International
Sprint final pour le "perchoir" de l'Assemblée française
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Au lendemain de la démission du gouvernement français, les regards se tournent mercredi vers les tractations pour obtenir le poste hautement stratégique de la présidence de l'Assemblée nationale, surnommé "le perchoir".
Un enjeu aussi pour la gauche française, qui tente de relancer d'urgence ses négociations avec le camp du président Emmanuel Macron, qui pourrait opter pour une alliance avec la droite et le centre.
Aux dernières élections législatives, la chambre basse du Parlement français s'est divisée en trois gros blocs. Tous sont éloignés de la majorité absolue.
La coalition de partis de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) a décroché le plus grand nombre de sièges, suivie par le camp présidentiel de centre droit et le parti d'extrême droite Rassemblement national et ses alliés. Le résultat brouille le paysage parlementaire et encourage à la constitution d'alliances.
Les pourparlers donnent aussi le ton sur les chances futures de dégager une majorité dans cette Assemblée, et donc sur celles de voir un nouveau gouvernement français émerger.
La gauche se déchire
Arrivé en tête des législatives anticipées déclenchées par le président Macron, le NFP s'est accordé sur le principe d'une candidature commune, mais il n'a pas encore arrêté son choix.
Ces tractations à gauche se heurtent à l'échec des négociations sur le candidat commun au poste de Premier ministre. Depuis dix jours, les députés de La France insoumise (gauche radicale) et les élus socialistes s'opposent de plus en plus frontalement, suscitant l'ire de leurs partenaires.
La patronne des écologistes Marine Tondelier s'est dite "en colère" et "écoeurée" par cette guerre de leadership. Pour sortir de l'impasse, le groupe communiste aimerait lui trancher la question par un vote des députés de la coalition de gauche.
C'est presque l'heure de la dernière chance pour la gauche, qui craint de se faire doubler par le "bloc central" à l'Assemblée: de nombreux cadres du camp présidentiel lorgnent du côté de la droite pour construire une "coalition majoritaire" ou un "pacte législatif", une demande qui émane d'Emmanuel Macron.
Pacte d'action
Le Premier ministre Gabriel Attal, démissionnaire depuis mardi mais qui reste chargé des affaires courantes, a d'ailleurs promis de proposer prochainement "des rencontres" aux autres groupes politiques pour "avancer vers (un) pacte d'action" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.
La réélection possible de la présidente sortante Yaël Braun-Pivet (camp Macron) au perchoir avec l'assentiment de la droite, pourrait ainsi prouver aux yeux du camp Macron qu'une majorité alternative à la gauche est possible.
Laurent Wauquiez, le leader du groupe parlementaire de la droite traditionnelle, refuse néanmoins toujours catégoriquement l'idée d'une coalition avec la majorité sortante, préférant plancher sur un "pacte législatif" autour de plusieurs mesures phares de la droite.
Tirer profit du blocage
Battu dans les urnes mais en nette progression avec 143 députés avec ses alliés, le Rassemblement national de Marine Le Pen compte bien tirer profit de ce blocage institutionnel qui fait tache à neuf jours de l'ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
La triple candidate à la présidentielle promet elle aussi de désigner dans les prochaines heures un candidat RN pour le perchoir. Elle a également réclamé que le RN et ses alliés soient représentés à la hauteur de leurs élus dans les instances dirigeantes de l'Assemblée alors que la gauche veut s'y opposer. "Une hypocrisie majeure", selon Mme Le Pen.
Les postes stratégiques de l'Assemblée, comme les vice-présidents, seront désignés vendredi, avant des élections samedi pour la tête des commissions parlementaires, en clôture d'une nouvelle semaine d'intenses tractations politiques
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Chasse à l'homme aux Etats-Unis après le meurtre d'une élue
Des centaines de policiers américains recherchaient samedi le suspect du meurtre d'une élue locale du Minnesota, tuée chez elle. Il s'agit d'un "acte délibéré de violence politique", selon les mots de Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord des Etats-Unis.
Un autre élu local et sa femme, également visés dans la nuit, ont été gravement blessés. La mort de Melissa Hortman intervient dans un contexte déjà particulièrement tendu aux Etats-Unis, entre déploiement de soldats à Los Angeles pour réprimer les manifestations, parade militaire à Washington et rassemblements anti-Trump à travers le pays.
La police a identifié samedi après-midi Vance Boelter, "un homme blanc de 57 ans" comme le suspect principal, recherché par des "centaines" d'agents dans la banlieue nord de Minneapolis. Il doit être considéré comme "armé et dangereux", a affirmé le patron du bureau d'enquête du Minnesota, demandant aux habitants d'aider la police à le retrouver, tout en restant prudents.
"Il a été vu pour la dernière fois ce matin avec un chapeau de cow-boy clair", a-t-il ajouté, photographie à l'appui.
"Terrible" attaque
Le président américain Donald Trump a rapidement dénoncé une "terrible" attaque, sa ministre de la justice insistant sur le fait que "cette horrible violence politique ne sera pas tolérée".
Le suspect, qui avait fui à pied après un échange de tirs avec la police, a, selon les autorités, laissé dans sa voiture des tracts portant le nom des manifestations anti-Trump, "No Kings", ainsi qu'un manifeste comportant une liste de nombreux élus, dont Melissa Hortman et John Hoffman.
Ces deux démocrates ont été la cible de tirs à leur domicile respectif situés dans la banlieue nord de Minneapolis, au beau milieu de la nuit de vendredi à samedi, selon la police.
Vers deux heures du matin, le tireur a d'abord visé le sénateur local John Hoffman et sa femme, habitant la localité de Champlin. Tous deux, "touchés par de nombreux tirs", ont été opérés à l'hôpital et "nous sommes raisonnablement optimistes sur le fait qu'ils vont survivre à cette tentative d'assassinat", a déclaré le gouverneur démocrate Tim Walz.
Ensuite, vers 03h30, en allant vérifier, par précaution, le domicile de Melissa Hortman, à quelques kilomètres de là, la police est tombée sur l'assaillant, qui a "immédiatement tiré sur eux", a déclaré le patron du bureau d'enquête du Minnesota. "L'individu a réussi à s'échapper durant cet échange de tirs", laissant sa voiture sur place.
La sécurité a été renforcée pour des élus présents sur la liste du suspect, selon la police du congrès à Washington. Il est néanmoins trop tôt pour identifier le mobile du crime, a déclaré samedi après-midi l'enquêteur. Une manifestation anti-Trump prévue à proximité a été annulée par les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'ex-président français Sarkozy exclu de la Légion d'honneur
L'ex-président français Nicolas Sarkozy s'est vu retirer la Légion d'honneur, la plus haute distinction française, à la suite de sa condamnation à un an de prison ferme pour corruption, selon un arrêté publié dimanche. Il est aussi exclu de l'ordre national du Mérite.
Il devient ainsi le deuxième chef de l'Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d'honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l'ennemi.
Cette décision était attendue depuis que la condamnation de Nicolas Sarkozy a été rendue définitive par le rejet d'un pourvoi par la cour de cassation en décembre.
Dans l'affaire des écoutes, l'ex-chef de l'Etat (2007-2012) a été reconnu coupable d'avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l'espoir d'obtenir des informations confidentielles et avec l'aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés, en première instance et en appel, à la même peine de trois ans de prison, dont un ferme.
D'autres affaires en cours
Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d'une exclusion de la Légion d'honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d'une peine d'emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme.
Dans ces cas, le retrait est "de droit", avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d'honneur, le général François Lecointre, qui a signé l'arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.
En vertu de l'arrêté signé du 5 juin, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont, eux aussi, exclus de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite.
Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires judiciaires. Il a notamment comparu au début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement dans ce dossier sera rendu fin septembre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Iran: une frappe israélienne a visé le ministère de la défense
L'agence de presse iranienne Tasnim a affirmé dimanche que le ministère iranien de la défense à Téhéran a été pris pour cible par des frappes d'Israël. Les deux pays poursuivent leurs échanges de frappes depuis vendredi.
"Suite à l'attaque de ce soir par l'aviation du régime sioniste sur Téhéran, le siège du ministère de la défense a été pris pour cible", a indiqué Tasnim, ajoutant qu'un des bâtiments avait été "légèrement endommagé". Le ministère iranien de la défense n'a pas commenté.
En Israël, une femme d'une vingtaine d'années a été tuée et 14 autres ont été blessées samedi soir près d'Haïfa à la suite des tirs de missiles depuis l'Iran, ont indiqué les secours.
A Tel-Aviv, un journaliste de l'AFP a rapporté que des personnes s'étaient réfugiées dans des abris antiaériens après le retentissement des sirènes d'alerte à travers le pays.
Les missiles tirés par l'Iran sont une riposte à l'attaque massive en cours lancée vendredi matin par Israël sur ses installations militaires et nucléaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump s'est montré ravi de sa parade militaire à Washington
Le président américain Donald Trump s'est montré ravi de la grande parade militaire dont il avait rêvé, samedi à Washington. La journée a été marquée par de vastes manifestations contre sa politique à travers le pays et le meurtre d'une élue dans le Minnesota.
Le milliardaire républicain, qui fêtait ses 79 ans, a assisté durant environ deux heures depuis une tribune au défilé qui a rassemblé près de 7000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par des dizaines d'avions et d'hélicoptères. Il a souvent applaudi les militaires et s'est levé à plusieurs reprises pour faire le salut militaire au passage des troupes.
Mais malgré le défilé de véhicules blindés et de chars d'assaut, la foule faisait preuve d'un enthousiasme mesuré, ont constaté des journalistes de l'AFP. La Maison-Blanche a avancé le nombre de 250'000 spectateurs.
Dans un discours inhabituellement bref à l'issue du défilé, le commandant en chef a rendu hommage à ses soldats, "des héros et des légendes", rappelant les nombreuses batailles du passé. "Nous sommes actuellement le meilleur pays au monde et notre pays sera bientôt plus grand et plus fort que jamais", s'est félicité Donald Trump.
Feux d'artifice et concert
La soirée s'est terminée avec un petit concert et des feux d'artifice tirés au pied du Washington monument. Le budget annoncé pour cette parade se montait à 45 millions de dollars.
"Je suis là parce que je suis un fan du président et aussi parce que je soutiens l'armée", a déclaré Oscar Williamson, lycéen de 17 ans originaire de l'Etat de New York, sous sa casquette rouge "Make America Great Again".
"Je ne soutiens pas Trump. Je n'ai pas voté pour lui et je n'aime pas sa politique. J'ai toujours été démocrate, mais j'aime une bonne parade militaire. J'aime un bon spectacle aérien", a indiqué de son côté son père, Paul Hagenloch, professeur d'histoire à l'université de Syracuse.
Cette démonstration de force est inhabituelle aux Etats-Unis, où le dernier défilé militaire d'envergure remontait à 1991, après la guerre du golfe. Et si officiellement cette manifestation célébrait les 250 ans de l'armée de terre, le fait qu'elle se déroule le jour des 79 ans de Donald Trump était particulièrement significatif, alors que le républicain ne cesse de repousser les limites du pouvoir présidentiel.
Meurtres dans le Minnesota
La journée avait démarré sous de tristes auspices aux Etats-Unis, où Melissa Hortman, 55 ans, élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile samedi au petit matin. Il s'agit d'un "acte délibéré de violence politique", a dénoncé Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord.
Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs. Le suspect, un homme blanc de 57 ans, considéré "armé et dangereux", reste activement recherché.
Le pays a également été le théâtre samedi de centaines de manifestations, baptisées "No Kings", pour protester contre l'"autoritarisme" de Donald Trump et "la militarisation de notre démocratie".
Des centaines de milliers d'opposants à Donald Trump sont descendus dans les rues, sans incident majeur.
Soldats hués à Los Angeles
Ainsi, à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur la 5e avenue malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant.
"Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l'histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer", a déclaré à l'AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.
A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d'immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège, mais n'ont pas répondu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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