International
Ukraine: six morts, dont trois à Kiev, dans des attaques russes
Trois personnes ont été tuées dans une attaque russe à Kiev, a annoncé samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette frappe avec des missiles balistiques a été qualifiée d'"odieuse" par Kiev et de représailles par Moscou.
Les autorités ukrainiennes ont indiqué que trois autres personnes avaient été tuées dans des frappes russes ailleurs dans le pays, et Moscou a revendiqué de nouvelles avancées sur le terrain.
Selon la mairie de Kiev, les tués dans la capitale sont deux hommes, de 43 et 25 ans, et une femme de 41 ans.
Kiev est fréquemment ciblée par des drones et des missiles russes, mais les victimes sont rares dans la capitale, fortement protégée par des systèmes de défense aérienne et mieux à même de repousser les attaques que partout ailleurs dans le pays.
L'armée russe a de son côté déclaré avoir frappé un site militaire à Kiev en représailles à l'utilisation par l'Ukraine de missiles américains ATACMS.
"Les forces armées russes ont mené une frappe groupée avec des armes à guidage de précision contre des installations militaro-industrielles ukrainiennes, notamment un site qui fabrique des missiles à longue portée", selon le ministre russe de la Défense.
"Poutine veut la guerre"
"Encore une preuve que Poutine veut la guerre, pas la paix", a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga, qualifiant l'attaque d'"odieuse". Le président russe "doit être contraint d'accepter une paix juste par la force et par une pression économique et militaire maximale", a-t-il ajouté.
"Tous ceux qui aident l'État russe dans cette guerre doivent être soumis à une pression telle qu'ils ne la ressentent pas moins que ces frappes. Nous ne pouvons le faire qu'en unité avec le monde entier", a pour sa part déclaré le président Zelensky sur les réseaux sociaux.
Plus tard dans la soirée de samedi, M. Zelensky a indiqué que les frappes avaient été effectuées par des missiles balistiques. "Nous nous efforçons constamment d'obtenir davantage de systèmes de défense aérienne pour l'Ukraine - des systèmes modernes - capables d'intercepter ce type de missiles balistiques", a-t-il ajouté.
Les missiles abattus sont "tombés" sur le quartier central de Chevtchenkivsky à Kiev, endommageant un bâtiment industriel, un passage menant au métro ainsi que des immeubles résidentiels, selon la même source, ajoutant que l'approvisionnement en eau a été temporairement impacté.
Un journaliste de l'AFP à Kiev a vu des inondations dans la rue sur le lieu de l'attaque et la structure calcinée d'un McDonald's bombardé.
Les défenses aériennes ont été actives dans la capitale toute la nuit, a déclaré le maire de la ville. L'armée de l'air ukrainienne a déclaré de son côté avoir abattu deux missiles balistiques Iskander ainsi que 24 drones d'attaque russes dans la nuit.
Cette attaque intervient au moment où Kiev a intensifié ses attaques aériennes contre les installations énergétiques et militaires russes au cours des derniers mois. L'armée de Kiev a récemment mené des frappes contre plusieurs dépôts pétroliers russes, notamment deux attaques majeures contre une installation proche d'un aérodrome militaire dans la région russe de Saratov, qui ont déclenché des incendies qui ont duré plusieurs jours.
"Tout le monde dormait"
Les forces russes ont par ailleurs "attaqué le centre de la ville" de Zaporijjia, dans le sud du pays, a rapporté le gouverneur local Ivan Fedorov samedi matin. Une personne a été tuée et onze blessées, selon son dernier bilan en date, et un homme de 27 ans est encore porté disparu. Trois des blessés ont été hospitalisés. La Russie a "cyniquement" ciblé le centre de la ville "alors que tout le monde dormait", a dit Ivan Fedorov.
Deux autres personnes sont mortes dans une attaque de mortier à Beryslav, dans la région de Kherson (sud), selon le gouverneur Oleksandre Prokoudine.
La Russie a par ailleurs annoncé samedi avoir pris le contrôle de deux autres villages dans l'Est de l'Ukraine, dernière avancée territoriale dans son offensive.
Le ministère russe de la Défense a déclaré dans un communiqué publié sur Telegram que ses forces avaient pris les villages de Vremivka et Petropavlivka, tous deux situés dans la région de Donetsk, épicentre des combats.
Le ministre allemand de la Défense s'est dit pour sa part samedi ouvert à l'envoi de soldats allemands en Ukraine si une zone démilitarisée y était instaurée pour garantir le respect d'un hypothétique cessez-le-feu avec la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Mexique: vaste opération anti-fentanyl à la frontière américaine
Le Mexique a mené vendredi une vaste opération à sa frontière avec la Californie, pour faire barrage au trafic de fentanyl vers les Etats-Unis. Le président américain Donald Trump menace d'imposer des droits de douane sur les produits mexicains.
L'opération de contrôle routier s'est déroulée à un poste-frontière de Tijuana (nord-ouest), ville mexicaine de 2,3 millions d'habitants. Elle a mobilisé des dizaines d'agents de la garde nationale, a constaté l'AFP.
Des sources de la garde nationale, qui ont refusé de décliner leur identité, ont déclaré que les agents mobilisés étaient "particulièrement concentrés sur la question du fentanyl".
Elles ont indiqué que les agents faisaient partie des troupes déployées à la frontière américaine depuis mardi par Mexico, en échange d'une suspension de la menace américaine d'imposer des droits de douane.
Ces contrôles frontaliers visent à arrêter le trafic de fentanyl - un puissant opioïde responsable de la mort de 75'000 Américains chaque année - et à freiner l'immigration clandestine vers les Etats-Unis.
Le déploiement de troupes mexicaines à la frontière fait partie de l'accord conclu lundi entre la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et son homologue américain Donald Trump, qui en échange a suspendu pour un mois sa menace d'imposer des droits de douane de 25% sur les produits mexicains.
Le milliardaire républicain reproche au Mexique de ne pas agir suffisamment pour limiter le trafic de fentanyl, à l'origine d'une importante crise sanitaire aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deux titres à défendre pour les Suisses
Le premier week-end des Mondiaux de Saalbach va amener un peu de pression dans le camp suisse. Car les athlètes de Swiss-Ski ont deux titres à défendre en descente.
Deux ans plus tôt à Méribel-Courchevel, c'était la surprise et la confirmation. Loin de faire partie du cercle des favorites, Jasmine Flury avait remporté l'or, alors que Marco Odermatt avait obtenu la juste récompense de ses efforts et de son talent en allant chercher sa première victoire dans la discipline.
Aujourd'hui, la donne est différente chez les dames. Jasmine Flury, après une lourde blessure, ne peut défendre ses chances en Autriche. La lumière se tourne donc comme bien souvent sur Lara Gut-Behrami et Corinne Suter. Le Super-G de jeudi n'a pas permis aux deux femmes de dénicher du métal, ce qui augmente un peu la pression. Sans être les plus rapides, les deux Suissesses pourront lutter pour les médailles samedi, mais il faudra réaliser une course quasi parfaite et absorber avec douceur les mouvements de terrain.
Même si le troisième et dernier entraînement n'est pas le plus significatif, Ester Ledecka a malgré tout montré la voie à suivre, tout comme l'Allemande Emma Aicher qui a freiné en fin de parcours alors qu'elle avait le meilleur temps. Toujours placée, Federica Brignone visera une deuxième médaille après l'argent du Super-G, alors que Mirjam Puchner dans le camp autrichien et Breezy Johnson chez les Américaines seront deux femmes à suivre avec attention.
Odermatt en chef de meute
Chez les messieurs, les chances helvétiques semblent plus grandes. Grâce au titre d'Odermatt en France, les Suisses sont cinq au départ. Et hormis peut-être Justin Murisier, même si celui-ci est monté en puissance au fil des entraînements, tous peuvent monter sur le podium dimanche. Odermatt, Franjo von Allmen, Alexis Monney et Justin Murisier comptent une victoire cet hiver. Quant à Stefan Rogentin, plus à l'aise en Super-G, il apprécie cette piste de Saalbach et l'a démontré lors des entraînements.
Mais bien évidemment qu'avec son titre en Super-G vendredi, Marco Odermatt se présente comme le grand favori à sa propre succession. Les bookmakers ne s'y sont pas trompés puisque le tenant du titre a une cote très basse. Derrière le patron du ski mondial, on retrouve Franjo von Allmen, l'Autrichien Vincent Kriechmayr, 4e du Super-G, et l'Américain Ryan Cochran-Siegle qui a remporté les deux premiers galops d'essai.
Alexis Monney et Stefan Rogentin suivent. S'il parvient à gommer certaines petites imperfections, le Fribourgeois peut se glisser tout devant. Comme il l'a laissé entendre, son matériel (réd: il skie sur la même marque qu'Odermatt) marche bien et même si la topographie ne ressemble ni à Bormio, ni à Kitzbühel, Monney s'impose de plus en plus comme un skieur tout-terrain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Les élus de l'Alaska s'opposent au changement de nom du mont Denali
Le Sénat de l'Alaska a voté vendredi contre le projet du président américain Donald Trump de changer le nom du plus haut pic d'Amérique du Nord, le Denali, la dénomination utilisée par les populations autochtones. Le milliardaire veut le rebaptiser mont McKinley.
Le sommet, qui culmine à plus de 6000 mètres d'altitude, avait été renommé "Denali" par l'ancien président Barack Obama en 2015, adoptant ainsi le nom utilisé par les populations locales de l'Alaska (nord-ouest) depuis des siècles et par le gouvernement de l'Etat dans les années 1970.
Lors de son discours d'investiture le 20 janvier, le 47e président des Etats-Unis d'Amérique Donald Trump avait annoncé vouloir "restaurer ce nom de mont McKinley en hommage à William McKinley, un grand président. C'est ainsi que cela doit être".
25e président américain
Après la chambre basse, le Sénat de l'Alaska, dominé par les républicains, a demandé à l'unanimité au président de renoncer à son projet. "Le nom Denali est profondément ancré dans la culture et l'identité de l'Etat", ont-ils avancé dans une résolution.
"Les noms des lieux géographiques de l'État devraient être déterminés par les habitants et les représentants de l'État", ont-ils ajouté.
William McKinley, 25e président des Etats-Unis, ne s'est jamais rendu sur le Denali et n'a aucun lien ni avec l'Alaska ni avec cette montagne, bien qu'elle ait été nommée en son honneur en 1917.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump retire à Biden l'accès aux informations confidentielles
Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi retirer le droit de son prédécesseur Joe Biden à accéder à des renseignements classés confidentiels. Cette pratique permet aux anciens présidents d'être tenus au courant d'informations sensibles.
"Il n'est pas nécessaire que Joe Biden continue à accéder à des informations confidentielles", a écrit le 47e président des Etats-Unis sur son réseau social Truth Social. "Joe, tu es viré", a ajouté le milliardaire républicain.
"Nous supprimons donc immédiatement l'habilitation secret-défense de Joe Biden et mettrons fin à son rapport quotidien des agences de renseignements", a poursuivi le républicain, de retour au pouvoir depuis moins de trois semaines.
Il dit prendre cette décision, car Joe Biden en avait fait de même pour lui en 2021, le démocrate citant alors le "comportement incohérent" de Donald Trump lors de l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, juste avant qu'il ne quitte la Maison-Blanche.
Les capacités de Joe Biden, 82 ans, ont été épinglées dans un rapport il y a un an, explique le milliardaire de 78 ans, faisant référence à celui du procureur spécial Robert Hur, qui avait recommandé en février 2024 un non-lieu pour Joe Biden dans une affaire de rétention de documents confidentiels.
"Mauvaise mémoire"
Le procureur spécial avait évoqué un "homme âgé à la mauvaise mémoire" qui "ne se souvenait plus quand il était vice-président" (de 2009 à 2017, pendant les mandats de Barack Obama) ni de l'année exacte du décès de son fils aîné Beau.
Donald Trump a été lui-même inculpé d'avoir compromis la sécurité nationale en conservant dans sa résidence privée des documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, après la fin de son mandat, au lieu de les remettre aux Archives nationales.
Mais l'affaire a été classée sans suite depuis sa victoire à l'élection présidentielle en novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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