Rejoignez-nous

International

UE: fin des moteurs thermiques pour les voitures en 2035

Publié

,

le

Le vote du texte a fait grincer des dents. Le PPE (droite), principale formation politique au Parlement européen, défendait une réduction des émissions de CO2 des véhicules neufs en 2030 de 90% plutôt que 100%, craignant une trop forte déstabilisation de la filière automobile. (© KEYSTONE/DPA/PATRICK SEEGER)

L'Union européenne a fait mardi un grand pas vers la fin des véhicules polluants: le Parlement a approuvé la fin des ventes de voitures neuves à moteur thermique en 2035, pendant que la Commission présentait ses objectifs pour les bus et camions.

"Nous sommes arrivés à un accord historique, qui réconcilie l'automobile et le climat, deux frères ennemis", s'est réjouie l'eurodéputée écologiste Karima Delli, présidente de la commission des Transports au Parlement européen.

Les eurodéputés ont adopté, à 340 voix pour, 279 voix contre, et 21 abstentions, une nouvelle règlementation prévoyant de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures et camionnettes neuves en Europe à partir de 2035.

Cela revient à l'arrêt de facto des ventes de voitures et véhicules utilitaires légers neufs à essence et diesel dans l'UE à cette date, ainsi que des hybrides (essence-électrique), au profit de véhicules 100% électriques.

Proposé par la Commission européenne en juillet 2021, le texte avait fait l'objet d'un accord en octobre dernier entre les États membres et les négociateurs du Parlement européen après d'âpres négociations.

C'est cet accord qui a été approuvé mardi par les eurodéputés, et le Conseil (organe représentant les Etats) doit encore formellement donne son feu vert pour que le texte entre en vigueur.

Atteindre les objectifs climatiques

Alors que l'automobile, premier mode de déplacement des Européens, représente un peu moins de 15% des émissions de CO2 du continent, la nouvelle réglementation doit permettre à l'UE d'atteindre ses objectifs climatiques: réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990, et la neutralité carbone à l'horizon 2050.

Mais le vote du texte a également fait grincer des dents. Le PPE (droite), principale formation politique au Parlement européen, défendait une réduction des émissions de CO2 des véhicules neufs en 2030 de 90% plutôt que 100%, craignant une trop forte déstabilisation de la filière automobile, qui représente près de 13 millions d'emplois en Europe.

Le groupe de gauche radicale The Left a lui aussi exprimé des critiques contre une réglementation qui va rendre l'Europe "dépendante des composants de batterie de Chine et d'Afrique", selon les mots de la communiste tchèque Katerina Konecna.

Véhicules lourds

Hasard du calendrier, peu après le vote du texte au Parlement, la Commission européenne dévoilait ses propositions pour encadrer les véhicules lourds (camions, autobus...), qui génèrent 6% des émissions de gaz à effet

Pour les poids lourds vendus à partir de 2030, les émissions devraient être réduites d'au moins 45% "en moyenne" par rapport aux niveaux de 2019, puis sabrées de 65% à partir de 2035, et de 90% à partir de 2040, selon ce texte qui sera négocié entre États et eurodéputés. Des exemptions sont prévues pour certains véhicules (pompiers, police, armée, ambulances...).

Bruxelles souhaite par ailleurs que tous les nouveaux bus mis en service dans les villes de l'UE à partir de 2030 soient "zéro émission".

Tous doivent contribuer

"Pour atteindre nos objectifs en matière de climat, toutes les parties du secteur des transports doivent contribuer activement", de sorte qu'en 2050, "la quasi-totalité des véhicules circulant sur nos routes seront zéro émission", a souligné Frans Timmermans, vice-président de la Commission chargé du Pacte vert européen.

"Notre loi climat l'exige, nos villes l'exigent et nos industriels s'y préparent", a-t-il assuré, estimant que les poids-lourds, qui marchent actuellement au diesel ou à l'essence, pourront fonctionner à l'hydrogène, via des piles à combustible ou des moteurs à combustion modifiés, mais aussi à l'électricité.

Les constructeurs se préparent

Le constructeur allemand Daimler et son concurrent Volvo prévoient la production en série des piles à hydrogène pour poids-lourds à partir de 2025. Et, longtemps inimaginables, les premiers camions électriques "commencent à arriver sur le marché", a souligné M. Timmermans.

Mais il a aussi reconnu qu'il s'agissait d'une véritable "révolution industrielle" pour le secteur, relevant le "défi redoutable" que représente la production d'électricité ou l'hydrogène "vert" pour alimenter cette flotte de poids lourds propres.

"Défi énorme"

L'objectif 2030 "signifie qu'il faudra plus de 400'000 camions zéro émission sur les routes, avec 50'000 points de chargement publics adaptés aux camions opérationnels d'ici sept ans (...) sans compter quelque 700 stations de recharge d'hydrogène", estime l'Association des constructeurs européens automobiles (ACEA).

Ces infrastructures spécifiques des camions "faisant presque totalement défaut aujourd'hui, le défi à relever est énorme", insiste-t-elle.

L'ONG écologiste Transport&Environment, elle, regrette que Bruxelles ne fixe pas de date pour interdire complètement la vente de camions à moteur thermique, prévenant que ces derniers seront encore nombreux à rouler en 2050 et déplorant "une concession déraisonnable faite aux constructeurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Cassis: "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE"

Publié

le

Pour Ignazio Cassis, la Suisse doit être prête à se montrer réactive lorsqu'elle présidera l'OSCE. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis veut profiter de la présidence suisse de l'OSCE en 2026 pour se préparer à un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. "Mon objectif est que nous soyons prêts en tant qu'OSCE", a déclaré M. Cassis dans une interview au SonntagsBlick.

Un accord entre la Russie et l'Ukraine souhaité par le président américain Donald Trump pourrait se produire "soudainement - comme pour l'accord de Gaza". La présidence suisse de l'OSCE fixe en tout trois priorités: la consolidation de l'organisation en tant que plate-forme d'échange en matière de politique de sécurité pour des mesures de confiance, une solution à la question budgétaire bloquée ainsi que la préparation à une éventuelle intervention après un cessez-le-feu.

L'OSCE peut envoyer des observateurs à court terme, surveiller une ligne de cessez-le-feu et surveiller des élections, mais la ligne de front est actuellement longue de 1300 kilomètres - pour observer toute la longueur, l'OSCE seule est trop petite. Il faudrait beaucoup d'engagement de la part des Etats participants", a déclaré M. Cassis. Selon le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis, le plus grand contributeur, critiquent l'organisation qui, comme d'autres institutions multilatérales, a "perdu le cap", et font pression pour des coupes budgétaires.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) réunit 57 Etats d'Europe à l'Amérique du Nord. Toutes les décisions doivent être prises par consensus, chaque membre dispose d'un droit de veto. La Finlande assure la présidence de l'organisation jusqu'à la fin de l'année. A partir du 1er janvier, la Suisse reprendra ce poste pour un an. L'OSCE est actuellement dans l'impasse en ce qui concerne l'adoption d'un budget et la détermination de la présidence pour l'année 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Marco Odermatt pour une revanche

Publié

le

Marco Odermatt sera forcément l'homme à battre dans le géant de Beaver Creek (© KEYSTONE/AP/Robert F. Bukaty)

Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.

Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.

"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.

Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël

Publié

le

Le traditionnel spectacle des illuminations de Bethléem à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ATEF SAFADI)

Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.

En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.

L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.

La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.

En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.

Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.

"Résilience"

Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.

Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.

La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.

"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".

Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.

Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.

"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.

Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.

"C'est calme"

Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.

Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.

"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.

"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".

"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.

Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

A Hawaï, les spectaculaires jets de lave du volcan Kilauea

Publié

le

Image tirée d'une vidéo du volcan Kilauea tournée le 25 novembre dernier dans le parc national des volcans d'Hawaï. (© KEYSTONE/AP)

Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).

Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.

L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.

"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.

"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.

L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.

Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.

Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Vénus et Mars dansent autour du Soleil, et votre cœur sait que c’est le jour précis de dire, à l’être aimé, ce que vous espérez…

Les Sujets à la Une