International
Taïwan va renforcer ses liens militaires avec les Etats-Unis
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Taïwan a annoncé mardi le renforcement de ses liens militaires avec les Etats-Unis pour freiner "l'expansionnisme autoritaire", au terme de la visite d'une délégation américaine dans la capitale de l'île. Pékin a dénoncé une "provocation".
Ce séjour de cinq jours de parlementaires du Congrès des Etats-Unis intervient après la venue vendredi sur le territoire insulaire du secrétaire adjoint américain à la Défense, Michael Chase, rapportée par le quotidien britannique Financial Times.
"Taïwan et les Etats-Unis continuent de renforcer les échanges militaires", a assuré mardi la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen à l'issue de la rencontre avec les parlementaires américains.
Elle a souligné que "Taïwan coopérerait encore plus activement avec les Etats-Unis et d'autres partenaires démocratiques pour faire face à des défis internationaux comme l'expansionnisme autoritaire et le changement climatique".
"Provocation en faveur de l'indépendance"
La présidente taïwanaise n'a toutefois pas précisé ce que comprendraient ces futurs échanges, mais a souligné qu'il était temps "d'explorer plus de possibilités de coopération" entre l'île et les Etats-Unis. "Ensemble, nous pouvons continuer à protéger les valeurs de la démocratie et de la liberté", a-t-elle insisté.
Interrogé mardi sur la visite américaine, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a réagi en accusant le Parti démocratique progressiste (PDP) au pouvoir à Taïwan de "provocations en faveur de l'indépendance" de l'île.
"Cela ne changera pas le fait que Taïwan fait partie de la Chine (...) et ne changera pas la tendance générale qui est à l'inévitable réunification de la Chine", a-t-il souligné lors d'un point presse régulier.
"Toute conspiration ou action visant à faire sécession (de la Chine) en s'appuyant sur le soutien étranger et à saper les relations entre (le continent chinois et l'île de Taïwan) ne fera que se retourner contre ses propres auteurs et est vouée à l'échec."
Défense et semi-conducteurs
A Taipei, le représentant de la Californie, Ro Khanna, membre du nouveau comité de la Chambre des représentants sur la concurrence stratégique avec le Parti communiste chinois, a déclaré que la visite avait pour objectif d'élargir "le partenariat sur le plan militaire et de la défense", et de consolider les liens américains avec l'île, leader dans le secteur des semi-conducteurs.
"Nous sommes ici pour affirmer les valeurs partagées entre les États-Unis et Taïwan, un engagement envers la démocratie, un engagement envers la liberté", a-t-il souligné mardi.
Le parlementaire démocrate a affirmé qu'il avait "particulièrement apprécié" sa rencontre avec Morris Chang, fondateur de Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), le principal fabricant de puces au monde.
L'industrie des semi-conducteurs a été bouleversée par le ralentissement de l'économie mondiale qui a freiné la demande, et par une série de contrôles américains à l'exportation visant à limiter la capacité de Pékin à acheter et fabriquer des puces haut de gamme "utilisées dans des applications militaires".
Relations tendues
L'an dernier, les relations sino-américaines avaient atteint leur point le plus bas en août après la visite sur l'île de Nancy Pelosi, alors présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis. En représailles, Pékin avait rétorqué par de gigantesques manoeuvres militaires autour de Taïwan.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déjà prévenu que la Chine pourrait accélérer son calendrier pour une éventuelle invasion militaire de Taïwan.
Les relations sino-américaines ont récemment viré à l'aigre après la destruction par les Etats-Unis d'un ballon chinois début février au-dessus du territoire américain, présenté par Washington comme un engin espion et par Pékin comme un aérostat civil.
Washington, qui reconnaît diplomatiquement la Chine, reste le principal allié de Taipei, lui fournissant des armes pour sa défense, et soutenant le droit de Taipei à décider de son propre avenir.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump instaure une "semaine de l'anti-communisme"
Donald Trump a publié lundi une proclamation faisant de la semaine qui s'ouvre aux Etats-Unis celle de "l'anti-communisme". Il attaque au passage ses adversaires progressistes.
Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont une valeur surtout symbolique.
Dénonçant "l'une des idéologies les plus destructrices de l'histoire", le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: "Aujourd'hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que 'justice sociale' ou 'socialisme démocratique'", le courant dont se revendique Zohran Mamdani, tout juste élu maire de New York.
"Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l'espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance", affirme encore Donald Trump.
Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de "communiste", et déclaré dans un discours, après l'élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un "choix entre le communisme et le bon sens".
Le futur maire de New York l'a défié publiquement le soir de sa victoire à l'élection municipale, en lançant: "Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: 'montez le son!'".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
COP30: Lula dénonce les "négationnistes" du climat
La 30e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte lundi à Belem en Amazonie brésilienne. Elle aura la lourde tâche de maintenir la coopération climatique mondiale au moment où les Etats-Unis lui tournent le dos.
"Il est temps d'infliger une nouvelle défaite aux négationnistes", a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva en entamant deux semaines de conférence par une vigoureuse défense de l'action multilatérale.
Le président brésilien a répété qu'investir pour le climat - point éternel de dispute dans cette enceinte - coûtait "beaucoup moins cher" que les guerres. Avec une volonté d'éviter le fatalisme: "Nous allons dans la bonne direction, mais à la mauvaise vitesse".
"Se lamenter n'est pas une stratégie, nous avons besoin de solutions", a lancé Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, qui coorganise la COP30 avec le pays hôte.
Il demande que les tractations produisent du concret: davantage d'engagements pour sortir des énergies fossiles, pour développer les renouvelables, et pour envoyer l'argent promis aux pays pauvres pour les aider dans un climat plus violent. "Il est absurde, tant sur le plan économique que politique, de tergiverser alors que des méga-sécheresses détruisent les récoltes nationales et font flamber les prix des denrées alimentaires", a-t-il plaidé.
Inévitable dépassement
"Le contexte géopolitique est le plus difficile de toutes les COP", analyse pour l'AFP Bill Hare, directeur du centre de réflexion Climate Analytics. Il rappelle que pendant le premier mandat du climatosceptique Donald Trump, dans la foulée de l'accord de Paris, le régime climatique avait continué à se construire.
"C'est aussi l'une des COP les plus importantes car 10 ans après l'accord de Paris, il est évident que les actions et engagements des pays sont loin de suffire pour limiter le réchauffement à 1,5°C", ajoute l'expert. De son côté, le président du Giec a déclaré qu'il était désormais "presque inévitable" de dépasser 1,5°C de réchauffement.
Ce que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, reconnaît depuis quelques semaines, appelant désormais à ce que le dépassement soit le plus court possible. Ce qui implique de faire enfin baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre, principalement dues à la combustion du pétrole, du gaz et du charbon.
Mais les Etats-Unis, premier producteur mondial de pétrole et 2e émetteur de gaz à effet de serre, sont absents pour la première fois de l'histoire de ces réunions, et le front des pays producteurs de pétrole a repris du poil de la bête depuis l'appel de Dubaï à sortir progressivement des énergies fossiles il y a deux ans.
"C'est mieux que d'envoyer des gens tout bloquer, non?" dit à l'AFP la cheffe de Greenpeace au Brésil, Carolina Pasquali, à propos de l'absence de délégation de Washington.
Front des pays arabes
Un groupe de petites îles bataille pour que soit inscrit à l'ordre du jour le besoin de formuler une réponse à cet échec, mais le groupe des pays arabes et d'autres refusent. "1,5°C n'est pas qu'un chiffre ou un objectif, c'est une question de survie", dit à l'AFP Manjeet Dhakal, conseiller du groupe des pays les moins développés à la COP. "Nous ne pourrons cautionner aucune décision qui n'inclue pas de discussion sur notre échec à éviter 1,5°C."
Mais il n'y aura pas de bras de fer d'emblée sur l'ordre du jour officiel de la conférence: les discussions les plus tendues sur ce sujet ainsi que la taxe carbone européenne et les mesures commerciales unilatérales ont été reportées à mercredi. Ils se sont mis d'accord pour ne pas gâcher la fête de Lula aujourd'hui", dit à l'AFP Alden Meyer, analyste du think tank E3G.
L'un des mystères de ces deux semaines de négociation concerne la "feuille de route" sur les énergies fossiles mise sur la table par Lula lors du sommet de chefs d'Etat, la semaine dernière à Belem. Le Brésil a donné rendez-vous mardi pour clarifier ses intentions. Si les Brésiliens s'activent diplomatiquement depuis un an, ils sont en retard sur la logistique.
Les ouvriers ont travaillé toute la nuit pour terminer de nombreux pavillons où les pays organisent leurs propres événements, et des délégués nationaux ont découvert que leurs bureaux de travail n'étaient pas prêts lundi matin.
La Suisse est présente à l'événement. Sa délégation sera menée par l'ambassadeur helvétique pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Masters ATP: Taylor Fritz sans problème pour son entrée en lice
Taylor Fritz (ATP 6) n'a pas connu de problème lors de son entrée en lice au Masters ATP à Turin. L'Américain a battu l'Italien Lorenzo Musetti (ATP 9) en deux sets, 6-3 6-4.
Musetti a vite paru dépassé physiquement par son adversaire. L'Italien avait bataillé samedi pendant près de trois avec le Serbe Novak Djokovic pour finalement s'incliner en finale du tournoi d'Athènes (4-6 6-3 7-5).
Neuvième au classement annuel, Musetti ne devait initialement pas prendre part au "tournoi des maîtres" qui réunit les huit meilleurs joueurs de l'année. Le forfait de Djokovic, annoncé blessé, lui a offert son billet pour Turin.
Dans la première rencontre du groupe Jimmy Connors, dimanche, l'Espagnol Carlos Alcaraz, redevenu no 1 mondial lundi, avait dominé l'Australien Alex De Minaur (7e) 7-6 (7/5) 6-2.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le club de foot Atlético de Madrid racheté par un fonds américain
Le fonds d'investissement américain Apollo Global Management, via sa branche sportive Apollo Sports Capital, est devenu l'actionnaire majoritaire de l'Atlético de Madrid, a annoncé lundi le club madrilène, dont la direction reste inchangée.
"Dans le cadre de cet accord, Miguel Angel Gil Marin et Enrique Cerezo continueront à diriger l'Atlético de Madrid, respectivement en tant que directeur général et président, et resteront actionnaires, ce qui garantira la continuité et la vision du projet ainsi que son leadership", a déclaré l'Atlético de Madrid dans un communiqué.
Le fonds Apollo Sports Capital (ASC), qui est récemment devenu actionnaire des tournois de tennis Masters 1000 ATP et WTA de Madrid et Miami, indique que ce rachat de l'Atlético de Madrid "ne fait pas partie d'une stratégie de contrôle multi-clubs", précise le communiqué.
L'Atlético de Madrid, évalué selon la presse espagnole à 2,5 milliards d'euros (2,3 milliards de francs), garde comme autres actionnaires principaux son directeur général Miguel Ángel Gil, son président Enrique Cerezo, le Quantum Pacific Group et le fonds Ares Management.
"L'investissement d'ASC renforcera la position de notre club parmi l'élite du football et soutiendra notre ambition de fournir des résultats à long terme à nos millions de supporters dans le monde entier", a assuré le club madrilène dans son communiqué.
L'Atlético de Madrid pointe actuellement à la 4e place de la Liga, à six points du Real Madrid, leader du championnat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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