International
Syrie: enquêteurs de l'ONU pour une investigation après le séisme
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La Commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU sur la Syrie cible le gouvernement, des parties et l'ONU sur la lenteur de l'aide après le séisme. Lundi à Genève, elle a souhaité une investigation. Dans un rapport, elle parle de nouveaux crimes de guerre.
La réponse au récent séisme a été le symbole d'"échecs additionnels", déplorent les trois enquêteurs, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU. Tous les acteurs, de même que la communauté internationale n'ont pas réussi à sécuriser un cessez-le-feu qui aurait facilité l'acheminement de l'aide pendant la première semaine qui a suivi le désastre.
"De nombreuses voix appellent, à raison, pour une investigation et pour l'établissement des responsabilités", ajoutent les membres de la commission. "Les Syriens se sont sentis abandonnés" et ils sont "consternés", a affirmé à la presse le président de l'entité Paulo Sergio Pinheiro.
"De nombreux jours ont été perdus sans aide pour les rescapés du séisme", a-t-il encore dit. Selon un autre membre de la commission, Hanny Megally, "c'est une honte". L'ONU a semblé "paralysée" en attendant une résolution du Conseil de sécurité qui n'était pas indispensable, dit-il. "Elle aurait plus oeuvrer plus rapidement".
Berne cofacilitatrice au Conseil
Les Casques blancs syriens, actifs dans les territoires qui ne sont pas contrôlés par les autorités, s'en étaient pris à l'ONU, déplorant l'absence d'une aide qui puisse permettre de sauver des personnes affectées par la catastrophe. M. Pinheiro ne voit aucune objection à ce qu'une investigation soit pilotée par celle-ci elle-même, mais la commission préfèrerait une évaluation indépendante, sans qu'elle-même ne la mène.
"Nous ne nous offrons pas pour diriger cette investigation", a aussi dit une autre membre de la commission Lynn Welchman qui demande une réforme de l'approche systématique au Conseil de sécurité en cas de situation comme le séisme. "Ce n'est pas à nous de décider", renchérit le président, alors que la Suisse est cofacilitatrice de cette question au Conseil.
Selon lui, "les Syriens ont besoin désormais d'un cessez-le-feu généralisé". Et dénonçant de la "cruauté" et du "cynisme", il précise encore que la commission mène des investigations sur des attaques "dans les territoires mêmes du séisme dévastateur". Notamment les frappes israéliennes contre l'aéroport d'Alep où arrive une grande partie de l'assistance humanitaire.
Russie en cause
La commission se penche sur des accusations contre plusieurs parties qui auraient délibérément empêché l'acheminement de l'aide, dit M. Megally. Le gouvernement a attendu une semaine avant d'ouvrir deux points de passage supplémentaires pour l'assistance. Il ne faut pas que cette situation se dépète quand cette autorisation se terminera, a encore insisté de son côté M. Pinheiro.
Autre problème, aussi bien les autorités que les opposants de l'Armée nationale syrienne (ANS) et les djihadistes d'Hayat Tahrir al Sham (HTS), dans le nord-ouest, ont refusé l'acheminement d'une aide au-delà de la ligne de front. Selon l'ONU, environ cinq millions de personnes ont besoin d'une assistance en raison du séisme. "La plupart des sans-abri sont des femmes", déplore Mme Welchman. Au total, 15 millions de personnes dépendent d'assistance après 12 ans de conflit.
Dans son nouveau rapport, préparé avant le désastre, la Commission dénonce une augmentation de l'insécurité dans plusieurs villes contrôlées par le gouvernement. Des détentions arbitraires, de la torture et des disparitions forcées se poursuivent.
Dans le nord-ouest du pays où se trouvent les opposants, le régime a ciblé par des frappes des camps de déplacés dans la région d'Idleb, tuant sept personnes. En juillet dernier, un raid aérien de son allié russe avait fait le même nombre de victimes à Judaydah. Ces actes équivalent à des crimes de guerre.
Discussion liée à un mécanisme
De même que la poursuite de la détention, dans le nord-est, de 56'000 personnes, surtout des femmes et des enfants, dans le camp d'al-Hol et de Roj par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS). Les conditions continuent de se détériorer, selon les enquêteurs onusiens.
HTS et des groupes de l'ANS sont responsables de torture et de détentions arbitraires, disparitions forcées présumées, à Idleb et dans la région d'Alep. Exécutions, enlèvements, pillages et confiscations sont également dénoncés par la commission.
Les enquêteurs demandent depuis longtemps un mécanisme international indépendant sur les personnes disparues. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres doit en parler prochainement au Conseil de sécurité, ont-ils encore salué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les Brésiliens crient "non" à une réduction de peine de Bolsonaro
Des dizaines de milliers de Brésiliens sont descendus dans les rues dimanche pour s'opposer à la volonté du Parlement brésilien de réduire la peine de l'ex-président Jair Bolsonaro. Il a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.
L'appel à manifester dans les principales villes du Brésil a été lancé par des organisations de gauche après que la chambre basse du Parlement, aux mains des pro-Bolsonaro, a adopté une proposition de loi qui pourrait réduire la peine de l'ex-président à un peu plus de deux ans de prison. La loi doit encore être validée par le Sénat.
De grands rassemblements se sont tenus dans des dizaines de villes, dont Brasilia, Rio de Janeiro et São Paulo. A Rio, près de 19'000 personnes ont envahi la plage de Copacabana avec des pancartes portant les slogans "Pas d'amnistie" et "Congrès, ennemi du peuple", tandis que des grandes figures de la musique brésilienne comme Caetano Veloso, Gilberto Gil et Chico Buarque étaient présents sur une petite scène.
"La place du putschiste est en prison"
"Nous sommes toujours là pour réveiller le congrès [...] Nous sommes toujours là pour les forêts brésiliennes, pour les droits des femmes, pour la démocratie", a clamé sur la scène l'actrice Fernanda Torres, dont le film "Je suis toujours là", qui retrace les années de plomb de la dictature au Brésil (1964-1985), a valu au Brésil son premier Oscar.
A São Paulo, près de 14'000 personnes se sont rassemblées sur la célèbre avenue Paulista, selon les estimations du Monitor de l'université de São Paulo. "Nous sommes dans la rue pour dire que nous continuons à défendre notre démocratie et défendre la démocratie, c'est dire que la place du putschiste est en prison", a déclaré à l'AFP Keit Lima, conseillère municipale de São Paulo dans le bloc de gauche.
Plus tôt dans la capitale brésilienne, la foule s'est massée près du musée national et a marché vers le Parlement.
Président du Brésil de 2019 à 2022, M. Bolsonaro a été reconnu coupable par la cour suprême d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" quel que soit le résultat de l'élection de 2022, qu'il a finalement perdue au second tour face à son rival de gauche Lula.
Le plan avait échoué, selon les procureurs, en raison du manque de soutien de la hiérarchie militaire. Lui clame son innocence, se disant victime de "persécution politique".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deuil national: l'Australie va mettre ses drapeaux en berne
Deux hommes ont ouvert le feu dimanche sur la foule qui célébrait la fête juive de Hanouka sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, en Australie, faisant 15 morts et 40 blessés, dans un acte "terroriste" et "antisémite" selon les autorités.
Le bilan est passé de 11 à 15 morts tôt lundi matin. Et 42 personnes restent hospitalisées.
Les deux assaillants étaient un père et son fils, a indiqué la police de l'État de Nouvelle-Galles-du-Sud. Le père a été tué et le fils, blessé, est hospitalisé dans un état critique.
"Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanouka", fête juive qui était célébrée à ce moment-là sur la plage, a déclaré lors d'une conférence de presse le Premier ministre de l'État, Chris Minns.
Il s'agit d'un "acte terroriste", a affirmé le chef de la police locale, Mal Lanyon. "Nous avons découvert un engin explosif artisanal dans une voiture liée au criminel décédé".
L'attaque a eu lieu dimanche soir sur la plage de Bondi, la plus célèbre d'Australie, habituellement très fréquentée pendant le week-end par des foules de promeneurs, de nageurs et de surfeurs.
"Nous avons entendu les coups de feu. C'était choquant (...) dix minutes de détonations incessantes. On aurait dit une arme puissante", a déclaré à l'AFP sur les lieux Camilo Diaz, un étudiant chilien de 25 ans.
"Attaque ciblée"
"Il y a eu une fusillade, deux tireurs vêtus de noir et armés de fusils semi-automatiques", a déclaré à l'AFP Timothy Brant-Coles, un touriste britannique.
"Le mal s'est déchaîné sur la plage de Bondi au-delà de tout entendement", a affirmé le Premier ministre australien Anthony Albanese, qui a salué les "héros" qui sont intervenus lors de l'attaque pour tenter de maîtriser les meurtriers.
Les drapeaux vont être mis en berne en signe de deuil national, a précisé le Premier ministre.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, devenue virale, montre un passant qui se précipite sur un des assaillants et parvient à lui arracher son fusil.
"Il s'agit d'une attaque ciblée contre les juifs australiens le premier jour de Hanouka, qui devrait être un jour de joie, une célébration de la foi - un acte malveillant, antisémite et terroriste qui a frappé le coeur de notre nation", a poursuivi M. Albanese. "Une attaque contre les juifs australiens est une attaque contre tous les Australiens".
Des dirigeants du monde entier ont condamné cette fusillade, notamment aux États-Unis et en Europe. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite choquée par cette violence, ajoutant: l'"Europe se tient au côté de l'Australie et des communautés juives partout dans le monde".
Le président israélien Isaac Herzog a condamné une "attaque très cruelle contre des juifs" perpétrée par "d'ignobles terroristes".
"L'antisémitisme est un cancer qui se propage lorsque les dirigeants restent silencieux et n'agissent pas", a fustigé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Du sang partout"
Le chef de la diplomatie israélienne Gidéon Saar a lui appelé son homologue australienne Penny Wong à "agir fermement" contre l'antisémitisme.
Sur la colline verdoyante surplombant la plage, un journaliste de l'AFP a vu de nombreux objets abandonnés dans la panique par les personnes fuyant la fusillade, dont une poussette d'enfant.
La télévision nationale ABC a montré des images de plusieurs personnes gisant dans l'herbe près de la plage. Il y avait "du sang partout", a déclaré à ABC un habitant du quartier, Harry Wilson.
À la tombée de la nuit, le quartier habituellement festif et bruyant a été évacué, la police armée bouclant les rues animées, les lumières clignotantes des boîtes de nuit laissant place aux sirènes stroboscopiques des véhicules d'urgence.
L'une des victimes est le rabbin Eli Schlanger, 41 ans, né à Londres et père de cinq enfants. "Comment un rabbin joyeux qui était allé à la plage pour répandre la joie et la lumière, pour rendre le monde meilleur, peut voir sa vie s'achever de cette façon ?" a déploré le rabbin Zalman Lewis auprès du média britannique Jewish News.
Le Conseil national des imams australien a condamné cette "attaque traumatisante". "C'est le moment pour tous les Australiens, y compris la communauté musulmane australienne, de se serrer les coudes dans l'unité, la compassion et la solidarité", a ajouté cette organisation.
"Attaque répugnante"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron ont exprimé leur solidarité. Un Français a été tué dans l'attaque.
Une série d'attaques antisémites a semé la peur parmi les communautés juives d'Australie depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui s'en est suivie à Gaza.
Le gouvernement australien a accusé l'Iran d'être à l'origine de deux de ces attaques et a expulsé l'ambassadeur de Téhéran il y a près de quatre mois.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Londres, un défilé canin vole la vedette au père Noël
Il y a ceux qui attendent la parade des Rois Mages, ceux qui veulent à tout prix apercevoir le traineau du père Noël et puis, à Londres, ceux qui se pressent chaque année pour voir le défilé des "chiens saucisse".
Propriétaires de teckels et amoureux des chiens étaient dimanche à Hyde park, un des grands parcs de la capitale britannique, pour assister à ce défilé canin haut en couleur.
La règle est simple: les teckels doivent être parés de leurs plus beaux habits de lumière (pulls douillets, bonnets de père Noël, guirlandes ...) pour défiler.
La première édition de cette atypique parade avait été lancée il y a huit ans par Ana Rodriguez afin d'aider son teckel Winston à mieux socialiser. Le succès a été immédiat.
Rencontre de teckels
Aujourd'hui, c'est l'occasion pour les teckels de la capitale de se rencontrer, de jouer et de participer à un concours du chien le mieux habillé pendant que leurs propriétaires dont connaissance.
Les vidéos de cette parade, postées sur les réseaux sociaux, font un carton. Sur les réseaux sociaux ou en IRL, tous racontent leur amour des teckels.
"Ils sont espiègles et têtus, très affectueux, très drôles et pleins de caractère", a assuré à l'AFP Nicky Bailey, propriétaire de trois teckels : Una et ses deux chiots de 19 semaines, Ember et Finnegan. Les trois étaient vêtus d'un manteau rouge.
Pour Jon Rummins, 43 ans, qui a amené son chien Bear habillé d'un manteau sur le thème de Noël, les teckels sont tout simplement des "guerriers", n'en déplaise leur petite taille.
Il a expliqué que leurs manières amusantes et leur caractère allaient de pair avec "le syndrome de Napoléon", à savoir qu'ils se "pensent grands et forts alors qu'ils ne le sont pas du tout".
Grace McCarthy, 19 ans, est d'accord avec Jon Rummins. Son chien qu'elle a baptisé Sausage est particulièrement "bruyant", a-t-elle raconté à l'AFP.
La jeune femme avait également amené son cockapoo mais a reconnu qu'il "ne semblait pas vraiment apprécier" l'événement, contrairement à Sausage.
"Il adore socialiser et être avec d'autres chiens", a-t-elle assuré tandis qu'il tirait joyeusement sur la laisse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Berlin: début de la rencontre entre Zelensky et des responsables US
La rencontre à Berlin entre Volodymyr Zelensky et les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, a débuté dimanche, en pleins échanges diplomatiques pour trouver une issue à la guerre en Ukraine.
Dans un message sur Facebook, le président ukrainien a publié des images le montrant serrer la main de Steve Witkoff et de Jared Kushner et d'autres montrant des responsables américains, ukrainiens et allemands, dont M. Merz, assis autour d'une table.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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