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International

Zelensky: "user tous les moyens" pour contraindre Moscou à la paix

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La défense de l'Ukraine dépend plus que jamais de la livraison d'armes et de munitions occidentales (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP U.S. Department of Defense/SEBASTIAN APEL)

Volodymyr Zelensky a appelé lundi l'Occident à "user de tous les moyens" pour contraindre la Russie à la paix, lors d'une visite à Madrid. L'Espagne a promis un milliard d'euros d'aide militaire à l'Ukraine, qui souffre face à l'offensive russe.

"Nous devons intensifier notre travail commun avec nos partenaires pour obtenir davantage: la sécurité et une coercition tangible de la Russie à la paix par tous les moyens", a exhorté le président ukrainien lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.

Il faut "faire pression non seulement sur la Russie, mais aussi sur nos partenaires pour qu'ils nous donnent la possibilité de nous défendre", a-t-il ajouté, exigeant de nouveau des systèmes de défense anti-aérienne pour pouvoir intercepter les plus de 3000 bombes aériennes guidées lancées par la Russie sur son pays chaque mois.

Pas question d'inviter la Russie en Suisse

A un peu moins de trois semaines de la conférence pour la paix en Ukraine prévue au Bürgenstock (NW), M. Zelensky a rejeté la proposition de la Chine et du Brésil d'inviter la Russie, estimant que celle-ci allait "tout bloquer".

En difficulté sur les fronts Est et Nord-est, l'Ukraine réclame depuis des mois de pouvoir frapper les positions et les bases arrières russes en territoire russe avec des armements occidentaux. Mais Américains et Européens ont refusé jusqu'ici par crainte d'une escalade, conférant un avantage certain aux forces du Kremlin.

Kiev a les "mains liées dans le dos"

Cette question commence cependant à faire débat parmi les alliés. Lors d'une réunion de l'Otan à Sofia, son secrétaire général Jens Stoltenberg a estimé lundi qu'il était "temps de reconsidérer" les restrictions sur l'usage des armes fournies à l'Ukraine qui lui lient "les mains dans le dos".

Dimanche, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a dit pour sa part s'opposer à une telle utilisation des armes fournies à l'Ukraine contre des cibles en territoire russe. "Il faut être très prudent", a-t-elle jugé.

Le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, avait en revanche estimé, lors d'un déplacement à Kiev début mai, que Kiev pouvait utiliser les armes britanniques comme bon lui semblait, évoquant son "droit" de frapper le territoire de la Russie.

Nouvelle aide militaire espagnole

Interrogé lundi sur le sujet, Pedro Sánchez a déclaré, de façon évasive, ne pas avoir "cette volonté". "Nous serons aux côtés de l'Ukraine tout le temps qu'il faudra", a cependant répété le Premier ministre espagnol, annonçant une nouvelle aide militaire dans le cadre d'un accord de sécurité avec Kiev.

Cet accord prévoit "un engagement d'aide militaire pour 2024 d'un milliard d'euros" de la part de Madrid, qui avait apporté jusqu'ici un soutien limité à Kiev, pour "permettre à l'Ukraine de renforcer ses capacités" de défense, a-t-il ajouté.

Kiev réclame des Patriot

L'Ukraine réclame notamment des systèmes Patriot américains pour faire face aux bombardements russes, arguant n'avoir à l'heure actuelle qu'un quart des moyens dont elle a besoin.

M. Zelensky a ainsi précisé à Madrid avoir besoin de "sept systèmes Patriot supplémentaires", dont "au moins deux pour Kharkiv", ville située à une quarantaine de kilomètres de la frontière et pilonnée par l'armée russe.

Selon M. Sánchez, l'Espagne, qui a déjà envoyé des missiles Patriot à Kiev, "travaille avec différents pays alliés pour voir combien exactement" de lanceurs "peuvent être envoyés".

Le commandant en chef de l'armée ukrainienne a par ailleurs affirmé lundi que la France allait envoyer "prochainement" de premiers instructeurs militaires en Ukraine afin de former des troupes.

Moscou dit avoir pris 2 localités

La visite de Volodymyr Zelensky en Espagne était initialement prévue le 17 mai, mais avait été repoussée en raison de la nouvelle offensive lancée quelques jours plus tôt par l'armée russe dans le nord-est de l'Ukraine. Elle survient alors que l'armée ukrainienne continue de souffrir sur le terrain.

La Russie a ainsi revendiqué lundi la prise de deux nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine, où une frappe sur un hypermarché de bricolage à Kharkiv, deuxième ville du pays, a fait samedi seize morts.

Une nouvelle frappe sur une zone industrielle de cette ville a tué une femme lundi, selon le gouverneur de la région. Au sud, ce sont au moins trois personnes qui ont été tuées et six autres blessées, dont deux adolescents, dans une frappe russe sur Snigourivka, un village de la région méridionale de Mykolaïv, a annoncé son gouverneur, Vitaly Kim.

Progression russe "arrêtée" à Kharkiv

La Russie ne cesse de grignoter du terrain en Ukraine, après avoir repris l'initiative avec l'échec de la contre-offensive ukrainienne de l'été 2023. Elle a pour cela recruté à tour de bras en proposant des soldes attractives et mobilisé l'industrie militaire pour soutenir son effort de guerre.

L'armée russe a en outre déclenché le 10 mai une offensive dans la région de Kharkiv, poussant Kiev à y dépêcher de précieux renforts. Les autorités ukrainiennes ont cependant affirmé vendredi que la progression de l'armée russe avait été "arrêtée" dans cette zone.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

International

OMS: "informations limitées" sur la grippe aviaire aux Etats-Unis

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'a plus de communication directe avec les autorités américaines (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a des "informations limitées" sur la propagation de la grippe aviaire aux Etats-Unis, en raison de l'attitude des autorités américaines. Elle a appelé mercredi à Genève à davantage de dialogue technique avec elle.

"Nous avons des informations limitées sur la propagation de la grippe aviaire dans le bétail et sur celle de cas humains", a affirmé à la presse le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Nous n'avons pas de communication directe", a renchéri la directrice à l'OMS de la préparation aux épidémies et aux pandémies Maria Van Kerkhove.

Depuis l'annonce du retrait américain de l'organisation dans un an par le président Donald Trump, certaines agences sanitaires du pays ne répondent pas aux demandes depuis le 24 janvier. Pour autant, des cas de grippe aviaire sont toujours relayés conformément au Réglement sanitaire international (RSI), a ajouté Mme Van Kerkhove.

Elle reste confiante sur la capacité des Etats-Unis à détecter des épidémies animales. Mais elle souhaite que les Etats-Unis "maintiennent un dialogue" et "continuent à relayer des indications au RSI". "Nous continuerons à tenter de discuter", dit-elle.

Autre problème, les coupes américaines ont des conséquences sur la prise en charge du VIH. Malgré des exceptions, la prévention auprès de groupes les plus vulnérables est affectée, a précisé M. Tedros. Des impacts sont observés sur des centres de santé et des travailleurs de santé sont mis en congé, a ajouté le directeur général.

Il a aussi déploré l'annonce argentine également d'un retrait de l'OMS. Il souhaite que ce pays reconsidère cette décision et veut un dialogue avec lui. Mais les Etats-Unis sont le seul pays à avoir prévu des réserves sur leur siège à l'OMS et tout autre retrait doit être discuté à l'Assemblée mondiale de la santé, a expliqué un responsable juridique de l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Karl-Heinz Rummenigge monte au front

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Karl-Heinz Rummenigge soutient la nouvelle Coupe du monde des clubs. (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

La parole de Karl-Heiz Rummennige porte toujours ! Dans une interview accordée à Sport-Bild, l’ancien homme fort du Bayern Munich épouse la cause de la Coupe du monde des clubs.

"Cette nouvelle Coupe du monde des clubs a quelque chose de miraculeux dans la mesure où la FIFA a, pour la première fois, sacrifié une compétition par nations, la Coupe des Confédération, au profit d’une compétition par clubs, explique Karl-Heinz Rummenigge. La précédente était ennuyeuse. L’équipe européenne en lice était pratiquement assurée de l’emporter. Il n’y avait aucune émotion pour les fans avec une telle compétition. J’avais demandé à Gianni Infantino un changement pour cette Coupe du monde des clubs."

Disputée désormais avec 32 équipes, l’édition 2025 se déroulera cet été aux Etats-Unis avec une finale agendée au 13 juillet pour conclure une saison jugée interminable par bien des observateurs. "Nos joueurs devraient cesser de se plaindre, lance avec force l’ancien Ballon d’Or et joueur du Servette FC. Toutes les négociations de contrats auxquelles j’ai assisté ne vont que dans un sens : toujours plus. Mais l’argent doit bien venir de quelque part. Le fait d’avoir maintenu en Allemagne les droits TV avec même une augmentation de 2 % est extraordinaire. Mais les joueurs en demandent toujours plus. Pas seulement 2 %. L’argent doit donc venir d’autres sources comme avec cette nouvelle Coupe du monde des clubs. C’est une sorte de piège que les joueurs se sont tendu à eux-mêmes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Arménie: demande d'adhésion à l'UE adoptée en première lecture

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L'Arménie est en froid avec son allié traditionnel russe (archives). (© KEYSTONE/AP/MISHA JAPARIDZE)

Le Parlement arménien a adopté mercredi en première lecture un projet de loi visant à ouvrir des négociations pour rejoindre l'Union européenne. Une illustration de la volonté d'Erevan, en froid avec son allié traditionnel russe, de se rapprocher des Occidentaux.

"Exprimant la volonté du peuple de la République d'Arménie, ayant fixé comme objectif de faire de l'Arménie un pays sûr et développé, l'Arménie annonce le début d'un processus d'adhésion à l'UE", indique le texte voté avec 63 voix "pour" et sept voix "contre".

Le texte doit désormais être étudié en deuxième lecture. Il avait été soumis aux élus le 9 janvier par le gouvernement de cette ex-république soviétique du Caucase.

L'année dernière, une pétition demandant le début d'un processus d'adhésion, soutenu par des partis et organisations pro-européennes, avait recueilli environ 60'000 signatures dans ce pays de 2,7 millions d'habitants.

Défiance envers la Russie

Depuis près d'un an et demi, Erevan multiplie les gestes de défiance à l'égard de la Russie, alliée historique qui lui a longtemps vendu des armes et dispose toujours d'une base militaire sur le territoire arménien.

L'Arménie reproche à Moscou son manque de soutien face à l'Azerbaïdjan, qui a entièrement reconquis par la force, à l'automne 2023, la région azerbaïdjanaise à majorité arménienne du Karabakh, contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes.

Des soldats de maintien de la paix russes déployés dans le Karabakh n'étaient pas intervenus lors de cette offensive azerbaïdjanaise pour faire respecter un cessez-le-feu conclu fin 2020 entre Bakou et Erevan après une guerre de six semaines.

La reprise de tout le Karabakh par l'Azerbaïdjan a contraint plus de 100'000 Arméniens à fuir ce territoire, par crainte d'exactions. Depuis, Erevan prend ses distances avec Moscou.

Fin janvier 2024, l'Arménie a officiellement adhéré à la Cour pénale internationale (CPI), malgré les avertissements de Moscou, et elle est désormais tenue d'arrêter Vladimir Poutine s'il met le pied en territoire arménien, en vertu d'un mandat d'arrêt de la CPI délivré à l'encontre du président russe en mars 2023.

En juillet 2024, l'Arménie a aussi accueilli des exercices militaires conjoints avec les Etats-Unis.

Une base militaire russe permanente se trouve toujours sur le territoire arménien, à Gyoumri, et Erevan reste membre de l'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance militaire pilotée par Moscou.

En février 2024, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian avait néanmoins affirmé que l'Arménie avait gelé "en pratique" sa participation à cette alliance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Autriche: le FPÖ échoue dans sa tentative de former un gouvernement

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Herbert Kickl avait opté depuis le début des négociations pour une ligne dure (archives). (© KEYSTONE/APA/APA/TOBIAS STEINMAURER)

Le chef de l'extrême droite autrichienne Herbert Kickl a informé mercredi le président Alexander Van der Bellen ne pas avoir réussi à former un gouvernement de coalition avec les conservateurs. Ceux-ci sont rétifs à son projet.

"Bien que nous ayons fait des concessions sur de nombreux points (...), les pourparlers n'ont malheureusement pas abouti", écrit-il dans son courrier, "remettant donc le mandat" qui lui avait été confié le 6 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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