Économie
Timide baisse de l'inflation aux Etats-Unis en avril
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Désormais au plus bas depuis deux ans, l'inflation a légèrement ralenti en avril aux Etats-Unis, mais reste très élevée et accélère même par endroits, au moment où la banque centrale américaine réfléchit à cesser de relever ses taux.
Les prix à la consommation ont augmenté de 4,9% sur un an en avril, contre 5,0% en mars, selon l'indice CPI publié mercredi par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.
C'est mieux qu'attendu, puisque les analystes tablaient sur une hausse des prix identique à celle du mois dernier, selon le consensus de MarketWatch.
Mais, sur un mois seulement, l'inflation accélère de nouveau, comme attendu par les analystes, à 0,4% contre 0,1% en mars.
Le logement, les voitures d'occasion et l'essence à la pompe connaissant des hausses toujours fortes, détaille le département du Travail dans son communiqué.
C'est une mauvaise nouvelle pour le président Joe Biden, qui brigue un second mandat en 2024. Il affronte actuellement l'opposition républicaine pour tenter de trouver un accord et relever le plafond de la dette, afin d'éviter un défaut de paiement des Etats-Unis, dont les conséquences pourraient être catastrophiques pour l'économie mondiale.
Ces chiffres pèseront sûrement lourd dans la balance de la banque centrale américaine (Fed), qui envisage de faire une pause dans les hausses de ses taux, lors de sa prochaine réunion dans un mois.
Un nouveau relèvement des taux compliquerait et renchérirait encore l'accès au crédit pour les consommateurs. D'autant plus que la récente crise bancaire a rendu les banques frileuses pour octroyer des prêts aux ménages comme aux entreprises.
Inflation "généralisée"
L'inflation, qui avait pourtant ralenti ces derniers mois aux Etats-Unis, a certes diminué de près de moitié depuis l'été dernier. Mais elle reste bien trop élevée.
Une gouverneure de la Fed, Lisa Cook, avait même alerté, fin avril, sur une inflation "généralisée dans l'économie" aux Etats-Unis.
C'est à la Fed que revient la lourde tâche de ramener l'inflation dans les clous. Et ses responsables n'ont de cesse de rappeler les graves conséquences pour l'économie tout entière d'une hausse des prix forte et persistante.
"Une inflation élevée est plus difficile pour ceux qui peuvent le moins se permettre de payer des prix plus élevés pour la nourriture, le logement et le transport", a ainsi souligné mardi John Williams, président de l'antenne new-yorkaise de la Fed.
Dernière action en date de l'institution: une hausse des taux d'un quart de point le 3 mai, à l'issue de sa dernière réunion, dans l'espoir de freiner un peu la frénésie de consommation des Américains, et ainsi ramener la hausse des prix au niveau visé par la Fed.
La récente crise bancaire est venue donner un appui inattendu à la banque centrale en restreignant l'accès au crédit, ce qui agit comme une hausse de taux.
La Fed veut ramener l'inflation à 2,00% par an, un niveau considéré comme sain pour l'économie. Au lieu de l'indice CPI, elle privilégie une autre mesure de l'inflation, l'indice PCE, dont les données pour avril seront publiées fin mai. Selon celui-ci, l'inflation avait ralenti en mars à 4,2% sur un an, contre 5,1% le mois précédent.
La croissance américaine a fortement ralenti au premier trimestre, avec un produit intérieur brut en progression de 1,1% en rythme annualisé, contre 2,6% au quatrième trimestre 2022.
Et côté emploi, la balle reste dans le camp des travailleurs, bien que les employeurs aient retrouvé une certaine marge de manoeuvre, après plus de deux années de pénurie de main-d'oeuvre.
Alors que le marché du travail devrait marquer le pas, allant de pair avec le ralentissement de l'économie, 235'000 emplois ont encore été créés en avril, bien plus qu'attendu, et le taux de chômage est tombé à 3,4%. Les salaires, eux, ont continué à augmenter, un peu moins vite cependant.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le Grec Pierrakakis élu président de l'Eurogroupe
Le ministre grec des finances Kyriakos Pierrakakis a été élu jeudi président de l'Eurogroupe, le cercle des 20 grands argentiers des pays qui partagent l'euro, aux dépens du ministre belge du budget Vincent Van Peteghem.
Le Grec de 42 ans succède à l'Irlandais Paschal Donohoe, qui avait démissionné en novembre pour rejoindre la Banque Mondiale. Il est ministre des Finances depuis mars, après avoir piloté la transformation de l'administration grecque depuis 2019 en tant que ministre de la Gouvernance numérique, puis de l'Éducation.
Dans sa candidature, il avait mis en avant "le pouvoir de la résilience" dont sa génération a fait preuve, après la tourmente des années 2010, lorsque la crise de la dette grecque a failli provoquer l'implosion de la zone euro. Une "crise existentielle" qui a démontré selon lui "le coût de la complaisance, la nécessité des réformes et l'importance de la solidarité européenne".
"La Grèce a parcouru un si long chemin au cours des 10 dernières années", a souligné le président du Conseil européen, Antonio Costa.
Kyriakos Pierrakakis et Vincent Van Peteghem, tous deux membres de partis de droite, s'étaient lancés après la démission surprise de l'Irlandais Paschal Donohoe, qui exerçait la fonction depuis 2020 et avait été réélu il y a quelques mois seulement.
Stature internationale
Cette instance, créée en 1997, coordonne les politiques économiques et budgétaires des 20 pays de la zone euro, bientôt au nombre de 21, la Bulgarie s'apprêtant à adopter la monnaie unique le 1er janvier prochain.
Le président de l'Eurogroupe est chargé de préparer les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro et la représente dans différents organismes internationaux (FMI, Banque mondiale, G7 Finances...), ce qui lui procure une stature internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / belga / afp
Économie
Fonds propres: la BCE ouvre la voie à une simplification du cadre
La Banque centrale européenne (BCE) a présenté jeudi ses propositions pour simplifier les règles de fonds propres bancaires et éviter des lourdeurs inutiles. L'institut de Francfort a écarté toute volonté d'affaiblir la solidité du secteur.
Ces propositions ont émané d'un groupe de travail piloté par Luis de Guindos, vice-président de la BCE, en réponse aux inquiétudes des banques européennes sur leur compétitivité face à leurs concurrentes américaines, en s'estimant freinées par une réglementation plus complexe. Après la crise financière de 2008, les banques ont dû renforcer leurs réserves de capital pour mieux couvrir leurs engagements risqués et résister aux chocs économiques.
Depuis 2014, la BCE supervise directement plus d'une centaine de grandes banques, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit, et peut leur imposer des coussins de capital supplémentaires selon leur profil de risque. À l'inverse, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les régulateurs avancent désormais vers un assouplissement de certaines règles.
Les banques européennes souhaiteraient libérer du capital pour distribuer du crédit et mieux rémunérer leurs actionnaires. Elles ont reçu récemment le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui juge la réglementation européenne "trop rigoureuse". "C'est un mythe", a rétorqué Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, assurant que "les exigences actuelles ont renforcé, plutôt qu'affaibli, la compétitivité des banques européennes".
Réduire le nombre de coussins de capitaux
Une recommandation phare du rapport vise à réduire le nombre de "coussins de capital" des banques, conçus pour faire face à divers chocs potentiels, dans l'immobilier ou par le biais de placements financiers volatils. "Nous avons plus de dix coussins différents", il s'agit "de passer à deux", a expliqué le banquier central lors d'une conférence téléphonique.
Un coussin dit "libérable" pourrait être utilisé en période de stress, afin d'absorber des pertes sans risquer une faillite. Le second coussin dit "non libérable" remplirait à tout moment les minimas réglementaires et les autorités pourraient le réduire pendant les périodes défavorables.
La BCE propose aussi de renforcer la capacité de certaines obligations bancaires à absorber les pertes, soit les obligations dites "AT1", très surveillées depuis l'effondrement de Credit Suisse en 2023. Lors du rachat de cette banque par sa rivale suisse UBS, la valeur de ces obligations a été réduite à zéro, suscitant la colère de leurs détenteurs.
Une autre recommandation porte sur un régime "dédié, prudent et sensiblement plus simple" pour les petites banques, au nom du principe de "proportionnalité" et en s'inspirant des modèles américain, britannique ou suisse. L'Allemagne y était favorable, compte tenu de son paysage bancaire fragmenté.
Le groupe de travail propose également de simplifier le "test de résistance" bancaire face à divers scénarios défavorables. Mené à l'échelle de l'UE, il doit suivre une méthodologie plus simple et ses résultats doivent davantage servir aux banques visées. Pour la somme de données à fournir régulièrement par les banques à diverses autorités européennes, celles-ci devront les partager entre elles plus largement, pour alléger le fardeau bureaucratique des banques.
La Commission européenne, destinataire de ce lot de recommandations, devra décider si elle les traduit en propositions législatives, en concertation avec le Parlement et le Conseil. Le chantier devrait s'ouvrir l'an prochain. La BCE s'est fixée au long de cet exercice long de près de sept mois des "lignes rouges", a rappelé M. de Guindos.
Les efforts de simplification visent à "préserver la résilience des banques", entendant par là "le niveau de capital des établissements", pour ne pas faire rimer simplification avec dérégulation. Les responsables de la zone euro veulent éviter une dérégulation excessive comme celle des années 1990-2000, qui a conduit à plusieurs crises avant le crash de 2008.
La crise des banques régionales américaines en 2023, attribuée à une supervision insuffisante, constitue pour eux un rappel des risques d'un assouplissement trop large.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La BNS remanie ses prévisions de croissance et d'inflation
La BNS affine jeudi sa prévision de croissance pour l'année qui s'achève à 1,5%, dans le haut de la fourchette de 1,0% à 1,5% précédemment articulée. L'institut d'émission table en outre toujours sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1% l'an prochain.
S'agissant de l'inflation, la pression à moyen terme n'a guère changé depuis septembre, nonobstant des relevés un peu plus faible que prévu ces derniers mois. La BNS campe sur un renchérissement moyen de 0,2% en 2025, mais revoit à 0,3% contre 0,5% celui pour 2026 et à 0,6% contre 0,7% celui pour 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La BNS maintient son taux directeur à 0,0%
La Banque nationale Suisse (BNS) prolonge la pause sur les taux d'intérêt. Le taux directeur reste inchangé à 0,0%. Elle restera active au besoin sur le marché des devises.
Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS se voient appliquer, jusqu'à un seuil défini, le taux directeur de la BNS. Pour la part des avoirs à vue dépassant ce seuil, le taux appliqué continue d'être inférieur de 25 points de base au taux directeur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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