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International

Un ex-policier londonien condamné à la perpétuité pour des viols

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Cette affaire a aggravé la crise de confiance que traverse Scotland Yard depuis l'affaire Sarah Everard, (© KEYSTONE/AP/FRANK AUGSTEIN)

Pendant deux décennies, la police de Londres employait l'un des pires prédateurs sexuels de l'histoire récente du Royaume-Uni: un ex-policier londonien a été condamné mardi à la prison à perpétuité pour des dizaines de viols et agressions sexuelles sur douze femmes.

"Vous avez profité de façon monstrueuse des femmes", a déclaré la juge Bobbie Cheema-Grubb en rendant son jugement, qui conclut une affaire aggravant la crise de confiance plombant Scotland Yard, sourde aux alertes concernant l'un de ses agents. "Vous vous êtes comporté comme si vous étiez intouchable", parce qu'étant membre de la police, a-t-elle ajouté.

Dans le box, l'ex-policier a gardé la tête baissée et les yeux fermés tout au long de la lecture du prononcé de sa peine, assortie d'une période de sûreté de 30 ans. Il était poursuivi pour au moins 85 infractions, dont 48 viols, qui se sont produits entre 2003 et 2020. Pendant cette période, il avait été promu pour intégrer l'unité d'élite de la police de la capitale chargée de la protection du Parlement et des représentations diplomatiques.

"Ses crimes sont une tache sur notre police", a réagi dans un communiqué la ministre de l'Intérieur Suella Braverman, rendant hommage aux victimes "courageuses". "Il n'y a pas de place pour de tels comportements prédateurs et odieux dans notre police".

La police a raté neuf occasions d'arrêter ce violeur en série qui a pu sévir pendant 17 ans. Il a finalement été interpellé en octobre 2021 pour une première affaire de viol, poussant d'autres victimes à se manifester. "Ces femmes ne sont pas faibles (...) elles ont été les victimes de votre cerveau criminel", a asséné la juge.

Confiance "ébranlée"

Ayant plaidé coupable, l'ancien policier n'a pas eu de procès, mais deux jours d'audience lundi et mardi pour déterminer sa peine à la Southwark Crown Court à Londres.

Lundi, le procureur Tom Little avait livré un éprouvant récit des agressions "systématiques" commises par l'ancien fonctionnaire en reprenant le récit de ses victimes qu'il "humiliait". Il usait de son "charme", a-t-il expliqué, pour "séduire et tromper" ses victimes, et de son statut pour dissuader ses victimes de dénoncer ses agissements.

A une femme rencontrée dans un bar en 2003, il s'était présenté comme "la personne la plus sûre avec qui elle pouvait être", selon le procureur, avant de placer son arme sur sa tête et de la violer à plusieurs reprises.

Une autre encore a raconté avoir été frappée avec un fouet, enfermée dans un placard et sifflée comme un chien, l'ex-policier la traitant comme sa chose, qui lui "appartenait et devait lui obéir". Toutes ont dit avoir eu peur de parler parce qu'"elles pensaient qu'on ne les croirait pas parce que vous étiez un policier", a insisté la juge.

A cause de cette affaire et d'autres, dans laquelle la police "n'a pas été suffisamment rigoureuse", "il y a des femmes dont la confiance en la police est profondément ébranlée", a regretté le chef de Scotland Yard, Mark Rowley, cité dans un communiqué. "Nous sommes plus déterminés que jamais à rectifier le tir".

Onde de choc

Mark Rowley a lui-même été nommé après l'onde de choc provoqué il y a moins de deux ans par l'affaire Sarah Everard, une Londonienne de 33 ans enlevée, violée et tuée par un agent de la police de la capitale, depuis condamné à la prison à vie. La police avait ignoré des signaux alarmants sur le comportement du ravisseur.

L'enquête indépendante ouverte après cette affaire a été élargie à la présente affaire. La police de Londres a indiqué que 1633 affaires d'agressions sexuelles ou de violences domestiques présumées impliquant plus de 1000 officiers et agents ces dix dernières années seraient réexaminées pour s'assurer que les décisions appropriées avaient bien été prises.

Elle a annoncé mardi qu'un nouveau policier londonien avait été inculpé de viol. "Il ne doit pas y avoir d'échappatoire pour les personnes qui abusent de leur position de confiance et de leur autorité au sein de la police", a réagi le maire de Londres Sadiq Khan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

L'Argentine fête son titre, Messi son 800e but

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La soirée fut belle pour Lionel Messi et l'Argentine (© KEYSTONE/AP/Gustavo Garello)

L'Argentine a battu le Panama 2-0, grâce notamment au 800e but de la carrière de Lionel Messi, jeudi en match amical à Buenos Aires.

Il s'agissait de la première sortie des champions du monde depuis leur titre. Les retrouvailles furent incandescentes avec leur public.

Le jeune milieu d'Atlanta United Thiago Almada, qui n'avait joué que quelques minutes au Mondial, a libéré à la 78e minute l'Albiceleste au Monumental, en une soirée de fête, que les Panaméens ont longtemps menacé de frustrer malgré une pluie d'occasions argentines.

Cerise sur le gâteau qu'attendaient les 83'000 privilégiés (plus de 1,5 million de personnes avaient tenté d'acquérir une place en ligne): l'inévitable Leo Messi a clôturé le bal sur un somptueux coup-franc direct (89e), son 800e but en 1017 matches professionnels.

"Profitons de ça"

Les joueurs réunis en une joyeuse ronde au centre du terrain ont pu alors "revivre Lusail", et une nouvelle fois, Messi se voir remettre le trophée en mains, dans un stade chaviré.

"Profitons de ça, de cette troisième étoile. C'est très difficile de gagner une Coupe du monde", a déclaré Messi au micro depuis le terrain, disant "ne pas oublier tous les joueurs avec qui nous avons tenté de soulever cette Coupe sans y arriver" lors d'éditions précédentes.

Pour l'Albiceleste, c'était le retour sur une pelouse argentine, et la première vraie communion avec leur hinchada depuis la parade avortée du 20 décembre, quand la démesure (4 à 5 millions sur le parcours du bus) avait forcé à avorter le défilé de la victoire, fini... en hélicoptères.

Larme à l'oeil

Sourires béats comme Messi, larme à l'oeil pour "Dibu" Martinez ou Lionel Scaloni, les champions du monde, leurs enfants à leurs côtés, ont entendu le Monumental entonner avant match "Muchachos", la chanson devenue hymne des supporters argentins au Mondial, et à jamais associée au titre 2022.

L'avant-match n'avait été qu'une longue fête de plus de quatre heures avec concerts, feu d'artifice, rediffusion d'images du Mondial, et incessante succession de chants à la gloire de l'équipe ou de joueurs.

La partie importait-elle vraiment ? Elle a vu une domination outrageuse des Argentins face à des Panaméens arc-boutés en défense, mais disciplinés et pas maladroits. Clairement pas venus pour regarder jouer les champions, même s'ils ne purent cadrer qu'un seul tir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'emblématique tour "Flatiron" de New York vendue 190 millions

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Construit en deux ans et achevé en 1902, le Flatiron Building (au centre du cliché) compte 22 étages (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/DIANE BONDAREFF)

Gratte-ciel emblématique de New York à l'architecture si particulière du début du XXe siècle, le "Flatiron" a été vendu mercredi aux enchères pour 190 millions de dollars (174 millions de francs). La vente doit permettre de régler un différend entre ses propriétaires.

C'est le financier Jacob Garlick, fondateur du fonds d'investissement Abraham Trust, qui a emporté ce "fer à repasser", vide depuis 2019, a confirmé jeudi le commissaire de la société d'enchères Mannion Auctions.

L'acheteur va devoir verser d'ici à vendredi soir "10% de ce montant, faute de quoi le bien immobilier reviendra au second enchérisseur, Jeff Gural, qui représentait 75% des propriétaires et a offert 189,5 millions de dollars", selon le commissaire.

Le "Flatiron Building" est un immeuble de bureaux de 22 étages et 87 mètres de haut, situé dans le quartier Midtown de Manhattan, au carrefour des 22e rue, cinquième avenue et Broadway.

Achevé en 1902

Sa forme en pointe, en "fer à repasser", reconnaissable entre toutes et qui lui a donné son nom s'explique par le croisement de la cinquième avenue et de Broadway, unique avenue de Manhattan qui n'est pas alignée sur le plan rectiligne de l'île.

Construit en deux ans et achevé en 1902, le "Flatiron" a été édifié par un architecte de l'école de Chicago, Daniel Burnham, dans le style Beaux-Arts, comme nombre de bâtiments new-yorkais, par exemple l'immense gare Grand Central.

Le "fer à repasser" était vide depuis 2019, lorsque son dernier locataire, l'éditeur MacMillan Publishers, est parti. Les cinq propriétaires n'avaient pas pu se mettre d'accord sur sa rénovation, ni sur son utilisation. Quatre sociétés immobilières le contrôlaient à 75%. Le cinquième partenaire contrôlait les 25% restants. les 25% restants.

En 2021, les quatre sociétés ont poursuivi la cinquième en justice, l'accusant d'avoir laissé le "Flatiron" vide. La justice a enjoint aux cinq propriétaires de le vendre aux enchères.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Utah exige l'accord parental pour accéder aux réseaux sociaux

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La loi de l'Utah prévoit de punir d'amendes les réseaux sociaux ciblant les utilisateurs de moins de 18 ans au moyen "d'algorithmes addictifs" (archives). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

L'Etat américain de l'Utah s'est doté jeudi d'une législation exigeant des réseaux sociaux comme TikTok ou Instagram qu'ils obtiennent l'accord parental avant d'accorder aux mineurs l'accès à leurs plateformes. La loi entrera en vigueur en mars 2024.

Elle a été conçue en réponse aux craintes concernant l'addiction croissante des jeunes aux réseaux sociaux, le cyberharcèlement et la collecte de données sur les enfants.

Le monde de la technologie et des groupes de défense des droits civiques ont cependant estimé que cela pourrait restreindre l'accès des adolescents marginalisés à des ressources en ligne et mettre en danger la liberté d'expression.

"Nous refusons désormais de laisser les plateformes de réseaux sociaux continuer de nuire à la santé mentale de nos jeunes", a tweeté le gouverneur de cet Etat de l'Ouest américain, Spencer Cox, qui a promulgué jeudi les deux lois concernées.

"Couvre-feu"

Les textes contraignent aussi les réseaux sociaux à donner aux parents l'accès aux comptes de leurs enfants et à établir par défaut un "couvre-feu" empêchant aux mineurs d'y accéder la nuit.

Le président des Etats-Unis d'Amérique Joe Biden avait, lors de son discours sur l'état de l'union en février, appelé le congrès américain à légiférer sur la question.

La Californie avait déjà introduit des lois fixant des paramètres de confidentialité très stricts par défaut pour les mineurs. D'autres Etats, tels que l'Ohio et le Connecticut, prévoient des lois similaires à celle de l'Utah.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Record des tentatives de censure de livres aux Etats-Unis (ONG)

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1269 demandes de censure visant un ou plusieurs livres ont été déposées sur le territoire américain l'an passé (archives). (© KEYSTONE/AP/Bebeto Matthews)

Jamais depuis vingt ans autant de demandes de censure de livres n'ont été formulées aux Etats-Unis, a averti jeudi l'association des bibliothèques américaines. Elles concernent surtout les ouvrages traitant de questions liées à la communauté LGBT+ et aux minorités.

En tout, 1269 demandes de censure visant un ou plusieurs livres ont été déposées sur le territoire américain l'an passé, contre 729 en 2021, année qui avait déjà établi un record, selon un communiqué de l'association, qui recense ces données depuis 2003.

Les ouvrages ciblés sont au nombre de 2571, contre 1858 en 2021. La grande majorité (86%) d'entre eux sont des livres de littérature pour la jeunesse et plus de la moitié (58%) concerne des livres enseignés ou disponibles à l'école.

"Nous observons que ces requêtes proviennent de groupes organisés de censure, qui prennent pour cible les conseils d'administration des bibliothèques locales pour demander que soient retirées une longue liste de livres", a dénoncé Deborah Caldwell-Stone, en charge de la liberté intellectuelle au sein de l'association, citée dans le communiqué.

"Police du livre"

L'objectif de cette "police autoproclamée du livre" est "d'effacer les voix de ceux qui sont généralement exclus des conversations de notre nation, comme les personnes de la communauté LGBTQIA+ ou les Afro-Américains", a-t-elle fustigé.

La publication de ces données intervient alors que des Etats conservateurs américains s'attaquent de façon plus frontale aux livres traitant de sujets allant du racisme à l'identité de genre. Selon leurs détracteurs, ces oeuvres incitent notamment les enfants blancs à se voir comme des oppresseurs des minorités.

Le roman "Beloved", un classique de la romancière afro-américaine Toni Morrison, a notamment été pris pour cible. Prix Pulitzer en 1988, il raconte l'histoire d'une ancienne esclave qui choisit de tuer son enfant pour lui éviter de subir à son tour les atrocités de l'esclavage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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