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Pas d'avancée à Genève mais Moscou dit ne pas vouloir attaquer Kiev

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Les numéros deux des diplomaties américaine Wendy Sherman et russe Sergueï Riabkov souhaitent discuter davantage sur la situation de l'Ukraine et les questions sécuritaires qui les divisent. (© KEYSTONE/KEYSTONE REUTERS POOL/DENIS BALIBOUSE)

La réunion entre Américains et Russes à Genève n'a pas permis d'avancer sur une désescalade. Washington est prêt à discuter de concessions réciproques sur la sécurité mais reste "ferme" sur l'Ukraine. Moscou dit ne pas vouloir attaquer Kiev mais met en garde.

"Ce n'était pas une négociation", a affirmé lundi après-midi à la presse la secrétaire d'Etat adjointe américaine Wendy Sherman. Après les invectives tendues des derniers jours, les deux délégations ont cherché pendant huit heures à mieux comprendre revendications et objections. "Nous n'avons aucune intention d'envahir l'Ukraine", a affirmé à la presse le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

Cette session extraordinaire du dialogue de suivi du sommet de juin dernier entre Joe Biden et Vladimir Poutine a eu lieu alors que les Occidentaux reprochent à Moscou d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière orientale de l'Ukraine. Lundi, le président de la Confédération Ignazio Cassis a abordé la situation dans cette zone par téléphone avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Autre tension, Washington est inquiet de l'aide russe pour réprimer les manifestations au Kazakhstan où plus de 160 personnes ont été tuées et des milliers ont été arrêtées.

Depuis de nombreuses années, la Russie souhaite clarifier la situation sécuritaire dans l'est de l'Europe. Dans des propositions de traités, elle demande désormais des garanties que l'OTAN ne s'élargira pas à l'Ukraine, malgré les demandes répétées de ce pays, et le fait que les forces de l'Alliance atlantique dans son voisinage soient réduites.

Les discussions ont été "franches" et directes", a insisté la numéro deux de la diplomatie américaine. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a affirmé que Washington prenait au "sérieux" ces demandes.

Missiles ou encore exercices militaires

Pour autant, aucune avancée importante n'a été observée. Mme Sherman a dit à son homologue que son pays était prêt à discuter d'un effort réciproque sur les missiles, de même que sur les exercices militaires. Moscou reproche aux Etats-Unis d'avoir suspendu le traité des forces nucléaires de portée intermédiaire (FNI) que Mme Sherman se dit prêt à relancer. Si l'OTAN devait déployer de nouvelles armes de ce type en Europe, "cela demanderait une réponse immédiate de la partie russe" pour contrer cette menace, a insisté M. Riabkov.

Sur l'Ukraine, la secrétaire d'Etat américaine adjointe a dit ne pas avoir reçu de "réponse" à la demande de "désescalade". Aucune avancée ne sera possible sans amélioration pour la population russophone de l'Est de l'Ukraine, selon elle.

Washington souhaite de nouvelles discussions "bientôt" pour aborder le fond. Mais pour une approche "constructive", "productive" et "couronnée de succès", il faut "qu'ils réduisent les tensions" en retirant leurs soldats, a encore affirmé Mme Sherman.

Washington reste prêt à tout scénario. "C'est au président Poutine de décider", ajoute Mme Sherman. En cas d'attaque, des sanctions économiques et financières, de même qu'une augmentation de l'assistance militaire à l'Ukraine, sont en discussion. Les coûts pour Moscou seront "significatifs" et "conséquents", a affirmé la secrétaire d'Etat adjointe.

Dialogue OTAN-Russie

M. Riabkov rétorque qu'il ne faut pas sous-estimer la menace d'une confrontation, même si Moscou ne souhaite pas attaquer l'Ukraine. Le déplacement de capacités "continuera" parce qu'il est requis pour maintenir la préparation des forces russes, a-t-il ajouté.

Sur l'OTAN, les Etats-Unis répètent qu'ils ne peuvent décider à la place d'un autre Etat si celui-ci souhaite rejoindre l'Alliance. Personne ne doit avoir "de droit de veto", a insisté Mme Sherman. Mais Moscou est très claire. Il faut des garanties que l'Ukraine et la Géorgie ne feront "jamais" partie de l'Alliance, a dit M. Riabkov, mentionnant une question de sécurité nationale pour la Russie.

Les Etats-Unis ne sont pas prêts à aborder des questions sécuritaires qui engagent leurs alliés sans eux. Lundi, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a estimé que l'Ukraine a "le droit de se défendre" contre la Russie. Ce pays est toujours confronté à des affrontements dans l'est entre les forces armées et les séparatistes pro-russes.

Les pourparlers de Genève seront suivis d'une séquence sur toute la semaine entre Occidentaux et Moscou. Un conseil OTAN-Russie, le premier en plus de deux ans, doit avoir lieu mercredi à Bruxelles, avant une réunion dans le cadre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) jeudi à Vienne. Ensuite seulement, la poursuite des discussions pourra être décidée, a insisté la secrétaire d'Etat américaine adjointe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Gaza: nouveaux bombardements israéliens, famine imminente

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Des Palestiniennes pleurent la mort de proches tués dans les bombardements israéliens dans une morgue à Rafah. (© KEYSTONE/AP/Fatima Shbair)

Des bombardements israéliens ont de nouveau frappé vendredi la bande de Gaza. La population de ce territoire palestinien assiégé fait face à une "famine imminente" selon le Programme alimentaire mondial (PAM), près de six mois après le début de la guerre.

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état en matinée de "dizaines de morts" lors de combats et de raids aériens notamment à Rafah (sud), ville considérée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas et où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par les hostilités.

Outre le bilan humain et les destructions, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le territoire palestinien assiégé, où la majorité des 2,4 millions d'habitants sont désormais menacés de famine selon l'ONU. Celle-ci déplore une aide largement insuffisante pour répondre aux besoins de la population.

"Il n'y a pas un autre endroit dans le monde où un aussi grand nombre de personnes font face à une famine imminente", a déploré jeudi sur X Matthew Hollingworth, chargé des territoires palestiniens au PAM.

CIJ: Israël tenu de fournir de l'aide

Israël doit "veiller sans délai" à ce que soit assurée "sans restriction et à grande échelle, la fourniture par toutes les parties intéressées des services de base et de l'aide humanitaire requis de toute urgence", a déclaré jeudi la Cour internationale de justice (CIJ) basée à La Haye.

Saisie par l'Afrique du Sud, la juridiction avait ordonné en janvier à Israël de faire tout son possible pour empêcher un "génocide" dans le territoire palestinien, Israël jugeant "scandaleuses" de telles accusations. Dans la nuit, le Hamas s'est lui félicité de la décision de la CIJ et a demandé sa "mise en oeuvre immédiate".

Parachutages pas suffisants

Face à l'urgence humanitaire, plusieurs pays organisent des parachutages et des expéditions d'aide par voie maritime, mais tous soulignent que ces voies d'approvisionnement ne peuvent se substituer aux routes terrestres.

La guerre a été déclenchée par une attaque menée depuis la bande de Gaza par le Hamas le 7 octobre en Israël qui a entraîné la mort d'au moins 1160 personnes, essentiellement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Toujours d'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes.

Près de 33'000 morts

En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas et lancé une offensive sanglante qui a fait à 32'623 morts, majoritairement des femmes et des enfants, selon un dernier bilan vendredi du ministère de la Santé du Hamas.

L'armée israélienne, qui accuse les combattants du Hamas de se cacher dans les hôpitaux, a dit vendredi poursuivre ses opérations dans le complexe hospitalier al-Chifa, dans la ville de Gaza (nord), disant avoir "éliminé environ 200 terroristes" dans le secteur depuis le 18 mars.

Elle a souligné s'assurer de "prévenir toute atteinte aux civils, patients, équipes médicales et matériel". Dans le centre de la bande de Gaza, l'armée a dit avoir "détruit de nombreuses roquettes destinées à être tirées vers Israël", et éliminé des "terroristes".

Des opérations se poursuivent également à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, dans les secteurs d'Al-Amal et Al Qarara, où des combattants palestiniens ont aussi été tués, selon elle.

Blessés soignés à même le sol

A Khan Younès, plusieurs blessés ont été transportés en ambulance à l'hôpital européen dans la nuit, selon des images de l'AFP. Certaines victimes, dont des enfants, étaient soignées à même le sol.

A Rafah, plus au sud, des dizaines d'hommes oeuvraient à dégager des décombres d'un bâtiment bombardé des blessés et des corps, d'où a notamment été extrait un jeune garçon.

Netanyahu persiste

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyhau a réaffirmé jeudi sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah en dépit des pressions internationales, y compris des Etats-Unis.

"Nous tenons le nord de la bande de Gaza ainsi que Khan Younès (sud). Nous avons coupé en deux la bande de Gaza et on se prépare à entrer à Rafah", a-t-il dit.

Les Etats-Unis, principal allié d'Israël qui redoute le bilan humain d'une telle opération, a récemment demandé l'envoi d'une délégation israélienne à Washington pour discuter de ce projet.

Résolution de l'ONU ignorée

En parallèle, le Qatar - un médiateur avec l'Egypte et les Etats-Unis - a été l'hôte cette semaine de négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur un projet de trêve de plusieurs semaines doublée d'un échange d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

Une résolution à l'ONU réclamant un "cessez-le-feu immédiat" a été adoptée lundi après l'abstention des Etats-Unis, mais "rien n'a changé" sur le terrain depuis, a déploré le président international de Médecins sans frontières Christos Christou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Ukraine dit avoir abattu 84 des 99 missiles et drones russes lancés pendant la nuit

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Plusieurs installations énergétiques ukrainiennes ont été endommagées par les attaques russes, a indiqué Kiev. (© KEYSTONE/EPA/MARIA SENOVILLA)

L'Ukraine a annoncé vendredi que les forces russes avaient tiré 99 drones et missiles sur le territoire ukrainien durant la nuit, dont 84 ont été détruits par le système de défense ukrainien. Ces attaques ont endommagé trois centrales thermiques.

Moscou a intensifié ses frappes aériennes contre l'Ukraine au cours des dernières semaines, visant en particulier les infrastructures énergétiques, en réponse notamment à des attaques ukrainiennes dans des régions russes frontalières.

"84 cibles aériennes ont été détruites: 58 Shahed et 26 missiles", ont indiqué les forces aériennes ukrainiennes dans un communiqué, en référence aux drones d'attaque de fabrication iranienne utilisés régulièrement par les forces russes.

"Equipements gravement endommagés"

Trois centrales thermiques ukrainiennes ont subi des dommages après les tirs russes, a indiqué de son côté le fournisseur d'énergie ukrainien DTEK.

"Les occupants ont attaqué trois centrales thermiques DTEK. Les équipements ont été gravement endommagés. Après l'attaque, les ingénieurs ont rapidement commencé à faire face aux conséquences", a déclaré la compagnie dans un communiqué.

Autres sites endommagés

Le ministre ukrainien de l'Energie Guerman Galouchtchenko avait auparavant déclaré qu'une "attaque massive" avait particulièrement visé des sites de production d'énergie dans les régions de Dnipropetrovsk, Poltava, et Cherkasy.

Le gouverneur de Dnipropetrovk, Sergiy Lysak, avait signalé que "plusieurs installations énergétiques ont été endommagées" dans sa région.

Varsovie accroît sa surveillance

Les forces armées polonaises ont fait état d'une surveillance renforcée de leur espace aérien, quelques jours après qu'un missile russe tiré vers des villes de l'ouest de l'Ukraine ait survolé le territoire polonais pendant 39 secondes.

"Cette nuit, on a observé une intense activité aérienne à longue portée de la part de la Fédération de Russie, liée à des frappes de missiles contre des cibles sur le territoire ukrainien", indique le commandement de l'armée polonaise dans un communiqué.

"Toutes les procédures nécessaires à la protection de l'espace aérien polonais ont été prises", et les forces polonaises "surveillent la situation de manière continue", ajoute le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Dejounte Murray crucifie les Celtics

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Dejounte Murray: il a pratiquement battu les Celtics à lui tout seul. (© KEYSTONE/AP/John Bazemore)

On n’arrête plus Atlanta ! Emmené par un Dejounte Murray au sommet de son art, les Hawks ont à nouveau battu Boston, la meilleure equipe de la Ligue, pour cueillir un quatrième succès de rang.

Sur son parquet, Atlanta s’est imposé 123-122 dans la prolongation. Auteur des 11 points de son équipe dans cette prolongation, Dejounte Murray a permis à ses couleurs de battre une deuxième fois les Celtics en l’espace de quatre jours. Il a inscrit 44 points pour battre son record personnel un soir où sa présence sur le terrain avait été remise en question en raison de douleurs dorsales...

Clint Capela a, lui aussi, livré la marchandise. Aligné durant 33 minutes, le Genevois a inscrit 12 points et a cueilli 13 rebonds pour un cinquième double double consécutif. Il sera appelé à prendre de plus en plus de responsabilités ces prochaines semaines en raison de l’absence prolongée de son "backup" Saddiq Bey qui a été opéré au genou gauche mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grigor Dimitrov donne la leçon à Carlos Alcaraz

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Grigor Dimitrov sans doute plus fort que jamais. (© KEYSTONE/AP/Marta Lavandier)

Comme pour Iga Swiatek, il n’y aura pas de "Sunshine Double" pour Carlos Alcaraz. Le vainqueur d’Indian Wells est tombé en quart de finale à Miami.

Carlos Alcaraz s’est incliné 6-2 6-4 devant un flamboyant Grigor Dimitrov (ATP 12). Cette défaite risque de lui coûter sa place de no 2 mondial si Jannik Sinner, opposé à Daniil Medvedev ce vendredi en demi-finale, remporte le tournoi. "J’ai eu l’impression d’avoir 13 ans sur le court tant Grigor était fort", avoue le joueur de Mucie.

"Parfois le génie est dans la simplicité. Mais c'est très dur de le transposer sur le court", souligne Grigor Dimitrov opposé ce vendredi, le Bulgare affrontera Alexander Zverev (ATP 5) dans une rencontre qui ne sera pas une rencontre comme les autres. S’il s’impose, il retrouvera le top ten pour la première fois depuis 2018. Il serait alors l’unique joueur qui frappe son revers à une main classé parmi les dix meilleurs. A 32 ans, celui qui avait remporté le Masters en 2017 ne semble jamais avoir été aussi fort.

Future retraitée des courts – elle arrêtera sa carrière à la fin de l’année – Danielle Collins (WTA 53) s’est qualifiée, quant à elle, pour la finale du simple dames. L’Américaine a battu 6-3 6-2 la Russe Ekaterina Alexandra (WTA 16) pour défier samedi la Kazakhe Elena Rybakina (WTA 4). Danielle Collins n’avait encore jamais atteint la finale d’un WTA 1000.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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