dans la lutte contre l'EI, contrôlent de vastes régions du nord de la Syrie, où les Kurdes syriens ont établi une administration autonome. Mais elles sont considérées par la Turquie comme une émanation du PKK, considéré par Ankara comme une organisation terroriste.
M. Blinken, qui quittera ses fonctions le mois prochain après la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine de novembre, a appelé à un processus "inclusif" pour former le prochain gouvernement syrien, dans le respect de toutes les communautés.
L'ancien président syrien a été chassé du pouvoir dimanche par une coalition de rebelles islamistes, dont le fer de lance est le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), une ancienne branche d'Al-Qaïda. Un premier ministre chargé de la transition, Mohammad al-Bachir, a par la suite été nommé, promettant l'instauration d'un "Etat de droit".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Aucun agent infiltré du FBI présent lors de l'assaut du Capitole
Aucun agent du FBI sous couverture ne se trouvait parmi les assaillants du Capitole le 6 janvier 2021, selon le ministère américain de la justice. Des thèses complotistes affirment que "le 6 janvier ressemblait à un complot interne" impliquant des agents de l'Etat.
Dans un rapport publié jeudi, l'inspection générale, organe indépendant du ministère de la justice, indique n'avoir "trouvé aucune preuve montrant ou suggérant la présence d'agents infiltrés du FBI parmi les manifestants ou au Capitole le 6 janvier".
Ce jour-là, des centaines de partisans du président américain sortant Donald Trump, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut le Capitole pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden par les parlementaires.
En revanche, 26 informateurs du FBI se trouvaient à Washington le 6 janvier 2021, dont seulement trois à la demande de la police fédérale, selon le rapport. Sur 26, 17 sont illégalement entrés au Capitole ou sur le périmètre environnant interdit d'accès et neuf autres ne se sont livrés à aucune activité illicite, précise l'inspection générale.
Bureaux pas sondés
Selon l'homme d'affaires républicain Vivek Ramaswamy, qui a relayé la thèse conspirationniste du complot interne, que le président américain élu Donald Trump veut nommer conjointement avec le milliardaire Elon Musk à la tête d'une commission nouvellement créée de l'"efficacité gouvernementale", le rapport apporte de l'eau à son moulin.
"Si vous mentionniez les faits contenus dans le rapport de l'inspection générale l'année dernière, on vous traitait de 'complotiste'", a-t-il commenté sur le réseau social X au sujet des 26 informateurs du FBI.
Par ailleurs, selon le rapport, "le FBI n'a pas sondé ses bureaux sur le terrain en vue du 6 janvier 2021 pour recueillir des renseignements, y compris de la part de ses informateurs, sur des menaces potentielles pour la certification", ce qui aurait permis de mieux s'y préparer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Virgin Galactic veut lancer des vols spatiaux depuis l'Italie
L'entreprise de tourisme spatial Virgin Galactic a annoncé jeudi qu'elle étudiait avec les autorités italiennes la possibilité de lancer des vols spatiaux commerciaux depuis l'Italie. Ce serait une première en Europe.
Fondée par le milliardaire britannique Richard Branson en 2004, l'entreprise a déjà réalisé plusieurs vols dans l'espace à partir des Etats-Unis, où elle est installée.
Virgin Galactic va désormais mener avec l'autorité de contrôle de l'aviation civile italienne (ENAC) une étude visant à évaluer notamment "les exigences techniques nécessaires à la tenue de vols spatiaux" de courte durée depuis la base aérienne de Grottaglie, dans le sud de l'Italie, a-t-elle annoncé dans un communiqué.
Si l'étude conclut à la faisabilité du projet, les vols de Virgin Galactic en partance d'Italie pourraient commencer au mieux dans quatre ou cinq ans, a précisé Mike Moses, en charge des programmes commerciaux de l'entreprise. L'objectif est ensuite de pouvoir mener "plusieurs vols spatiaux par semaine", ouverts à des clients privés ou à la recherche, précise le communiqué.
Avion porteur
"Nous sommes honorés de nous associer au gouvernement italien pour proposer les opérations spatiales de Virgin Galactic à l'Italie et au continent européen", a déclaré Michael Colglazier, directeur général de l'entreprise.
Ces voyages très particuliers se font à l'aide d'un gigantesque avion porteur qui, une fois en hauteur, largue un avion-fusée aux allures de gros avion privé. Ce vaisseau monte ensuite à plus de 85 km d'altitude, offrant à ses passagers quelques minutes en apesanteur.
Tous les vols menés jusqu'à présent par Virgin Galactic sont partis d'une base installée dans le désert de l'Etat américain du Nouveau-Mexique.
Ce partenariat survient plus d'un an après le premier vol commercial mené par Virgin Galactic auquel ont participé des hauts gradés de l'armée de l'air italienne et alors que l'entreprise a annoncé cet été une pause d'environ deux ans afin de développer une nouvelle classe de vaisseaux plus rentables.
D'abord compris entre 200'000 et 250'000 dollars par passager, les prix des billets ont été rehaussés à 450'000 dollars. Ils devraient passer à 600'000 dollars avec les nouveaux vaisseaux.
Virgin Galactic est en concurrence dans ce domaine avec l'entreprise du milliardaire Jeff Bezos, Blue Origin, qui propose aussi des courts vols suborbitaux, menés à la limite de l'espace. Jusqu'à présent, tous les vols spatiaux commerciaux menés dans le monde sont partis des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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