Économie
Souvenirs d'Egypte, à l'arrivée de Piccard et Jones le 21 mars 1999
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Il y a 25 ans ce jour, Bertrand Piccard et Brian Jones réalisaient à bord de l'Orbiter III le premier tour du monde en ballon sans escale. Partis le 1er mars de Château-d'¼x (VD), ils sont restés près de 20 jours dans les airs, survolant 35 autres pays.
Alors qu'à l'aube du 21 mars 1999, la presse internationale, dans l'avion affrété par le sponsor Breitling, ne pouvait que survoler le ballon qui venait d'atterrir dans les dunes égyptiennes, l'ATS et quelques rares médias étaient les premiers à accueillir Bertrand Piccard et Brian Jones.
Avec quelques autres journalistes, l'ATS disposait d'un moyen de déplacement plus souple, un Pilatus, qui leur avait permis d'atterrir au plus près, sur la piste d'une base militaire égyptienne en plein désert à 800 km au sud-ouest du Caire, là où l'avion des autres médias ne pouvait se poser.
C'est là que les vents avaient mené à l'aube le ballon que les pilotes suisse et britannique souhaitaient d'abord faire atterrir à côté des Pyramides de Gizé. La veille, on ignorait où l'Orbiter III allait se poser. Et encore moins les jours précédents: c'est donc sans connaître la destination exacte qu'un journaliste de l'Agence télégraphique suisse ATS, aujourd'hui Keystone-ATS, a quitté Genève le 20 mars au matin en compagnie d'une poignée de confrères.
Ils ont pu profiter de l'aller-retour d'un Pilatus d'une douzaine de places que le pilote et un commercial du groupe nidwaldien devaient aller présenter à un client au Caire. Si le voyage a dû se faire en deux fois, avec un arrêt ravitaillement, à cause du carburant, à Corfou (Grèce), la taille de l'appareil fut ensuite un avantage.
Négociations aux ministères
A l'arrivée au Caire en début de soirée - avec une semaine gastronomique suisse dans l'hôtel en face de l'aéroport, une pure coïncidence -, le petit groupe de journalistes ignorait toujours où le ballon allait se poser.
Installés dans le hall d'un hôtel, - où seul le pilote a pris une chambre pour dormir-, et en contact permanent avec l'équipe de Breitling Orbiter basée à Genève, les journalistes se sont organisés, se partageant les tâches, les uns assurant la coordination ou l'intendance pendant que les autres se rendaient dans les ministères égyptiens afin d'obtenir des autorisations de vol.
A l'aube du 21 mars, l'équipe décollait avec son Pilatus en direction de la base militaire de l'oasis de Dakhla, non loin de laquelle le ballon venait d'atterrir.
L'arrivée d'une équipe de journalistes étrangers fut surréaliste pour les quelques employés de la base. Ce n'est qu'après de longues explications, photo de l'impressionnant ballon argenté à l'appui, que le journaliste de l'ATS et deux collègues sont parvenus, non sans quelques dollars, à convaincre un jeune Egyptien de les conduire avec un des rares véhicules se trouvant sur place.
Par l'unique route goudronnée au milieu des dunes, reliant les oasis de Farafra et de Dakhla, l'équipe a tenté de se rapprocher du lieu de l'atterrissage d'après les coordonnées géographiques que le centre genevois de Breitling lui avait fournies. Arrivés à quelques dizaines de kilomètres, mais sans véhicule équipé, les journalistes ont renoncé in extremis à se lancer à travers les dunes.
Le gouverneur veut ravir la vedette
L'équipe au sol de Breitling, censé récupérer les pilotes, n'a pas fait mieux. C'est finalement à bord d'un hélicoptère de l'armée égyptienne que les deux aérostiers sont arrivés à l'aérodrome de Dakhla, où l'équipe de journalistes partie à leur rencontre était entretemps revenue.
Le gouverneur militaire de la région, informé et soudain conscient de l'écho mondial de l'aventure du tour du monde en ballon, avait aussitôt rejoint l'aérodrome. Il n'a pas manqué de se mettre en avant au point d'apparaître entre les deux aérostiers sur la plupart des premières photos prises à leur descente de l'hélicoptère, les traits tirés.
Malgré cette fatigue extrême, Bertrand Piccard et Brian Jones ont échangé quelques minutes avec les rares journalistes présents. Tous les autres, après n'avoir pu que survoler le ballon, étaient retournés au Caire.
A bord d'un C-130 de l'armée égyptienne, les deux aérostiers en ont fait de même. Le 21 au soir dans un hôtel du Caire, l'équipe de Breitling a organisé une première réception officielle. Il était temps pour le journaliste de l'ATS d'envoyer son article. Non sans peine.
Hillary
Il faut se remettre à l'époque des balbutiements d'internet, et avant les smartphones. Seul le téléphone satellitaire fonctionnait dans le désert, où l'on se repérait avec une carte, le GPS n'existant pas.
Et au Caire, le réseau téléphonique était saturé. Non pas à cause de l'exploit du tour du monde en ballon, pourtant suivi par des dizaines de journalistes, mais par la présence au Caire le même soir d'Hillary Clinton, épouse du président américain d'alors. Elle débutait avec sa fille Chelsea, une tournée de douze jours en Afrique du Nord, axée sur une campagne en faveur des femmes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
L'ex-vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé
L'ancien vice-président de Novartis Hans-Jörg Rudloff est décédé le 1er décembre à l'âge de 85 ans, comme l'indique notamment un avis de décès publié dans la Neue Zürcher Zeitung (NZZ).
M. Rudloff était considéré comme l'un des architectes du marché international des euro-obligations. Il a marqué de son empreinte la banque d'investissement de Credit Suisse First Boston pendant de nombreuses années et a ensuite été président du conseil d'administration de la banque d'investissement du groupe britannique Barclays. En 2003, il a été l'un des cofondateurs du groupe de gestion de fortune indépendant Marcuard Heritage à Zurich, dont il a parfois assuré la présidence.
Dans l'avis de décès publié par la NZZ, l'entreprise d'investissement TBG AG a rendu hommage à M. Rudloff en tant que membre de longue date du conseil d'administration, qui a marqué le développement de l'entreprise pendant plus de trois décennies avec "clairvoyance, intégrité et engagement". "On perd un conseiller apprécié et un ami sincère dont on honore la mémoire", peut-on lire dans l'avis.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
France: suspension de la réforme des retraites rétablie
Après avoir adopté vendredi la partie recettes du budget de la Sécu dans un scrutin à suspense, l'Assemblée y a réintroduit l'emblématique suspension de la réforme des retraites.
Son avenir reste suspendu à un vote très incertain sur l'ensemble du projet de loi mardi.
Une autre mesure explosive, le gel des pensions de retraite et des minimas sociaux, a été largement rejetée vendredi par les députés, qui s'y étaient déjà opposés en première lecture. Mais elle avait été partiellement rétablie au Sénat, en quête d'économies.
Ce même Sénat s'était opposé à la suspension de la réforme des retraites, prix de la non-censure du gouvernement de Sébastien Lecornu par les socialistes. Les députés l'ont rétablie par 162 voix contre 75.
Ils devraient terminer l'examen des articles dans la nuit de vendredi à samedi.
La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a proposé dans l'hémicycle que le vote sur la partie "dépenses" du texte se tienne lui aussi mardi. Juste avant le vote sur l'ensemble du projet de loi.
L'adoption d'un budget pour la Sécurité sociale est loin d'être gagnée.
Vendredi la partie recettes a reçu un feu vert par 166 voix contre 140, et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L'alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre.
LR et Horizons se sont eux majoritairement abstenus, illustrant les divisions du camp gouvernemental.
Le scrutin a été marqué par une faible affluence, notamment chez les groupes les plus fermement opposés au texte (RN, UDR, LFI).
Résultat "pas reconductible"
"Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d'aujourd'hui n'est pas reconductible" mardi, alerte un cadre macroniste. "Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd'hui, ça ne passerait pas mardi", abonde un député socialiste.
Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement.
Même s'il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d'ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a salué "le travail de concertation" avec les forces politiques.
Jeudi, l'exécutif avait tenté de trouver un chemin entre le PS et la droite, faisant voter une réécriture d'une hausse de CSG sur les revenus du capital voulue par la gauche, mais en réduisant son périmètre. Au prix d'un rendement en nette baisse, attendu autour de 1,5 milliard d'euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.
Quel déficit ?
Les Républicains et Horizons, échaudés par les concessions faites au PS sur la CSG et la réforme des retraites, prennent aussi appui sur le niveau de déficit pour expliquer leurs abstentions.
"Finalement, le grand perdant de la soirée, c'est le déficit de la sécurité sociale, (...) parce que là, on engrange des recettes en moins, on engrange des dépenses en plus", a déploré tard vendredi le député Horizons Frédéric Valletoux.
Selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, le déficit de la Sécurité sociale pour 2026 après le vote supprimant le gel des retraites et des minima sociaux a été virtuellement porté à 22,5 milliards d'euros (en ne prenant pas en compte les transferts prévus des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu pour lui donner de l'air).
Or la cible pour le gouvernement était un déficit à 20 milliards.
La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a par ailleurs assuré vendredi qu'il n'y aurait aucune augmentation - ni dans le budget ni par décret - des franchises médicales.
L'exécutif envisage aussi de remonter l'objectif des dépenses de l'assurance maladie (l'Ondam) "jusqu'à +2,5%" (contre +2% jusqu'ici).
Jeudi, Sébastien Lecornu avait martelé qu'en l'absence de budget de la Sécu, le déficit filerait à "29 ou 30 milliards" d'euros sur l'ensemble de 2026.
Pressé par plusieurs ténors de son camp d'activer l'article 49.3 de la Constitution pour éviter un vote à haut risque, il l'a de nouveau exclu.
En parallèle, le Sénat poursuit, lui, l'examen du budget de l'Etat, s'attaquant au volet des "dépenses" après avoir largement adopté jeudi la partie dédiée aux recettes. Vendredi, il a approuvé la suppression de 4000 postes d'enseignants voulue par le gouvernement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un sac ayant appartenu à Jane Birkin vendu 2,5 millions d'euros
L'un des sacs Birkin d'Hermès ayant appartenu à Jane Birkin a été vendu vendredi 2,45 millions d'euros (frais inclus) aux enchères à Abou Dhabi, quelques mois après la vente record du Birkin original pour 8,6 millions d'euros, a annoncé la maison Sotheby's.
Il devient le deuxième sac le plus cher jamais adjugé aux enchères, a précisé à l'AFP Morgane Halimi, responsable mondiale des sacs à main et de la mode chez Sotheby's.
Surnommé Le Birkin Voyageur, il s'est envolé à un prix six fois supérieur à l'estimation haute (370'000 euros), décroché par un acheteur au téléphone après "11 minutes d'enchères acharnées entre six collectionneurs".
Prototype emblématique
Offert par Hermès à Jane Birkin en 2003, ce sac noir en cuir, usé et orné d'inscriptions manuscrites de la chanteuse et actrice britannique disparue en 2023, fait partie des quatre sacs que l'artiste a reçus après avoir vendu son prototype emblématique en 1994 au profit d'une association de lutte contre le sida.
Ce sac se distingue par ses détails, notamment des ponts fermés rappelant le prototype et la note manuscrite "Mon Birkin bag qui a voyagé avec moi dans le monde entier", qui a inspiré le surnom du sac.
"C'est une touche très personnelle qui fait de ce sac un bien vraiment unique", a souligné Mme Halimi.
Il avait été vendu une première fois aux enchères en 2007 au bénéfice d'une association de défense des droits de l'Homme avant d'intégrer une collection privée.
"Vendre ses sacs Birkin pour collecter des fonds pour des oeuvres caritatives (...) est devenu une tradition pour Jane Birkin, Hermès les remplaçant à chaque fois", rappelle Sotheby's.
En juillet, le tout premier sac Birkin conçu spécialement pour l'artiste en 1984 a été adjugé à Paris pour près de 8,6 millions d'euros, devenant ainsi le sac le plus cher jamais vendu aux enchères.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Aéroport de Zurich: bientôt la fin de la limitation des liquides
Présenter ses produits liquides en quantité limitée et son ordinateur portable avant de prendre l'avion à Zurich ne sera plus nécessaire dès l'été prochain. Le plus grand aéroport de Suisse introduit des scanners de nouvelle génération pour ses contrôles de sécurité.
Les passagers de l'aéroport de Zurich découvriront les nouveaux scanners progressivement dès lundi prochain. Le rez-de-chaussée, secteur dévolu aux contrôles de sécurité, en sera alors entièrement équipé. Les points de contrôle des autres étages suivront par la suite.
Bouteilles de 2 litres dès l'été 2026
Grâce aux nouveaux scanners, liquides et appareils électroniques peuvent rester dans les bagages. Ils n'ont plus à y être présentés séparément. Les engins détectent les objets en 3D et non plus seulement en 2D. Ce système de détection plus performant équipe déjà plusieurs aéroports dans le monde. Il permet notamment de détecter des explosifs solides et liquides.
"C'est un grand bond en avant dans la technologie des contrôles", s'est réjoui vendredi Reto Lanz, chef adjoint des contrôles de la police de l'aéroport, face aux médias réunis sur place. Une autre innovation attend les voyageurs: une fois le contrôle passé, les conteneurs pour bagages à main retournent automatiquement à leur point de départ.
Pour l'instant, la limitation des produits liquides à des récipients de 100 ml reste en vigueur, en attendant que les quatre étages du secteur des contrôles soient équipés des nouveaux scanners. D'ici à l'été prochain, tous les scanners auront été remplacés. Il sera alors possible de transporter des liquides dans des récipients contenant jusqu'à deux litres. L'Union européenne a levé, depuis l'été dernier, toute limitation en la matière pour les contrôles avec les nouveaux scanners.
Nouvelle détection corporelle
Les centaines d'images réalisées par scanners pour chaque bagage sont analysées dans une pièce séparée en cas de doute ou d'objet suspect. Ce contrôle à distance permet d'accélérer davantage encore le flux des passagers.
L'acquisition des nouveaux équipements de sécurité coûte 34 millions de francs à l'aéroport. Des scanners de fouille corporelle en font également partie. Ils détectent des objets métalliques et remplacent en grande partie les fouilles manuelles.
Un pictogramme à taille humaine y montre à chaque personne où se placer et comment se positionner. En cas de détection, il indique aussi dans quelle zone du corps un objet suspect se trouve. "Mais il faut continuer à vider ses poches et à enlever sa veste", précise Reto Lanz.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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