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Le nouveau séisme sème l'effroi dans la population locale

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Ce nouveau tremblement de terre, considéré comme une réplique du premier, est survenu à 20h04 quatorze jours après le premier et a été encore suivi de 90 répliques, dont l'une de magnitude 5,8, selon l'Afad. (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Le nouveau séisme de forte puissance dans la province turque de Hatay (sud), la plus affectée par celui du 6 février, a semé l'effroi et pousse ses derniers habitants mardi à envisager leur départ.

La secousse de 6,4 survenue peu après 20h00 heure locale la veille et dont l'épicentre a été localisé à proximité d'Antakya, déjà dévastée, a été fortement ressentie en Syrie et jusqu'au Liban et à Chypre.

Elle a fait six morts supplémentaires et plus de 300 blessés côté turc et au moins 150 blessés dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie.

Au total, les récents tremblements de terre ont provoqué la mort de 42'310 personnes en Turquie et de 3688 en Syrie, soit 45'998 au total, selon les derniers bilans des autorités.

Le séisme, considéré comme une réplique de celui du 6 février par les sismologues, a fait tomber de nouveaux bâtiments et a été suivie de nombreuses répliques dont l'une de magnitude 5,8, selon l'Afad, l'agence officielle de secours.

Innombrables répliques

L'Afad a comptabilisé mardi un total de 7242 répliques depuis le 6 février. A Antakya, le siège du gouvernorat s'est effondré, tandis que deux hôpitaux de la province ont dû être évacués.

"C'était comme si le sol allait s'ouvrir sous nos pieds et nous engloutir. J'ai pensé que c'était comme la fin du monde", confie mardi à l'AFP Ayse Altindag, 42 ans.

"Mais ensuite, dans la nuit, je me suis demandé pourquoi j'étais encore là (...) je me suis dit que je devrais partir. Mais, encore une fois, je n'ai pas réussi", poursuit-elle.

"Le coeur brisé"

"Plus que la peur, j'ai le coeur brisé. La peur, elle va, elle vient mais la douleur, la tristesse elles restent. Parce qu'on a tout perdu. Pas seulement la maison, nos affaires, un miroir ou une armoire, c'est notre enfance qui a disparu, nos amis, l'école, la rue (...) même l'arbre où tu ramassais des fruits a disparu".

Parmi les morts de lundi soir figurent trois personnes qui avaient voulu retourner dans leurs appartements endommagés pour y récupérer des affaires et s'y sont fait piéger, a précisé l'Afad qui a appelé les habitants de ces régions à ne surtout pas tenter de regagner leurs domiciles, même brièvement.

Kemal Oflazoglu s'est fait une raison : "Le toit de la maison était endommagé et on s'attendait à ce qu'il s'effondre".

Maintenant que c'est arrivé, "ce n'est plus un endroit habitable, ça c'est une réalité", conclut le quinquagénaire. "Il nous reste quelques affaires à régler et on va quitter la ville".

Selon le président Recep Tayyip Erdogan, en visite dans la province voisine d'Osmaniye (sud) mardi, un abri a été fourni à près d'1,7 million de personnes - dont 865'000 sous des tentes et 376'000 dans des dortoirs.

"Il va falloir partir"

Il a précisé que 139'000 bâtiments s'étaient effondrés, étaient gravement endommagés ou devraient être abattus d'urgence, soit 458'000 logements.

Le chef de l'Etat s'était rendu lundi dans la province de Hatay, quelques heures avant la nouvelle secousse.

Cette province est la seule avec celle de Kahramanmaras, plus au nord, où les recherches d'éventuels survivants et de corps sans vie se poursuivent.

Elles ont été arrêtées dimanche partout ailleurs et l'espoir de retrouver des rescapés sous les gravats est quasiment nul.

Les derniers, un couple, ont été découverts samedi.

"On n'y pensait pas forcément avant mais c'est vrai que ça commence à s'imposer à nous : il va sans doute falloir partir qu'on le veuille ou non", constate tristement Kahraman, un habitant d'Antakya. "Mais, en vrai, il ne faudrait pas, c'est notre ville natale".

A trois mois de la date - toujours maintenue pour le moment - du 14 mai pour les élections présidentielle et législatives, M. Erdogan, qui sera de nouveau candidat, a promis la construction de 200'000 logements dans les onze provinces affectées.

L'OMS mobilisée

Le nouveau séisme de lundi a affecté la Turquie après celui de début février pour lequel de 116 à 210 millions de tonnes de gravats devront être nettoyés, a affirmé mardi à la presse à Genève une responsable du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans ce pays.

Dans le nord-ouest de la Syrie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime couvrir désormais les deux tiers des besoins de santé de la population. Le Croissant-Rouge syrien a lui pu acheminer de l’assistance au-delà de la ligne de front vers Alep, selon un responsable de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) à Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Meta introduit la publicité sur WhatsApp

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WhatsApp diffusera désormais de la publicité. (archive) (© KEYSTONE/DPA/FABIAN SOMMER)

WhatsApp a annoncé lundi l'introduction prochaine de nouveaux espaces publicitaires, un tournant important pour la messagerie qui avait jusqu'ici largement échappé à la publicité.

Contrairement à Facebook, Instagram ou d'autres plateformes du groupe Meta, WhatsApp a conservé un modèle économique quasiment sans annonces depuis son rachat par le géant des réseaux sociaux en 2014.

L'application est notamment plébiscitée pour sa facilité d'utilisation et ses fonctionnalités (appels audio et vidéo, messages vocaux, etc), ses messages chiffrés et son apparente neutralité commerciale.

Jusqu'à présent, les seuls formats publicitaires consistaient en des messages promotionnels envoyés via l'outil WhatsApp Business à des utilisateurs ayant donné leur accord, ainsi que quelques expérimentations sur certains marchés.

L'entreprise précise que les nouveaux espaces publicitaires apparaîtront exclusivement dans l'onglet "Actus", qui regroupe les "Statuts" et les "Chaînes", et est utilisé quotidiennement par environ 1,5 milliard de personnes dans le monde.

Les nouvelles fonctionnalités incluent des abonnements payants à certaines Chaînes, la promotion de Chaînes dans l'annuaire de découverte et des publicités intégrées dans les Statuts, équivalents des Stories d'Instagram.

"Nous parlons depuis des années de notre intention de créer une activité qui n'interrompt pas vos conversations personnelles et nous pensons que l'onglet Actus est le bon endroit pour ces nouveaux outils", a déclaré la filiale de Meta.

Les utilisateurs qui se servent de WhatsApp uniquement pour discuter avec leurs proches ne verront aucun changement, cet onglet pouvant par ailleurs être désactivé dans les paramètres.

"Je veux être très claire: vos messages personnels, vos appels et vos statuts resteront chiffrés de bout en bout. Cela signifie que personne, pas même nous, ne peut les voir ou les écouter. Ils ne seront jamais utilisés pour de la publicité", a souligné Nikila Srinivasan, une vice-présidente de Meta, lors d'un appel à la presse.

L'entreprise s'est engagé à ne jamais vendre ou partager les numéros de téléphone avec des annonceurs, et a assuré que les informations issues des discussions personnelles, des appels ou des groupes ne serviront pas au ciblage publicitaire.

Les publicités diffusées dans l'onglet Actus reposeront uniquement sur des données basiques comme la localisation approximative, la langue du téléphone ou l'activité dans cet espace de la messagerie.

Meta cherche à tirer des revenus de l'énorme base d'utilisateurs de WhatsApp, qui compte plus de deux milliards d'utilisateurs actifs mensuels.

Les analystes du secteur spéculent depuis longtemps sur le fait que le groupe californien finira par ajouter de la publicité sur la messagerie, compte tenu de sa taille et de ses taux d'engagement.

Le calendrier de déploiement des nouvelles fonctionnalités n'a pas été précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Israël: derniers passagers du bateau pour Gaza, expulsé en Jordanie

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Les derniers passagers du bateau pour Gaza ont été expulsés lundi vers la Jordanie. (© KEYSTONE/EPA/BAGUS INDAHONO)

Israël a expulsé en Jordanie les trois derniers passagers du bateau pour Gaza parmi lesquels deux Français qui avaient tenté d'atteindre le territoire palestinien la semaine dernière, a annoncé lundi le ministère israélien des Affaires étrangères.

"Les trois derniers participants du 'Selfie Yacht' ont été transférés ce matin (lundi) vers la Jordanie via le passage d'Allenby", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait de deux Français et d'un Néerlandais.

Au total, douze personnes (six Français, une Allemande, un Brésilien, un Turc, une Suédoise, un Espagnol et un Néerlandais) parties d'Italie le 1er juin à bord du voilier Madleen pour "briser le blocus israélien" à Gaza avaient été arrêtées le 9 juin, après l'arraisonnement par Israël de leur bateau dans les eaux internationales, à environ 185 km de la côte de Gaza.

Départ immédiat

La Suédoise Greta Thunberg, icône de la lutte contre le changement climatique, et trois autres passagers avaient accepté d'être expulsés immédiatement. Huit autres ont été retenus par les autorités israéliennes, avant de comparaître devant un tribunal de l'immigration et d'être expulsés.

La semaine dernière, le ministère israélien des Affaires étrangères avait indiqué que les passagers du bateau pour Gaza restés en Israël seraient renvoyés par avion dans leur pays d'origine dans le courant de la semaine.

Cinq d'entre eux parmi lesquels l'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan ont quitté le pays jeudi.

Les trois autres devaient initialement partir vendredi, mais Israël a fermé son espace aérien après le lancement d'une attaque massive visant des cibles militaires et nucléaires en Iran, selon l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: 20 personnes tuées par des tirs israéliens (Défense civile)

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La Défense civile de Gaza a accusé des soldats israéliens d'avoir ouvert le feu sur des Gazaouis qui "attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/Ohad Zwigenberg)

La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne. Elles allaient chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait. "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal

Selon lui, ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide. "Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal.

Il a précisé que les tirs avaient eu lieu de 05h00 et 07h30 (04h00 et 06h30 suisses). Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements. La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La Bundesbank alerte sur les risques d'un choc pétrolier

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Le patron de la Bundesbank perçoit le risque d'une flambée du cours du pétrole, alimentée par les échanges d'hostilités entre Israël et l'Iran. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Le président de la Banque fédérale d'Allemagne, Joachim Nagel, a mis en garde lundi contre les risques d'un choc pétrolier lié au conflit entre Israël et l'Iran, invitant à ne pas relâcher la politique monétaire en zone euro, malgré une inflation revenue à 2%.

Les conséquences des attaques entre les deux pays, qui se sont intensifiées ce week-end, "restent incertaines" alors qu'un conflit prolongé "pourrait provoquer une forte hausse du pétrole" et "bouleverser nos prévisions" d'inflation et de croissance, a déclaré M. Nagel dans un discours prononcé à Francfort.

Les prix du pétrole évoluaient en légère baisse lundi en début de matinée, après une flambée jusqu'à 13% vendredi, lors des premières frappes israéliennes sur l'Iran.

En mai, l'inflation dans la zone euro est tombée à 1,9%, selon la première estimation d'Eurostat, confortant la BCE dans sa décision de baisser en juin ses taux pour la huitième fois en un an.

L'institut a également abaissé ses prévisions d'inflation pour 2025 (2,0%) et 2026 (1,6%), précisément en raison du recul des prix de l'énergie et par ailleurs d'un euro plus fort.

Or, les risques accrus qui planent en cas d'escalade durable au Moyen-Orient, s'ajoutant aux tensions commerciales pas encore résolues avec les Etats-Unis, rendent "impératif" pour la Banque centrale européenne de rester "flexible", sans s'engager "ni sur une nouvelle baisse des taux, ni sur une pause prolongée", selon M. Nagel, un "faucon" connu pour sa ligne monétaire orthodoxe.

En juin, la BCE a ramené son principal taux de dépôt à 2,0%, un niveau qui n'est plus jugé comme restrictif, après un pic de 4,0% en 2023 pour juguler la flambée des prix dans le sillage de la guerre russe en Ukraine.

Si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a réaffirmé que chaque décision sur les taux serait prise "réunion par réunion", selon l'évolution des données, elle a aussi évoqué la "fin d'un cycle monétaire" et les experts s'attendent à une pause dans les baisse de taux lors de la prochaine réunion de l'institution fin juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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