International
"Tout le monde a la Coupe en tête"
Alinghi Red Bull Racing est dans le vif du sujet. Le défi suisse s'est confronté à ses rivaux lors de la première régate préliminaire à Vilanova, à un an de la Coupe de l'America.
Pour l'heure, "la clé , c'est la cohésion de l'équipage", estime Pierre-Yves Jorand, co-directeur et responsable sportif du projet.
"Piloter et faire fonctionner un tel bateau (réd: un AC40, long de 12 mètres) exige une coordination hors norme. C'est un peu comme si (le champion du monde de Formule 1) Max Verstappen devait partager la conduite de sa monoplace avec trois autres collègues", explique-t-il.
"C'est comme si Verstappen s'occupait simplement du volant tout en ayant une personne en charge de l'accélérateur, une qui s'occupe des freins et une autre qui lui dirait où tourner. Sur notre bateau, nous avons besoin de quatre personnes qui tirent à la même corde sur un seul bolide", lâche-t-il.
"Ces quatre personnes doivent communiquer pour limiter au maximum les doutes et augmenter la cohésion", souligne Pierre-Yves Jorand. Ces régates préliminaires ne sont évidemment pas une fin en soi, d'autant plus que la Coupe de l'America se déroulera sur un bateau bien plus imposant, l'AC75 (23 m de long), avec huit marins à bord.
"Technologiquement, il n'y aura pas grand-chose à retirer de ces régates préliminaires. En revanche, elles nous permettront de retirer des enseignements précieux notamment sur les techniques de navigation ou de mise en vol", ajoute Pierre-Yves Jorand, qui s'est confié à Keystone-ATS avant la première régate.
L'humain est pour l'heure un élément bien plus important que la technologie. "La clé, c'est la cohésion sur le bateau", confirme Yves Detrey, l'un des deux régleurs retenus pour cette première régate préliminaire avec Bryan Mettraux, aux côtés des barreurs Arnaud Psarofaghis et Maxime Bachelin.
"Nous avons tous le même bateau. C'est à nous de bien communiquer, de faire les choses justes au bon moment. Cela demande énormément de concentration. Les conditions de vent changent vite la donne et peuvent rendre la communication plus compliquée. C'est à nous d'exploiter au mieux le bateau", lâche Yves Detrey.
Un espionnage réglementé
"Nous sommes tous à armes égales. C'est donc la meilleure équipe qui gagne, et les hommes à bord qui font la différence", glisse pour sa part Lucien Cujean, régleur remplaçant pour cette première régate préliminaire. "Et c'est intéressant d'observer la concurrence, de voir comment ils fonctionnent, quelle vision des réglages ils ont."
L'espionnage de ses adversaires fait d'ailleurs partie intégrante de la compétition. Il est même clairement réglementé. "On est nombreux à suivre les régates sur les bateaux à moteur pour observer au plus près nos rivaux, pour comprendre comment ils fonctionnent", explique encore Lucien Cujean.
"C'est le grand changement par rapport à la précédente édition: le programme de reconnaissance ou d'espionnage", précise Pierre-Yves Jorand. "On a deux personnes qui sont accrochées à nos basques pour nous filmer, nous observer, nous interviewer, et les informations sont distribuées aux autres équipes", poursuit-il.
"Rassurez-vous, on reçoit aussi les informations concernant les autres équipes. Mais le côté secret est toujours bien présent", nuance Pierre-Yves Jorand. "On essaie d'avancer dans notre programme de développement sans trop en montrer. Quand on a une nouvelle pièce, on essaie d'être le plus discret possible", sourit-il.
La Coupe en tête
Alors qu'une autre régate préliminaire avec les AC40 est programmée du 29 novembre au 2 décembre à Jeddah en Arabie saoudite, les regards sont déjà tournés vers 2024. "Tout le monde a la Coupe en tête", confirme Lucien Cujean. "Dans ces régates qui comptent pour beurre, le seul intérêt est de briller à l'interne", poursuit-il.
"Pour l'heure, avec un bateau monotype, on met le côté sportif en valeur. Mais on garde toujours à l'esprit le développement du gros bateau qui va nous permettre de régater dans un an", salive-t-il. "La Coupe de l'America a toujours été un défi de design, afin de déterminer qui crée le bateau le plus rapide", rappelle-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allemagne : baisse marquée des commandes industrielles en août
Les commandes industrielles en Allemagne ont chuté nettement plus que prévu en août, a rapporté l'Office Destatis lundi, marquant le début d'une semaine où le gouvernement devrait, selon la presse, prévoir une récession pour l'ensemble de l'année.
L'indicateur clef pour le secteur manufacturier, pilier de l'économie allemande, a reculé de 5,8% sur un mois, d'après des chiffres publiés lundi par l'institut des statistiques. C'est bien davantage que la baisse de 1,8% attendue par les analystes sondés par Facset, et cela met fin à l'embellie de courte durée observée en juin et juillet.
La baisse a été particulièrement marquée au niveau national (-10,9 %), mais les commandes à l'international ont également reculé (-2,2 %). En excluant les grosses commandes, souvent volatiles d'un mois à l'autre, le recul de l'indicateur est un peu moins prononcé, à -3,4 % par rapport à juillet.
"Avec la récente baisse, les espoirs d'une reprise durable des commandes semblent s'amenuiser", commente le ministère de l'Economie dans un communiqué séparé. Un rebond sur la seconde moitié de l'année semble exclu "compte tenu de la faiblesse persistante de la demande et de la dégradation continue du climat économique des entreprises", est-il ajouté.
En conséquence, le gouvernement allemand prévoit désormais une contraction de l'économie pour cette année, avec une baisse de 0,2 % du produit intérieur brut, selon le quotidien Süddeutsche Zeitung. Cela révisera la prévision actuelle, qui tablait sur une croissance annuelle de 0,3 %, après la contraction de 0,3 % du PIB en 2023.
Le ministre de l'Economie Robert Habeck doit dévoiler officiellement ses prévisions mercredi, devenant même selon le journal plus pessimiste que les principaux instituts de conjoncture, qui tablent eux sur une stagnation ou un recul de 0,1%.
"Les indicateurs avancés sont en baisse, les prévisions diminuent, et les mauvaises nouvelles s'enchaînent", ce qui fait que "tout donne l'impression d'une récession", commente Jens-Oliver Niklasch, économiste chez LBBW.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
LeBron James a joué avec son fils
Première historique sur les parquets de NBA dimanche soir ! Un père et un fils ont joué ensemble.
LeBron James et son fils Bronny ont, en effet, partagé du temps de jeu lors du match de pré-saison à Palm Desert perdu 118-114 par les Lakers devant Phoenix. Le fils a ainsi reçu un magnifique cadeau pour son 20e anniversaire. Le père, qui fêtera ses 40 ans en décembre prochain, attaque, pour sa part, sa 22e saison en NBA avec une motivation sans doute décuplée.
Lors de cette rencontre, LeBron James a inscrit 19 points. Aligné durant 13 minutes, Bronny James n’a, en revanche, pas marqué le moindre point. Coupable de 4 turovers, il a cueilli 2 rebonds.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le maire d'une grande ville mexicaine décapité
Le maire de Chilpancingo, la capitale de l'Etat du Guerrero dans le sud du Mexique, a été assassiné, a indiqué dimanche la gouverneure Evelyn Salgado. Il a été décapité et sa tête abandonnée sur le toit d'une voiture, selon une image postée sur les réseaux sociaux.
L'élu de 43 ans avait pris ses fonctions il y a six jours. "Je condamne de manière énergique l'homicide du président du conseil municipal de Chilpancingo, Alejandro Arcos Catalan, que le parquet général de l'Etat a confirmé", a indiqué la gouverneure Salgado sur le réseau social X.
"Sa perte endeuille toute la société du Guerrero et nous remplit d'indignation", a ajouté la gouverneure du mouvement pour la régénération nationale (MORENA, gauche) au pouvoir.
Plan de la nouvelle présidente
"Ils ont assassiné notre maire de Chilpancingo, Alejandro Arcos, et il y a trois jours à peine, le secrétaire de cette même mairie, Francisco Tapia. Cela faisait moins d'une semaine qu'ils étaient en poste", a déploré pour sa part le président du PRI (opposition), Alejandro Moreno.
Alejandro Arcos Catalán avait remporté la mairie de Chilpancingo (283'354 habitants en 2020 d'après les chiffres officiels) à l'élection du 2 juin dernier sous l'étiquette de l'alliance de l'opposition PRI-PRD-PAN.
Son assassinat intervient cinq jours après l'investiture de la présidente Claudia Sheinbaum, qui doit présenter mardi son plan national de sécurité.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le camp Bolsonaro prend l'avantage aux municipales brésiliennes
Le camp de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro a placé plusieurs candidats en position favorable à l'issue du premier tour des élections municipales brésiliennes dimanche. Le scrutin est important dans l'optique de la présidentielle de 2026.
Le parti libéral (PL), formation de M. Bolsonaro, a vu deux de ses représentants élus dès le premier tour maires de deux des 26 capitales d'Etats au Brésil, Rio Branco (nord) et Maceio (nord-est).
Et le PL, qui est déjà le parti qui compte le plus de députés et de sénateurs au Brésil, aura un représentant au second tour dans neuf des quinze capitales, contre quatre pour le parti de travailleurs (PT) de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
À São Paulo, plus grande mégalopole d'Amérique latine, le maire sortant Ricardo Nunes, allié de Jair Bolsonaro, est arrivé en tête du premier tour, avec environ 29,48% des suffrages. Il affrontera le 27 octobre Guilherme Boulos, adoubé par Lula (29,07%).
Test avant la présidentielle de 2026
À Rio de Janeiro, le centriste Eduardo Paes, soutenu par Lula, a été réélu pour un quatrième mandat en l'emportant dès le premier tour, avec plus de 60% des voix.
Au niveau national, "le camp Bolsonaro est largement devant" la gauche, a dit à l'AFP André Rosa, professeur de sciences politiques de l'université UDF de Brasilia.
"Ces élections municipales sélections municipales sont importantes dans l'optique de la présidentielle de 2026, car il est utile de disposer de soutiens parmi les élus locaux, qui sont en contact direct avec les électeurs", estime Mayra Goulart, politologue de l'université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ).
Mais cette présidentielle de 2026 est encore lointaine et pleine d'incertitudes. Lula laisse planer le doute sur une éventuelle tentative de réélection et Jair Bolsonaro est inéligible jusqu'en 2030 pour des attaques sans preuve contre le système électoral, même s'il espère encore faire annuler cette condamnation.
Il y a deux ans, Lula l'avait emporté sur son rival d'extrême droite d'une courte tête, à l'issue du scrutin le plus polarisé de l'histoire récente du Brésil.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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