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Climat

Irlande/Ecosse: une tempête de puissance inédite fait un mort

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L'Irlande, frappée par la violente tempête Eowyn, est en alerte rouge (archives). (© KEYSTONE/AP/PETER MORRISON)

Près d'un million de foyers sont toujours privés d'électricité vendredi en Irlande et en Ecosse, frappées par la tempête Eowyn et ses vents d'une puissance inédite. En Irlande, où l'alerte rouge a été levée, un homme est mort après la chute d'un arbre sur sa voiture.

La tempête a battu des records historiques, avec des rafales mesurées à 183 km/h près de Galway, sur la côte ouest, au-delà du précédent record de 1945.

Dans cette même zone, la vitesse moyenne du vent a atteint 135 km/h, une puissance inédite, selon l'agence météorologique irlandaise Met Eireann.

En Ecosse, où Eowyn a soufflé de fortes rafales, l'alerte rouge a également été levée. L'agence britannique de météorologie, le Met office, appelle toutefois la population à la vigilance.

Les plus forts coups de vent y ont été enregistrés au sud de Glasgow, avec 160 km/h.

Eowyn s'est caractérisée par un phénomène dit de "creusement explosif" qui produit des vents très intenses sur une zone géographique restreinte et sur une courte période, selon les explications du Met Office.

Historique

Météo France, l'agence nationale française, parle elle sur son site internet de "bombe météorologique" pour définir le creusement rapide d'une telle dépression.

C'était ainsi la première fois qu'une alerte rouge était décrétée en Irlande du Nord depuis la mise en place de ce dispositif en 2011.

"C'est une tempête historique", a affirmé sur X le premier ministre irlandais Micheal Martin, arrivé jeudi au pouvoir, et qui a tenu une réunion de crise avec les services de secours vendredi.

Le premier ministre Ecossais John Swinney a lui prévenu que la situation était "très sérieuse", en relayant les messages de prudence diffusés par la police.

Au total, près d'un million de foyers, entreprises et commerces sont privés d'électricité, dont 725.000 en Irlande, selon l'opérateur publique ESB qui a évoqué des dommages "étendus" et "sans précédent" subis par les infrastructures électriques.

Ecoles fermées

En Irlande du Nord, ils étaient 280'000, selon l'opérateur NIE Networks, et plus de 22'000 en Ecosse selon les données de deux distributeurs locaux.

Des médias britanniques et irlandais faisaient état de divers dégâts, comme des toits arrachés sur de nombreux bâtiments ou la destruction du stade couvert de l'université de Galway.

La quasi-totalité des écoles sont restées fermées ce vendredi et les transports ont été sérieusement perturbés, avec des trains et bus à l'arrêt.

Dans les aéroports de Cork, Shannon, Dublin, Edimbourg ou Glasgow, de nombreux vols ont été annulés. Le trafic reprenait progressivement à mesure qu'Eowyn avançait sa course vers l'est.

Vendredi matin, la Première ministre d'Irlande du Nord, Michelle O'Neill, avait prévenu que la province allait être "dans l'oeil du cyclone".

"Nous appelons la population à rester en sécurité, à être très prudente et à prendre toutes les précautions pour s'assurer de ne pas faire de déplacements inutiles. S'il vous plaît, restez simplement chez vous si vous le pouvez", avait-elle déclaré sur la radio BBC Ulster.

Le reste du Royaume-Uni est également placé en état de vigilance. L'Agence de l'Environnement a prévenu d'un risque d'inondations dans le sud de l'Angleterre et les Midlands (centre) dans les prochains jours du fait des intempéries attendues.

Il s'agit de la cinquième tempête frappant l'Europe cette saison. La précédente, Darragh, avait causé début décembre d'importantes perturbations en France ainsi qu'au Royaume-Uni, où elle avait fait au moins deux morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Le mois de janvier 2025 le plus chaud jamais mesuré dans le monde

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Janvier 2025 a dépassé de 1,75 degré le niveau préindustriel (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARTIN GERTEN)

Janvier 2025 a été le mois de janvier le plus chaud jamais mesuré dans le monde, a annoncé jeudi l'observatoire européen Copernicus. Il a battu le record établi en 2024, malgré la fin du phénomène El Niño qui a accentué le réchauffement climatique en 2023 et 2024.

"Janvier 2025 est un autre mois surprenant, poursuivant les températures records observées au cours des deux dernières années, malgré le développement des conditions La Niña dans le Pacifique tropical et leur effet de refroidissement temporaire sur les températures mondiales" à l'inverse d'El Niño, a déclaré Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.

Avec une température moyenne de 13,23 degrés Celsius selon Copernicus, "janvier 2025 a dépassé de 1,75 degré le niveau préindustriel", avant que les humains ne modifient le climat avec l'utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile.

Les scientifiques s'attendaient à ce que la série de records des années 2023 et 2024, les deux plus chaudes jamais mesurées, s'interrompe avec la fin du phénomène naturel réchauffant El Niño et l'arrivée de son opposé, La Niña.

"Surprenant"

"C'est ce qui est un peu surprenant... on ne voit pas cet effet de refroidissement ou du moins de frein temporaire sur la température mondiale que l'on s'attendait à voir", a déclaré à l'AFP Julien Nicolas, un climatologue de Copernicus.

Copernicus relève même des signes "d'un ralentissement ou d'un arrêt de l'évolution vers des conditions La Niña", qui pourrait disparaître complètement d'ici à mars, selon le climatologue. Les températures mondiales, dont la hausse a alimenté sécheresses, canicules ou inondations dévastatrices, sont fortement dépendantes de celles des mers.

Or les températures à la surface des océans, régulateurs primordiaux du climat qui couvrent plus de 70% du globe, se maintiennent à des niveaux jamais vus avant avril 2023. Pour la surface des océans, janvier 2025 se classe toutefois deuxième mois le plus chaud derrière le record absolu de janvier 2024.

Emissions toujours en hausse

En Arctique, où l'hiver est très anormalement chaud, la banquise a atteint sa plus faible étendue pour un mois de janvier, pratiquement égale à 2018, selon Copernicus.

Avec ce record de température, janvier 2025 devient "le dix-huitième des dix-neuf derniers mois pour lequel la température moyenne de l'air à la surface du globe a dépassé de plus de 1,5 le niveau préindustriel", note encore l'observatoire européen, soit davantage que la barre symbolique des +1,5 degré, correspondant à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris de 2015.

Cet accord fait toutefois référence à des tendances de long terme: une telle moyenne de réchauffement devra être observée sur au moins 20 ans pour considérer la limite franchie.

En prenant ce critère, le climat est actuellement réchauffé d'environ 1,3 degré. Le GIEC, le groupe d'experts sur le climat de l'ONU, estime que la barre de 1,5 degré sera probablement atteinte entre 2030 et 2035. Et ce, quelle que soit l'évolution des émissions de gaz à effet de serre de l'humanité, aujourd'hui proches du pic mais pas encore en déclin.

Un réchauffement plus rapide

Si la plupart des climatologues estiment que ces records successifs n'invalident pas les projections, tout en se situant dans la fourchette haute de leurs estimations, certains scientifiques à la marge formulent l'hypothèse que le climat se réchauffe plus vite sous l'effet des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine.

"Est-ce qu'on arrive à discerner une réponse du climat plus forte? Pour l'instant, il y a quelques éléments, mais pas encore, je dirais de constat, de démonstration, d'une réponse plus forte que celle attendue", résume Valérie Masson-Delmotte, éminente climatologue.

Les études sont en cours pour se prononcer, mais quoi qu'il en soit, "dans un climat où on continue à ajouter des gaz à effet de serre, il ne faut pas être surpris qu'on batte des records de chaud", rappelle-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Air Zermatt: 60'000 missions de sauvetage réalisées

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Depuis 1968, les hélicoptères d'Air Zermatt ont notamment permis d'évacuer des skieurs blessés sur les pistes ou des touristes bloqués dans certaines vallées latérales à cause de routes coupées. (© KEYSTONE/ALAIN D. BOILLAT)

La société Air Zermatt a effectué, mardi, sa 60'000e mission de sauvetage depuis sa fondation en 1968. L'information a été dévoilée par l'entreprise haut-valaisanne, dans un communiqué, mercredi.

"60'000 missions, c’est un nombre énorme, derrière lequel il y a beaucoup d’histoires, beaucoup de joie, mais aussi beaucoup de souffrance", résume le fondateur de l'entreprise, Beat Perren.

Au cours de sa première année d'existence, Air Zermatt avait effectué 93 missions de sauvetage. Un nombre qui a nettement augmenté au fil du temps, pour dépasser les 2000 depuis plusieurs années.

La 60'000e mission de sauvetage a consisté à héliporter un skieur blessé avec suspicion de traumatisme crânien et de problèmes respiratoires du domaine skiable de Blatten-Belalp à l'hôpital de Viège.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Trump nomme à la NOAA un homme qui avait déclenché une tempête

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Un trait avait été ajouté au feutre noir pour inclure l'Alabama dans la trajectoire possible de l'ouragan Dorian (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Un météorologue, qui avait cédé à la pression du président américain Donald Trump, a été choisi mardi pour reprendre la tête de la renommée agence scientifique NOAA. Il avait soutenu le milliardaire, qui affirmait à tort qu'un ouragan allait frapper l'Alabama.

Neil Jacobs avait déjà dirigé l'agence nationale d'observation océanique et atmosphérique (NOAA) entre 2018 et 2021 mais avait été la cible de critiques officielles pour son rôle dans le "Sharpiegate" ou "l'affaire du feutre", l'un des épisodes les plus étranges de la première présidence Trump.

La controverse avait éclaté en septembre 2019, quand Donald Trump avait affirmé à tort sur la foi d'informations dépassées que l'ouragan Dorian allait frapper l'Alabama. Les services météorologiques (NWS) locaux avaient démenti avec force ces déclarations afin de prévenir toute panique.

Mais le milliardaire républicain, cherchant à avoir le dernier mot, avait refusé d'en démordre avec force tweets. Il était allé jusqu'à montrer une carte trafiquée, sur laquelle un trait avait été ajouté au feutre noir - le type de stylo que le président affectionne - afin d'inclure l'Alabama dans la trajectoire possible de l'ouragan.

Critique des scientifiques

La NOAA alors dirigée par Neil Jacobs avait publié un communiqué anonyme soutenant la prise de position de Donald Trump, déclenchant la consternation des météorologues.

Par la suite, l'intervention de Neil Jacobs et d'autres dans "l'affaire du feutre" avait été dénoncée dans l'enquête d'un régulateur soutenu par le Congrès comme "non fondée sur la science et semblant largement due à des influences externes".

La nouvelle nomination de Neil Jacobs suscite les critiques de scientifiques. "Si les données utilisées pour aider à protéger les personnes et l'économie deviennent moins fiables, il en résultera un préjudice très réel pour tout le monde, en particulier ceux qui sont en première ligne de la crise climatique", a réagi Rachel Cleetus de l'Union of Concerned Scientists.

Si M. Jacobs est confirmé à ce poste, a-t-elle ajouté, il doit "s'engager à respecter l'intégrité scientifique de la NOAA et à résister à toute tentative de démanteler la NOAA ou de commercialiser son travail de prévisions".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Un fragment de 19 km se détache du plus grand iceberg du monde

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C'est la première fois qu'un aussi grand morceau se détache de l'iceberg A23a à la dérive dans l'Antarctique (Archives). (© KEYSTONE/AP/Cpl Tom Cann RAF)

Pour la première fois, un fragment majeur, presque aussi grand que Paris, s'est détaché du plus grand iceberg du monde dont la dérive depuis l'Antarctique est traquée par les satellites, ont indiqué vendredi des scientifiques à l'AFP.

L'iceberg le plus grand du monde est un immense plateau de glace aujourd'hui long de 80 km, d'une superficie de 3360 kilomètres carrés, qui s'est désolidarisé de l'Antarctique en 1986. Après être resté des décennies sur place, il se dirige lentement depuis décembre vers l'île britannique de Géorgie du Sud, plus au nord, emporté par de puissants courants océaniques.

Jusqu'ici, ce colosse de glace connu sous le nom d'A23a était plutôt resté intact.

Mais des images vendredi d'un satellite européen analysées par l'AFP et confirmées par deux scientifiques montrent qu'une portion allongée d'environ 19 km de long et 6 km au plus large, certes minime comparée à l'immensité de l'iceberg parent, s'est détachée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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