International
Trump arrive à New York pour sa comparution pénale historique
Donald Trump est arrivé lundi à New York où un tribunal doit lui signifier mardi son inculpation dans une affaire de fraude liée à un versement d'argent à une star du porno. Une mise en cause pénale historique contre un ex-président des Etats-Unis.
C'est un événement d'autant plus extraordinaire que le milliardaire républicain de 76 ans, qui a quitté la Maison Blanche dans le bruit et la fureur en janvier 2021, s'est relancé dans la course à l'investiture républicaine pour reconquérir la présidence en novembre 2024.
Son Boeing 757 privé, frappé de son nom, s'est posé vers 21h25 (heures suisses) à l'aéroport new-yorkais de LaGuardia.
Juste avant de quitter son manoir de Mar-a-Lago en Floride, Donald Trump a écrit en majuscules sur son réseau social Truth Social qu'il se rendait à New York pour "rendre sa grandeur à l'Amérique" et qu'il était victime d'une "chasse aux sorcières au moment où (son) grand pays sombre en enfer".
A New York, les abords de la Trump Tower où l'homme d'affaires va séjourner 36 heures, sont sous haute sécurité depuis des jours, même si n'y défile qu'une poignée de manifestants pro et anti-Trump.
"Notre prochain président"
Sur la route de l'aéroport, quelques sympathisants anonymes agitant des drapeaux l'ont défendu comme un dirigeant "fort (qui) sera (leur) prochain président".
Pour l'instant, l'ancien locataire de la Maison Blanche (2017-2021) - qui rêve d'y retourner en janvier 2025 - se prépare à la "bataille" judiciaire de New York, selon un de ses avocats.
Fait sans précédent, l'ancien chef d'Etat populiste, qui a bouleversé le système politique, la société et l'équilibre des pouvoirs aux Etats-Unis, a été inculpé au pénal le 30 mars par le procureur de Manhattan Alvin Bragg.
Après cinq ans d'enquête de la justice de l'Etat de New York.
Donald Trump jure qu'il est "innocent" et son avocat Joseph Tacopina a estimé dimanche que mardi serait "le jour où l'Etat de droit mourrait aux Etats-Unis".
Le magnat de l'immobilier, né à New York et où il a prospéré grâce à sa fortune et son empire, doit se voir signifier mardi à partir de 14h15 (20h15 suisses) des poursuites pénales: elles n'ont pas été rendues publiques mais seraient au nombre de 30 et tourneraient autour de la dissimulation comptable du remboursement d'un paiement de 130'000 dollars fin 2016 à l'actrice de films X Stormy Daniels.
Cette convocation, au rituel inédit pour un ancien chef d'Etat, devrait voir M. Trump décliner son nom, âge, profession, se soumettre à un relevé d'empreintes digitales et être pris en photo, comme tout prévenu.
D'après M. Tacopina, il ne sera pas menotté mais pourrait avoir à traverser des couloirs du palais de justice de Manhattan, en présence de médias, dans une pagaille forcément indescriptible.
Sa sécurité sera assurée par le Secret service, la police d'élite qui protège les hauts dignitaires américains.
"Non coupable"
Devant le juge, "le président plaidera non coupable" car "il n'y aucun délit" pénal selon sa défense. Donald Trump devrait ensuite être laissé en liberté, peut-être sous conditions, en attendant l'organisation de son procès.
Surpris et déstabilisé d'être poursuivi dans sa ville natale acquise aux démocrates, l'homme d'affaires s'était plaint vendredi sur Truth Social de ne pas pouvoir bénéficier d'un "procès équitable à New York".
Dans ce quartier du palais de justice, dans le sud de Manhattan, sous très haute sécurité et alors que la police s'est déclarée "en alerte" depuis vendredi, des partisans dont l'élue républicaine d'extrême droite Marjorie Taylor Greene, ont prévu de manifester.
Mais le maire de New York Eric Adams, un ancien policier, a mis en garde lundi les potentiels "fauteurs de troubles" en les sommant de se "maîtriser".
Donald Trump qui, avec ses sympathisants, accuse depuis deux ans et demi Joe Biden d'avoir "triché" et avoir "volé" la victoire à la présidentielle de novembre 2020, a prévu de s'exprimer mardi à 20h15 (02h15 suisses mercredi) de retour chez lui en Floride.
Un dossier parmi d'autres
L'affaire qui revient tourmenter Donald Trump remonte à octobre 2016, juste avant son élection surprise à la tête de la première puissance mondiale.
Son avocat personnel, Michael Cohen, qui s'est retourné contre lui, avait à l'époque versé 130'000 dollars à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels, de son vrai nom Stephanie Clifford, pour acheter son silence. La star du X assure qu'elle a eu une relation sexuelle avec Donald Trump. Ce que l'intéressé nie.
Le magnat a reconnu qu'il avait remboursé Michael Cohen, mais assure que la transaction n'avait rien d'illégal.
Si l'accord passé avec Stormy Daniels était bien autorisé, il pourrait toutefois correspondre à une dépense de campagne. Or la somme n'apparaît pas dans les comptes du candidat et a, au contraire, été inscrite comme "frais juridiques" dans les documents de son entreprise.
L'enquête "Stormy Daniels" n'est que l'une des nombreuses qui menacent Donald Trump.
La justice fédérale a ouvert des investigations sur son rôle dans l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, et sur sa gestion des archives présidentielles après son départ de la Maison Blanche. Une procureure de l'Etat de Géorgie s'intéresse aussi à des pressions exercées sur des responsables électoraux pour contester sa défaite à la présidentielle de 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tumler fête son premier succès à 35 ans en géant à Beaver Creek
Epatant Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a remporté la première course de sa carrière en Coupe du monde lors du géant de Beaver Creek.
Troisième succès suisse en trois jours dans le Colorado. Mais la surprise est de taille. Après Justin Murisier en descente vendredi et Marco Odermatt samedi soir en Super-G, c'est Thomas Tumler qui a porté haut les couleurs suisses en signant sa première victoire à 35 ans.
Auteur d'une première manche époustouflante, Tumler a su faire fi de la pression pour s'imposer avec 0''12 d'avance sur Lucas Pinheiro Braathen et 0''58 sur Zan Kranjec. Lucas Pinheiro Braathen a d'ailleurs décroché le premier podium pour le Brésil. En conflit avec la fédération norvégienne, le talentueux Braathen a pu changer de nationalité sportive après une année blanche la saison dernière.
Clin d'oeil de l'histoire, Thomas Tumler avait signé son premier podium en 2018 lors du géant de...Beaver Creek. Il avait alors mis fin à de nombreuses années sans podium dans la discipline pour les Suisses. Et la neige américaine semble bien lui convenir, puisqu'il s'était classé deux fois quatrième à Tahoe et à Aspen la saison passée.
Odermatt se plante
Les autres skieurs de Swiss-Ski n'ont pas été aussi heureux que le vainqueur du jour. Loïc Meillard n'a pris que la 13e place. Très agressif sur une porte en deuxième manche et alors qu'il avait complété le premier effort à la 5e place, le Valaisan d'origine neuchâteloise a perdu un bâton. Impossible dans ces conditions de réaliser des miracles.
Et que dire de Marco Odermatt? Que se passe-t-il en géant pour le patron? Il y avait déjà quelque chose d'assez irréel de voir le Nidwaldien s'élancer en 8e position pour une deuxième manche en géant, mais alors imaginer que le maître de la discipline allait connaître l'élimination après quelques portes, cela tenait du scénario assez improbable.
Le champion olympique et champion du monde de la spécialité donne le sentiment d'avoir une certaine réticence en géant. Cela fait la troisième sortie de piste de suite si l'on prend en compte son élimination lors des finales de Saalbach, puis en octobre à Sölden.
Deux autres Helvètes ont marqué des points. Gino Caviezel s'est classé 17e, tandis que Fadri Janutin a pris la 21e place.
Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a logiquement semblé fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort en ne finissant que 32e de la première manche à 3''24.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump promet d'examiner des grâces pour les assaillants du Capitole
Donald Trump examinera dès le "premier jour" de son retour à la Maison Blanche des grâces potentielles envers ses partisans qui avaient pris d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021. Il "va agir très rapidement", a-t-il annoncé dimanche.
Dans une interview à NBC News, le président américain élu a dit vouloir "tout examiner". "Nous allons examiner les cas individuels", a-t-il ajouté.
Le républicain avait déjà laissé entendre qu'à son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, il n'hésiterait pas à user de ses prérogatives présidentielles afin de gracier toutes les personnes condamnées pour cet assaut. Les partisans de Donald Trump avaient alors tenté d'empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.
S'insurgeant récemment contre la grâce accordée par Joe Biden à son fils Hunter, le président élu avait aussi fait référence à ceux qu'il considère comme des prisonniers politiques. "La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du 6 Janvier, qui sont emprisonnés depuis des années? Quel abus et quelle erreur judiciaire!", avait-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
"Rien fait de mal"
A la question de savoir s'il comptait user de sa prérogative présidentielle pour se gracier lui-même, le républicain, qui a été condamné en mai au pénal et a été visé par d'autres affaires, a répondu à NBC News: "je n'ai rien fait de mal".
"J'en avais l'opportunité" à la fin de son premier mandat, a-t-il déclaré, ajoutant qu'il aurait pu ainsi s'épargner "beaucoup de frais judiciaires".
Donald Trump s'en est également pris à Liz Cheney, ex-élue républicaine devenue l'une de ses plus farouches opposantes, affirmant que celle-ci était à l'origine des poursuites qui lui ont été intentées, à l'instar des autres élus de la commission d'enquête parlementaire sur le 6 Janvier.
"Ils devraient tous aller en prison"
"Hônnetement, ils devraient tous aller en prison", a-t-il asséné. Il a toutefois assuré qu'il n'ordonnerait pas lui-même pas à Kash Patel, qu'il a choisi pour diriger le FBI, ou à Pam Bondi, qu'il a désignée ministre de la Justice, d'engager des poursuites contre ses opposants.
"Je pense qu'ils devraient examiner cela, mais je ne vais pas" le leur ordonner, a-t-il déclaré, avant de préciser qu'il comptait se "concentrer" sur sa politique de "forer à tout va", visant à accroître la production pétrolière des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des milliers de manifestants pro-UE devant le parlement géorgien
Des milliers de manifestants pro-UE se sont rassemblés dimanche soir devant le parlement en Géorgie pour une onzième nuit de protestations. Ils accusent le gouvernement de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse.
Comme les nuits précédentes, certains manifestants tapaient sur les barrières métalliques qui bloquent l'entrée du parlement, tandis que d'autres brandissaient des drapeaux de l'UE et faisaient retentir des klaxons et des sifflets, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Les autorités municipales avaient commencé au cours de la journée à installer un grand sapin de Noël devant le parlement, mais les manifestants ont accroché sur les échafaudages qui soutiennent la structure des photos de protestataires frappés selon eux par la police, le visage tuméfié par des ecchymoses.
"Ce n'est pas le moment de faire la fête", a expliqué une manifestante de 27 ans. "Ils ne peuvent pas nous faire peur (...) nous n'allons pas nous arrêter", a-t-elle ajouté en référence à la dispersion par la force des rassemblements des nuits précédentes.
Craintes
Certains manifestants ont dit craindre pour leur sécurité après les échauffourées avec la police et des attaques contre des journalistes et des partisans de l'opposition par des hommes masqués.
"Ce qu'ils font est dégoûtant. C'est horrible, c'est méchant (...) mais nous sommes ici aujourd'hui", a déclaré Valeria, 21 ans, une étudiante enveloppée dans un drapeau géorgien, accompagnée de son petit ami portant, lui, un drapeau de l'UE.
Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.
Canons à eau et gaz lacrymogènes
La décision la semaine dernière du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant dix nuits de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.
Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coup de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financé de l'étranger.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant de Beaver Creek: Tumler écrase tout le monde, même Odermatt
Thomas Tumler a réussi une première manche de rêve lors du géant de Beaver Creek. Le Grison a mis 0''56 à Zan Kranjec, alors que Marco Odermatt est 8e à 1''26.
Un Suisse qui domine la concurrence en géant, mais pas celui que l'on attend. Car ce n'est pas Marco Odermatt qui a posé sa patte sur cette première manche du géant dans le Colorado, mais bien Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a été brillant, surtout sur la partie basse du parcours.
Le seul coureur dans la même seconde que Tumler s'appelle Zan Kranjec. Car la troisième place d'Atle Lie McGrath se joue à 1''01 du Grison, juste devant Loïc Meillard (5e à 1''13). Et Marco Odermatt? Meilleur temps dans le deuxième secteur, on imaginait le Nidwaldien faire la différence sur la fin de la manche. Eh bien non, le patron du ski mondial doit se contenter de la 8e place à 1''26.
Autant dire que le coureur d'Hergiswil se lancera dans son deuxième effort avec une sérieuse envie de bien faire. Odermatt n'est finalement qu'à 0''25 du podium. Mais après sa sortie de piste à Sölden, nul doute qu'il a à coeur d'aller chercher sa 39e victoire en Coupe du monde.
Gino Caviezel a connu quelques soucis et pointe au 18e rang à 2''26. Fadri Janutin est 25e. Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a semblé logiquement fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort à 21h avec sa 32e à 3''24.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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