International
Zelensky veut une "paix durable" après sa rencontre avec Trump
Volodymyr Zelensky a assuré dimanche vouloir une "paix durable" pour l'Ukraine. Il s'exprimait au lendemain d'un entretien à Paris avec Donald Trump, qui a appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des négociations pour mettre fin à la guerre avec la Russie.
Le président ukrainien a longtemps été catégoriquement opposé à toute concession à Vladimir Poutine. Mais il a adouci cette position ces derniers mois face aux difficultés de son armée sur le front et aux craintes d'un affaiblissement de l'aide occidentale.
Il a notamment émis l'idée que l'Ukraine renonce temporairement à récupérer les territoires contrôlées par la Russie - près d'un cinquième du pays - en échange de garanties de sécurité de la part de l'Otan et de livraisons d'armements occidentaux.
"Garanties de paix"
"J'ai déclaré que nous avions besoin d'une paix juste et durable, une paix que les Russes ne pourront pas détruire en quelques années, comme ils l'ont fait à maintes reprises dans le passé", a annoncé M. Zelensky, en évoquant sa rencontre à Paris avec Donald Trump et Emmanuel Macron.
"Lorsque nous parlons de paix effective avec la Russie, nous devons avant tout parler de garanties de paix effectives", a-t-il ajouté. Il a appelé ses alliés à "garantir la fiabilité de la paix et (à) ne pas fermer les yeux sur l'occupation" des territoires ukrainiens.
Le Kremlin a de son côté accusé M. Zelensky de "refuser toujours de négocier", soulignant que le président ukrainien avait interdit par décret en octobre 2022 tous pourparlers avec M. Poutine. Il a appelé M. Zelensky à se confronter aux "réalités sur le terrain", où les forces russes avancent sur le front est depuis le début de l'année, malgré une incursion ukrainienne en territoire russe cet été.
Dizaines de milliers de morts
La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions de l'est et du sud du pays qu'elle occupe partiellement, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce à intégrer l'Otan. Des conditions jugées inacceptables par Kiev.
M. Zelensky a aussi révélé dimanche l'ampleur des pertes officielles subies par l'armée ukrainienne depuis 2022: 43'000 tués et 370'000 blessés. Le président n'avait révélé qu'une seule fois par le passé, en février 2024, les chiffres des pertes ukrainiennes.
De son côté, la Russie ne communique pas sur ses pertes. Celles-ci ont été chiffrées à plus de 82'000 tués par le média indépendant Mediazona et le service russe de la BBC, qui se basent sur l'exploitation d'informations publiques, ainsi que de l'observation des tombes dans les cimetières.
Ces chiffres de pertes russes comme ukrainiens pourraient toutefois être sous-estimés, ne prenant notamment pas en compte les portés disparus, selon des experts.
"Telle est la réalité de cette guerre. Elle ne peut pas se terminer simplement par un bout de papier et quelques signatures", a plaidé M. Zelensky.
"Cessez-le-feu immédiat"
Donald Trump avait lui estimé dimanche que l'Ukraine a perdu "inutilement" 400'000 soldats et "bien plus de civils" tandis que "600'000 soldats russes sont blessés ou morts, dans une guerre qui n'aurait jamais dû commencer et qui pourrait durer éternellement".
"Il devrait y avoir un cessez-le-feu immédiat et des négociations devraient commencer. Trop de vies ont été perdues en vain, trop de familles ont été détruites, et si ça continue, cela pourrait se transformer en quelque chose de plus gros, et bien pire", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
Dans son message, le président américain élu, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a également assuré que M. Zelensky "aimerait conclure un accord" pour mettre fin à la guerre.
Crainte d'un désengagement américain
La rencontre avec Donald Trump à Paris revêtait une importance cruciale pour Volodymyr Zelensky, qui craint un désengagement américain après bientôt trois ans d'une invasion russe dévastatrice.
Donald Trump s'est montré très critique des milliards de dollars dépensés pour l'Ukraine. Il a affirmé à plusieurs reprises qu'il comptait se démarquer fortement de la politique d'appui massif à Kiev menée par Joe Biden et promis de règler la guerre rapidement.
Samedi, le ministère américain de la Défense a annoncé une nouvelle aide militaire à l'Ukraine estimée à 988 millions de dollars, alors qu'il qu'il ne reste que quelques semaines pour fournir des fonds déjà budgétisés avant l'investiture du républicain.
Sur le terrain, signe des difficultés ukrainiennes, la Russie a annoncé la prise de deux nouveaux villages au cours du week-end. Ses forces se rapprochent de trois villes d'importance: Kourakhové, Pokrovsk et Koupiansk.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
BP annonce supprimer des milliers d'emplois pour réduire les coûts
Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé jeudi son intention de supprimer 4700 emplois en interne et 3000 chez ses sous-traitants afin de réduire ses coûts.
Ces décisions s'inscrivent dans "un programme pluriannuel de simplification et de recentrage de BP", destiné à améliorer sa compétitivité "en réduisant (ses) coûts", est-il souligné dans un communiqué.
Les 4700 suppressions en interne "représentent une grande partie de la réduction prévue cette année", est-il précisé, ce qui laisse entendre que d'autres annonces auront lieu en 2025.
"Je comprends et reconnais l'incertitude que cela entraîne pour tous ceux dont l'emploi peut être menacé, ainsi que l'effet que cela peut avoir sur les collègues et les équipes", écrit le directeur général du groupe, Murray Auchinclos, dans un courrier aux employés consulté par l'AFP.
"Nous disposons d'un large éventail d'aides" pour les employés évincés, a-t-il fait valoir.
BP, qui indique sur son site internet employer 87'800 personnes dans 61 pays, a annoncé en 2024 des résultats moins bons qu'espérés.
Le groupe a fait part en octobre d'un bénéfice en chute au troisième trimestre, à 206 millions de dollars (environ 187,8 millions de francs) contre 4,9 milliards un an plus tôt, affecté par la baisse des marges de raffinage, des ventes médiocres et des dépréciations d'actifs, dans un contexte de baisse des prix.
Il a aussi prévenu mardi s'attendre à un recul de la production de pétrole au dernier trimestre de 2024 par rapport à celle du trimestre précédent, mettant en garde contre les marges "plus faibles" de son activité de raffinage.
Les investisseurs spéculent depuis des mois sur la possibilité pour l'entreprise de faire de nouveau machine arrière sur certains de ses objectifs climatiques ambitieux, y compris la promesse de réduire la production de pétrole de 25% d'ici à 2030 par rapport à ses niveaux de 2019.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
IA: accord entre l'AFP et Mistral pour l'utilisation de ses textes
L'AFP et l'entreprise française Mistral, espoir européen de l'intelligence artificielle (IA), ont signé un accord qui permet au robot conversationnel de la start-up d'utiliser les dépêches d'actualité de l'agence pour répondre aux requêtes de ses utilisateurs.
Ce contrat "pluriannuel", dont le montant et la durée n'ont pas été dévoilés, prend effet jeudi. C'est le premier accord de ce type pour l'Agence France Presse (AFP), ainsi que pour Mistral AI, concurrent européen des géants américains comme OpenAI (concepteur de l'outil ChatGPT).
Parallèlement, le géant de la tech Google a annoncé mercredi qu'une autre agence mondiale, l'Américaine Associated Press (AP), allait fournir des contenus d'actualité à son intelligence artificielle générative, Gemini. La date du déploiement de cette nouvelle fonctionnalité n'a pas été révélée, ni le montant du contrat.
Dans le monde, ce type d'accord entre médias et acteurs de l'IA reste relativement rare, même si les choses se sont accélérées en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Grand-messe de l'extrême droite en hommage à Jean-Marie Le Pen
Toute l'extrême droite s'est réunie jeudi pour un dernier hommage à Jean-Marie Le Pen à l'église Notre-Dame du Val-de-Grâce à Paris. Le fondateur du Front national, mort le 7 janvier à 96 ans, avait été inhumé dans l'intimité familiale samedi en Bretagne.
Ses trois filles, Marie-Caroline, Yann et Marine Le Pen, avaient cependant souhaité organiser un autre hommage, à Paris, celui-là ouvert au public. Mais seules les quelque 400 invités ont pu entrer dans l'église: les badauds, environ 2000, étaient cantonnés sur le parvis, sur lequel se dressaient deux écrans géants.
Outre les membres du Rassemblement national (RN), son président Jordan Bardella en tête, toutes les chapelles de l'extrême droite avaient fait le déplacement, y compris l'adversaire de Marine Le Pen, Eric Zemmour, mais aussi les dissidents Carl Lang ou Bruno Mégret, ancien numéro deux du FN qui avait rompu avec Jean-Marie Le Pen en 1998. Philippe de Villiers était également présent.
L'historien spécialiste de l'extrême droite Jean-Yves Camus était également dans l'église.
Indésirables
En revanche, plusieurs personnalités d'ultra-droite indésirables ont été reléguées à l'extérieur, tels les négationnistes Thomas Joly, président du pétainiste Parti de la France, ou Yvan Benedetti, son fondateur. "Refoulé avec les parias", a tweeté le premier avec une photo montrant également Jérôme Bourbon, le patron de l'hebdomadaire d'extrême-droite Rivarol.
Resté dans la rue aux abords de l'église, l'ancien humoriste Dieudonné, condamné pour antisémitisme, a estimé que Jean-Marie Le Pen "était un homme libre" au milieu d'un "paysage politique peut-être trop étroit".
"Je ne m'étends pas sur les engagements politiques de M. Le Pen, qui ne sont pas de ma compétence, si ce n'est qu'ils ont toujours été motivés par l'amour de la France", a pour sa part assuré l'abbé Christophe Kowalczyk au début de l'office.
Au cours de cette messe longue de plus d'une heure et demie, Bruno Gollnisch, vieux compagnon de route de Jean-Marie Le Pen, a pris la parole, tout comme Marie-Christine Arnautu, très proche du fondateur du FN, et sa fille Marie-Caroline Le Pen, qui a célébré un "patriote indomptable".
"Une idée vraie"
Davantage politiques, les discours de Marion Maréchal - qui s'était éloignée un temps de sa tante Marine Le Pen pour soutenir Eric Zemmour, avant de se rapprocher à nouveau du RN - et de Louis Aliot, ancien compagnon de Marine Le Pen, ont été applaudis.
"On n'arrête pas un peuple en marche, on n'arrête pas une idée vraie, on n'arrête pas un exemple juste", a tonné Marion Maréchal. Le maire de Perpignan a, lui, rappelé qu'en se qualifiant pour le second tour de la présidentielle de 2002, "il faisait trembler le système, éliminant la gauche en restant fidèle à son histoire, ses idées, ses valeurs et ses amis".
L'ancien président du Front national de la jeunesse a alors entamé une litanie de ses compagnons politiques disparus, du militant de l'OAS Roger Holeindre à Jean-Pierre Stirbois, l'homme des premiers succès électoraux du parti à la flamme dans les années 80.
Plusieurs petits-enfants de Jean-Marie Le Pen s'étaient auparavant succédé pour lire une partie de l'homélie, l'un d'entre eux appelant à prier "pour la France": "Que les Français sachent choisir pour les gouverner et les guider des hommes sages et justes".
Prière des paras
De nombreuses prières ont été lues ou chantées, parmi lesquelles la prière des paras, la prière à Jeanne d'Arc et une prière de l'écrivain catholique Charles Péguy, "La foi que j'aime le mieux, c'est Dieu, c'est l'espérance".
Aux abords de l'église, avant la cérémonie, on pouvait entendre le "Choeur des esclaves hébreux" de Verdi - dans une version allemande -, que M. Le Pen faisait déjà jouer dans ses meetings, et voir une charrette richement décorée à la gloire de la garde impériale.
Pendant toute la cérémonie, des porte-drapeaux aux bérets de différentes couleurs s'étaient placés de part et d'autre de l'église. Derrière eux, au pied d'une statue devant l'église, on apercevait des autocollants "pied noir pour toujours" sur une grande étole aux couleurs du RN.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La justice française donne une nouvelle chance au sanglier apprivoisé Rillette
La justice administrative française a suspendu jeudi la décision d'un préfet interdisant à la propriétaire d'un sanglier, baptisé Rillette, de garder l'animal qu'elle a recueilli à l'état sauvage en 2023.
L'affaire connaît un fort écho populaire et médiatique depuis que les autorités ont demandé à sa propriétaire de la confier à une "structure adaptée", faute de quoi l'animal pourrait être euthanasié.
Différentes pétitions sur le site Change.org appelant à sauver Rillette ont totalisé quelque 300'000 signatures. Et en décembre, Brigitte Bardot publiquement apporté son soutien à la propriétaire de cette laie, Elodie Cappé.
Impossible régularisation
A la tête d'une écurie privée près de Chaource, en Champagne, Mme Cappé a recueilli et adopté ce marcassin femelle qui s'était réfugié sur sa propriété. Rillette est aujourd'hui une adulte de 100 kg habituée aux humains.
Mais les tentatives de Mme Cappé pour régulariser la situation de la laie auprès des services préfectoraux en vue de garder légalement l'animal ont toutes échoué jusqu'à présent. En juillet, le préfet de l'Aube avait indiqué à Elodie Cappé que pour éviter l'euthanasie de sa laie, elle devait la placer dans un centre spécialisé.
Sa troisième demande de régularisation de la situation a été rejetée en novembre, ce qu'elle contestait devant le tribunal administratif. La préfecture arguait que seuls les animaux provenant d'un élevage d'origine connue peuvent prétendre à une autorisation de détention par un particulier.
Conditions remplies
Mais dans son ordonnance, le juge des référés de Châlons a estimé que le régime applicable à la détention des animaux non domestiques n'exige "à aucun moment que ceux-ci soient nés et élevés en captivité".
Et même si la capture de sangliers vivants dans la nature est en principe interdite, le préfet a toujours la possibilité de l'autoriser, a relevé le juge. C'est pourquoi il a ordonné au préfet de l'Aube de réexaminer la demande de Mme Cappé dans un délai d'un mois.
"Nous sommes très heureux" a réagi Mme Cappé auprès de l'AFP, espérant que la préfecture va "enfin (lui) octroyer le droit de garder Rillette".
Pour son avocat Karl Burger, Mme Cappé remplit toutes les conditions sur les règles de détention d'animaux d'espèces non domestiques: "Rillette est vaccinée et stérilisée. Elle vit dans un enclos sécurisé par rapport aux tiers et aux animaux sauvages".
La laie bénéficie dans son domaine d'un vaste enclos aménagé pour elle, avec des clôtures électriques, avait expliqué Mme Cappé en décembre, assurant aller au-delà des normes requises pour accueillir un sanglier d'élevage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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