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Violents combats dans Goma, 17 morts et près de 370 blessés

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D'intenses rafales de tirs résonnaient dimanche soir dans le centre de Goma (archives). (© KEYSTONE/AP/Moses Sawasawa)

Les combats ont fait rage lundi à Goma, à la frontière du Rwanda dans l'est de la République démocratique du Congo, entre les forces congolaises et les combattants du groupe armé M23 alliés à des troupes rwandaises. Ils ont fait 17 morts et près de 370 blessés.

Au terme d'une progression éclair au cours des dernières semaines, et depuis l'échec d'une médiation RDC-Rwanda sous l'égide de l'Angola mi-décembre, le M23 ("Mouvement du 23 mars"), estimé à quelque 3000 hommes, accompagné de 3000 à 4000 soldats rwandais selon l'ONU, sont arrivés aux portes de Goma dimanche.

Dans le centre de la cité, des détonations d'artillerie soutenues et d'intenses rafales d'armes légères ont résonné une grande partie de la journée, selon des journalistes de l'AFP. En fin d'après-midi, les tirs étaient moins fréquents mais toujours nourris vers l'aéroport.

Il est difficile de déterminer quelles parties de la ville sont tombées aux mains des M23 et soldats rwandais, et lesquelles restent contrôlées par Kinshasa. Capitale de la province du Nord-Kivu, Goma abrite un million d'habitants pour autant de déplacés.

Au moins 17 personnes ont été tuées et 367 blessées dans ces combats, selon les bilans de plusieurs hôpitaux obtenus par l'AFP.

"Afflux massif de blessés"

"Nos équipes chirurgicales travaillent désormais 24h/24 pour faire face à l'afflux massif de blessés, alors que les combats continuent", touchant majoritairement des civils, a expliqué à l'AFP Myriam Favier, cheffe du Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, en soutien dans plusieurs hôpitaux de la ville.

L'est de la RDC est secoué depuis plus de 30 ans par des conflits et des relations tumultueuses exacerbées depuis le génocide rwandais de 1994. La RDC accuse notamment le Rwanda de vouloir y faire main basse sur ses nombreuses richesses naturelles, ce que Kigali dément.

Le gouvernement congolais a assuré vouloir "éviter le carnage", selon son porte-parole Patrick Muyaya, qui a posté sur X la première réaction officielle congolaise depuis l'entrée dans la ville du M23 et ses alliés.

Le M23 avait crié victoire dès dimanche, "jour glorieux de la libération de la ville de Goma". Mais Goma s'est réveillé lundi dans un chaos de tirs et de détenus évadés de prison.

Certains soldats congolais sont passés du côté rwandais, passant la frontière à quelques kilomètres, pour rendre les armes, selon la radiotélévision rwandaise, confirmée par des sources onusiennes.

D'autres ont pris la fuite par bateau sur le lac Kivu. Sac au dos, armes à la main, et matelas sur l'épaule, ils ont débarqué au port de Bukavu, sur l'autre rive du lac séparant les deux villes, selon une vidéo consultée par l'AFP.

Dans certains quartiers, le M23 a été accueilli par des habitants en liesse sans qu'il soit possible de déterminer si leur réaction était nourrie par l'adhésion ou la peur.

"Déclaré la guerre"

Kinshasa a accusé dimanche le Rwanda de lui avoir "déclaré la guerre" en envoyant ce week-end de nouvelles troupes en RDC, entre 500 et 1000 hommes selon des sources onusiennes à l'AFP, alors que l'ONU a appelé Kigali à retirer ses forces de la région.

Le Rwanda a répliqué qu'il conservait une "posture défensive durable" au vu des combats représentant "une menace sérieuse à la sécurité du Rwanda".

En début d'après-midi lundi, un porte-parole de l'armée rwandaise a annoncé que 5 civils ont été tués, 25 personnes grièvement blessées et d'autres plus légèrement dans une localité rwandaise frontalière de Goma, sans plus de précisions sur les circonstances.

Plusieurs affrontements ont été signalés le long de la frontière. Un journaliste de l'AFP à Gisenyi, côté rwandais, y a entendu "plusieurs détonations" qui l'ont obligé à se retrancher.

Une source diplomatique a confirmé à l'AFP des échanges de tirs dans la matinée entre troupes congolaises et rwandaises de part et d'autre d'un poste-frontière à Goma.

L'avancée rapide du M23 vers Goma, doublée d'une escalade diplomatique entre la RDC et le Rwanda, ont abouti à la convocation par Nairobi d'une rencontre Tshisekedi-Kagame mercredi, a annoncé lundi le Kenya.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine tiendra pour sa part mardi à la mi-journée une "session d'urgence" sur cette crise. Une médiation RDC-Rwanda sous l'égide de l'Angola avait échoué en décembre faute d'accord.

Treize soldats de la force régionale d'Afrique australe (SAMIRDC) et la Monusco ont été tués dans des combats ces derniers jours, selon les armées des pays impliqués. Selon l'ONU, 400'000 personnes ont été déplacées par les combats depuis début janvier. Goma avait été brièvement occupée fin 2012 par le M23, né cette année-là et vaincu militairement l'année suivante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Première sortie de prison pour Bolsonaro, en vue d'une opération

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C'est sous haute sécurité que l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro a été transporté de la prison où il purge sa peine jusqu'à l'hôpital DF Star, où il doit être opéré d'une hernie jeudi. (© KEYSTONE/AP/Eraldo Peres)

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro est arrivé mercredi à l'hôpital de Brasilia où il doit subir une opération jeudi. C'est sa première sortie de prison depuis qu'il a commencé à purger fin novembre une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'État.

Des journalistes de l'AFP ont vu un convoi de voitures noires escortées par des motos entrer dans le garage de l'hôpital DF Star, où l'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) avait déjà été opéré en avril.

Une source de cette clinique privée a confirmé à l'AFP que M. Bolsonaro, 70 ans, était bien dans ce convoi. La durée de son hospitalisation n'a pas été précisée.

Cette première sortie de prison a été autorisée par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes. Ce dernier était chargé du procès lors duquel l'ex-président a été reconnu coupable en septembre d'avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir "de façon autoritaire" malgré sa défaite électorale face au président actuel de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, élu en octobre 2022.

Le convoi qui a amené M. Bolsonaro n'a mis que quelques minutes pour se rendre des locaux de la Police fédérale de Brasilia, où il purge sa peine, à l'hôpital DF Star.

Il doit être opéré jeudi d'une hernie inguinale, afin de résorber une protubérance dans l'aine produite par la saillie d'un organe - comme l'intestin, par exemple - à travers la déchirure du muscle abdominal.

L'ex-président souffre des séquelles d'un attentat datant de 2018, quand il avait été poignardé à l'abdomen lors d'un bain de foule en pleine campagne électorale. Il a également été diagnostiqué récemment d'un cancer de la peau.

"Cadeau de Noël"

Vendredi, le juge Moraes avait rejeté un nouveau recours de ses avocats et avait refusé de lui accorder de purger sa peine à domicile.

Ce puissant magistrat, considéré comme la bête noire du clan Bolsonaro, a ordonné qu'un important dispositif de sécurité entoure son hospitalisation. Deux policiers doivent être postés 24 heures sur 24 devant sa chambre d'hôpital, où il est interdit d'entrer avec des téléphones mobiles ou des ordinateurs.

Le juge a autorisé la présence de l'épouse de l'ex-président, Michelle Bolsonaro, pour l'accompagner durant toute l'hospitalisation, mais pas de ses fils.

L'un d'eux, Carlos Bolsonaro, ancien conseiller municipal de Rio de Janeiro (sud-est), est tout de même venu à l'entrée de l'hôpital pour "transmettre de bonnes énergies" à son père. "Si j'arrive à l'apercevoir, ce sera un beau cadeau de Noël", a-t-il déclaré aux journalistes peu avant l'arrivée de l'ancien chef d'État à l'hôpital.

Son fils aîné, le sénateur Flavio Bolsonaro, a annoncé récemment sa candidature à la présidentielle d'octobre 2026, affirmant que son père l'avait désigné comme son successeur. Il pourrait affronter Lula, qui ne cache pas son intention de briguer un quatrième mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

BP annonce céder une part majoritaire de sa filiale Castrol

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Le géant pétrolier britannique BP a vendu 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol. (archive) (© KEYSTONE/AP/Charles Dharapak)

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé mercredi la vente de 65% des parts de sa filiale de lubrifiants moteurs Castrol au fonds d'investissement américain Stonepeak, pour 6 milliards de dollars (un peu moins de 5 milliards de francs).

Ce montant "sera entièrement utilisé pour réduire la dette", écrit dans un communiqué l'entreprise, engagée dans une profonde révolution interne après avoir renoncé à sa tentative de virage vert.

Le groupe avait présenté en début d'année un plan de redressement passant par un recentrage radical sur les hydrocarbures et une réduction des coûts, avec la suppression de milliers d'emplois.

Quelque 20 milliards de dollars de cessions avaient dans ce cadre été ciblées d'ici 2027 pour simplifier le portefeuille, dans l'espoir de doper les bénéfices.

BP a annoncé la semaine dernière la nomination d'une nouvelle directrice générale, l'Américaine Meg O'Neill, une ancienne d'ExxonMobil actuellement à la tête de la compagnie australienne Woodside Energy, pour mettre en oeuvre cette stratégie.

"Nous avons maintenant terminé ou annoncé plus de la moitié de notre programme de désinvestissement ciblé", s'est félicitée dans le communiqué l'actuelle directrice générale, Carol Howle, nommée par intérim en attendant l'arrivée de Mme O'Neill en avril.

La valeur d'entreprise de Castrol a été évaluée à 10,1 milliards de dollars dans l'opération, qui doit être achevée fin 2026, est-il précisé dans le communiqué.

L'action de BP était en hausse d'environ 0,9% mercredi vers 08H00 GMT à la Bourse de Londres, elle-même stable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sanofi s'offre pour 2,2 milliards de dollars l'américain Dynavax

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Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax. (archive) (© KEYSTONE/EPA/MARK R. CRISTINO)

Le géant pharmaceutique français Sanofi a annoncé mercredi avoir signé un accord pour acquérir l'entreprise américaine Dynavax, qui commercialise notamment un vaccin contre l'hépatite B pour adultes.

Selon l'accord, Sanofi lancera une offre publique d'achat en numéraire pour racheter toutes les actions de Dynavax, société cotée aux Etats-Unis, au prix de 15,50 dollars par action, ce qui valorise l'entreprise à environ 2,2 milliards de dollars (1,7 milliard de francs), selon le communiqué de Sanofi.

Dynavax développe notamment un candidat vaccin contre le zona, qui est "actuellement en phase 1/2 de développement clinique", de même que d'autres projets de vaccins, ajoute le laboratoire français.

Son vaccin contre l'hépatite B pour adultes, "Heplisav B", est actuellement commercialisé aux Etats-Unis et se distingue par sa posologie à seulement deux doses sur un mois, "qui permet d'obtenir des taux élevés de séroprotection plus rapidement que les autres vaccins", selon Sanofi.

Ces deux vaccins "ajoutent de nouvelles options à notre portefeuille et soulignent notre engagement à fournir une protection vaccinale tout au long de la vie", se félicite, Thomas Triomphe, vice-président exécutif chez Sanofi, cité dans le communiqué.

"Rejoindre Sanofi apportera l'envergure mondiale et l'expertise nécessaires pour maximiser l'impact de notre portefeuille de vaccins", abonde Ryan Spencer, directeur général de Dynavax, également cité.

L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie. Sa forme chronique est responsable de plus de 40% des cas de carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie), le deuxième cancer le plus mortel dans le monde.

Le zona est la manifestation d'une réactivation du virus de la varicelle, le plus souvent chez les adultes âgés de plus de 50 ans. Après la varicelle, le virus reste en sommeil dans les cellules nerveuses humaines et peut se réactiver plus tard dans la vie, en raison d'un facteur déclenchant tel que le stress ou l'immunodépression.

Habituellement bénigne, cette infection localisée peut entraîner l'apparition de plaques douloureuses.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Cadieux a fait son choix

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Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 (© KEYSTONE/ANDREAS BECKER)

Après trois matches de préparation, Jan Cadieux a défini le cadre de 25 joueurs pour le Mondial M20 dans le Minnesota. Quatre joueurs rentrent à la maison.

Ainsi les défenseurs Guus van der Kaaij (Rouyn-Noranda Huskies) et Simon Müller (Davos) et les attaquants David Bosson (Drummondville) et Lenny Giger (Sioux City Musketeers) ne font plus partie de la sélection.

Jan Cadieux a donc tranché et gardé trois gardiens, huit défenseurs et quatorze attaquants. La défense possède plusieurs joueurs "d'expérience" avec Ludvig Johnson (Fribourg), Niklas Blessing (Bienne), Basile Sansonnens (Lausanne), Nik Lehmann (Langnau), Daniil Ustinkov (Zurich) ou encore Leon Muggli (Hershey, ex-Zoug).

En attaque, les regards se porteront sur le Biennois Jonah Neuenschwander, Lars Steiner (Rouyn-Noranda Huskies) ou encore Jamiro Reber (HV71 et pressenti pour rejoindre Fribourg).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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