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International

"Un tribunal international sera possible si l'Ukraine gagne"

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L'activiste ukrainienne Olga Aivazovska estime que la Russie a perpétré un génocide dans son pays. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'activiste ukrainienne Olga Aivazovska, en exil en Pologne, documente les crimes dans son pays pour relayer un jour des preuves à un tribunal international. Mais cette juridiction "ne sera possible que si l'Ukraine gagne", a-t-elle dit mardi à Keystone-ATS à Genève.

Celle qui préside une ONG sur les questions politiques et électorales en Ukraine souhaite la création d'un tribunal spécial et non que la Cour pénale internationale (CPI) soit saisie. "La Russie ne reconnaît pas la CPI. Personne ne serait puni" dans ce pays, a-t-elle expliqué, à la veille d'un sommet sur les droits humains organisé par 25 ONG.

Pour autant, il est important que la CPI documente les crimes internationaux perpétrés par les Russes dans son pays, selon elle. De même que des juridictions nationales. Plusieurs pays ont ouvert des investigations.

Plus de deux millions de réfugiés se trouvent en Pologne. "Ils sont des témoins de crimes de guerre. Nous ne voulons pas perdre" les preuves qu'ils pourraient donner, insiste la quadragénaire qui dû elle-même fuir son pays.

"J'étais sur une liste noire", affirme-t-elle, en raison de participation pendant deux ans aux accords de Minsk entre Kiev et Moscou, comme spécialiste des questions électorales. Désormais, elle pilote des dizaines de personnes depuis la Pologne pour préserver des preuves. Elle travaille également avec des experts qui l'aident gratuitement et dont certains ont oeuvré auprès de précédents tribunaux internationaux.

Accusation de génocide

Boutcha et Irpin, où des centaines de cadavres ont été retrouvés, sont de petites villes, affirme Mme Aivazovska. "Nous ne savons pas quel est le nombre réel de victimes civiles" dans le pays, ajoute-t-elle. Et de demander quel sera celui dans les rues de Marioupol, assiégée par les forces russes depuis plusieurs semaines.

Mme Aivazovska alerte les Occidentaux sur la situation dans son pays. L'Ukraine peut être un corridor avec les Etats autocratiques, a-t-elle insisté. "Mettez un terme à cette agression", a-t-elle affirmé. Selon elle, le président russe Vladimir Poutine continuera son offensive tant qu'il le peut. "Nous ne sommes pas les mêmes que les Russes", quelles que soient les différentes questions, dit-elle.

Comme le président ukrainien Volodomyr Zelensky, elle parle de "génocide" contre ses concitoyens, un terme que seul Kiev a mentionné depuis le début de l'offensive russe. "Des personnes sont tuées pour le seul fait qu'elles sont ukrainiennes", dit-elle. Et des viols sont perpétrés pour faire peur à l'ensemble de la population.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Le jackpot pour Janis Moser

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Janis Moser (90) a prolongé jusqu'en 2034 avec Tampa Bay (© KEYSTONE/AP/CHRIS O'MEARA)

Le Lightning mise sur Janis Moser. Le défenseur seelandais a signé une prolongation de contrat de huit ans avec le Lightning, a annoncé la franchise floridienne de NHL samedi soir.

Ce nouveau bail porte jusqu'au terme de la saison 2033/34. Il rapportera en moyenne 6,75 millions de dollars à Janis Moser, dont le salaire annuel actuel est de 3,375 millions de dollars.

Le Biennois de 25 ans avait rejoint Tampa Bay en juin 2024 dans le cadre d'un échange avec Utah, signant un contrat de deux ans quelques jours plus tard avec le Lightning. L'accord précédent portait jusqu'au terme du présent exercice.

Vice-champion du monde en 2025 avec la Suisse, Moser a disputé 34 matches cette saison avec le Lightning, réussissant 12 points avec un temps de jeu moyen de 21'44. Il affiche un bilan personnel de +25, le meilleur de son équipe et le deuxième meilleur parmi les défenseurs de NHL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Shiffrin pour un 6e succès d'affilée en slalom

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Mikaela Shiffrin visera dimanche un 6e succès d'affilée en Coupe du monde de slalom (© KEYSTONE/AP/Giovanni Auletta)

Mikaela Shiffrin visera un sixième succès d'affilée en Coupe du monde de slalom dimanche à Semmering, un cinquième cet hiver. Camille Rast devrait être l'une de ses principales rivales.

Le constat est terrible pour les rivales de Mikaela Shiffrin. L'Américaine aux 105 succès en Coupe du monde a survolé les débats dans sa discipline fétiche cette saison: elle a triomphé à chaque fois avec au moins 1''23 d'avance sur sa plus proche poursuivante !

Difficile d'imaginer un autre scenario à Semmering, où la première manche est programmée à 14h15 et la seconde à 17h45. Mikaela Shiffrin s'est en outre déjà imposée à trois reprises dans la station autrichienne, où elle était absente sur blessure l'an passé.

Deuxième du dernier slalom disputé, à Courchevel le 16 décembre (avec 1''55 de retard), 3e à Gurgl fin novembre, Camille Rast vise un nouveau podium dans sa discipline fétiche. Brillante 2e du géant samedi, la championne du monde en titre de la spécialité est mûre pour un troisième succès en Coupe du monde, même si Mikaela Shiffrin semble intouchable.

Les autres cadors du slalom féminin suisse sont en revanche toujours en quête d'une course-référence cette saison. Wendy Holdener, 4e à Gurgl puis à Copper Mountain, vise un premier podium cet hiver. Modèle de constance la saison passée, Mélanie Meillard n'a pas encore obtenu de top 15 lors de cet exercice 2025/26. Elle doit monter en puissance pour décrocher un ticket olympique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Bolsonaro a subi une intervention pour traiter ses crises de hoquet

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Jair Bolsonaro devra retourner dans sa cellule avec minibar et climatisation au terme des opérations chirurgicales (archives). (© KEYSTONE/AP/LUIS NOVA)

L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro, qui purge une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat, a subi samedi une intervention médicale pour traiter les crises de hoquet dont il souffre depuis des mois. "Tout s'est bien passé", selon ses médecins.

L'ex-dirigeant, âgé de 70 ans, a quitté mercredi pour la première fois la prison où il est détenu depuis la fin novembre pour subir une opération d'une hernie inguinale à l'hôpital DF Star de Brasilia, où il est toujours hospitalisé. L'opération s'est déroulée jeudi sans incident. Les médecins ont enchaîné samedi avec autre intervention médicale destinée à traiter un hoquet récurrent.

Il a été procédé à un blocage anesthésique de la partie droite du nerf phrénique, qui contrôle le diaphragme, via l'injection d'un analgésique, a indiqué le docteur Mateus Saldanha. "Tout s'est bien passé", a annoncé le praticien, précisant que la partie gauche du nerf serait traitée lundi.

L'intervention a duré une heure. "Ce n'est pas une opération chirurgicale [...] Elle n'implique aucune incision", a pour sa part souligné le docteur Claudio Birolini.

Minibar, climatisation et TV

Selon Michelle Bolsonaro, l'ex-président d'extrême droite (2019-2022) souffre de hoquets quotidiens depuis neuf mois. Il s'agit selon les médecins d'une séquelle du coup de couteau à l'abdomen qu'il avait reçu lors d'une réunion électorale en 2018. Cette blessure a nécessité plusieurs interventions chirurgicales majeures.

Assigné à résidence entre août et novembre, M. Bolsonaro a été incarcéré le 22 novembre pour avoir tenté d'endommager son bracelet électronique à l'aide d'un fer à souder.

En septembre, la cour suprême l'a reconnu coupable d'avoir conspiré pour rester au pouvoir après avoir perdu les élections de 2022 face au candidat de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.

Le complot a échoué faute de soutien de la part des hauts responsables militaires, selon la justice. L'ancien capitaine de l'armée clame son innocence et se dit "persécuté".

Une fois sorti de l'hôpital, il devra regagner le bâtiment de la police fédérale à Brasilia, où il purge sa peine dans une petite chambre équipée d'un minibar, de la climatisation et d'une télévision.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Birmanie: les élections débutent après cinq ans de guerre civile

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Le parti de l'union, de la solidarité et du développement (USDP), favorable aux militaires, devrait arriver largement en tête des législatives en Birmanie. (© KEYSTONE/AP/Thein Zaw)

Des élections législatives, largement restreintes et critiquées à l'international, ont débuté dimanche en Birmanie. La junte au pouvoir les présente comme un retour à la démocratie, cinq ans après avoir renversé le gouvernement et déclenché une guerre civile.

L'ancienne dirigeante et prix Nobel de la paix en 1991 Aung San Suu Kyi est toujours emprisonnée et son parti a été dissous après le coup d'Etat militaire de février 2021, qui a refermé la parenthèse démocratique dans le pays.

L'ONU et de nombreux pays occidentaux et défenseurs des droits fondamentaux ont condamné ce scrutin échelonné sur un mois, dénonçant notamment la répression de tout semblant d'opposition.

Le parti de l'union, de la solidarité et du développement (USDP), favorable aux militaires, devrait arriver largement en tête, ce que les critiques considèrent comme un moyen détourné de pérenniser le régime militaire.

Peuplée d'environ 50 millions d'habitants, la Birmanie est déchirée par une guerre civile et les élections ne se tiendront pas dans les larges zones tenues par les rebelles.

Suu Kyi en prison

La première des trois phases du scrutin s'est ouverte dimanche matin. Un journaliste de l'AFP a vu un bureau de vote ouvrir à l'aube dans le quartier de Kamayut à Rangoun, contrôlée par la junte, près de la maison d'Aung San Suu Kyi.

L'armée a dirigé la Birmanie depuis son indépendance en 1948, en dehors d'un interlude démocratique entre 2011 et 2021, qui avait suscité une vague de réformes et d'optimisme pour l'avenir du pays d'Asie du Sud-Est.

Mais quand la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d'Aung San Suu Kyi a largement devancé les candidats proches des militaires aux élections de 2020, le général Min Aung Hlaing s'est emparé du pouvoir, invoquant une fraude électorale généralisée.

Agée de 80 ans, Aung San Suu Kyi purge une peine de 27 ans de prison pour plusieurs condamnations allant de la corruption à la violation de règles anti-Covid.

La deuxième phase du scrutin doit avoir lieu dans deux semaines, avant une troisième et dernière le 25 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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