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Trump probablement ni inculpé ni "arrêté" cette semaine à New York

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Donald Trump doit répondre devant la justice de l'Etat de New York d'une affaire de paiement de 130'000 dollars, juste avant sa victoire à la présidentielle de novembre 2016, à une actrice de films X, Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump ne sera probablement ni inculpé ni "arrêté" cette semaine à New York comme il l'avait annoncé samedi. Le procureur en charge de l'enquête l'a accusé d'avoir "créé une fausse attente" médiatique sur une affaire aux conséquences politiques imprévisibles.

Le milliardaire républicain de 76 ans, qui rêve de "reconquérir" la Maison Blanche en novembre 2024, doit répondre, devant la justice de l'Etat de New York et son procureur pour la juridiction de Manhattan Alvin Bragg, d'une affaire de paiement de 130'000 dollars, juste avant sa victoire à la présidentielle de 2016, à l'actrice de films X Stormy Daniels, avec qui il aurait eu une liaison.

Donald Trump a réussi, samedi 18 mars au matin, un coup d'éclat en assurant sur son réseau social Truth Social qu'il serait "arrêté" mardi dans le cadre d'une inculpation au pénal par le procureur Bragg. Mais il ne s'est rien passé.

Cela n'a pas empêché New York - sa police, sa justice et la presse - d'être suspendue toute la semaine aux hypothétiques comparution, inculpation et même brève "arrestation" du 45e président américain. Ce qui serait sans précédent aux Etats-Unis.

Coup de tonnerre

La procureur Bragg, un élu démocrate à la tête du parquet de Manhattan depuis 2022 et qui a hérité de l'affaire Stormy Daniels, était resté mutique depuis samedi.

Mais dans une lettre datée de jeudi et adressée à trois parlementaires républicains, les services du procureur se plaignent du coup de tonnerre médiatique et politique qu'a provoqué M. Trump samedi.

Dans ce courrier consulté par l'AFP, le parquet de Manhattan répond aussi à ces trois élus de la Chambre des représentants qui avaient sommé, dans une lettre du 20 mars révélée par la presse à Washington, le procureur Bragg de témoigner devant une commission du Congrès.

Ils accusent le magistrat classé à gauche de mener des "poursuites aux motivations politiques". "Votre lettre", rétorque la secrétaire générale de M. Bragg, Leslie Dubeck, "est une ingérence sans précédent dans une enquête locale en cours".

Et elle "n'est venue qu'après que Donald Trump a créé une fausse attente sur le fait qu'il serait arrêté le jour suivant, et après que ses avocats vous ont apparemment pressé d'intervenir".

"Aucun fait n'offre de fondement légitime à une enquête du Congrès", balaie-t-elle.

Inculpation repoussée

D'après plusieurs médias, dont le Washington Post, la justice new-yorkaise a encore repoussé, jusqu'à la semaine prochaine, l'éventuelle inculpation pénale de Donald Trump.

Cette décision doit être votée par un grand jury, un panel de citoyens aux larges pouvoirs d'enquête qui travaille avec le procureur, lequel doit suivre s'y conformer et formellement inculper.

Ce grand jury pourrait encore se réunir jeudi après-midi, dernier jour de la semaine judiciaire, mais sans se prononcer sur l'affaire Trump/Stormy Daniels, selon la presse locale.

Même inculpé, M. Trump ne serait de toute façon pas "arrêté" dans l'immédiat. Il faudrait attendre plusieurs jours pour qu'il comparaisse à Manhattan, dans ce qui serait sans doute une indescriptible pagaille médiatique et politique.

Toute la semaine, les autorités à New York ont fait installer des barrières métalliques devant le palais de justice et la Trump Tower de Manhattan. Pour prévenir tout risque d'affrontements dans une ville à l'histoire émaillée de violences, la police municipale (NYPD) a dopé "la présence de policiers en tenue".

6 janvier 2021

M. Trump avait appelé samedi ses partisans à "manifester", rappelant ce qu'il avait fait en décembre 2020 et le 6 janvier 2021, jour de l'assaut de ses supporteurs contre le Capitole à Washington, pour contester sans preuve une présidentielle "volée", selon lui, par le démocrate Joe Biden.

Mais il n'y a eu cette semaine que quelques dizaines de manifestants devant le palais de justice et la Trump Tower de New York, et, devant chez Donald Trump, à Palm Beach en Floride.

Sur le fond, l'affaire Stormy Daniels est juridiquement complexe.

La justice cherche à déterminer si M. Trump s'est rendu coupable de fausses déclarations, une infraction, ou de manquement aux lois sur le financement électoral, un délit pénal, en ayant versé de l'argent à cette actrice de films pornographiques, juste avant la présidentielle de novembre 2016, que le républicain avait remportée.

Dans quel but? Pour qu'elle taise une supposée relation extraconjugale dix ans plus tôt, selon l'accusation.

L'homme clé du dossier s'appelle Michael Cohen: il est l'ancien avocat et désormais ennemi de M. Trump, et avait payé Stormy Daniels. Il a témoigné devant le grand jury et l'actrice a aussi coopéré avec la justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Orano annonce avoir perdu le contrôle de sa filiale au Niger

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Areva, devenu depuis Orano, avait reconnu des années plus tard avoir versé des rançons pour la libération de cinq travailleurs étrangers enlevés en 2010 par Al-Quaïda à proximité de sa mine nigérienne d'Arlit. (archive) (© KEYSTONE/AP AREVA/Anonymous)

Le spécialiste français de l'uranium Orano a affirmé mercredi que les autorités nigériennes avaient "pris le contrôle opérationnel" de sa filiale minière au Niger, nouvel épisode d'un bras de fer avec la junte au pouvoir dans ce pays sahélien.

L'actionnariat de la Somaïr, la Société des mines de l'Aïr, est détenu à 63,4% par Orano et 36,6% par l'Etat du Niger.

Mais le régime militaire arrivé au pouvoir par un putsch en juillet 2023 a fait de la souveraineté sa priorité, en particulier sur la question de son uranium.

En juin, il a d'abord retiré à Orano le permis d'exploitation du méga gisement d'Imouraren et ses réserves estimées à 200'000 tonnes.

Puis fin octobre, la société française avait annoncé que face à une situation "fortement dégradée", sa filiale allait "suspendre" sa production à partir du 31 octobre, faute de pouvoir "continuer à travailler" dans le pays.

"Depuis plusieurs mois Orano alerte sur les ingérences que le groupe subit dans la gouvernance de la Somaïr, dont il est actionnaire majoritaire et opérateur au Niger", pointe le groupe français dans son communiqué de mercredi.

"En effet, les décisions prises lors des conseils d'administration de la société ne sont plus appliquées et, de fait Orano constate aujourd'hui que les autorités nigériennes en ont pris le contrôle opérationnel", poursuit-il.

Invitation à la Russie

Le 12 novembre, le conseil d'administration de la Somaïr avait entériné la suspension des dépenses liées aux activités d'extraction.

Mais quelques jours plus tard, une délégation de conseillers du régime avait visité les mines de la Somaïr, dans le nord du Niger, pour féliciter et encourager les agents dans la poursuite de l'exploitation.

"Les dépenses de production qui se poursuivent sur le site dégradent chaque jour davantage la situation financière de la société", ajoute le groupe français, mercredi.

"Dans ce contexte, l'application de la résolution adoptée par le conseil d'administration de la Somaïr le 12 novembre de suspendre les dépenses liées aux activités de production pour prioriser le paiement des salaires et de préserver l'intégrité de l'outil industriel est volontairement empêchée", poursuit Orano.

La société affirme que "les représentants du Niger assument cette position qu'ils ont défendue lors du conseil d'administration ordinaire qui s'est tenu mardi 3 décembre 2024, en confirmant notamment leur refus d'exporter la production".

Au total, 1150 tonnes de concentré d'uranium issus de stock de 2023 et 2024, soit près de la moitié de la production moyenne annuelle du site, sont actuellement bloquées, d'une valeur marchande estimée à "200 millions d'euros", selon le groupe dont le capital est détenu à 90% par l'Etat français.

Cet épisode illustre les tensions entre le Niger et l'ex-puissance coloniale française à laquelle le régime militaire a tourné le dos depuis son arrivée au pouvoir.

L'uranium pourrait toutefois intéresser d'autres pays: en novembre, le ministre nigérien des Mines, Ousmane Abarchi, avait invité des sociétés russes à venir explorer et exploiter les ressources naturelles du pays.

Mercredi, Orano a exprimé "ses plus vifs regrets face à l'évolution de la situation qui pèse lourdement sur les salariés et les communautés locales".

Il indique qu'il "entend défendre ses droits auprès des instances compétentes et réaffirme sa conviction que seule une volonté partagée par l'ensemble des parties prenantes de rétablir un mode de fonctionnement stable et pérenne permettra de reprendre les activités sereinement".

Le Niger fournit 4,7% de la production mondiale d'uranium naturel, loin derrière le Kazakhstan (45,2%), selon des chiffres de 2021 de l'agence d'approvisionnement d'Euratom (ESA).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

L'actrice Charlotte Lewis perd son procès contre Roman Polanski

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Dans ce dossier, la justice ne devait pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique Charlotte Lewis mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019 (archives). (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

L'actrice britannique Charlotte Lewis a perdu mercredi en appel le procès en diffamation qu'elle avait intenté contre le réalisateur Roman Polanski pour l'avoir traitée de menteuse alors qu'elle l'accuse de viol.

La cour d'appel de Paris a "confirmé le jugement entrepris" en première instance, qui avait relaxé en mai dernier le cinéaste de 91 ans, par ailleurs accusé d'agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes.

Mme Lewis avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel. Mais le parquet ne l'ayant pas fait de son côté, la relaxe sur le plan pénal était devenue définitive. La cour d'appel devait dire si le réalisateur était tout de même coupable d'une "faute civile" et devait à ce titre lui verser des dommages et intérêts.

La cour a finalement considéré qu'il n'y avait pas de faute civile. "C'est une décision qui est très contestable parce que c'est offrir à Roman Polanski une forme de permis de tuer médiatiquement", a commenté auprès de l'AFP l'avocat de Mme Lewis, Benjamin Chouai.

"Il a le droit de diffamer, de discréditer, de salir, il va sûrement continuer à le faire à l'endroit de Charlotte Lewis mais aussi sûrement à l'endroit des autres femmes", a-t-il ajouté, indiquant qu'il allait faire le point avec sa cliente, absente à l'énoncé de la décision, pour éventuellement se pourvoir en cassation.

"Mensonges"

Dans ce dossier, la justice ne devait pas déterminer si Roman Polanski avait violé ou non l'actrice britannique mais seulement si le cinéaste avait fait, ou non, un usage abusif de sa liberté d'expression dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019.

Interrogé dans cet article sur les accusations le visant, le réalisateur de "Rosemary's Baby" avait répondu: "La première qualité d'un bon menteur, c'est une excellente mémoire. On mentionne toujours Charlotte Lewis dans la liste de mes accusatrices sans jamais relever ses contradictions".

En 2010, lors d'une conférence de presse au Festival de Cannes, Charlotte Lewis avait raconté avoir été agressée à l'occasion d'un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris, en 1983, alors qu'elle avait 16 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Decathlon défend le versement d'un milliard d'euros de dividendes

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Le milliard d'euros de dividende correspond à des résultats cumulés de Decathlon qui n'ont pas été distribués par le passé par des versements aux actionnaires (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le président de Decathlon, Fabien Derville, a justifié le versement d'un milliard d'euros de dividendes à la famille Mulliez, en soulignant, dans un entretien paru mercredi dans La Voix du Nord, que l'objectif était "un usage plus créateur de valeur, pas de richesse".

"Ce n'est évidemment pas de l'argent qui va dans la poche des actionnaires", a-t-il assuré, alors que les syndicats ont critiqué cette décision prise peu après l'annonce d'un plan social chez Auchan, autre entreprise appartenant à l'Association familiale Mulliez (AFM).

L'argent distribué lundi correspond à des "résultats cumulés de l'entreprise qui n'ont pas été distribués par le passé au travers de dividendes", a indiqué M. Derville, également membre du conseil de gérance de l'AFM.

"Si l'entreprise Decathlon a largement les moyens de suivre son propre développement, sa propre transformation, on est en droit de pouvoir en faire un autre usage au travers des enjeux de l'AFM", a-t-il dit.

M. Derville n'a pas voulu détailler l'usage prévu des fonds, indiquant seulement que "la vocation est entrepreneuriale": "nouveaux métiers, accélération de nos entreprises coeur et le cas échéant support à la transformation".

Après l'annonce début novembre d'un plan social menaçant 2389 emplois chez Auchan, "le momentum n'était pas idéal au niveau médiatique", a-t-il reconnu.

La CFDT a appelé à faire grève samedi chez Decathlon, en déplorant que les dividendes, versés alors que l'entreprise n'a selon ce syndicat pas atteint ses objectifs, ne soient pas utilisés pour des augmentations de salaires.

Le fonds ne provenant pas du "compte d'exploitation" de l'entreprise, le versement des dividendes n'affecte pas les négociations salariales en cours, a affirmé M. Derville, en soulignant que "Decathlon fait de la croissance" et ne prévoit pas de modifier ses prévisions de résultats même si "on peut ne pas atteindre tous les objectifs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le fonds souverain norvégien exclut 2 sociétés israélienne et russe

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Le fonds norvégien s'est désengagé du groupe de télécoms israélien Bezeq, accusé de fournir ses services aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, illégales au regard du droit international. Ici, les funérailles d'un Palestinien de 23 ans tués par des colons israéliens à Jit. (© KEYSTONE/AP/NASSER NASSER)

Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde avec quelque 1700 milliards d'euros d'actifs, a exclu deux groupes israélien et russe. Cela en vertu de ses règles éthiques, a annoncé la banque centrale norvégienne mardi soir.

Le fonds s'est désengagé du groupe de télécoms israélien Bezeq, accusé de fournir ses services aux colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, illégales au regard du droit international.

Dans son argumentaire, le Conseil d'éthique, organe consultatif qui guide les investissements du fonds, relève que Bezeq dit aussi desservir des territoires habités par les Palestiniens en Cisjordanie.

Droit international violé

Mais, souligne-t-il, "cela ne saurait compenser le fait que l'entreprise, par sa présence et la fourniture de services de télécoms aux colonies israéliennes en Cisjordanie, contribue à faciliter le maintien et l'expansion des colonies israéliennes (...) contribuant ainsi à violer le droit international".

Le fonds s'est aussi désinvesti d'Evraz, sidérurgiste russe coté à Londres, qui fournit de l'acier à l'industrie de défense russe, facilitant ainsi, selon le Conseil d'éthique, "la guerre d'agression illégale menée par la Russie contre l'Ukraine".

Sollicitations sans réponse

Faute d'avoir reçu des réponses à ses multiples sollicitations, le Conseil d'éthique dit avoir recommandé à la Banque de Norvège que l'entreprise russe soit exclue du portefeuille du fonds.

Au 30 juin, le fonds possédait 0,76% de Bezeq, une part alors valorisée à près de 23,7 millions de dollars, et 0,96% d'Evraz, soit une valeur de 1,4 million de dollar.

La Banque de Norvège annonce toujours ses décisions de désinvestissement après la vente de ses parts dans les entreprises concernées.

Alimenté par les revenus pétro-gaziers de l'Etat, le fonds souverain de la Norvège est le plus gros investisseur individuel au monde. Avec des parts dans près de 8800 entreprises et 71 pays, il détient en moyenne 1,5% de tous les groupes cotés sur la planète.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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