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International

Accord à la COP26 mais la Suisse est furieuse et l'ONU déçue

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Les délégations pourront repartir de Glasgow avec un accord à la COP26 même si celui-ci ne satisfait pas entièrement les ONG. (© KEYSTONE/EPA/ROBERT PERRY)

La COP26 s'achève sur un accord, atténué toutefois à dernière minute. Elle appelle à accélérer les efforts vers "une réduction progressive" plutôt que vers "une sortie" d'une partie du charbon. La Suisse est furieuse et le secrétaire général de l'ONU est déçu.

Après près de deux semaines, tout s'est joué samedi en quelques minutes pour les quelque 200 Etats présents à Glasgow. Des pays qui recourent au charbon, l'Inde et la Chine, ont torpillé le projet de déclaration, pourtant déjà atténué sur cette question tout au long de la semaine. "Difficile de savoir" si ces deux pays auraient fait échouer tout le paquet de Glasgow s'ils n'avaient pas obtenu satisfaction, selon la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

Les efforts ne devront être menés que pour "réduire" le charbon sans système de captation de CO2, plutôt que vers son "élimination", et pour une sortie de subventions "inefficaces" aux énergies non renouvelables. Mme Sommaruga, au nom de son groupe de négociation de six pays, a dénoncé une manoeuvre de dernière minute inacceptable et un manque de "transparence" de la présidence britannique de la COP.

"Ce n'est pas bien pour la crédibilité du processus", a-t-elle ensuite affirmé à la presse suisse. Alors que le chef de la délégation suisse, l'ambassadeur Franz Perrez, fait lui remarquer que la présidence a davantage cherché à contrôler les négociations que lors des précédentes COP.

Selon Mme Sommaruga, comme pour de nombreuses ONG, cette atténuation sur le charbon, mentionné malgré tout pour la première fois aussi clairement, ne suffira pas pour limiter le réchauffement à 1,5°C d'ici 2100. Le Premier ministre britannique Boris Johnson avait affiché son souhait d'un compromis qui maintienne comme possible cet objectif.

"Urgence" maintenue selon Guterres

Le paquet "fait vraiment avancer les choses pour tout le monde", a affirmé le président de la COP26 Alok Sharma. Il a aussi estimé que le mandat donné à son chef de gouvernement était honoré. Mais, fait rarissime, il a officiellement présenté à la tribune "ses excuses" pour la procédure, admettant à demi-mot les critiques suisses.

La partie sur le charbon aurait dû être approuvée sans restrictions et associer aussi le pétrole et le gaz, a déploré de son côté le WWF. "Un signal a été lancé sur le fait que la période du charbon arrive à son terme. Et c'est important", a dit de son côté la directrice exécutive de Greenpeace International. Une analyse partagée malgré tout par Mme Sommaruga.

Il faut "sortir du charbon" et "éliminer les subventions aux énergies fossiles", a aussi déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Après le résultat de la COP, il appelle à l'"urgence" parce que le monde va toujours vers "le désastre climatique". L'accord de Glasgow va favoriser une vague d'écoblanchiment, selon l'activiste Greta Thunberg.

Dans la déclaration finale, l'objectif de 1,5°C, 2°C maximum, est réaffirmé. Les Etats devront oeuvrer à une réduction de 45% de leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2010 et à une neutralité carbone d'ici 2050. Problème, la Chine et l'Arabie saoudite ne prévoient celle-ci que pour 2060 et l'Inde pour 2070.

Les Etats devront revenir dès l'année prochaine avec des ambitions plus élevées pour s'aligner avec les objectifs de l'Accord de Paris. Mais là aussi, des "circonstances nationales particulières" sont prévues dans le document final. "Le plus important est décalé" d'un an, déplore le WWF Suisse.

Décalage avec les activistes

Or les annonces récentes des Etats permettraient au mieux d'atteindre 1,8°C, même si l'étude considérée comme la plus sérieuse arrive plutôt à 2,4°C. L'ONU avait elle maintenu lundi son estimation, à 2,7°C.

Parmi les succès, la COP26 aura réussi à adopter plusieurs règles pour appliquer l'Accord de Paris. Le calendrier commun a été approuvé et prévoit que tous les pays annoncent des "contributions nationales" tous les cinq ans dès 2030 pour les dix années suivantes et même dès 2025 pour ceux qui le peuvent. Mme Sommaruga avait été chargée, avec son homologue rwandaise de l'environnement, de trouver une solution acceptable pour tous.

Sur une autre de ces règles, la Suisse aura réussi à préserver l'un de ses principaux objectifs à Glasgow, l'impossibilité d'un double comptage des réductions d'émissions de gaz à effet de serre lorsque celles-ci sont menées à l'étranger. "Nous avons pu éviter le pire", affirmait dès vendredi Mme Sommaruga. Même si dans la décision finale, une lacune subsiste.

Malgré des succès pour la Suisse, "on ne peut pas être content" avec cette COP, ajoute la conseillère fédérale. La conférence aura aussi à nouveau montré le fossé avec les attentes immédiates des activistes et des ONG. La réunion "n'arrêtera pas le changement climatique", avait dit cette semaine M. Johnson.

Aide aux pays pauvres pas suffisante

Autre décalage, celui entre pays riches et en développement sur la question du financement. Les Etats-Unis notamment auront rejeté la demande de plus de 100 Etats pour un mécanisme sur les "dommages" déjà observés en raison du changement climatique. Ce blocage étend le mécontentement de ces pays sur ce qu'ils appellent la "dette climatique".

Alors que les Etats riches n'ont pas réussi à honorer leur promesse de mobiliser 100 milliards de dollars de fonds publics et privés par an d'ici 2020 pour les aider, le document final ne prévoit qu'un appel à doubler d'ici 2025 le financement de l'adaptation au changement climatique pour ceux qui ne l'ont pas fait. Tardif, selon le WWF.

Environ 40'000 personnes auront participé à cette COP26 en pleine pandémie. Selon la présidence britannique de la réunion, les cas positifs seront restés peu élevés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Hüsler s'en sort

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Marc-Andrea Hüsler qualifié pour le deuxième tour à Miami (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Marc-Andrea Hüsler a passé le 1er tour à Miami. Le Zurichois de 26 ans (ATP 47) a évité sa 5e défaite consécutive en battant l'Espagnol Albert Ramos-Viñolas (ATP 51) 6-7 (4/7) 7-6 (7/2) 6-3.

Dans la deuxième manche, le Suisse n'a comblé son retard qu'à 5-5. Il s'est ensuite libéré et a assumé son rôle de favori. Dans la manche décisive, le service du gaucher a de nouveau fonctionné de belle façon.

Une défaite aurait été fâcheuse, tant Ramos-Viñolas se trouve dans le creux de la vague. Le vétéran de 35 ans n'a pas réussi à défendre son titre à Cordoba lors des tournois sud-américains sur terre battue le mois dernier et a perdu ses cinq matches sur dur au cours des trois derniers mois.

Au deuxième tour, Hüsler affrontera Tommy Paul qui a bénéficié d'un bye en tant que tête de série no 16 du tournoi. Le Suisse n'a encore jamais affronté le joueur américain classé parmi les 20 premiers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Fed relève son taux, entre inflation et turbulences bancaires

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La Fed a relevé ses taux d'un quart de point. La puissante institution a réaffirmé que "le système bancaire américain est solide et résilient". (archives) (© KEYSTONE/AP/J. SCOTT APPLEWHITE)

La banque centrale américaine (Fed) a relevé mercredi son taux d'un quart de point de pourcentage, en recherche d'équilibre entre sa lutte contre l'inflation et les turbulences sur le secteur bancaire qui, a-t-elle averti, risquent de "peser" sur l'économie.

Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, au plus haut niveau depuis 2006, et l'institution prévoit des hausses supplémentaires.

La Fed a par ailleurs averti, dans un communiqué, que la récente crise des banques était "susceptible (...) de peser sur l'activité économique, les embauches et l'inflation". "L'ampleur de ces effets est incertaine", a-t-elle souligné.

Mais l'argent des épargnants est "en sécurité" et le système bancaire reste solide, a assuré en conférence de presse le président de la Fed, Jerome Powell, qui a souligné que l'institution est "résolue à tirer les leçons de l'épisode".

Les responsables de la Fed anticipent majoritairement des hausses supplémentaires du taux dans les mois à venir, mais évoquent plus largement, dans le communiqué, "des actions supplémentaires de raffermissement de la politique", sans mentionner les taux spécifiquement.

Malgré les difficultés, la possibilité d'un atterrissage en douceur de l'économie américaine "existe toujours", a ajouté M. Powell, affirmant que la Fed "tente de trouver" le bon chemin.

Difficile arbitrage

La banque centrale américaine a par ailleurs mis à jour mercredi ses prévisions économiques, dont les dernières avaient été publiées en décembre. Elle anticipe désormais une inflation pour 2023 à 3,6%, contre 3,5% auparavant, et pour 2024 à 2,6%, contre 2,5%.

Les prévisions en termes de croissance du produit intérieur brut (PIB) ont été révisées en légère baisse, à 0,4% contre 0,5% pour 2023, et à 1,2% contre 1,6% pour 2024.

La puissante Fed se trouvait face à un difficile arbitrage: continuer à relever son principal taux directeur pour juguler la forte inflation ou marquer une pause, afin d'éviter d'aggraver les difficultés des banques, les anticipations montrant les hésitations du marché sur le sujet.

Les faillites récemment des banques régionales américaines Silicon Valley Bank (SVB), Signature Bank et Silvergate ont créé une vague d'inquiétudes. Gouvernements, banques centrales et régulateurs sont intervenus en urgence pour tenter de rétablir la confiance, meilleure arme pour éviter une contagion.

"Nous devons renforcer la supervision et la régulation" des banques, a concédé M. Powell, qui a rappelé qu'une enquête des régulateurs est en cours et qui s'est montré favorable à la conduite d'une enquête indépendante.

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a assuré mercredi, devant une commission du Sénat, que "le système bancaire américain était solide". "Les actions récentes du gouvernement fédéral ont démontré notre engagement résolu à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l'épargne des déposants", a-t-elle ajouté.

"Il est important d'être clair: les actionnaires et les créanciers des banques en faillite ne sont pas protégés par le gouvernement. Et aucune perte (...) ne sera supportée par le contribuable", a également souligné la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden.

Crainte de contagion

Après deux séances de rebond en début de semaine, les Bourses européennes ont évolué mercredi autour de l'équilibre et terminé sur une tendance mitigée. Wall Street était en légère baisse après la début de la conférence de presse du président de la Fed.

Le dollar perdait de son côté plus de 1% face à l'euro, les cambistes interprétant la communication de la Fed comme un signe d'assouplissement.

La Fed a prêté environ 164 milliards de dollars aux banques américaines en quelques jours, afin que tous les clients qui souhaitaient retirer leur argent puissent le faire, ainsi que 142,8 milliards aux deux entités créées par les régulateurs américains pour succéder à SVB et à Signature Bank.

A rebours de la lutte contre l'inflation que mène la Fed, ces prêts ont fait grimper de 297 milliards de dollars son bilan, qu'elle s'efforçait pourtant de réduire depuis juin.

La banque centrale américaine était d'autant plus sous pression que la chute de ces banques a été poussée par les relèvements de ses taux, qui ont grimpé à un rythme inédit depuis le début des années 1980, lors de l'épisode de très forte inflation qu'avaient alors connu les Etats-Unis.

Et son homologue européenne, la BCE, a relevé la semaine dernière ses taux de 0,50 point de pourcentage, en assurant qu'elle ne ferait pas de compromis entre stabilité des prix et stabilité financière.

Au Royaume-Uni, l'inflation a rebondi en février à 10,4% sur un an, tirée par une nouvelle accélération des prix alimentaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Suède approuve son adhésion, malgré le blocage turco-hongrois

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Les députés du Riksdag ont voté par 269 voix en faveur d'un texte autorisant l'entrée de la Suède dans l'alliance militaire, avec 37 voix contre. (© KEYSTONE/AP/Anders Wiklund)

Le Parlement suédois a approuvé mercredi par avance l'adhésion du pays nordique à l'Otan, malgré le blocage de la Turquie et les retards de la Hongrie pour donner leurs feux verts indispensables.

Les députés du Riksdag ont voté par 269 voix en faveur d'un texte autorisant l'entrée de la Suède dans l'alliance militaire, avec 37 voix contre.

"Etre membre de l'Otan est la meilleure façon de protéger la sécurité de la Suède et de contribuer à la sécurité de l'ensemble de la zone euro-atlantique", avait plaidé le ministre des Affaires étrangères Tobias Billström lors du débat précédant le vote.

L'approbation, attendue du fait du soutien de la plupart des partis, reste pour l'heure sans effet pour la Suède.

La Finlande voisine, qui avait candidaté en même temps que la Suède en mai en conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, est désormais en très bonne position pour entrer rapidement dans l'Otan.

La Hongrie doit ratifier son entrée lundi, tandis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la semaine dernière l'accord d'Ankara, avec un vote au Parlement possiblement avant les élections du 14 mai.

Mais aucune date n'a été fixée pour la Suède par Budapest et son Premier ministre nationaliste Viktor Orban, tandis que M. Erdogan a de nouveau réaffirmé le refus turc de voir Stockholm devenir le 32e membre de l'Otan.

Ankara accuse notamment la Suède d'être un havre de militants "terroristes" kurdes, et de refuser des extraditions - où c'est en réalité la justice suédoise qui a le dernier mot.

"Bien que la loi affirme que 'l'amendement proposé entre en vigueur à la date proposée par le gouvernement', cela veut dire que la date est fixée par Erdogan et Orban", a déploré Håkan Svenneling, un député du Parti de gauche.

Seuls son parti et les écologistes des Verts sont opposés à l'adhésion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La mort de Beethoven à la lumière de son ADN

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Les scientifiques se sont penchés sur huit mèches de cheveux présentées comme appartenant à Beethoven. (© KEYSTONE/AP)

Il y a quasiment deux siècles, le 26 mars 1827, l'un des plus influents compositeurs de musique classique, Ludwig van Beethoven, décède à Vienne à l'âge de 56 ans. Mais depuis, les débats autour des raisons exactes de sa mort n'ont jamais cessé entre les spécialistes.

Des chercheurs ont aujourd'hui utilisé une technique inédite pour apporter un nouvel éclairage sur la disparition prématurée du compositeur allemand: en analysant son ADN à partir de mèches de ses cheveux.

Leur étude, publiée mercredi dans la revue scientifique Current Biology, a révélé de fortes prédispositions génétiques aux maladies du foie, ainsi qu'une infection au virus de l'hépatite B à la fin de sa vie, deux facteurs ayant vraisemblablement contribué à sa mort, très certainement d'une cirrhose, aggravée par la consommation d'alcool.

Mais ils n'ont malheureusement pas pu expliquer la cause de sa surdité progressive, qui causait tant de peine à l'auteur de la 9ème Symphonie.

En 1802, le compositeur avait fait part de sa volonté, dans une lettre à ses frères rédigée dans un moment de désespoir, que sa maladie soit décrite après sa mort et rendue publique.

"Nous avons cherché à répondre à ce souhait", a déclaré lors d'une conférence de presse Tristan Begg, chercheur à l'université de Cambridge et auteur principal de l'étude.

Et même si le mystère perdure encore autour de certaines des nombreuses pathologies dont souffrait Beethoven, "nous avons été extrêmement chanceux (...) d'obtenir des résultats si fascinants", a déclaré M. Begg, à l'origine de ce projet démarré en 2014.

Cinq mèches

Jusqu'ici, les recherches sur la santé de Beethoven émanaient surtout de ses correspondances, son journal, des notes de ses médecins, ou encore d'un rapport d'autopsie.

Cette fois, les scientifiques se sont penchés sur huit mèches de cheveux présentées comme appartenant à Beethoven, et issues de collections publiques ou privées.

Ils ont déterminé que cinq d'entre elles provenaient d'un même individu masculin, avec des altérations montrant qu'elles dataient bien du début du 19ème siècle.

Parmi ces cinq mèches, l'histoire de transmission depuis deux siècles est ininterrompue pour deux d'entre elles, et soutenue par une riche documentation. L'une a été offerte en 1826 par Beethoven lui-même à un ami musicien, et la seconde provient d'un ami de la famille ayant organisé ses funérailles - jusqu'à être vendue aux enchères en 2016.

Ces cinq mèches, qui couvrent les sept dernières années de vie de Beethoven, sont de façon quasi-certaine authentiques, selon les chercheurs.

Trois autres ont en revanche été disqualifiées, dont une qui avait été utilisée pour soutenir l'hypothèse d'une mort par intoxication au plomb, mais appartenant en fait à une femme.

Le séquençage de l'ADN a ensuite eu lieu en Allemagne, dans le laboratoire de l'Institut Max-Plank d'anthropologie à Leipzig, où sont habituellement plutôt étudiés des hommes préhistoriques.

Contrairement à l'analyse d'os, "dans les cheveux, l'ADN est très dégradée", a expliqué Johannes Krause, responsable du département de génétique de cet institut, et co-auteur de l'étude. "Il était difficile de récolter assez d'ADN pour assembler le génome."

Plusieurs mètres de cheveux ont été utilisés, et finalement, les trois-quart du génome (l'ensemble des gènes d'un être vivant) ont pu être cartographiés.

Ecart conjugal

Beethoven, qui a connu au moins deux épisodes de jaunisse dont le premier en 1821, présentait "une prédisposition génétique considérable" aux maladies du foie, conclut l'étude.

Elle révèle également que Beethoven présentait une infection au virus de l'hépatite B, au moins durant les derniers mois de sa vie, mais qui pourrait avoir été antérieure. Or une infection chronique est l'une des causes majeures de cirrhose.

On sait par ailleurs que Beethoven était un grand consommateur d'alcool.

"Nous pensons donc que sa maladie provient d'une interaction" entre ces trois facteurs, a expliqué Markus Nöthen, également co-auteur de l'étude.

Les chercheurs n'ont en revanche pas pu émettre de conclusion définitive pour les problèmes intestinaux du compositeur (mais l'intolérance au lactose est exclue), ni surtout pour sa surdité, qui aurait pu être causée par une otosclérose ou bien la maladie de Paget.

Pour conclure leurs travaux, les scientifiques ont comparé l'ADN de Beethoven avec celle de cinq hommes belges partageant avec le compositeur un lointain parent ayant vécu au 16ème siècle, Aert van Beethoven.

Surprise: le chromosome Y de ces cinq hommes ne correspond pas à celui du musicien.

Selon les chercheurs, la seule explication possible est une relation extraconjugale, quelque part entre les sept générations séparant cet ancêtre commun et la naissance de Beethoven, à Bonn en 1770.

"Vous ne pouvez pas exclure que Beethoven lui-même soit illégitime", a jugé Tristan Begg. "C'est une possibilité."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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